Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

mardi 14 avril 2020

Du côté de la psychologie...


Je vais désormais publier sur notre blog les petites chroniques que j'édite régulièrement sur FB, et ce pour deux raisons :
- il est difficile pour moi, dans le contexte douloureux qui est le mien en ce moment, d'écrire deux billets par semaine...
- le blog me semble un espace plus "intime", plus "protégé", pour nos réactions et commentaires. 


Chronique N°6 : « Deuil et lâcher-prise »

Vos commentaires sur ces petites chroniques m’ont amenée à m’interroger sur  la notion de « deuil » qui me semble pertinente pour éclairer nos états d’âme dans la situation de crise que nous vivons.
Je ne fais pas référence ici au décès d’une personne chère que nombre d’entre nous vivent ou ont vécu, et qui nous plonge dans une souffrance, voire une révolte immenses mais à ce qui, dans notre vie actuelle, s’apparente à un renoncement ou à une perte

Je souhaite, aujourd’hui,  évoquer notre présent comme le « deuil de notre vie d’avant ».
Le confinement a été prolongé jusqu’au 11 mai minimum (pourvu que nous ne soyons, ni âgés, ni fragiles…) et nous devons renoncer, au moins tant qu’il sera en place, à une vie de liberté et d’insouciance, à une certaine confiance en l’avenir et à un sentiment de quasi-invulnérabilité qui était les nôtres, il y a seulement quelques mois.

Cette épidémie et, dans bien des pays sa conséquence, le confinement, ont provoqué une véritable « rupture douloureuse » dans nos existences et nous avons dû, plus ou moins consciemment, mettre en place un travail de « deuil » de la vie que nous menions jusque-là. 
Peut-être pas dans les premiers quinze jours du confinement, où l’illusion d’une épidémie relativement courte et assez facile à juguler prévalait encore, nous faisant accepter cette période initiale comme une parenthèse qui serait bien vite refermée.
Mais, lorsque le confinement a été étendu et que l’incertitude quant à la gestion de cette pandémie a été renforcée par l’amateurisme, les mensonges flagrants de nos dirigeants et la litanie morbide assénée tous les soirs, nous avons été contraints d’amorcer un difficile travail de renoncement, voire de deuil.

La parenthèse initiale d’un confinement très limité dans le temps s’est, au fil des jours, transformée en une réalité qui perdure.

« Deuil » est un vieux mot français qui signifie « douleur ».
Lorsque nous perdons une personne aimée, un manque s’installe, manque de ce qu’elle était, des moments passés avec elle, des émotions qu’elle nous faisait vivre.
Dans cette situation de rupture brutale avec notre « vie d’avant », un manque du même type s’est installé et nous avons été entraînés dans des émotions qui s’apparentent à celles vécues lors du deuil d’un être cher :
- la sidération, choc initial qui nous a laissés étourdis ;
- le déni, refus de cette réalité ;
- la colère, révolte face aux mesures qui auraient pu assurer la sécurité de tous et qui n’ont pas été prises ;
- la déprime, phase de repli sur soi, de moments d’angoisse, de larmes.

La dernière étape d’un processus de deuil est son acceptation, mais cette étape nécessite beaucoup de temps et, vraisemblablement, nous en sommes encore loin.
Avant cela, le deuil peut aussi prendre un aspect « spirituel » et constructeur pour la personne endeuillée. Il peut alors s'agir d'une étape pour se « re-trouver » et réfléchir à des choix de vie. 
L'art, quel que soit le support utilisé, les activités manuelles, tout ce qui laisse une trace tangible de soi, peuvent jouer un véritable rôle thérapeutique de reconstruction. Faire quelque chose de ses mains est générateur de bien –être, comme si nous déposions notre souffrance dans cette matière que nous travaillons
Ce sont ces « gestes-là » que je vous incite à adopter, en sachant pertinemment qu’il est plus facile de les conseiller que de les mettre en pratique.

Il est un autre élément que nous avons perdu, dans ce confinement, c’est notre « contrôle », au sens psychologique du terme. 
Le « contrôle », c’est une volonté de maîtrise, un peu illusoire certes mais dont le but est de nous rassurer. C’est se sentir maître de sa vie, de ses émotions, de ses liens affectifs, être à l’abri d’un danger semblable à celui de cette épidémie. Le contrôle est aussi celui que nous exerçons parfois ou avons l’illusion d’exercer sur nos proches : nos enfants en particulier.

En résumé, le contrôle, c’est cette volonté de maîtrise de notre réalité.

Or, nous ne maîtrisons plus grand-chose en ce moment. Nous voici confinés loin de tous nos êtres chers, nous voici dans cet espace d’incertitude lié à cette maladie et à sa gestion, nous voici privés de relations « directes » avec amis et connaissances. Et cette impuissance à « contrôler » ces aspects importants de notre vie met à mal notre sérénité.
C’est ainsi qu’au début de cette pandémie, nous avons essayé de « contrôler » cet événement, écoutant sans cesse les informations à son sujet, comme si cette connaissance, hélas fluctuante, nous permettait de tout savoir sur cette épidémie, donc de la contrôler à notre manière et ainsi de nous rassurer.
Et puis, nous avons lâché et c’est très bien car le « lâcher prise » est salutaire : nous sommes pour l’instant impuissants et nous devons l’assumer. 
Lâcher prise, c'est faire face et gérer la réalité. 
Et c’est en assumant cette impuissance passagère que nous souffrirons moins.


Mais viendra le temps où nous retrouverons une certaine maîtrise des événements, un temps où aussi, nous demanderons des comptes, et ce à juste titre !

9 commentaires:

  1. Coucou Claude Sophie et les filles !

    Deuil des visites d'amis, de chaleur humaine... la sonnette ne retentit plus... On est bien obligé de faire face, de s'occuper.
    Je n'ai pas eu de colère du tout, j'ai plutôt pleuré, parce que je ne sais pas combien de temps cela va durer, et j'étais seule, je ne pouvais partager cette nouvelle avec personne. Voilà, le plus dur dans ce confinement c'est le manque de contact, de présence humaine.

    Je n'ai pas eu de déni non plus, le fait accompli était là. La déprime oui. (C'est drôle parce que même en cas de décès, j'ai perdu ma mère il y a un an, je n'ai pas eu le déni, ni la colère. J'ai été sonnée, comme si j'avais reçu un coup sur la tête, la déprime, peut-être j'ai pleuré, seule, cela m'a soulagée, et ce fut tout, j'ai accepté très rapidement). Chacun réagit comme il est fait, et pour ce deuil d'une vie d'avant, ce sont les amis qui me manquent, aller où je veux bien sur, mais surtout les visites d'amis... L'humain est un animal grégaire, on a besoin de partager, de parler, de papoter, de vivre des choses avec d'autres humains et quand cela manque, c'est ça qui fait mal. Sinon, confinement ou pas, je suis seule, cela ne change rien.
    Merci pour ton aide, c'est tellement gentil de pouvoir se confier sur ce blog. Bisous à toutes

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Nathanaëlle, j'ai pleuré hier pour la première fois depuis le début de cette crise, je ne suis pas une pleureuse mais vraiment c'était trop... Et ça m'a fait un bien immense de laisser partir tout ce chagrin. Alors je comprends parfaitement qu'en étant seule, tu aies pleuré. Quant à ce "fond de déprime", je crois que nous l'avons toutes, permanent ou ponctuel et c'est vrai que des échanges avec nos amis, de vrais échanges, in situ, nous manquent beaucoup. Et encore je ne suis pas seule... J'ai la nostalgie de cafés que j’allais prendre en ville, mensuellement, avec une amie, de nos échanges plutôt joyeux dans un joli salon de thé... Les communications téléphoniques sont bien sûr importantes, mais nous avons perdu tout ces "signes" du "non-verbal", la chaleur d'un regard, un geste affectueux, et cette perte est grande... Même si la voix dit beaucoup de choses... Voilà pour ce matin un peu triste, Nathanaëlle, j'aurai vers midi des nouvelles de mon père, alors je suis un peu anxieuse. Je t'embrasse.

      Supprimer
  2. Je me suis reconnue dans la majorité de ce que tu as pris la peine de nous rappeler et de nous décrire, chère Claude.
    Il n'y a peut-être que le déni que je n'ai pas vraiment éprouvé. Ni le déni de la situation actuelle, ni le déni du fait que notre mode de vie va être impacté pendant longtemps.
    Je crois être arrivée à un certain lâcher prise et à une acceptation d'avoir été privée d'un certain nombre de projets pour les mois actuels et pour les mois à venir.
    le lâcher prise m'a aidée à faire diminuer le niveau de peur. Je vais rester prudente par rapport aux consignes à respecter mais en me disant qu'il ne faut pas être obnubilés par ce virus et qu'il y a bien d'autres menaces quotidienne pour nos vies avec lesquelles nous cohabitons chaque jour sans en être obsédés.
    Par contre je suis toujours en colère par rapport à un certain nombre de sujets et j'espère que l'on nous rendra des comptes et qu'il y aura de vrais changements dans notre société.
    Grosses bises à toi, Claude, et à toutes les copinettes!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu m'as toujours dit, Marie-Paule, que tu étais parvenue à un certain lâcher-prise et c'est vraiment très bien. Oui, le lâcher-prise fait diminuer le niveau d'angoisse alors que le contrôle l'augmente, mais le lâcher prise est une construction psychologique que tout le monde ne parvient pas à effectuer. Alors, nous sommes tous inégaux, socialement et psychiquement, face à cette crise et je déplore encore une fois qu'un accompagnement psychologique de toute la population n'ait pas été mis en place... Car il va y avoir de sacrés dégâts. D'ailleurs ce sera le thème de mon prochain billet que je suis en train d'écrire avec beaucoup de colère, aussi. Nous avons dû faire le deuil de deux voyages que nous avions préparé avec grand soin et amour depuis longtemps ; dans les moments d'espoir, nous nous disons que ce n'est que partie remise, mais à quand ? Voilà, Marie-Paule, pour l'instant je vis avec le gros souci de mon père, un jour après l'autre... Je vous embrasse tous les deux.

      Supprimer
  3. Ma chère Claude, j'espère que tu as de bonnes nouvelles de ton papa et que bientôt tu pourras le retrouver dans des conditions normales.
    Le deuil ?
    Les deuils familiaux étant à présent absorbés, il me reste le plus cruel à venir, le plus tard possible et surtout pas dans les conditions actuelles du confinement.J'ai eu peur de 2019 mais 2020 est l'année de tous les dangers..
    Vous l'avez compris ces dernières années ont été jalonnées d'épreuves physiques pour moi et j'ai bien dû en prendre mon parti. J'ai dit adieu aux promenades à deux vers une zone frontière que j'aime particulièrement, l'Avesnois, ses beautés et ses bonnes tables; les petites sorties au resto que nous nous offrions régulièrement mais Jacques ne conduit plus et bien qu'entourés de restos nous ne savons plus nous y rendre à moins de demander ...et Jacques ne sait plus rester longtemps à table.Donc, lui et moi avons tourné cette page-là aussi.Car, lui, il a dû faire son deuil de tous ses plaisirs dont la pêche et les petites sorties du dimanche matin.
    Je ne conduis pas ( mon jeune mari un rien macho s'y est opposé) et j'ai ainsi perdu une liberté qui m'aurait fait du bien et qui m'aurait grandement facilité la vie...
    J'ai abandonné en cours de route des activités qui me plaisaient...je me suis occupée de mes petites filles et aujourd'hui je ne sais même plus aller leur rendre visite et passer une journée avec elles.Je ne saurais plus grimper dans le train...Tout ceci dit, et bien c'est comme ça , je ne sais rien y changer ,je dois faire avec.Certains jours, c'est un peu lourd..J'ai gardé une sortie par mois avec un ami nous allons animer une table de conversation en wallon...mais les circonstances nous privent de cette rencontre très souriante.Plus de réunion littéraire non plus..
    Pour en revenir à notre condition de seniors, notre commune fait beaucoup pour eux en organisant des voyages culturels d'une journée, une exposition, un château, etc..un dîner organisé ou libre ensuite des heures de liberté.J'y ai participé quelques fois en bonne compagnie de gens que je connais.Les voyages sont accompagnés d'une infirmière , d'un médecin et d'un ou deux échevins. POur moi, ces voyages étaient une aubaine mais j'ai dû aussi y renoncer.Ah, les aînés...l'an dernier notre agent de quartier nous a apporté deux boîtiers à nos noms que nous devons ranger ds notre frigo après avoir complété les questionnaires inclus.De cette façon en cas de problème, les équipes de secours savent ou trouver des renseignements précieux.
    Bien sûr, j'ai lu vos réactions ...personnellement les visites domiciliaires ne m'ont pas importunées mais c'est certain je n'irai jamais jouer à la belote ou participer aux dîners du troisième âge...il y a une marge que je ne franchirai jamais.
    J'essaye de faire de mon mieux avec les conditions de vie qui sont aujourd'hui les miennes mais j'ai perdu une certaine folie dans une déprime qui s'accroche à moi.Crisons très fort les doigts et que le ciel entende nos espoirs.Bises...

    RépondreSupprimer
  4. Non, Danielle, les nouvelles de mon père sont loin d'être bonnes : un état qui se détériore, de fortes poussées de fièvre et beaucoup d'oxygène. Mais, me dit-on on fait tout pour qu'il soit "confortable"...
    Mais je l'imagine perdu dans ce contexte de science-fiction, au milieu de tous des "scaphandres", ne comprenant rien à ce qu'il vit, simplement que c'est l'horreur pour lui et une angoisse indescriptible pour moi. D'autant que les "conditions finales" ont été posées en préambule à son hospitalisation : vous ne pourrez jamais le voir, nous n'avons pas d'équipement anti-contamination pour les familles ; s'il meurt, nous le ferons incinérer - les cadavres sont contaminés - sans votre présence et vous récupérerez ses cendres après le déconfinement et pourrez alors organiser des obsèques "décentes". Cela n'est pas dit d'une manière cruelle, une psychologue m'appelle tous les jours pour essayer de me soutenir, mais c'est la réalité que je vais sans doute devoir affronter et j'essaie de m'y préparer tant bien que mal. Je ne perds pas complètement espoir, mon père est un costaud. ce que je souhaiterais simplement, c'est qu'il se stabilise un peu, qu'il puisse revenir dans son EHPAD maintennat désinfecté, où il a tous ses repères et toutes ses jeunes soignantes qu'il aime tant... Et après advienne que pourra... il aurait au moins retrouvé un semblant d'humanité...
    Voilà, Danielle, je suis épuisée d'avoir raconté tout ça, je répondrai ce soir à la deuxième partie de ton commentaire. Je t’embrasse et te souhaite une journée la meilleure possible.

    RépondreSupprimer
  5. Je reviens, Danielle, après m'être un peu calmée, comme je te l'écrivais dans un autre commentaire, une crise de larmes fait beaucoup de bien.
    Il est une phrase dans ton commentaire précédent qui m'a fait un grand plaisir et m'a redonné le sourire : "Bien sûr, j'ai lu vos réactions ...personnellement les visites domiciliaires ne m'ont pas importunée mais c'est certain je n'irai jamais jouer à la belote ou participer aux dîners du troisième âge...il y a une marge que je ne franchirai jamais" Et vraiment, je ne peux qu'approuver ta réaction qui est et sera longtemps j'espère, la mienne ! Quant à ce petit grain de folie que t'a fait perdre la déprime, nous allons essayer de te le faire retrouver ! En ce qui me concerne, hier, je me suis octroyée une petite folie non dérogatoire car je craquais un peu : c'était après le coup de fil de l'infirmière de mon père, j'ai pris ma voiture, tu sais que j'adore conduire, je me suis bidouillé une autorisation et j'ai fait 10 km sur une petite route, toute seule (je ne risquais de contaminer personne) au milieu de la nature printanière et ce fut un bonheur immense. Peut-être aussi une certaine jouissance d’une petite transgression, un pied de nez que j'ai dédié à nos dirigeants avec un geste quelque peu vulgaire.... Je suis rentrée un peu plus vivante, éblouie par toute cette beauté de la nature et j'ai pu affronter la suite des mauvaises nouvelles... Cette petite folie peut aussi se traduire par des écrits et, toi qui a la plume facile, ne t'en prive pas ! Nous tiendrons le coup, Danielle, nous sommes là avec toi, je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  6. Je reviens moi aussi après un coup de téléphone venant du médecin qui devait me voir mardi.Bonjour Madame,je devrais vous voir mardi...oui...je viens d’examiner votre prise de sang,elle n’est pas si mauvaise que ça,rien d’urgent ...alors en raison etc etc..je vous propose de reporter votre consultation....c’est vous qui voyez docteur....je veux bien vous recevoir ce mardi mais avec bcp de contraintes c’est pour cela que je vous propose de reporter ..oui....le 17 juin....elle m’a posé les questions de saison....fièvre,essoufflement..mal au dos.....je la remercie pour le nouveau rendez vous ...lui disant que ma fille pourra m’accompagner...et bien non un patient à la fois,pas s’accompagnant...masques et etc. Et surtout vu votre âge restez chez vous,ne sortez pas.A part cela bien agréable...moi je reste avec mon problème interne....pffftttt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et voilà où nous en sommes ! Comment veux-tu ne pas te révolter après ça ? On est tombé dans l'indécence complète, dans une indécence teintée de cruauté. Je ne suis pas quelqu'un de violent mais tous ces abus vont finir par me donner envie de hurler. Courage, Danielle, il va falloir imaginer une "Résistance", et je poursuis ici encore ma comparaison avec la guerre de 40/45...

      Supprimer

Une petite réaction