Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 16 février 2015

Détente, gestion du stress, relaxation



Nous et le stress




Je stresse, tu stresses, nous stressons, toutes (et tous), et... heureusement !
En effet, le stress est défini comme une réponse physiologique de l'organisme à une situation épuisante, dangereuse ou angoissante.
C’est donc un phénomène indispensable à notre adaptation aux contraintes extérieures et, a priori, c'est un état qui n'a rien de pathologique.

Le problème est l’excès de stress - notre mode de vie y contribue fortement - qui peut entraîner toute une série de désagréments parfois sérieux.



La réaction au stress est gouvernée par notre système nerveux, ainsi que par les hormones et les glandes qui les sécrètent : hypothalamus, hypophyse, surrénales.
Et ces différentes hormones vont agir sur un grand nombre de nos organes.

Des symptômes et des troubles peuvent alors survenir : fatigue, troubles du sommeil, nervosité, perturbations de la libido, désordres alimentaires (boulimie) et digestifs, palpitations, problèmes de peau,  psoriasis, eczéma, etc

Les causes du stress varient en fonction des individus ; toute situation jugée physiquement, psychologiquement ou émotionnellement "difficile" par une personne peut engendrer du stress.

Quand le stress persiste et n'est pas traité, une phase d’épuisement survient : le corps ne peut plus assumer une telle mobilisation de ressources et les effets pathologiques de cet état risquent de survenir.
Le stress peut alors se transformer en anxiété généralisée, en crises d'angoisse, voire en dépression et une thérapie s'avèrera alors nécessaire.

Mais, avant d'atteindre ce stade, comment pouvons-nous, au quotidien, gérer - et réduire - les premières manifestations du stress ?



Calme, sérénité, relaxation

Trois mots qui résument bien des thérapies inhérentes aux situations de stress.



Les techniques de gestion du stress sont nombreuses ; tout ce qui peut contribuer à la détente et à la relaxation peut s'avérer utile : yoga, sophrologie, sauna, massages






Le tout est de trouver une activité qui plait et qui a des effets sur soi-même... Avant tout, une activité en laquelle "on croit" (enfin, de préférence...).

Dormir est le premier des anti-stress, mais que faire lorsque le stress affecte le sommeil ?



Pour les adeptes des médecines dites douces, l’acupuncture peut être l'une des solutions.
Si l'on envisage une prise en charge de son stress par l'homéopathie, il faudra tout d’abord en parler à un professionnel de santé (pharmacien ou médecin) qui saura effectuer une prescription pertinente.
On recommande parfois de prendre un complément nutritionnel à base de magnésium.

A noter qu'une alimentation équilibrée, de l’exercice physique (sport d’endurance, marche, vélo, course à pied, natation) ont une place importante pour retrouver durablement équilibre et santé.
Voyager, se changer les idées, se promener dans des cadres apaisants, rencontrer des personnes positives, peuvent avoir également des effets bénéfiques sur la gestion du stress.



Nathanaëlle (clic), qui m'a énormément aidée dans la préparation de ce billet et que je remercie chaleureusement pour sa contribution, nous fait part d'autres techniques "anti-stress".

"Quelques petites thérapies et astuces "zen", comme l'auto-massage de réflexologie...




... Ou les huiles essentielles...



... La pratique du thai chi ou du qi gong...



... Sans oublier le ronron de nos amis chats, dont la fréquence, entre 25 et 50 hertz, a la vertu thérapeutique de faire baisser la tension artérielle...





... Ou les élixirs floraux des Fleurs de Bach, que l'on peut prendre en toute occasion, toute émotion pour gérer son stress. Il y en a aussi pour nos amis animaux, ma jolie Topaze est une adepte des Fleurs de Bach, elle a été opérée plusieurs fois, elle a eu bien des soucis de santé, on la soigne aussi par applications d'argile et Fleurs de Bach."




Ambre (clic-clic) que je remercie également pour sa participation à ce billet, évoque pour nous le rôle de nos "objets-fétiches".



"Certains objets (grigris, ours en peluche, fétiches...) nous aident à nous calmer dans l'intimité. Pour moi il s'agit de mon ours Titou (le mauve sur la photo ci-dessus, le marron c'est Féfé).
Ils m'aident à porter certaines choses en dérision, à les regarder avec mon regard étonné de petite fille, à leur faire dire des choses aussi de manière plus brutale que je ne le fais au quotidien.
J'ai toujours eu des ours en peluche. Un exutoire, en quelque sorte, plus doux quand même qu'un punching ball !"


Quand le stress devient anxiété puis crise d'angoisse

Les lectrices de mes blogs savent que je suis une éternelle stressée, de celles qui ne savent que rarement se ménager des plages de calme dans la journée ou veiller à avoir un rythme de vie détendu.



Certes, Jean et moi avons des loisirs très agréables et j'ai souvent cité ma "thérapie vénitienne" qui me ressource si bien chaque fois que nous pouvons nous rendre à la Sérénissime...

Cependant, il y a quelques mois de cela, j'ai atteint un tel degré de stress que j'ai été contrainte de le prendre en charge par une thérapie comportementale : ses manifestations physiques augmentaient de jour en jour jusqu'à se transformer en véritables crises d'angoisse.

Les conditions d'efficacité de cette thérapie étaient loin d'être réunies pour moi : issue de la psychanalyse "pure et dure", j'étais encore assez réticente quant aux approches comportementalistes au moment où je me suis engagée dans cette forme de relaxation qualifiée "d'auto-hypnose" ou "hypnose ericksonienne".



Pour Milton Erickson, l'inconscient se révèle une puissance bienveillante avec laquelle l'état hypnotique doit permettre de coopérer.



Ce type de thérapie repose sur une relaxation naturelle par le corps : relaxation musculaire progressive des pieds à la tête, travail sur la respiration, jusqu'à l'atteinte d'un état de détente profonde, appelé aussi "réponse relaxante": le rythme cardiaque devient plus calme, la respiration plus lente et plus profonde, la tension artérielle se stabilise, les muscles se relâchent ; une impression de légèreté de tout le corps apparaît alors et le bien-être s'installe.
C'est le moment où le (la) thérapeute demande au (à la) patient(e) d'évoquer, soit l'image apaisante d'un lieu dans lequel il (elle) s'est senti(e) heureux (se), soit une couleur, elle même apaisante, soit une lumière ayant la même fonction.

Très rapidement, j'ai pu "évoquer" l'image suivante qui s'est imposée à moi...



C'est une image que j'appelle désormais dans mes moments de stress et qui a tendance à m'apaiser...

Je ne vous ai livré ici qu'un résumé fort réducteur de cette technique, mais je puis assurer que ses conséquences ont été très bénéfiques, en dépit de mes résistances de départ.
Il faut dire que j'ai très vite "accroché" avec la thérapeute, extrêmement respectueuse de la patiente que j'étais, "guidante", mais sans jamais me contraindre à suivre un chemin mental que je n'aurais pas choisi.

En 5 séances espacées d'une semaine, j'ai pu mettre en place cette technique, avec efficacité.

Personne ne peut éviter le stress, mais j'ai appris à déclencher en moi une "réponse de relaxation" qui remet de l'équilibre dans mon système nerveux, et... mes crises d'angoisse ont complètement disparu, en particulier leur cortège de manifestations physiques insupportables.

Par ailleurs, il existe de nombreuses autres techniques pour aider à déclencher une "réponse de relaxation". Il n'est pas difficile d'apprendre les bases de ces techniques mais cela demande une pratique régulière et quasiment quotidienne pour qu'elles montrent toute leur efficacité.

Si certaines d'entre vous souhaitent en savoir davantage sur la thérapie que j'ai suivie, qu'elles m'écrivent, je leur en donnerai quelques clefs.
Je conclurai en citant Milton Erikson et ses paroles qui pourraient servir de guide à bien des thérapeutes...
"Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en le dirigeant de telle façon qu'ils rencontrent leurs besoins ; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez directement votre propre bien-être."


A vous maintenant : "Comment combattez-vous votre stress, vous retrouvez-vous dans les techniques exposées ci-dessus ou en avez-vous d'autres à nous proposer ?"


Nous nous retrouverons le lundi 2 mars avec Danielle (clic-clic-clic) pour notre rubrique : "Portrait de femme, un chemin dans la beauté"; puis le 16 mars pour un billet sur le thème : "Nous et le jean".


Encore un grand merci à Nathanaëlle et à Ambre pour leur participation à la chronique d'aujourd'hui.
Je vous informe que les illustrations de ce billet sont des illustrations "Pinterest", que Nathanaëlle m'a gentiment envoyées.



Très bonne quinzaine à toutes !

lundi 2 février 2015

Le charme... Nos "atouts charme"





Inès de la Fressange, une femme charmante


"Elle n'est pas spécialement jolie, mais elle a du charme."

"Comment la trouves-tu ?
- Charmante !"

Nous connaissons toutes des individus, hommes ou femmes, qui ont ce "je ne sais quoi" en plus, indéfinissable, même par eux-mêmes : le charme.
Qu'est-ce donc que ce charme qui fait que certaines personnes nous attirent à partir d'un seul élément de leur physique, voire au-delà de leur apparence ?
Le charme - à l'origine cette formule magique qui peut devenir sortilège - n'est pas la beauté ; pourtant, il entretient un lien certain avec elle, mais un lien mystérieux.
Il n'est pas, non plus, la séduction, même s'il y participe fortement : il s'apparenterait davantage à une séduction nullement calculée, que l'on pourrait qualifier de "naturelle", voire d'inconsciente.

Une silhouette, un rire cristallin, un port de tête singulier, une aisance dans la communication, une capacité d'écoute, un regard positif sur la vie, tous ces ingrédients et bien d'autres font qu'une personne va nous attirer, et que nous la qualifierons de "charmante".

Je crois que nous sommes profondément sensibles à ce qui rend la vie plus agréable. Nous pouvons alors attribuer du "charme" à certaines personnes parce qu’elles embellissent le quotidien, lui donnent une dimension plus légère, plus conviviale, plus humaine.



Les personnes charmantes sont généralement touchantes, voire bouleversantes, même au sein de leurs activités les plus banales : une magie qui se fait naïvement, par une forme de grâce ; qui résulte d'une mystérieuse alchimie entre une caractéristique physique et une vibration propre à un individu ; qui dépose une empreinte de vérité et de beauté sur l’image que les autres vont percevoir.
Si l’apparence physique est l'un des critères du charme d'une personne, d’autres considérations entrent en jeu, de manière plus inconsciente : "vraies" personnalités, touchantes, authentiques.

Le charme est aussi ce qui résiste au temps, aux rides, à la perte d'une silhouette de jeune fille. Au contraire, cette capacité à séduire "naturellement" peut grandir et s’épanouir au fil des ans.



Psychologiquement, le charme se nourrit de la connaissance de soi et de l’acceptation profonde de qui l’on est.
Il s’accommode donc mal de la rigidité et du contrôle. Plus l’image que l’on renvoie est figée, facilement réductible à une ou deux facettes, moins le charme opère.

Une personne charmante est-elle, quelque part, un "nous en mieux" ?
Il y a dans le choix de ce qualificatif une part irréductible d’intime que l’on projette sur l’autre : soit nous lui attribuons, "en mieux", les qualités et les défauts dont nous nous estimons pourvus. Soit, au contraire, elle incarne ce qui nous fait défaut, ou au moins ce dont nous croyons manquer : grâce émouvante, présence lumineuse, sensualité, etc.



Nos "atouts charme"

Qu’est-ce qui plaît de nous ? C'est difficile à dire, surtout à avouer...

Physiquement, un regard, un sourire, une qualité de peau, une silhouette, une posture, peut-être... Mais surtout un ensemble, un tout, une forme de cohérence interne et externe : lorsque nous ressentons une véritable harmonie entre notre physique, notre identité, nos convictions, notre ressenti et nos actes ; une forme de confiance en soi, aussi.
En effet, qui peut inspirer le bien-être inhérent au charme s’il n’est pas en paix avec lui-même ?
La confiance en soi est apaisante, pour soi mais surtout pour autrui : c’est la "force tranquille", sécurisante, donc, attirante.
Et puis, lorsque nous sommes confiants, nous "lâchons" nos défenses, et nous nous donnons à connaître sous toutes nos facettes – y compris celles dont nous ne soupçonnons pas... le charme.



A la lecture de ces lignes, on pourrait croire que le charme est l'apanage des seuls narcissiques ; au contraire, il comporte indéniablement une importante composante d'altruisme.
Mais il suffit souvent de se sentir charmante pour le devenir !

Ainsi, nous avons certainement nos "jours de charme" et nos jours sans...



Les individus qui "rayonnent" de charme sont souvent décrits comme "entiers" : entièrement présents, aussi bien psychiquement que physiquement.
Ne pas craindre de se dévoiler, y compris dans ses faiblesses, ses vulnérabilités et dans sa part d’ombre est l’un des secrets pour plaire au-delà des apparences. Cela n’exige pas forcément d’être en paix avec toutes les facettes de sa personnalité, mais plutôt de ne jamais être dupe des contradictions et des conflits que nous pouvons porter en nous.
En assumant notre propre singularité, nous devenons des exemples pour ceux qui nous entourent et qui ont peut-être des difficultés à être eux-mêmes.

Qui plus est, c’est quand nous ne souhaitons pas séduire que nous dégageons le plus de charme. Quand nous sommes désintéressées, indifférentes à la vision que les autres peuvent avoir de nous, mais surtout quand nous ne cherchons pas à les amadouer ou à les manipuler...
En effet, dès que nous sommes en attente vis-à-vis de l’autre, nous cessons de le reconnaître dans son altérité. Or, pour permettre à une vraie rencontre d’exister, le respect de l’autre est indispensable. Sinon ? Celui-ci risque de se sentir étouffé, manipulé – comme sous l’emprise d'un séducteur ou d'une séductrice.
A l’inverse, si nous nous mettons à l’écoute de l'autre, sans jugement, nous créons un climat de sécurité qui facilite le dialogue. Et l’impression de liberté qui émane de nous a toutes les chances de plaire et de faire dire à notre interlocuteur : "Elle est charmante..."

"Je suis en harmonie avec ce que je montre de moi, ce que je pense et ce que je fais" serait-elle la clef du charme ?



Et n'oublions pas que certaines femmes ont été déclarées charmantes grâce à des "défauts" physiques, en tout cas à des caractéristiques non conformes aux canons traditionnels de la beauté : Marlène Jobert et ses taches de rousseur, Vanessa Paradis et ses dents de la chance, pour ne citer qu'elles....




A vous maintenant :
Vous reconnaissez-vous dans ces quelques lignes sur le charme, charmantes lectrices de ce blog ? Et... connaissez vous vos propres "atouts charme", ceux que des personnes sincères vous ont renvoyés et qui correspondent à 'image que vous vous faites de vous ?


Avant de clore ce billet, je remercie encore une fois Nathanaëlle pour les illustrations "Pinterest" qu'elle a eu la gentillesse de m'envoyer et qui jalonnent cet article.


Et un clin d’œil de Christine, que je remercie également pour m'avoir envoyé ce lien "Chaussures-Gourmandises", de quoi me plaire doublement !
Cliquez ici.


Nous nous retrouverons le lundi 16 février sur le thème de : "La détente, la gestion du stress, la relaxation".


Très bonne quinzaine à toutes !