Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 16 février 2015

Détente, gestion du stress, relaxation



Nous et le stress




Je stresse, tu stresses, nous stressons, toutes (et tous), et... heureusement !
En effet, le stress est défini comme une réponse physiologique de l'organisme à une situation épuisante, dangereuse ou angoissante.
C’est donc un phénomène indispensable à notre adaptation aux contraintes extérieures et, a priori, c'est un état qui n'a rien de pathologique.

Le problème est l’excès de stress - notre mode de vie y contribue fortement - qui peut entraîner toute une série de désagréments parfois sérieux.



La réaction au stress est gouvernée par notre système nerveux, ainsi que par les hormones et les glandes qui les sécrètent : hypothalamus, hypophyse, surrénales.
Et ces différentes hormones vont agir sur un grand nombre de nos organes.

Des symptômes et des troubles peuvent alors survenir : fatigue, troubles du sommeil, nervosité, perturbations de la libido, désordres alimentaires (boulimie) et digestifs, palpitations, problèmes de peau,  psoriasis, eczéma, etc

Les causes du stress varient en fonction des individus ; toute situation jugée physiquement, psychologiquement ou émotionnellement "difficile" par une personne peut engendrer du stress.

Quand le stress persiste et n'est pas traité, une phase d’épuisement survient : le corps ne peut plus assumer une telle mobilisation de ressources et les effets pathologiques de cet état risquent de survenir.
Le stress peut alors se transformer en anxiété généralisée, en crises d'angoisse, voire en dépression et une thérapie s'avèrera alors nécessaire.

Mais, avant d'atteindre ce stade, comment pouvons-nous, au quotidien, gérer - et réduire - les premières manifestations du stress ?



Calme, sérénité, relaxation

Trois mots qui résument bien des thérapies inhérentes aux situations de stress.



Les techniques de gestion du stress sont nombreuses ; tout ce qui peut contribuer à la détente et à la relaxation peut s'avérer utile : yoga, sophrologie, sauna, massages






Le tout est de trouver une activité qui plait et qui a des effets sur soi-même... Avant tout, une activité en laquelle "on croit" (enfin, de préférence...).

Dormir est le premier des anti-stress, mais que faire lorsque le stress affecte le sommeil ?



Pour les adeptes des médecines dites douces, l’acupuncture peut être l'une des solutions.
Si l'on envisage une prise en charge de son stress par l'homéopathie, il faudra tout d’abord en parler à un professionnel de santé (pharmacien ou médecin) qui saura effectuer une prescription pertinente.
On recommande parfois de prendre un complément nutritionnel à base de magnésium.

A noter qu'une alimentation équilibrée, de l’exercice physique (sport d’endurance, marche, vélo, course à pied, natation) ont une place importante pour retrouver durablement équilibre et santé.
Voyager, se changer les idées, se promener dans des cadres apaisants, rencontrer des personnes positives, peuvent avoir également des effets bénéfiques sur la gestion du stress.



Nathanaëlle (clic), qui m'a énormément aidée dans la préparation de ce billet et que je remercie chaleureusement pour sa contribution, nous fait part d'autres techniques "anti-stress".

"Quelques petites thérapies et astuces "zen", comme l'auto-massage de réflexologie...




... Ou les huiles essentielles...



... La pratique du thai chi ou du qi gong...



... Sans oublier le ronron de nos amis chats, dont la fréquence, entre 25 et 50 hertz, a la vertu thérapeutique de faire baisser la tension artérielle...





... Ou les élixirs floraux des Fleurs de Bach, que l'on peut prendre en toute occasion, toute émotion pour gérer son stress. Il y en a aussi pour nos amis animaux, ma jolie Topaze est une adepte des Fleurs de Bach, elle a été opérée plusieurs fois, elle a eu bien des soucis de santé, on la soigne aussi par applications d'argile et Fleurs de Bach."




Ambre (clic-clic) que je remercie également pour sa participation à ce billet, évoque pour nous le rôle de nos "objets-fétiches".



"Certains objets (grigris, ours en peluche, fétiches...) nous aident à nous calmer dans l'intimité. Pour moi il s'agit de mon ours Titou (le mauve sur la photo ci-dessus, le marron c'est Féfé).
Ils m'aident à porter certaines choses en dérision, à les regarder avec mon regard étonné de petite fille, à leur faire dire des choses aussi de manière plus brutale que je ne le fais au quotidien.
J'ai toujours eu des ours en peluche. Un exutoire, en quelque sorte, plus doux quand même qu'un punching ball !"


Quand le stress devient anxiété puis crise d'angoisse

Les lectrices de mes blogs savent que je suis une éternelle stressée, de celles qui ne savent que rarement se ménager des plages de calme dans la journée ou veiller à avoir un rythme de vie détendu.



Certes, Jean et moi avons des loisirs très agréables et j'ai souvent cité ma "thérapie vénitienne" qui me ressource si bien chaque fois que nous pouvons nous rendre à la Sérénissime...

Cependant, il y a quelques mois de cela, j'ai atteint un tel degré de stress que j'ai été contrainte de le prendre en charge par une thérapie comportementale : ses manifestations physiques augmentaient de jour en jour jusqu'à se transformer en véritables crises d'angoisse.

Les conditions d'efficacité de cette thérapie étaient loin d'être réunies pour moi : issue de la psychanalyse "pure et dure", j'étais encore assez réticente quant aux approches comportementalistes au moment où je me suis engagée dans cette forme de relaxation qualifiée "d'auto-hypnose" ou "hypnose ericksonienne".



Pour Milton Erickson, l'inconscient se révèle une puissance bienveillante avec laquelle l'état hypnotique doit permettre de coopérer.



Ce type de thérapie repose sur une relaxation naturelle par le corps : relaxation musculaire progressive des pieds à la tête, travail sur la respiration, jusqu'à l'atteinte d'un état de détente profonde, appelé aussi "réponse relaxante": le rythme cardiaque devient plus calme, la respiration plus lente et plus profonde, la tension artérielle se stabilise, les muscles se relâchent ; une impression de légèreté de tout le corps apparaît alors et le bien-être s'installe.
C'est le moment où le (la) thérapeute demande au (à la) patient(e) d'évoquer, soit l'image apaisante d'un lieu dans lequel il (elle) s'est senti(e) heureux (se), soit une couleur, elle même apaisante, soit une lumière ayant la même fonction.

Très rapidement, j'ai pu "évoquer" l'image suivante qui s'est imposée à moi...



C'est une image que j'appelle désormais dans mes moments de stress et qui a tendance à m'apaiser...

Je ne vous ai livré ici qu'un résumé fort réducteur de cette technique, mais je puis assurer que ses conséquences ont été très bénéfiques, en dépit de mes résistances de départ.
Il faut dire que j'ai très vite "accroché" avec la thérapeute, extrêmement respectueuse de la patiente que j'étais, "guidante", mais sans jamais me contraindre à suivre un chemin mental que je n'aurais pas choisi.

En 5 séances espacées d'une semaine, j'ai pu mettre en place cette technique, avec efficacité.

Personne ne peut éviter le stress, mais j'ai appris à déclencher en moi une "réponse de relaxation" qui remet de l'équilibre dans mon système nerveux, et... mes crises d'angoisse ont complètement disparu, en particulier leur cortège de manifestations physiques insupportables.

Par ailleurs, il existe de nombreuses autres techniques pour aider à déclencher une "réponse de relaxation". Il n'est pas difficile d'apprendre les bases de ces techniques mais cela demande une pratique régulière et quasiment quotidienne pour qu'elles montrent toute leur efficacité.

Si certaines d'entre vous souhaitent en savoir davantage sur la thérapie que j'ai suivie, qu'elles m'écrivent, je leur en donnerai quelques clefs.
Je conclurai en citant Milton Erikson et ses paroles qui pourraient servir de guide à bien des thérapeutes...
"Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en le dirigeant de telle façon qu'ils rencontrent leurs besoins ; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez directement votre propre bien-être."


A vous maintenant : "Comment combattez-vous votre stress, vous retrouvez-vous dans les techniques exposées ci-dessus ou en avez-vous d'autres à nous proposer ?"


Nous nous retrouverons le lundi 2 mars avec Danielle (clic-clic-clic) pour notre rubrique : "Portrait de femme, un chemin dans la beauté"; puis le 16 mars pour un billet sur le thème : "Nous et le jean".


Encore un grand merci à Nathanaëlle et à Ambre pour leur participation à la chronique d'aujourd'hui.
Je vous informe que les illustrations de ce billet sont des illustrations "Pinterest", que Nathanaëlle m'a gentiment envoyées.



Très bonne quinzaine à toutes !

134 commentaires:

  1. Bonjour Norma et toutes les copinautes. Passez une belle semaine;,Billet très intéressant que je vais relire après ma tasse de café :

    Bisous à vous toutes :)

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  2. Chantal: Bonjour Chère Norma, quel sujet interessant, complet et pourtant si bien résumé qui s'adressent à toutes celles et ceux qui sont conscients de leur stress et souhaitent le soulager, voir accepter d'effectuer des changements pour une meilleure qualité de vie... je dirais que la prise de conscience du stress est le premier pas et qu'ensuite toutes thérapies, sont bonnes pour arriver à un mieux-être. Pourtant il existe, des personnes qui refusent de lâcher-prise, qui refusent d'accepter le stress que leur occupation professionnelle engendre... mon mari est dans ce cas... son stress existe maintenant depuis tant d'années qu'il estime, qu'il ne pourra plus en être autrement, il attend juste le moment de sa retraite: il subit son quotidien et le fait subir à ses collègues et son entourage, Il refuse de déléguer, refuse le dialogue, estimant au final, que seul lui-même à les compétences des tâches sous lesquelles il croule. C'est infernal. Comme moi-même, je n'ai pas de vrai travail, je reste à ses yeux, une privilégière qui ne peut rien comprendre au monde du travail... Je trouve magnifique de constater que l'on peut changer si on le désire, je constate que les femmes ont souvent cette sensibilité qui les rend plus humbles pour oser le chemin de la guérison, Il y a sans doute des hommes qui ont aussi cette capacité et je les admire car ils comprennent alors que"se soigner, n'est pas signe de faiblesse"... J'aimerais faire lire votre billet à mon mari, il le lira peut être, mais ça restera pour lui un truc de bonnes femmes... je suis très triste de son attitude et souvent j'ai honte d'oser aimer la vie alors qu'il estime la sienne comme n'étant qu'un cauchemar... comme je me suis déjà ouverte dans votre blog, vous savez que j'ai un passé( quelquefois encore actuel) de dépressive et de tentatives de suicide, je me pose beaucoup de question sur l'influence de mon mari sur mon état: il est difficile de rester "vivante" avec une personne si psycho-rigide. Donc, je résumerais, le stress est contagieux et pour me libérer, rien ne remplace une ballade en forêt avec mon chien et ... vous lire Merci, belle quinzaine à vous toutes

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    1. Bonsoir Chantal, il est vrai que les psychologues sont beaucoup plus consulté(e)s par des femmes que par des hommes. Et ce n'est pas parce que les femmes auraient davantage de problèmes psychologiques que les hommes (je crois qu'ils sont "équitablement" répartis entre les deux sexes), c'est parce que certains hommes s'autorisent moins ce qu'ils considèrent, encore de nos jours, comme une "faiblesse"...
      Pourquoi ?
      Je dirais d'abord parce qu'ils ont été éduqués comme cela et... souvent par des femmes. Très fréquemment, les mères - en accord "social" avec les pères, cela va de soi - ne reproduisent-elles pas des attitudes différenciées entre leurs filles et leurs garçons, engendrant ainsi, à terme, des comportements eux-mêmes très différents ?
      Ensuite, parce que la société a, depuis des millénaires, attribué aux hommes le rôle des "forts", des "dominants" (rôle qu'ils se sont d'ailleurs attribués eux-mêmes puisqu'ils en avaient le pouvoir...).
      Et il existe encore bien des comportements de prétendus "mâles dominants" chez nombre d'entre eux, dont l'un des plus emblématiques est le fameux "machisme".
      Alors, pour ne pas déroger à ce rôle, ce type d'homme ne va s'octroyer aucune faiblesse apparente ; aller consulter un psychologue (qui plus est "une" psychologue) serait un signe manifeste de cette faiblesse...
      Je ne connais pas votre mari et ne peux extrapoler une analyse psychologique qui, d'ailleurs, serait erronée, à partir de vos seuls propos, qui ne peuvent être que réactifs à ce qu'il est...
      Je peux simplement expliquer ces rôles pré-déterminés dans lesquels certains hommes s'enferment, en s'y complaisant parfois également...
      Il est sûr que votre mari a une influence sur votre état tout comme vous-même devez influer, consciemment ou inconsciemment, sur ce qu'il est, une relation de couple est une interaction.
      Je suis en possession de trop peu d’éléments pour répondre à votre interrogation : "Je me pose beaucoup de question sur l'influence de mon mari sur mon état".
      Il est sûr qu'il a une influence, mais comment déterminer la part de la vôtre dans la relation que vous avez construite ?
      En revanche, je suis pleinement d'accord quand vous dites que "le stress est contagieux", il est difficile de vivre avec quelqu'un de stressé sans en subir des conséquences ; le problème s'accentue quand les deux "partenaires" sont stressés, et souvent pour des raisons différentes, Comment, alors, échapper à cette spirale infernale ?
      Il faut qu'au moins l'un des deux fasse le chemin vers l'abaissement de son niveau de stress, c'est ce que vous faites quand vous nous écrivez : "Rien ne remplace une ballade en forêt avec mon chien...".
      Je conclurai, Chantal, en vous disant qu'il est toujours difficile, voire impossible, de changer "l'Autre".
      Bettelheim disait toujours : "La seule personne sur laquelle j'ai de l'influence, c'est encore moi-même..."
      Je sais, cela n'est pas évident, mais nous sommes toutes là pour vous aider dans ce chemin que vous avez entrepris pour vous sentir mieux.
      Surtout persévérez, Chantal !
      Je vous embrasse très affectueusement.

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  3. Grande nerveuse, je donne une impression de stress (ça se calme avec l'âge!). Mais, au fond de moi, j'ai toujours un petit côté "je m'en fous!" qui m'a sauvée depuis mon plus jeune âge. Ce je m'en foutisme n'a pas toujours été efficace et j'ai aussi était dépassée avec de la peine à gérer la situation, parfois dans ma vie professionnelle, et quelques fois aussi dans ma vie privée. Ma nervosité se double d'émotivité... :-)
    Alors, acupuncture, tai-chi, relaxation... comme toujours, je touche à tout... j'arrête, je reprends une technique. Mais j'ai gardé la bonne habitude de faire "circuler l'énergie" par une respiration lente et profonde... et le pouvoir évocateur de certains paysages ou des mouvements lents de vagues, de profondeurs marines... Très efficace!
    Mais depuis que j'ai arrêté de travailler professionnellement, je me suis appliquée à ne plus rien "faire vite", j'ai enlevé ma montre, je m'exerce à m'arrêter vraiment, sans livre, sans musique, une ou deux fois par jour. C'est souverain... mais c'est un luxe, j'en suis bien consciente.
    Pas de sport, juste des marches agréables dans la nature, à l'affùt du moindre chant d'oiseau, du bruissement du vent, ou du craquement sous mes pieds...
    Voilà les "techniques" qui me sont personnelles et qui ne valent certainement que pour moi!
    Bonne journée Norma, bonne journée à vous toutes - je me réjouis de vous lire!

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    1. moi aussi je suis nerveuse de temPèrament (comme un siamois ou un cheval de course) , mais j'ai un soupape de sureté: lorsqu'on me casse les burettes moi j'explose et tant pis pour lui , ça fait du bien à l'esprit , au moral et au foie

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    2. en plus car je fais comme conseille mon ami Seneca- eodem animi robore praestabit ne quid ex iis quae eveniunt subitum sit. Quicquid enim fieri potest quasi futurum sit prospiciendo malorum omnium impetus molliet qui ad exspectantesque nihil afferunt novi securis et beata tantum spectantibus graves veniunt. - on dit, chez moi, que je suis "Cassandre" mais le conseille fonctionne à merveille!

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    3. Aie, je te suis mal en latin... mais par contre, sur le chemin de l'explosion de colère, je suis ta soeur! Est-ce que tu jures aussi? C'est jubilatoire et complètement libérateur! Malheureusement, ça fait des dégâts dans l'entourage qui supporte très mal non pas tant la colère que le grand éclat de rire qui suit! J'avais complètement oublié cette "technique" innée, pourtant!

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    4. Oui, cela fait du bien d'exploser lorsque la soupape est pleine. Je ne suis pas du tout colérique, et il faut m'en faire beaucoup pour que j'explose, (mais il y a des limites tout de même lol) mais si cela arrive, (oui c'est arrivé lol) tout le monde file doux après, ça calme car on n'a pas l'habitude de me voir en colère, du coup on prend conscience de la portée des actes ou des mots. Je suis une bonne fille, mais faut pas pousser la mémé ! lol Et si je m'en prend après quelqu'un je ne lâche rien. D'ailleurs ceux qui me connaissent bien disent que je suis un "teckel" lol pas un volcan, force tranquille, mais force tout de même.
      Gros bisous à toutes !

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    5. @ Gine
      Une grande force, Gine, que ce "je m'en foutisme" de dernier ressort, un signe d'une personnalité bien assise, avec des bases bien établies.
      Mais il y a toujours des situations qui échappent aux personnalités les mieux structurées et le stress réapparaît alors, d'où les essais de techniques que tu as faits.
      Je crois qu'effectivement, prendre son temps - et s'autoriser à prendre son temps - est essentiel pour la diminution du stress, mais, comme tu le dis si bien, c'est un luxe auquel ne peuvent (encore...) prétendre nombre d'entre nous...
      Je crois que tes techniques personnelles ont des bienfaits sur d’autres, la nature a un rôle apaisant sur moi, également, d'ailleurs ce n'est pas un hasard si nous sommes venus vivre quasiment dans une forêt...
      Bonne soirée à toi, Gine, je t'embrasse.

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    6. donc mon ami seneca e dit:-Avec la même force d'âme, on fera en manière qu'aucune chose qui arrive lui soit imprévue. En effet, en prévoyant, presque aussi qu’un chose est en train d’arriver, on atténue l'impact de quelconque chose peut arriver, des choses qui ne portent rien de nouveau à ceux qui les attendent mais à ceux qui attendent seulement des choses certaines et tranquilles arrivent bien plus graves ( car on ne les à pas prévues)

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    7. @gine, le grand éclat de rire! :lorsque je me dispute avec mon fils qui a mon même caractère, à un certain point nous disons en choeur le même boutade et.. nous éclatons de rire

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    8. @Gine et Paola
      A vous lire, je me rends compte que je me mets de moins en moins en colère et que ces "éclats", que je faisais fréquemment quand j'étais plus jeune, ont quasiment disparu de ma vie.
      Et avec eux, les larmes qui allaient de pair, souvent...
      Non que ma vie soit désormais dépourvue d’éléments susceptibles de me mettre en colère, mais peut-être parce que je les gère différemment.
      Mais, si cela est certainement bénéfique à mon entourage, l'est-ce pour moi ?
      Mystère...
      La colère - et les éclats qu'elle peut entraîner - est quand même un bon mode de régulation des tensions...

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    9. Oui, ça a en effet un rôle de catharsis.
      Bises, Paola.

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  4. bien aujourd'hui je suis à la maison (vacances de carnaval ) donc je viens vous rendre visite: n mes thérapeutes anti- stress , il ne faut pas le dire sont mes chats et ma tribu au complète. je crois de l'avoir déja raconté: lorsque on m'a opéré on m'a envoyé un psychologue, (car je suis la femme de mon mari on s'est fait un devoir d'exagérer), eh bien je m'en suis dédarassée en lui disant que j'avais déjà résolu le problème en adoptant un chat, (lucrezia )et les chèvres!

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    1. Mes chats contribuent bien sûr à mes thérapies anti-stresse, Kali est une merveilleuse compagne de mes insomnies, qui vient téter dans le creux de mon bras, et Charlie un excellent réducteur de migraine, avec sa patte sur ma tête...(quand il n'est pas en fugue, bien sûr...)
      Que serions-nous sans eux

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  5. (•ิ‿•ิ)✿
    Coucou chère Norma

    Sujet très intéressant et tu l'as bien développé.
    Le stress fait partie de nos vies actuelles... il est bénéfique de savoir gérer notre stress et surtout de trouver des dérivatifs. De mon côté mon sport quotidien est mon équilibre. Je ne peux m'en passer.

    Passe une belle journée !

    BISOUS d'Asie pour toi Belle Norma et aussi à toutes les copines ¸.•´*¨`*•✿

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    1. Pour moi aussi, Nancy, le sport est un excellent régulateur des états quotidiens de stress et, comme je le pratique régulièrement, il me suffit quand il n'y a pas d'éléments stressants majeurs dans ma vie.
      Lorsque ces derniers surviennent, il faut alors que je trouve un "complément thérapeutique".
      Merci à toi de tes visites, je t'embrasse très fort et... à bientôt !

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    2. (^‿^)✿
      Merci pour ta gentille réponse Norma.

      GROS BISOUS d'ASIE
      et bonne fin de semaine !!!!

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    3. Je crois que nous sommes quelques adeptes du sport, parmi les lectrices de ce blog, et que nous vivrions difficilement sans le pratiquer.
      Re-bisous, Nancy.

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  6. J'ignorais que tu étais stressée à ce point Norma. Nous allons te donner des leçons de "zenitude " lol
    C'est drôle ton image de bien-être... Sans connaitre cette technique, j'applique ce truc depuis des lustres. Une image positive rassure et appelle le calme. La mienne n'est pas du tout la même, mais il y a de l'eau.

    Et ce n'est pas un hasard. L'eau est apaisante et excellente pour changer les énergies négatives en positives. La pluie, respirer les ions négatifs (je dis bien négatifs car les positifs se trouvent, entre autre, à un carrefour aux heures de pointe lol) lors d'une averse est très relaxant, c'est pourquoi les patios espagnols ou du Moyen Orient ont des fontaines avec de l'eau courante. (J'adore les glouglous de l'eau). Les ions négatifs font du bien et sont anti-stress.

    Autre technique : changer ses énergies au pied d'un arbre. Il faut rester au moins une demi-heure, assise le dos contre le tronc, les mains à terre, et méditer si l'ion veut. Ou encore rester au dessus de l'eau douce, sur un petit pont ou une passerelle.
    La Nature nous aide, il nous suffit de l'écouter, d'y être attentive. De toute façon, nous ne formons qu'un avec elle.

    Je trouve les nounours d'Ambre craquants et hyper mignons.
    Perso, je ne suis pas "peluches" lol Je me suis débarrassée très tôt de mon ours. D'ailleurs je n'aime pas ce qui touche à l'enfance. Mais j'adore regarder les peluches dans les magasins de jouets. C'est mignon, peut-être parce que leur ressemblance avec les animaux est de plus en plus belle.

    En cas d'énorme stress, essaie les Fleurs de Bach, Norma, tu verras, ce n'est pas de la blague.

    Gros bisous les filles, et Zennnnnnn...Ommmm Ommmm lol

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    1. Je suis une stressée chronique, Nath, mais qui trouve parfois un certain "plaisir", ou plutôt une énergie toujours renouvelée dans ce stress que je qualifierais de "stress de l'activité permanente".
      Si j'ai été amenée à gérer un peu plus sérieusement les manifestations de mon stress, il y a quelques mois, c'est parce que sont survenues des crises d'angoisse liées à des éléments familiaux dont je t'ai un peu parlé par ailleurs...
      Mais ces crises furent ponctuelles et je suis heureuse de les avoir dépassées...
      Tu as raison de préciser que les images d’eau sont apaisantes.
      Celle que "j'appelle" dans mes moments de stress est une image de Torcello, une île de la lagune de Venise, image qui est liée à un moment très heureux que nous avons eu, Jean et moi, en octobre dernier, un jour de promenade dans cette île : le temps était parfait, la lumière douce, l'eau était immobile, nous étions seuls (ce qui est rare à Venise) et il se dégageait une impression de profonde sérénité de ce canal habité d'un éclat très doux...
      C'est vrai que la nature est bienfaisante, je vais essayer, cet été , de m'asseoir contre l'un des arbres de mon jardin.
      Et je vais essayer aussi les Fleurs de Bach, tu nous avais déjà parlé, je vais m'en procurer prochainement, au cas où...
      Merci pour ces bonnes idées, Nath, passe une excellente soirée, je t'embrasse bien fort.

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  7. Un truc qui m'éneeeerve lol : le jardin zen vendu dans les magasins, boutiques de fleuristes ou autre surface, (quelques cailloux posés sur du sable, entre deux ou trois cactus (ou pas) le tout dans un joli pot. Un petit rateau doit nous aider à tracer des petits dessins dans le sable). Alors ce truc sensé détendre est assez stressant lol
    Je traçais des lignes, des courbes, des arcs et je remettais tout dans l'ordre. Et puis cela m'énervais, je changeais le dit "ordre" pour revenir à l'ancien tout en espérant pouvoir trouver le truc qui ne laisserait pas de stries dans le sable. Oh que cela m'énervait ce jardin zen ! lol Du coup, j'avais aménagé à la place un petit jardin japonais. J'avais trouvé les éléments dans une jardinerie (j'ai d'ailleurs gardé les petits personnages japonais, les animaux et les petits ponts et torii). Là cela allait nettement mieux lol

    D'ailleurs j'adore les jardins japonais, (les grandeurs nature, les vrais lol) et les jardins anglais. Leur vue me fait du bien et j'aime marcher, me promener dans les jardins comme ceux-là.
    re-bisous

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    1. Je ne connaissais pas ce "jardin zen" vendu chez les fleuristes... qui, tel que tu le décris, semble assez improductif pour gérer le stress...
      J'aime beaucoup les jardins anglais (même plus que les jardins japonais), en parler avec toi me donne envie de revenir faire un tour en Angleterre, mais quand ? On n'a jamais le temps de faire tout ce que l'on souhaiterait ...
      Re-bisous, Nath.

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    2. assez improdutif pour notre stress mais les chats que l'aiment un de ces petis jardins zen (une fois on m'en a donné un et j'ai eu la pire idée de le laisser sur la table de la " chambre contigue" comme mon fils appèle la veranda :D ils se sont fort amusés

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    3. Oui, moi aussi, j'aime beaucoup beaucoup beaucoup les jardins anglais, et j'adoooooooooore l'Angleterre. C'est un pays magnifique, hyper-vert, la campagne est hyper charmante. Villes comme villages sont très attachants. J'aime beaucoup Londres.
      Bisous Norma

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    4. Je pense que Kali et Charlie auraient aussi apprécié ce type de jardin "zen".
      Re-bises, Paola.

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    5. Moi aussi, Nath, j'aime beaucoup Londres, son ambiance et... les deux Tate, plus particulièrement la Tate Modern, bien entendu.
      Je t'embrasse bien fort.

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  8. Je pense qu'il y a deux sortes de stress. Le stress journalier que nous dominons et réglons au fur et à mesure, genre être en retard à un rendez-vous, recevoir des invités , un vernissage etc....
    Puis le stress qui nous conduit dans l'angoisse et la maladie. La suite plus tard :)))

    Bisous à vous toutes !

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    1. tu à raison mais la recette de seneca est toujours valable

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    2. Oui, tout à fait d'accord, Nadezda, il est un stress journalier gérable et parfois positif car il nous entraîne dans l'action (en tout cas, c'est l'effet qu'il a souvent sur moi) et puis celui lié à des émotions plus profondes, à des conflits personnels non résolus, et celui-là est beaucoup plus difficile à gérer car il se transforme vite en angoisse...
      Nous attendons ta "suite" !
      Bisous, Nadezda.

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  9. Le stress, l'angoisse, l'impression de suffoquer... n'est-ce pas notre lot à toutes dans cette société trépidante qui exige toujours et toujours plus de notre disponibilité jusqu'à s'oublier complètement ?
    J'ai cru composer longtemps avec mon stress chronique même si le corps ne suivait plus et donnait régulièrement des signes d'alerte (torticolis, sciatique, douleurs dorsales...) ; je ne prenais jamais le temps de me poser.
    et je suis arrivée au clash (burn-out, AVC, zona sur tout le bras gauche) !

    Je n'ai plus de chat et c'est vrai que sa chaleur et son contentement me faisaient un bien fou. Mes ours en peluche me permettent d'évacuer des pensées négatives en me permettant avec eux quelque grossièreté ou une colère qui ne sort pas d'elle-même. Car, en effet, je garde tout, tout et trop longtemps. Je pleure rarement mais quand cela m'arrive je ne contrôle plus le flot. Après je me sens ravinée.
    J'ai toujours refusé de parler de moi et la démarche vers un psy ne me convient pas, même si je sais qu'elle fait du bien à d'autres.
    Depuis que je suis venue vivre en Vendée, au bord de la mer, je vais mieux. La mer me manquait trop dans ma vie citadine, maintenant elle me calme dès que je vais lui dire bonjour. Je marche aussi régulièrement et cela me permet de sortir de moi les soucis et tracas. Avant quand j'avais un jardin, j'essayais de chasser de ma tête les mauvaises pensées en grattouillant la terre et en arrachant les mauvaises herbes, cela me faisait du bien aussi.
    J'ai à présent plus de temps pour lire et cela me détend et m'apporte beaucoup, les livres nous font voyager et nous arrachent au quotidien.
    Quand je dessine, je suis ailleurs, c'est aussi une manière pour moi de créer une petite bulle dans laquelle je rejoins le modèle de manière très intime.
    La musique, oui la musique, a toujours été très importante dans ma vie, elle m'accompagne depuis toute petite.
    Et puis, de temps à autre, un bon film que j'ai choisi (jamais une spectatrice passive).
    Enfin, je pose mon regard sur des petites choses qui font un bien fou, un oiseau qui chante sur une antenne, une fleur qui pousse là où on ne l'attendait vraiment pas, un beau jardin, une belle personne, un sourire croisé sur mon chemin...
    Je n'ai pas de recette et je ne pratique aucune activité sportive sauf la marche pour le plaisir de marcher, je m'octroie des moments de "relaxation" en prenant un petit café tout en lisant le journal, je prends beaucoup plus le temps de réfléchir au sens de ma vie et de la vie en général.
    J'ai pris du recul et j'ai compris beaucoup de choses. Les soucis n'ont pas disparu de ma tête mais j'essaie maintenant de les soupeser et des les analyser avant de me les prendre en pleine gu...
    Je voulais dire aussi que les blogs, et celui-ci en particulier, m'apportent un éclairage qui me réconcilie avec "l'humanité". Nous ne sommes pas préservées de mauvaises rencontres ou de mauvais coucheurs, mais d'une manière générale c'est une porte ouverte vers les Autres, vers le partage, vers l'échange.
    Quand je me suis inscrite à "Entre-filles", je l'ai d'abord fait pour faire plaisir à Norma et la soutenir dans cet élan sympathique. Je ne pensais pas que je me prendrais à mon "propre-je" et que j'aurais envie de vous parler de moi comme je le fais ici.
    Il a fallu que je trouve dans cet espace un terreau de chaleur humaine, de confiance et de bienséance pour que je me livre un peu.
    Merci les Filles et merci Norma, je vous embrasse fort

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  10. Tu décris très bien les dangers physiques du stress extrême, chère Ambre, et tu en as fais grandement les frais.
    C'est bien pour cela qu'il faut "essayer" de ne pas accumuler de telles "doses" de stress...
    Je comprends parfaitement quand tu dis "Je garde tout", je crois qu'il faut apprendre, ou réapprendre, à s'autoriser une saine colère ou une crise de larmes, c'est un moyen très fort pour évacuer les tensions... mais pourquoi ne nous en donnons pas le droit, ou alors si rarement ?
    Certainement par égard pour notre entourage, mais cela fait de sacrés dégâts chez nous.
    Alors, vive les colères, quelques jurons, quelques grossièretés bien senties et quelques larmes de rage, ou de soulagement, peu importe.
    J'ai remarqué que des personnes que je vais qualifier un peu rapidement de "méchantes", qui s'autorisent des pensées et surtout des comportements malsains, en particulier qui rejettent toujours la faute sur les autres, sans se remettre en question elles-mêmes, sont beaucoup moins stressées.
    Ah, quel soulagement quand "l'ennemi" est toujours à l'extérieur, quand cette composante psychique qui s'appelle la culpabilité n'existe pratiquement pas, mais quel fléau pour les autres !
    Alors, je préfère grandement les stressées qui ne font essentiellement du mal qu'à... elles-mêmes, mais, après l'éloge d'une certaine futilité bienfaisante, je vais faire ici celui d'une saine colère...
    Je comprends aussi que la démarche qui consiste à aller consulter un(e) psychologue puisse ne pas convenir à certain(e)s et que d'autres formes de gestion du stress puissent s'avérer efficaces.
    Nous sommes plusieurs à souligner le bienfait de l'eau, mer, étangs, rivières, celui de la marche également, tout ce contact avec la nature que nous avons peut-être trop abandonné.
    Comme pour toi, dessiner et peindre sont aussi de grands anti-stress, toutes les activités artistiques sont sublimatoires et exaltent le meilleur de nous, améliorant ainsi notre propre image donc nous délestant des pensées négatives à notre égard.
    Tu as également raison de souligner que des contacts sociaux sains - et il en existe dans les blogs comme dans la réalité - sont d'énormes réducteurs de stress, que le partage sincère d'expériences pas toujours faciles constitue une ressource pour se sentir mieux, moins isolé, c'est un peu le but que j'ai souhaité assigner à ce blog en le lançant sur des "sujets prétextes" et je suis ravie que tu y aies trouvé chaleur et confiance.
    Non, nous ne sommes pas à l'abri de mauvaises rencontres virtuelles, mais je "veille au grain" désormais, comme j'aime le dire.
    Merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup, Ambre, je te souhaite une excellente journée, sans stress le l'espère et.... à bientôt !
    Je t'embrasse très affectueusement.

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  11. j'aimerais bien être insouciante, mais j'ai la tendance à m'angoisser même pour les contretemps les plus banals et comme la vie, chaque jour, nous en offre en bonne quantité, je passe l'existence à flotter entre affolée et stressée.
    en plus, je ne peux pas m'empecher de me projeter dans le futur où, bien sûr, les scénarios sont presque toujours sombres, tristes, effrayants.
    ridicule, parceque pas seuleument on n'a pas la garantie de le rejoindre ce futur dont on a peur, mais aussi parceque ça c'est la meilleure façon d'abimer le present en nous torturant avec des pensées pessimistes.
    yoga je l'ai pratiqué pendants plusieures années: oui c'est relaxant mais, pour moi, seuleument lorsque je suis la leçon. de que je sort, la sensation de relâchement s'en va rapidement.
    il y a 3 ans, j'ai essayé la "Reflexion Transcendentale": je l'ai pratiqué pendant 1 an et 4 mois, tous les jours, matin et soir. j'ai arrêté parceque je n'ai pas vu les résultats mirabolants dont tout le monde parle. c'est un grand dommage, parceque si on croit à tous ceux qui jurent sur la manière dont cette type de Reflexion en particulier va vous changer la vie, j'aurais pu devenir - moi aussi - la sérénité personnifiée. quel soulagement manqué.
    dès que je sens que je suis en train de plonger dans la malaise aigue, je me soigne avec du Hypericum. ça m'aide a rétrouver un équilibre, même si pas si solide et durable que je le voudrais. le magnésium aussi fonctionne, mais je le trouve moin efficace.
    si le stress atteint un niveau trop haut, "here it comes" l'herpes à m'enlaidir la bouche... quel horreur!
    lire arrive à me faire oublier l'anxiété: je ne manque jamais d'être transportée dans l'aventure du moment et de me détacher pour quelque temps des gênes qui me rongent. le probleme c'est quand un'histoire est ou trop triste ou épouvantable: comme je plonge èntirement dans un livre, ça m'arrive aussi qu'à la fin de ma lecture je me sens découragée ou un brin mal à l'aise. je dois faire attention à quoi choisir!
    NORMA, une dèrnière chose (avant que vous ne changiez de chaîne à cause de ma longueur!): surement ton stress terrible d'il y a quelque mois a été declénché par la naissance de ton livre, trop fantômes du passé à affronter. je suis sûre que maintenant que tu n'as plus ce poids sur ton âme, tu vis avec plus d'aisance. je l'espére!!

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    1. Je me retrouve dans tes premières phrases, Cristina, et dans ce que tu décris comme ta projection vers un futur qui, bien sûr, est toujours sombre et dont l’image vient gâcher le présent.
      On pourrait garder premier ce paragraphe de ton commentaire en tant que parfaite définition des symptômes du stress !
      Je ne connais pas la "Relaxation transcendantale", le nom déjà évoque quelque chose d'un peu mystique qui ne me conviendrait pas du tout, je pense...
      Le magnésium, que j'ai aussi cité dans l'article, n'a guère d'effet sur moi mais peut-être n'en fais-je pas une cure assez longue ?
      Je suis comme toi pour la lecture, j'ai abandonné récemment des romans trop tristes (ou trop violents) qui, finalement, m'empêchaient de dormir, ce qui n’était pas du tout le but recherché...
      Oui, la parution de mon livre m'a énormément stressée, ajoutons à cela les problèmes anciens et récurrents avec mon père, j'avoue avoir fait une overdose de stress... Mais tu as raison, maintenant, quelque part, je me sens un peu libérée, plus sereine, un peu comme si j'avais fait mon testament en "redonnant" vie à ma mère.
      Tu ferais une excellente psychologue, Cristina !
      Je t'embrasse bien fort et je te dis à très bientôt (et "en vrai" !)

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    2. ciao Norma,
      ce matin m'est venu à l'esprit cette phrase: "je ne veux pas vivre avec les regrets d'hier ou la crainte de demain. ce serait être ailleurs, rater le present et la vie".
      si on pouvait vraiment mener nos existences comme ça....
      à bientôt!!

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    3. Oui, on pourrait faire de cette phrase notre objectif au quotidien, tu as parfaitement raison de la citer, Cristina.
      Je t'embrasse bien fort.

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  12. ouufff j'ai vu qu'un autre commentaire n'est pas passé- donc je disais que, comme dit Norma il y a aussi un stress qui porte de l'angoisse, moi au regard de celui-ci j'ai cette reaction (typique des Facelli) : tout de suite, colère ou chagrin , ou tous les deux , puis, après quelques minutes une réaction pour porter remède , si c'est possible, ou pour faire les choses necessaires s'il n'est pas possible y porter rimède. toujours une réaction pragmatique (mais ça est dans notre DNA dès environ 800 ans)

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    1. C'est bien d'être pragmatique comme tu l'es, Paola, c'est une grande force !
      Il doit être bon d'être une Facelli, crois-moi !
      Et tu soulignes aussi un autre élément important que je n'avais pas mentionné dans mon article : il est un stress qui est porteur de chagrin, ou, du moins qui le fait affleurer rapidement et celui-là n'est pas des plus simples à combattre...
      Je t'embrasse bien fort.

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  13. Je crois que vous avez déjà beaucoup dit les amies concernant le stress et l'anxiété et je souscris totalement à la réponse que tu fais à Ambre chère Norma.
    J'ai été quelqu'un de stressé dans ma vie professionnelle et personnelle jusqu'à la retraite prise il y a déjà un peu plus d'un an,Il y a eu des moments où le travail s'accumulait, où j'avais l'impression qu'il prenait trop de place dans mon emploi du temps et où j'avais un peu la tête sous l'eau. Mais en même temps je fais partie des personnes qui ont besoin du sentiment de l'urgence pour bien travailler et être sur plusieurs fronts ne me déplaisait pas.J'ai toujours essayé de ne pas faire retomber mon stress sur mes collègues en les stressant à leur tour. J'ai moi-même été stressée par une supérieure pendant un peu plus d'un an sans aucune autre raison que sa méchanceté qui visait à cacher son incompétence, Cela m'a suffi pour ne pas que je veuille reproduire le même schéma. D'ailleurs j'ai eu ma petite "vengeance", elle a été virée ce qui était possible car elle était "super chef" mais contractuelle! Mon remède anti-stress était alors du sommeil le week-end et une bonne petite colère de temps en temps!
    La retraite permet de mettre fin à ce stress profesionnel et de dégager beaucoup de temps personnel.
    Là où je n'ai pas encore trouvé de remède c'est pour l'anxiété, un état latent ou en crise chez moi selon les périodes. J'ai génétiquement hérité d'un tempérament anxieux et reçu une éducation basée sur la peur qu'il ne m'arrive quelque chose. Donc le droit de faire très peu de choses ou la culpabilité de les faire en cachette. La pire éducation car l'enfant sent très bien que ce n'est pas par excès d'amour que l'on a peur pour lui mais que c'est le parent qui n'est pas en mesure de régir ses propres angoisses. Un cercle très vicieux je vous assure!
    De cette anxiété je ne me suis jamais débarassée. Elle est juste devenue plus sourde et la retraite est précisément une période où elle pointe le bout de son nez chez moi car je n'ai justement plus le stress "bienfaisant" de la vie professionnelle.
    J'ai essayé diverses thérapies de la relaxation aux médicaments, rien n'a été complètement efficace ou sans effets secondaires.
    Cette anxiété repose en bonne partie sur une forme de culpabilité, non celle d'avoir fait le mal ou du mal car je suis plutôt pacifique mais celle de ne jamais faire asez bien. Ce qui m'a je crois le plus aidée est le partage d'expériences avec des amis très sincères. Ils nous renvoient une vision plus exacte des situations. Je ne traite pas ensuite la situation forcément comme ils l'auraient fait à ma place mais je comprends mieux mes propres choix et ils deviennent moins anxiogènes.
    Pour en revenir à plus de "légèreté", je vais esayer les fleurs de Bach. dès mon prochain passage à Toulouse.Je connais une personne qui en est très contente alors qu'elle vit une situation personnelle et professionnelle assez difficile.
    Mon autre grande détente, c'est la baignade en mer. Rien d'original mais cela me fait un bien fou.
    La lecture m'est aussi d'une aide précieuse..A la fois comme détente mais aussi pour mettre un peu d'ordre dans mes pensées et si possible dans mes émotions. Sénèque est un de mes "chouchous" et il ne se passe pas de semaine sans que j'en lise ou relise un passage. Mais pas en latin comme Paola!! jJe savais le faire il il y a 30 ans mais les années ont passé et j'ai beaucoup oublié...
    Je vous laisse pour ce soir les amies.
    Je vous envoie plein de grosses bises à toutes et je t'embrasse bien fort chère Norma.

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    1. "Je fais partie des personnes qui ont besoin du sentiment de l'urgence pour bien travailler et être sur plusieurs fronts ne me déplaisait pas."
      Je pourrais faire mienne cette phrase que tu as si bien écrite, Marie-Paule, c'est ce que j’appelle le stress "positif", celui de l'énergie et d'une certaine hyper-activité.
      Tu soulignes très justement, aussi, la question de l'anxiété, je ne sais pas si elle est génétique, en tout cas, je peux affirmer qu'elle a une base "réactionnelle" par rapport à des attentes souvent démesurées de la famille envers les enfants que nous avons été, donc quasiment "éducative" si l'on donne au terme "éducation" une forte composante "d’influence du milieu".
      Je me souviens des angoisses de ma mère quand je prenais la voiture et des craintes, presque paniques, qu'elle avait face à un éventuel accident...
      Et l'enfant sent bien que ce n'est pas ce que tu dénommes fort justement "un excès d'amour" qui est derrière ces angoisses...
      Oui, c'est cette culpabilité de n'être jamais à la hauteur des attentes de l'autre qui motive cette anxiété que tu décris si bien et qui peut se transformer en véritable crise d'angoisse.
      Comme tu le soulignes, le rôle d'amis sincères (mais n'est-ce pas un pléonasme ?) est prépondérant dans cette recherche d'une diminution du niveau d'anxiété ; il est en amitié des moments d'échange tels qu'on peut "lâcher prise" et le "lâcher prise", dans une ambiance d'empathie réelle, est un facteur déterminant de la diminution de l'anxiété.
      J'essaierai également les Fleurs de Bach, nous pourrons en reparler ensemble.
      Moi aussi, je te laisse "provisoirement", Marie-Paule, je te dis à très bientôt et je te souhaite une soirée sereine !
      Je t'embrasse bien fort.

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  14. mais celà est aussi un vantage pour les autre car je suis emphatique et assez stable donc beaucoup de gents viennent me raconter leurs problèmes et souvent je sais les guider à une solution acceptable (selon la maieutique) dob nc, les fille:
    vous avez parmi vous un parafoudre!!! :D

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    1. Paola, je connais bien, moi aussi, ce rôle "d'oreille" aux problèmes des autres et je ne fais pas allusion, ici, à ma pratique professionnelle...
      Je me souviens de l'un de mes vernissages - j'étais donc présente en tant que peintre - où, au moins trois personnes sont venues me parler de mes tableaux, mais très vite se sont mises à me confier leurs problèmes.
      D'ailleurs l'une d'elles a eu cette phrase remarquable : "Vous devriez être psychologue..."
      Je crois qu'il existe une forte composante "d'empathie spontanée" dans le fait que nombreux sont ceux qui viennent se confier à nous.
      Je crois, en ce qui te concerne, Paola, et pour te connaître un peu, que tu dégages aussi une grande force, une grande solidité et que c'est ce qui contribue très fort à la confiance qu'on te fait en venant se confier à toi.
      Tu me diras ce que tu en penses.
      Je t'embrasse.

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    2. je crois (car je vois que ça fonctionne dans mon expérience dans l'école:notre prof de histoire et philosophie est aussi psychologue et counselor) qu'une branche très positive de la psychologie soit le counseling car ça ne va pas fournir les rèponses mais au contraire motive ce qui consulte à trouver ses reponses par lui meme

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    3. et en effet je collabore avec un autre collegue aussi avec mon ami et collègue soit dans la pratique avec nos élèves soit dans ses publications et congrès

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    4. De toute façon, Paola, aucun psychologue digne de ce nom ne peut fournir de réponses à son patient, c'est à lui de les trouver.
      Le rôle du psychologue est de l'accompagner, voire de le guider, dans le chemin de ses réponses personnelles.
      Ce qui est loin d'être une tâche aisée.
      Re-bises, Paola.

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    5. Oui, je pense que tu dois être une collaboratrice fort solide pour tes collègues.

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    6. mais l'idiot que j'ai enterré au temps de mon opération essayait de me donner aussi les reponses mais il faut un voleur pour prendre un voleur (pietro mon collegue counselor dit souvent qu'il aime m'avoir comme collaboratrice mais qu'il aurait peur de m'avoir comme .. patient! :D)ah , un jour au resto nous avons vu le crétin à une autre table avec un ami...il a attendu que j'allais à la toilette pour s'en alles en saluant seulement giovanni! à s'écrouler de rire!

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    7. Sa première qualité n'était pas le courage...

      Quand j'ai été malade, on m'a "infligé", à moi aussi, un psychologue que je suis allée voir une fois...
      Je pense qu'il a mieux valu que j'arrête là car il m'aurait fait plus de mal que de bien. Et j'aurais pu me laisser aller à quelques mouvements de colère envers lui...
      C'était l'un des ces individus qui vous regardent de haut et prétendent toujours en savoir plus que vous... insupportable.
      En revanche, la dame que je suis allée consulter récemment était tout son contraire, "guidante" sans être contraignante, très respectueuse de moi, l'antithèse de celui de l'hôpital...

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    8. ah tu a donc rancontré suon couisin.. mais en o plus le mien est venu me chercher dans la chambre :D (une fois puis il s'est enfui)

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    9. moi j'ai joué au chat avec la souris ... et il était la suris bien sur!
      ù

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    10. Le mien avait commencé l'entretien avec cette phrase mémorable : "Ah, vous êtes psychologue, alors on va voir qui est le plus fort !"
      Incroyable mais vrai.
      Je lui ai rétorqué : "Je ne suis pas venue pour faire une compétition avec vous, qui plus est, vous avez oublié peut-être, je suis malade..."
      Après de tels débuts, rien ne pouvait aller et je lui ai dit "ciao" après la première séance...
      Mais j'ai dû m'en expliquer avec mon médecin qui le trouvait génial...

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    11. Moi aussi les gens me parlent toujours de leurs problèmes a croire que sur mon front est écrit "social", il est vrai que j'ai été bénévole pendant dix ans dans un service social. Pendant un vernissage où une soirée, ça m'énerve qu'on m'accapare et pour être honnête, je n'ai plus envie d'écouter les problèmes des autres excepté ceux de mes amies où amis :))
      Bonne nuit !

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    12. Je comprends que ce soit parfois un peu lourd à porter, Nadezda, surtout dans un moment où on a envie de faire autre chose.
      Je crois que je suis tellement habituée à ce que les gens s'adressent à moi que ça ne me dérange pas, même si parfois, je préfèrerais entendre autre chose... Mais, après tout, c'est mon métier, et c'est un métier ou vie professionnelle et vie privée n'ont pas une frontière très "étanche"...
      Je t'embrasse très fort, bon week-end !

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  15. Bonsoir Norma et merci pour cet article très intéressant, comme d'habitude... :-)
    Je n'ai pas encore pris le temps de lire tous les commentaires car ils méritent sans aucun doute d'être lus sérieusement de A à Z et ce soir je n'ai plus assez la pêche pour profiter vraiment de toutes les participations.
    En avez-vous déjà parlé ? Je ne le sais pas encore mais, en ce qui me concerne, ma première réponse au stress est souvent le grignotage... Mmm ... des petits chocolats suisses avec un café noir.....
    Pas très sérieux me direz-vous d'autant plus que si je me pèse ensuite je stresse, alors, bien sûr, je grignote et l'aiguille de la balance me fait de nouveau stresser... etc, etc....
    Bises à vous toutes les filles. Je reviens vous lire bientôt :-)

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    1. Eh non, Oxy, nous n'en avons pas encore parlé, mais comment avons-nous pu oublier cet anti-stress puissant qu'est le chocolat, suisse de surcroît !
      Incroyable mais, c'est vrai, assez redoutable pour le "stress de la balance"...
      Je t'embrasse bien fort, je te souhaite une excellente journée et... à bientôt pour la suite de ton commentaire !

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    2. ah oui meme mon amie Lorenza qui est une psychiatre soutient que la serotonine du chocolat est un antidépresseur formidable:elle adore la Nutella et elle est toujours très souriante :D moi je prèfere les gianduiotti et les orangettes au chocolat

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    3. Ah le chocolat ! Je n'y ai pas pensé non plus, mais il faut dire que je l'apprécie beaucoup plus pour la gourmandise qu'il est que par son coté anti-stress lol Il est en effet plein de potassium, de magnésium, excellent anti-stress, et de théobromine, (Theo = dieu et broma = nourriture, d'où son nom de nourriture des dieux), celle-ci a un effet aussi stimulant que le magnésium.
      Et le magnésium, on le sait, diminue les risques d'infarctus, d'AVC, de diabète.
      J'en prends par comprimés depuis 40 ans, chaque jour, car je ne fixe pas le calcium. Mon coté zen vient peut-être de là lol
      Gros bisous les filles, je vais aller me chercher une barre de chocolat, vous m'avez donné envie...lol

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    4. Dommage que le (la) Nutella soit une bombe à calories, mais il vaut mieux parfois quelques calories qu'un moment de déprime...

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    5. Je crois, Nath, que nous avions oublié le chocolat car nous ne le voyons pas comme une thérapie mais comme un pur plaisir...
      Et je suis d'accord pour prendre du magnésium sous forme de chocolat d'ailleurs, dès que je ferai des courses, je passerai chez mon pharmacien Jeff de Bruges...
      Re-bisous, Nath.

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    6. Comme toi, je vais bien souvent voir mon "pharmacien" lol et je constate que nous avons le même lol
      Oh lalala le Nutella... Je mangerais le pot en un rien de temps, je n'en achète que rarement car c'est la cata sur la balance après lol
      Gros bisous et belle nuit/journée Norma

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    7. Moi non plus, je n'en achète que rarement, sauf quand Léo est là, quel bon prétexte et, s'il ne termine pas ses tartines...
      Et sur les aires des autoroutes italiennes, on trouve des pots géants de Nutella, de type 3 kg, j'en achetais à Adrien quand il était plus jeune (toujours un bon prétexte) et que j'étais moins sensible aux calories...
      Ce week-end, je passe tout de même chez mon pharmacien.
      Je te souhaite une très belle journée, Nath, et je t'embrasse très fort.

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    8. Hey les copinettes ! Nath, Norma,Oxy, Paola connaissez-vous le chocolat Gianduja de Valrhona ??? Mieux que notre copain Nutella mais vraiment mieux quoi !!! Je suis sûre et certaine que vous ne pourriez pas résister ! En plus on peut en acheter une énorme plaque que l'on coupe au couteau : la dose correspondant à une lettre du mot VALRHONA. On a ce carré coincé entre la langue et le palais, il fond lentement... aïe aïe aïe !!! Une FOLIE ! (et pourtant je ne suis pas "sucrée" comme fille mais ce chocolat là ... La lalèèèèèère !! Bisous à vous toutes mes copinettes !

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    9. Nath, pour fixer le calcium rien de tel que la vitamine D, je vais me renseigner pour le magnésium :)

      Bises

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    10. Non, Pétales, je en connais pas ce chocolat (je vais y remédier sous peu, promis !) mais je connais les "Gianduiotti", ces sublimes chocolats italiens fabriqués à Turin (un cœur de noisette fondante...) que nous ramenons de chacun de nos voyages en Italie.
      Moi non plus, je ne suis pas "sucrée", exception faite pour... le chocolat mais après tout, c'est un antidépresseur !
      Je t’embrasse, bien fort, ma Pétales, et je te souhaite une excellente semaine de vacances !

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    11. Nadezda, la vitamine D, on la "prend", soit avec des bains de soleil (et Nath ne tolère pas le soleil) soit en ampoules, j'y ai eu droit quelquefois puisque, moi non plus, je en suis pas une grande adepte du soleil.
      Je t'embrasse et te souhaite une excellente soirée !

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  16. (^‿^)✿
    Hello Belle Norma !!!!

    Je te remercie pour ta visite ce jeudi matin sur mon petit blog.
    C'est gentil.

    Venir sur ton blog, parmi vous toutes, dans cet espace, est un vrai remède pour lutter contre le stress. MERCI pour ce partage généreux.

    GROS BISOUS d'ASIE
    et bonne fin de semaine !!!!

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    1. Et merci pour tes petits passages matinaux qui me font un grand plaisir !
      Je t'embrasse, Nancy, bonne fin de semaine à toi !

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  17. Voilà un sujet qui restera toujours intéressant. À chacun de trouver sa propre méthode pour gérer efficacement le stress car on en est pas confronté au même degré

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    1. Tout à fait, ni au même degré de stress, ni à la même forme et les réponses thérapeutiques à ses excès ont chez chacun des accueils et des effets fort différents.
      C'est ainsi que je n'ai jamais pu faire du yoga, j'ai certes essayé mais son côté "mystique" me déplaisait trop...

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  18. Je ne pleurerai pas!Orgueil d'enfant? Plutôt prescience d'un effondrement possible celui de ma mère!
    Je ne pleurerai pas ! Je suis montée dans le train, me suis retournée vers ma mère, plantée sur le quai, droite comme un I, son bébé dans les bras et seule pour assumer et affronter son chagrin, comme toujours!J'ai suivi la religieuse , me suis installée dans le coin d 'un compartiment déjà joyeusement occupé.Une longue journée, une moitié de nuit avant de découvrir l'alcôve qui m'était réservée, le bassin,la cruche avec l'eau , le lit déjà fatigué.Un lit que je me suis empressée de faire afin de me cacher sous les couvertures pour pleurer à mon aise.Un désespoir d'enfant, j'avais 10 ans!Et cela ne faisait que commencer!
    Ce premier" Je ne pleurerai pas" gravé en moi a régi toute ma vie.Emotions muselées, camouflées sous un sourire parfois tellement douloureux.En témoigne une plomberie intime en souffrance depuis l'alpha jusqu'à l'omega.LOL!
    " On n'est pas responsable de la vie de ses parents!"me disait mon vieil ami médecin.Oui mais...

    Les semaines qui devaient être les dernières sans que nous le sachions,, ma mère a entrepris de me raconter sa vie.Ses joies, ses petits bonheurs mais surtout ses blessures de femme.Enfant-buvard, j'en avais absorbées quelques- unes du temps où nous vivions encore ensemble.J'en avais deviné d'autres mais il restait toutes celles que je ne pouvais qu'ignorer et , dimanche après dimanche, j'en ai pris plein le coeur.Je rentrais chez moi complètement ravagée, grimpait dans ma mansarde pour me cacher et pleurer sous ma couette, comme la gamine que j'avais été.
    Je n'avais pas préparé son départ, il me prit par surprise et je fis face comme je pouvais à tout ce qui suivit( vider la maison, entrer plus intimement encore dans la vie de mes parents disparus, succession à problèmes) mais j'en ai gardé une fragilité émotionnelle certaine que je n'arrive plus à maîtriser.Tout est matière à angoisses et celles-ci sont si prégnantes qu'elles m'empêchent de vivre pleinement.Et je n'ose pas regarder le temps à venir dans les yeux , il me fait tellement peur.Comment vais-je pouvoir gérer tout ce qui va arriver?
    Voilà où j'en suis mais je ne pleurerai pas...devant vous!

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    1. Je comprends parfaitement ce cri de douleur que tu n'as jamais voulu faire passer par des larmes "publiques", Danielle, celui que tu as réservé à ta stricte intimité...
      Mais à toujours cacher, dans la pudeur et la dignité, on tisse aussi sa fragilité émotionnelle à venir...
      Un peu comme si les cris n'avaient pas été poussés à temps, comme si les chagrins s'étaient accumulés dans le silence et jamais libérés...
      L'angoisse est la propriété des personnes qui ont porté seules leur chagrin, qui n'en ont jamais rendu les autres responsables, qui sont restées dignes dans la vie, l'angoisse tisse ses sédiments en elles jusqu'à éclater un jour et entraver la joie du quotidien.
      Parfois je pense : heureuses sont les personnes qui imputent toujours aux autres leurs défaites, leurs chagrins, elle sont là un exutoire infini...
      Mais la première leçon que l'on apprend en psychologie c'est d'arrêter de renvoyer sur les autres les causes de son mal-être et d'essayer de faire avec...
      C'est ce que tu as toujours fait avec courage, mais ce courage laisse des séquelles...
      Dis-toi aussi qu'on gère toujours, bon an mal an, ce qui nous arrive, l'anticiper aide parfois aussi à mieux l’affronter au moment venu.
      Et puis, l'avenir n'est pas synonyme que d'ennuis et de désillusions, il est aussi porteur de bons moments, comme le présent, à nous de nous "autoriser" à nous en saisir.
      C'est presque une discipline quotidienne que de se contraindre à profiter de l'instant qui passe, et c'est ma seule réponse à tes interrogations.
      Je t'embrasse bien fort, Danielle.

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    2. j'ai la chair de poule, chère Album V., après avoir terminé de lire ton histoire.
      je ne sais pas si j'aurai pu être si ouverte que toi, en décrivant le poids de ton passè.

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    3. Ma chère Danielle, je suis émue en te lisant, émue profondément, j'ai envie de te serrer dans mes bras.

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    4. Je n'ai pas évoqué souvent ce premier départ de la maison.De mon temps, et oui, on n'allait pas consulter mais sans doute aurais-je gagné en sérénité si j'avais pu parler de cette déchirure d'enfance.Et je m'inquiétais tellement pour ma mère!!
      Vous l'avez deviné.Entre elle et moi, il y eut des liens particuliers faits de joies mais aussi d 'épreuves partagées.J'ai été sa première née, fille unique durant 10 ans,celle qui a ensoleillé ses années de solitude ( mon père étant très absent), la gamine qui comprenait tout , ne disait rien...sage comme une image disaient mes grands parents.Mais d'autres enfants de coloniaux ont eux aussi,vécu cet éloignement de leur famille mais tous n'avaient pas mon caractère.J'ai pensé souvent à ce départ lorsque ma première petite fille a eu 10 ans.Je l'ai regardée et je l'ai imaginée montant dans un train,quittant sa famille ,sa mère à laquelle elle est très très attachée.
      Avant de nous quitter, ma mère m'a expliqué combien elle avait du se battre pour que mon père accepte de me laisser continuer mes classes primaires.Il voulait que je reste à la maison mais ma mère, elle , voulait que je fasse des études convenables alors, elle a tout organisé et tout payé, bien sûr.Je ne lui en ai jamais voulu de m'avoir inscrite à l'internat, j'ai toujours su que c'était pour mon bien mais fort heureusement, mon père a été muté assez vite pour un poste où il y avait une école.Ma mère m'a récupérée au bout du premier trimestre.J'avais eu faim, j'avais été privée de douceurs , les soeurs de la Charité n'étant charitables qu'envers elles-mêmes.
      Merci à vous pour votre empathie.
      Bises.

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    5. Merci, Cristina et Pétales, pour vos belles paroles à Danielle, des paroles que je fais miennes, complètement.
      Je vous embrasse toutes les deux.

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    6. Merci à toi, Danielle, pour la confiance que tu nous témoignes en nous racontant ces années si atypiques.
      Je ne pense pas me tromper quand je dis que ta vie ressemble à un roman dont on pourrait tirer un film, sur fond d'Afrique, dans les années 50.
      J'imagine très bien cette petite fille de 10 ans, à laquelle tu ressembles encore tant, dans son train vers un internat d'où l'affection était absente.
      J'imagine bien ces sœurs de la Charité charitables seulement envers elles, j'imagine ta solitude dans ce monde si dur.
      Mais au moins, as-tu fait des études, c'est vraiment une grande et belle bataille que ta mère a gagnée pour toi !
      Je t'embrasse très fort.

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    7. La vie de chacune d'entre nous est un roman.Nous en livrons des extraits quand nous nous sentons en confiance, quand nous savons que notre auditoire nous "entendra" et saura aussi comprendre entre les lignes.
      Nous avons toutes des cicatrices qui nous irritent un peu par moment et même des blessures qui refusent de guérir mais nous sommes bien loin d 'être des perdantes.Nous savons livrer des batailles, perdre avec panache , gagner discrètement et reprendre la route ...comme si de rien n'était.Les femmes se doivent d'être fortes et elles le comprennent très vite..
      Bises à toutes!

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    8. Tu as raison, nous apprenons très tôt que, d'une façon générale, nous n'avons pas le pouvoir et qu'il va falloir être fortes,"autrement".
      Mais j'ai eu conscience très tôt, également, que ce pouvoir des dominants (qui peuvent être aussi des dominantes) ne m'intéressait pas du tout et que je m'inscrirais pas dans la vie avec ce combat-là.
      "Gagner discrètement et reprendre la route, perdre avec panache", cela me convient parfaitement, aussi, Danielle.
      Un grand merci à toi, je te souhaite un très bon dimanche et je t'embrasse.

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  19. Oh, j'ai eu une vie suffisement heureuse, j'ai épousé un ange gardien! J'ai eu beaucoup de chance de vivre aimée, protégée un maximum, choyée, considérée, respectée.Bien loin de moi, l'idée de me plaindre.Je n'ai manqué de rien .Je ne manque de rien!Nous vivons à deux, très proches, en bonne harmonie.Et si...comment vais-je faire sans lui?
    Mon ange gardien est devenu un anxieux.Ce n'est pas étonnant avec tous les mauvais tours que je lui ai joués d'hospitalisation en hospitalisation.Alors maintenant, nous sommes anxieux tous les deux .
    Le stress? De côté là ce fut plutôt positif, ce fut un stress dynamisant les veilles de vernissage ou autres activités dans lesquelles je m'impliquais à fond.En ce temps-là pas d'angoisse, j'étais plus jeune et je n'avais pas le temps d'en avoir, tout simplement!
    Un peu nerveuse? Un bon bain, une serviette chaude dans laquelle m'envelopper, un petit repos.Et puis, plus tard,le chat, bien entendu, mon beau Toulouse, si soyeux, si doux qui , en se couchant sur mon estomac absorba mes premièrs malaises.Et aujourd'hui, ma Lili qui sait comment faire pour m'apaiser et qui se couche, elle aussi, sur mon estomac!
    Un peu nerveuse, un peu triste, je fais du pain.J'aime beaucoup pétrir et je pétris longtemps , cela me fait du bien.Je m'occupe en cuisine et quand le pain enfle bien, quand il sort du four tout doré, je suis, en général, redevenue sereine.
    Je connais les bienfaits des fleurs de Bach.Une de mes élèves plus âgée et qui avait sans doute compris ma détresse, m'en a un jour apporté un flacon.
    J'aurais pu voler à chacune un passage de son texte.Nous sommes pareilles, nous sommes femmes et la vie n'est pas toujours facile . La colère a été évoquée! Oui, une bonne et saine colère, ça libère pour autant que l'on ne s'en prenne qu'aux objets lesquels ont alors une fâcheuse tendance à prendre leur envol.Et les bordées de gros mots.J'aime bien me laisser aller ce qui me vaut chaque fois la même remarque: "Et bé, pour quelqu'un qui a été élevée par les bénédictines!" et bien quoi, y a pas d' mal à s'faire du bien!!
    Bises à toutes.

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    1. Tu soulignes comme moi ce stress plutôt agréable, en tout cas "positif", celui de l'activité, des veilles d'événements importants et à enjeux, un vernissage par exemple.
      C'est un stress lié directement à la vie, même à la pulsion de vie, il n'est pas angoisse, il est dynamisme.
      Et puis il y a l'autre, celui dont nous avons longuement parlé ici... celui qui est lié à des pensées plus morbides.
      Je pense que faire du pain doit être effectivement une activité très libératrice, c'est faire ce qui participe à l'alimentation première, à la nourriture fondamentale.
      C'est un geste quasiment symbolique et il est profondément constructif.
      Et je comprends qu'il t'apaise.
      Ce qui me fait du bien, en lisant les commentaires de nombre d'entre vous, c'est que vous vous autorisez colère et gros mots, chose que je me suis interdite depuis des années, comme je le disais plus haut, essentiellement par égard pour mon entourage.
      Mais, à vous lire, voici que je retrouve une liberté d'exercer à nouveau ce droit à la colère et au juron et peut-être à la casse de quelques objets (sans importance, de préférence)...
      On apprend toujours des autres, ce sont les autres qui, au fond, nous autorisent à être nous-mêmes...
      Un grand merci à toi, Danielle et à toutes, aussi.
      Je vous embrasse.

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    2. mon grand-père lorsqu'il était en colère allait dans la cave et coupait le bois

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    3. Pour moi, le stress lié aux événements heureux, je ne le qualifie pas de stress, car il ne "détruit" pas, il construit. L'adrénaline est là mais le sourire aussi, l'envie, le plaisir...
      Quand il m'arrive de piquer une bonne colère, cela dure un feu de paille mais elle porte. Pourtant je ne suis ni coléreuse, ni capricieuse.
      Je règle les choses tout de suite. Et je passe très vite à autre chose, il ne faut pas se laisser polluer l'esprit par la négativité. D'ailleurs ne dit-on pas que la colère est mauvaise conseillère ?
      Et surtout, je ne fais jamais la tête, j'ai horreur de cela, (de la faire, et de la subir de la part de quelqu'un, c'est puéril)
      Je ne fais pas non plus subir de mauvaise humeur à celui qui n'y est pour rien. Si je viens de me prendre le chou avec quelqu'un, je suis capable d'un grand sourire sincère au nouvel arrivant.
      En fait, c'est "ne fait pas à autrui ce que tu n'aimes pas que l'on te fasse" et on vit bien mieux.
      Mais si on m'a fait quelque chose de grave, on peut s'inquiéter car je ne lâche jamais.
      D'ailleurs, pour tout, je vais toujours au bout des choses. Le travail est bien fait lorsqu'il est complet, lorsque tout a été envisagé pour s'approcher de la perfection, ma meilleure amie m'a surnommé "le teckel" lol
      Gros bisous

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    4. Moi non plus, je ne fais jamais la tête, je dis ce que j'ai à dire et je passe à autre chose.
      Jean ne fait jamais la tête, lui non plus, si nous sommes en désaccord, nous nous expliquons et "basta" !
      Et, si on me fait quelque chose de grave, j'applique ce proverbe chinois que j'adore : "Tu pardonneras... une fois."
      A la deuxième fois, c'est rédhibitoire et quand c'est terminé, c'est pour toujours. Et comme toi, je suis perfectionniste, ce qui fait naître aussi de grands stress car cette perfection est difficile, voire impossible à atteindre...
      Re-bisous du matin, Nath.

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  20. j'ai oublié de dire combien l'écriture s'était révélée libératrice pour moi.Que de feuillets noircis, jetés à la poubelle emportant avec eux mes idées noires, mes peurs, mes regrets.Et puis la peinture, l'animation de mes ateliers, les contacts et les échanges positifs avec mes élèves toutes bien plus âgées que moi et toutes positives dans leurs épreuves.Je rentrais chez moi chauffée à blanc et prête à retourner la terre entière s'il le fallait.Période constructive qui me laisse des souvenirs qui m'aident eux aussi. Les réunions entre amies sont, elles aussi, source de bien être et très constructives.Et puis, moi aussi, j'ai Venise.Quand les nuages sont trop foncés, je m'imagine, allant ça et là dans cette ville que je connais comme ma poche.Je me lance des défis : comment vais-je arriver à tel ou tel endroit ? Et puis , la lagune est si apaisante quand on attend le bateau à Torcello.
    Malgré nos faiblesses, je crois que nous sommes des femmes privilégiées puisque nous pouvons en parler librement; ici, entre nous avec la certitude d'être lues avec respect , comprises et réconfortées avec sincérité.
    Bises à toutes.

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    1. Oh oui, toutes les activités créatives ou artistiques sont libératoires ; en psychologie, on dit qu'elle permettent de sublimer les pulsions négatives en en faisant quelque chose "d'extérieur" à nous qui vise à la beauté.
      Et Venise, bien sûr, ce n'est pas un hasard si c'est cette image de Torcello qui s'impose à moi quand je cherche du réconfort...
      Oui, tu as raison de dire que nous sommes des femmes privilégiées car nous vivons des choses passionnantes, l'art, les voyages et des échanges sains, entre nous.
      Voilà une journée qui commence très positivement, merci Danielle, une journée que je te souhaite heureuse.
      Je t'embrasse bien fort.

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    2. Vous croyez que les activités artistiques sont libératoires ? Elles génèrent une autre forme de stress, car, bien que l'on prenne plaisir à les exécuter, il faut qu'elles soient parfaites, donc, faites avec la plus grande concentration.
      Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai toujours trouvé aberrants les gens qui disaient que l'Art défoulait et décontractait, mais pas du tout ! Mon 1er prof de dessin, en 1e année de mon école d'Art parisienne disait "si vous n'êtes pas "lessivés" le soir, c'est que vous n'avez pas tout donné devant votre toile" et il avait raison à 200%. Et c'est la même chose pour l'écriture. Mais pour confirmer ce que dit Danielle, l'écriture, tout dépend le sujet, est aussi un exutoire. Mais Danielle sait faire partager avec brio et toi aussi Norma !
      Gros bisous les filles

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    3. C'est vrai ce que tu dis, d'un coté, Norma, mais l'Art a toujours été pour moi, quelque chose de très sérieux, (surement trop) même enfant. J'entendais toujours dire "oh mais si tu prends les choses ainsi, tu ne feras jamais rien ! " cette réaction des profanes me révoltait. A mes yeux faire les choses à moitié ne se faisait pas. Mon éducation artistique m'a confortée dans cet esprit.j'ai appris à pratiquer le dessin et la peinture d'une manière intense, sans fond sonore, juste la toile ou le papier, mon cerveau concentré, et surtout avec une exécution parfaite (cela s'apprend par des exercices, par le dessin de la lettre qui n'est hélas plus enseigné aujourd'hui dans les écoles d'Art)

      Aujourd'hui, je suis moins stricte sur l'exécution, et d'avantage sur la recherche. Je cherchais mouvement, exécution et perfection. Et je me suis aperçue que je pouvais relâcher sur l'exécution, (mais il faut qu'elle reste correcte et pro) et me permettre plus de fantaisie dans le trait et la facture.
      D'ailleurs lors des cours d'Académie (un modèle pose nu pour toute la classe) les dessinateurs, nous sommes comme les médecins, on ne voit pas la nudité. un corps nu est un modèle comme un autre, une pomme ou un objet.

      Mon meilleur prof (qui était d'ailleurs devenu un ami) disait : "Si vous savez dessiner des empâtements Garamond et des paturons de cheval, vous pouvez tout dessiner"

      Et je regarde toujours les paturons lorsque je vois une toile ou une illus de chevaux, s'ils sont "empatés", c'est plus fort que moi je me dis "le dessinateur est nul" c'est un jugement dur, mais cela m'est resté, car dans mon apprentissage, cela ne passait pas du tout. Tu avais une note en dessous de la moyenne si tu présentais un travail où les paturons de chevaux n'étaient pas parfaits. C'est très ancré en moi. un jour un des artistes amateurs qui exposait dans mon assos m'a dit peindre avec un fond sonore toute la journée. Je ne pourrais pas, il me faut toute ma concentration sur mon travail, j'aurais l'impression de m'amuser.

      Lors d'une expo (pas chez nous) j'ai vu une horreur : une lunette de toilette qui servait de cadre à tout ce qu'il fallait pour imiter ce dont je ne parlerai pas lol et je suis allée voir le permanent de l'expo pour demander le livre d'or, je n'ai pas pu m'empêcher d'écrire que l'Art ne viendra jamais des poubelles et qu'accepter d'exposer une "oeuvre" de cet acabit dans une expo était un sacrilège. Comme tu vois, ma conception de l'Art est absolue. Et j'ai du mal à le concevoir comme exutoire, même thérapeutique. Et de ta part, je suis certaine que ce 'n'est pas un exutoire, tu es une artiste, Norma. J'aime tes oeuvres et ton talent, c'est sincère. Et j'ai vraiment aimé ton livre, car c'est une oeuvre sensible et tu n'as pas à en rougir, l'Art c'est ça : c'est l'émotion offerte. Et crois moi, celle que j'ai ressenti à la lecture était grande. J'appelle cela de l'Art.

      Voilà en résumé, les tribulations d'une illustratrice lol Si stress je peux avoir (on croirait entendre Maitre Yoda lol) il demeure bien là, mais je ne le ressent pas négatif, c'est un combat ouvert avec moi-même et avec ma main pour le dessin, avec le chant des mots et l'émotion pour l'écriture. lol
      Pardon j'ai peut-être été un peu longue...
      Bon mais à part cela, je ne suis pas du tout stressée lol je parle lentement, pas fort, mais de manière distincte et audible. Rien d'une stréssée lol
      Gros bisous Norma, merci pour ton écoute

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    4. S'il y a bien quelque chose que la profane que je suis partage avec toi, Nath, c'est le fait de dessiner ou de peindre (surtout de peindre, d'ailleurs) SANS FOND SONORE !
      J'ai besoin d'être concentrée sur ce que je fais et je ne supporte ni musique, ni bruit.
      C'est pour cela que je peins souvent à des heures de silence, nuit ou petit matin.
      Je crois que si aujourd'hui, tu "relâches" sur l’exécution de tes œuvres, c'est que tu es parfaitement à l'aise avec celle-ci et que tu n'as plus besoin du contrôle constant de ta pensée et de ton geste, c'est ce qu'on appelle, en psychologie cognitive, le stade d'un apprentissage parfaitement maîtrisé.
      Et je partage tout à fait ton sentiment sur la noblesse de l'Art et le fait qu'il ne viendra jamais des poubelles ou des lieux d'aisance.
      Lors de notre première visite au MAC, à Marseille, étaient exposées comme œuvres d'art des petites fioles contenant des excréments humains...
      C'est ce que je déteste dans un certain Art Contemporain qui frise l'escroquerie et la provocation constante.
      Aujourd'hui, au MAC, il y a une exposition Andy Warhol, c'est mieux...
      J'aime beaucoup ta définition de l'Art : "C'est de l'émotion offerte".
      Quant à moi, je ne me considèrerai vraiment jamais comme une "artiste à part entière", peut-être parce que je n'ai pas fait de formation dans ces domaines.
      Bon, il y a pire que moi en peinture et en écriture, alors, je n'ai plus trop honte de montrer ce que je fais...
      Mais merci à toi pour toutes ces paroles qui me font beaucoup de bien surtout venant d'une "vraie" artiste.
      Et j'aime beaucoup Maître Yoda !
      Je t'embrasse bien fort, Nath, et je te souhaite un excellent week-end, ici, c'est la pluie qui m'a réveillée...

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    5. Une citation de Philippe Geluck, que j'aime beaucoup :

      L'artiste est un malade qui essaie de se soigner en créant, mais plus il se soigne, plus il est malade. Et plus il est malade, plus il est content, vu qu'il n'a aucune envie de guérir. :))))

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    6. C'est joli, et tellement vrai...

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  21. Un petit détour par ici avant de repartir vers l'océan. Le stress revêt de multiples formes comme tu le dis. J'ai beaucoup connu le bon stress, celui qui motive et donne des ailes immenses comme celui que l'on ressent avant de monter sur scène au théâtre ou avant un concert, celui qui nous vrille l'estomac avant de se lancer dans une conférence, avant de recevoir un inspecteur dans sa classe !!! Ce stress là est génial. Le mauvais stress est beaucoup plus douloureux et comme vous toutes, je l'ai vécu bien des fois. Dans les cas d'extrême malaise, il m'est impossible de me détendre malgré tous les exercices de respiration ! Mais comme toi Norma la belle, je convoque souvent le soir des images de lieux apaisants... ces images sont même devenues des lieux très construits, très élaborés : il s'agit d'une maison rêvée avec ses pièces, son jardin, ses habitants ... tout un monde imaginaire dans lequel je me balade !!!
    Gros gros bisous à tout le monde, je reviens la semaine prochaine !

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    1. J'aime beaucoup l'idée de ta maison rêvée, je t'imagine bien t'y promenant, je trouve que c'est une idée qui te va à merveille, à travers le peu que je connais de toi, bien sûr...
      Cela va bien à tes créations artistiques, à ton amour de la décoration et du jardinage et je suppose que cette maison est suffisamment grande pour que tu y fasses les longues balades d'avant le sommeil...
      Une image très poétique qui me plaît vraiment beaucoup.
      Re-bisous, ma Pétales.

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  22. je dois écrire ici, parceque si j'appuie sur "Répondre" (ton commentaire, Norma, sur les psychologues du 19 à 19.58) il ne me fait pas entrer.
    bon, il y a 23 ans, j'ai vu pour à peu près 6 mois une psycho et ça que je détestais c'était juste le fait qu'elle restait muette derrière son bureau, sans me révéler "tous les secrets sur moi-même".... en outre c'etait vachement cher et puis j'ai aussi vu que, oui, je sortais de là soulagée mais d'habitude c'était parceque j'avais pleuré et pleuré et alors forcément je me sentais plus calme (épuisée?!).
    alors je me suis dite que pour obtenir ce resultat-là c'était suffisant que je m'enfermasse dans la salle de bain, que je pleurasse et, voila, je me sentisse renaître. un'hyperbole, je sais, mais je crois que vous avez compris que est ce que je voulais dire.

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    1. Le courant très lacanien des psychanalystes "muets", ceux qui se contentaient de prendre des notes et de relancer exceptionnellement la conversation par monosyllabes, a hélas existé et a fait de nombreux ravages...
      Il demeure encore de nos jours, mais à la marge. Désormais, bien des psychanalystes sont "interventionnistes", s’appuyant même, parfois, sur leur propre expérience pour guider le sujet, l'épauler, le rassurer et surtout ne pas le laisser tout seul au milieu de ses problèmes et de ses larmes.
      Tu as eu la malchance de tomber sur un de ces spécimens muets, Cristina, et je vois que le résultat n'a pas été convaincant.
      De nos jours, avec l'arrivée dans la profession des psychologues comportementalistes, ces comportements sont désormais - et heureusement - quasiment terminés.
      Il existe tout de même une large marge de manœuvre entre ne jamais rien dire et trouver les solutions à la place du sujet...
      Bon, tu t'es construite sans cette psychologue et je vois que tu t'en es plutôt bien tirée.
      Grosses bises et à bientôt !

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    2. Un patient muet, ce doit être terriblement angoissant, car s'il est là, c'est qu'il a besoin de parler, d'extérioriser son mal être, mais s'il n'y parvient pas, le psy ne peut-il pas l'aider, le mettre sur une voie ?
      Car il est vrai que les psy ne sont pas vraiment bavards, (le mien finissait par l'être car on riait bien, je lui racontais plein de trucs, mais il m'arrive toujours des choses pas possibles, il se contenait mais il avait vraiment envie de rire, (je le voyais dans ses moustaches) et il a fini par rire franchement. Et je lui posais aussi des questions auxquelles il répondait. Rien de plus angoissant, pour le patient aussi, qu'un psy muet...

      Gros bisous

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    3. Je ne faisais pas référence à un patient muet, mais à un psychanalyste muet, Nath, ce qui était (et est encore) le cas pour certains d'entre eux issus d'une école non interventionniste.
      Remarque, ce que tu dis n'est pas faux car, souvent, à psychanalyste muet, patient muet...
      Au bout de quelques minutes où le patient expose ses problèmes sans aucune intervention du praticien, eh bien, il se tait...
      Un patient attend toujours un "signe" de son psy, si ce signe ne vient pas, il se sent encore plus seul avec ses problèmes...
      Ton psychologue a été suffisamment intelligent, et professionnel, pour sortir de sa réserve et communiquer avec toi, heureusement, même si, comme tu le soulignais plus haut, cela n'a pas été vraiment efficace...
      Re-bisous.

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  23. Comme Cristina, j'ai aussi consulté un psy quelques mois, le temps de m'aider à me sortir de problèmes d'agoraphobie, apparus à la suite d'un choc anaphylactique. Je dois dire que sur le coup, cela marchait, mais le lendemain, il me fallait tout recommencer de zéro. Mais j'ai fini par m'en sortir seule, à force de volonté. Car je n'avais finalement plus rien à raconter au praticien, j'avais confié toutes mes blessures d'enfance en 3 séances. Donc au bout de quelques mois, j'ai stoppé. Je n'avais rien à dire de plus, je perdais mon temps et je lui faisais perdre le sien. On finissait par plaisanter car à la fin je lui racontais des trucs marrants. J'ai laissé mon heure disponible pour des personnes qui en avaient plus besoin que moi lol
    Bisous à toutes

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    1. En tout cas, vos expériences de la psychologie, Cristina et Nath, ne sont guère convaincantes et c'est assez triste pour notre profession...
      Je suis désolée de vous lire et de voir que ces rencontres ont, au mieux, construit dans le sable, tout étant à refaire le lendemain...
      Une profession qui doit encore faire ses preuves...
      Je vous embrasse toutes les deux.

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    2. A mon avis, (mais je ne suis pas psy) cet échec n'était pas dû au praticien, du tout. Mon problème d'agoraphobie était une conséquence de ce choc anaphylactique, lorsque les choses se sont tassées en moi, cela a disparu petit à petit, il m'a fallu me battre tout de même, mais c'est parti progressivement, ce n'était pas dû à quelque chose d'ancré chez moi. La psycho ne peut pas tout parfois, surtout lorsque cela ne relève pas d'un souci de ce terrain là. Mais ceci dit, cela fait du bien de parler, d'ailleurs je me sentais bien à la sortie de ces entretiens.
      Bisous Norma

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    3. Bien sûr que la psychologie ne fait pas tout mais peut-être ton psychologue aurait-ii du sentir que ton problème venait d'une cause autre que psychologique... ?
      Enfin, plus facile à dire qu'à trouver..., je ne vais pas commencer à donner des leçons... ce que je déteste par ailleurs...
      Bonne journée, Nath !

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    4. J'ai aussi vécu ce que Cristina a vécu avec sa psychologue, finalement pour pleurer autant le faire chez moi.Les deux, trois tentatives ne m'ont rien apportées même un peu frustrées, puis je me suis tournée vers ma copine Christine, qui pratique la médecine des actes et elle m'a aidée a régler un énorme problème dans ma vie : culpabilité.

      Bisous !

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    5. Toutes les expériences avec des psychologues me sont pas concluantes, c'est un fait Nadezda, je crois très fort qu'il faut rencontrer la bonne personne pour que cette entreprise soit positive, celle qui est d'abord "empathe" et sur qui un transfert sera possible...
      On y parvient parfois après de nombreux essais, ce fut mon cas...
      Et tant mieux si tu as trouvé une forme de thérapie qui te convient mieux.
      Je t'embrasse bien fort.
      Quant à la culpabilité, elle est, je crois, le véritable POISON de nos existences !

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  24. Ah oui j'oubliais les activités créatrices qui en fait me "déconnectent" de mes soucis : ces activités s'adaptent au degré de stress : petit stress = broderie, couture et jardinage, grand stress = écriture ou patine de meubles, énooorme stress = montage sur échafaudage, ponçage de poutres à 3 m de haut !!!! Danielle, tu as raison sur l'écriture et notre jolie Norma le sait bien, écrire possède des vertus incroyablement libératrices. Comme la peinture elle permet aussi parfois une exploration presque inconsciente de soi, une descente au fond de soi et lorsque le temps a passé et que nous relisons un texte ou que nous regardons à nouveau une toile... tout à coup nous prenons conscience de nos mots/maux ou de pensées qui étaient confuses jusqu'alors...

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    1. Tu décris très bien le rôle de l'inconscient dans la peinture et dans l'écriture, Pétales, surtout lorsqu'on pratique l'une ou l'autre en dilettante, c'est à dire sans contraintes de type professionnel.
      Et c'est incroyable ce qu'on peut "revoir de soi" dans la relecture d'une toile ou d'un écrit, quelques années après.
      Après la mort de ma mère, j'ai utilisé beaucoup de noir dans mes tableaux et ce n'est que des années plus tard que j'ai remarqué la prégnance de cette couleur sur mes toiles d'alors, une couleur que j'ai quasiment abandonnée depuis (bien que, près ma rencontre avec Soulages, j'aie à nouveau envie de l'utiliser, mais une envie consciente cette fois...)...

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  25. Depuis 1972 je pratique la méditation. A l'époque j'ai rencontré un
    grand Maître du bouddhisme tibétain . Je ne suis pas vraiment une
    pratiquante, mais j'utilise dans ma vie quotidienne des éléments
    qui peuvent m'aider. Pas toujours facile, mais en vieillissant ça va
    mieux !! et puis j'ai mes petits trucs : écouter de la musique et
    ouvrir mes livres d'art. Je découvre toujours des choses qui m'
    avaient échappées. Et puis la nuit, si je me réveille avec une
    angoisse ( avec ma maladie neurologique je souffre beaucoup )
    je prends un de mes livres préférés, je l'ouvre à n'importe quelle
    page et je tombe toujours sur un bout de texte qui convient. Une
    grande aide. Par exemple, un poème de Jean Cocteau, René Char,
    Le colosse de Maroussi de Henry Miller et bien souvent un livre
    de Desproges ( j'éclate de rire et ça fait beaucoup de bien). Bref,
    je n'oublie pas non plus, un petit grignotou de chocolat.Bizarrement,
    souvent c'est Virgile qui saute sur mon lit et qui vient me faire un
    câlin. Comme s'il sentait que je ne suis pas très bien. Mais il y a
    eu dans ma vie une période très grave de stress ( j'ai même fais
    de l'amnésie. Me trouvant dans le métro et ne sachant plus qui
    j'étais, ni où je me trouvais). J'ai été formidablement aidée par
    un médecin qui pratiquait la méthode Vittoz . Durant une année
    j'allais le voir toutes les semaines. J'ai toujours gardé le petit
    carnet avec les notes. Et il m'arrive encore d'utiliser l'une ou
    l'autre, des recettes qui sont écrites. Une méthode époustouflante !!
    J'ai toujours gardé la volonté de vouloir m'en sortir. Malgré toutes les
    épreuves qui interviennent. Sinon je serais morte depuis longtemps,
    je suppose. Surtout au moment de la mort de mon mari en 1980 .
    Un véritable cataclysme qui a fichu ma vie en l'air. Sept années de
    grande passion avec un être exceptionnel. Trop peu de temps....
    Voilà ma participation à ce thème du stress . J'ai lu toutes vos
    expériences et commentaires et c'est vraiment passionnant. Merci
    Norma . Je t'embrasse et également vous toutes . ELZA

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    1. Merci, chère Elza, de te livrer ainsi. Je te connais davantage et me rapproche de toi. Je salue ta volonté de toujours vouloir t'en sortir et tu as gagné !
      Respect pour la grande Dame que tu es.
      Je t'embrasse affectueusement

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    2. Je ne savais pas que tu pratiquais la méditation, Elza, et tant mieux si cela te fait du bien.
      Je suis, quant à moi, réfractaire à un type de méditation que je juge trop mystique, mais je pense qu'au fond, je médite, "autrement"...
      J'aime beaucoup, moi aussi, la lecture comme anti-stress mais je ne suis pas du tout "musique" dans ces moments-là, seul le silence absolu me régénère.
      Quant aux chats, ils sentent parfaitement quand on n'est pas bien, quand on souffre physiquement ou psychologiquement, Kali et Charlie sont, eux aussi, de très bons guérisseurs de migraine et d'angoisse.
      Et comme tu le fais si bien remarquer, il existe aussi, dans nos vies, les très grands stress, ceux qu'engendrent les événements tragiques auxquels nul n'échappe, hélas.
      Et je pense que la perte de ton mari a dû être quelque chose de terrible à surmonter...
      En tout cas, merci de ta participation, riche et sincère, à ce thème pas très gai, cette semaine.
      Je t'embrasse très fort et te souhaite une excellent dimanche, avec le beau Virgile.

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  26. je crois que pour tirer de l' avantage en consultant un psychologue (indipendammen de sa capacité) il faut qu'on soit convaincu que ça est la vie meilleure pour resoudre ses problèmes, mais s'on est comme moi qui ne compte que sur moi -meme et qui fait ses comptes éthiques seulement avec soi -meme , alors un psy ne seve à rien , il faut y croire

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    1. Il est sûr qu'il faut croire au bienfait potentiel d'une thérapie pour s'y lancer, tu as raison de le souligner, Paola, et c'est bien que tu ne ressentes pas le besoin d'une telle démarche.
      C'est un besoin qui vient parfois lorsque la vie nous envoie un de ces malheurs auquel on ne peut plus faire face toute seule, et là, il faut alors trouver le bon interlocuteur.
      Pour illustrer mon propos, j'ai vu de longues années une dame, pourtant très équilibrée, très forte, dont la fille s'était suicidée, et je savais qu'elle venait me voir "comme on cherche une bouée quand on se noie" (c'était son expression)... Et je pense lui avoir été "un peu" utile.
      Mais je ne souhaite à personne d'en arriver là...
      Je t'embrasse, Paola.

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  27. mais, comme tu confirme cette dame est venue te chercher, ce que je veux dire est que n'est pas une chose très intelligente envoyer un psy "d'office" lorsqu'on ne l'a pas demandé (et à toi aussi on l'a fait! c'est drole!). nos élèves ne savent pas que nous sommes des professeurs "d'écute" (et chaque vrai professeur doit l'etre car nos élèves sont dans un age délicat) mais ils savent qu'en cas de besoin ils nous trouvent la chose meilleure de notre experince est leur confiance en nous meme pour des faits qui ne sont pas "scolaires"

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    1. La médecine hospitalière, au moins dans l'hôpital où j'ai été soignée, qui est un centre anti-cancéreux, demande à chaque patient atteint d'un cancer de voir un psychologue, que l'hôpital "recommande".
      J'ai donc suivi la procédure habituelle, j'ai rencontré ce monsieur avec lequel ça n'a pas marché.
      J'ai donc pris la décision de ne plus le revoir (je crois sincèrement qu'il m'aurait fait plus de mal que de bien) mais j'ai dû me justifier de cette décision devant le médecin responsable de mon "cas"...
      Je n'étais pas un cas lourd, puisque je n'ai pas eu de chimiothérapie, donc j'ai pensé que je n'avais pas besoin de cette contrainte supplémentaire et... inutile, voire négative.
      Tu fais bien de souligner par ailleurs le rôle d'écoute des enseignants qui sont souvent des personnes ressources indispensables pour des adolescents, qui trouvent en eux une autre approche de leurs problèmes que celle de leur famille ou de leurs copains.
      Bises, Paola

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    2. moi je l'ai mis en fuite tout court en faisant son meme jeux! et lui ai expliqué le pourquoi et le commnt je le jugeait un ... pléonasme humain :D eh bien, je me suis très amusée: voilà de la thérapie valable!

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    3. Et ce fut une fuite sérieuse puisqu’il t'évite même au restaurant, désormais...
      Bonne journée, Paola, bises.

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  28. Je pense qu'il y a des techniques de " mieux être ", bien supérieures
    aux séances chez les Psy. Il faut trouver celle qui convient. Pas facile
    et souvent c'est le hasard ou l'aide de l'entourage. Et puis ça marche ou
    non. Personnellement je connais des enseignants totalement nuls sur
    le plan psychologique ou même relationnel. Un enfant ou adolescent n'a
    rien à attendre de ces gens-là, hélas. J'en ai un exemple, parmi mes
    voisins. Je ne dirais pas, comme tu le dis Paola, qu'il faut " y croire ",
    pour que les choses fonctionnent. Il ne s'agit pas de prendre un placebo.
    Il y a d'excellentes techniques . C'est tout. En revanche, il faut absolument
    vouloir s'en sortir. Réfléchir, comprendre, analyser et ne pas laisser tomber.
    Ne rien attendre des copains ou de la famille !! bien souvent c'est une
    personne étrangère , extérieure, qui va être très utile par son écoute et
    ses conseils. Et puis, j'insiste beaucoup sur le fait qu'il y a des stress
    très différents . Notre cerveau fonctionne bizarrement aux evènements.
    Un peu comme pour la mémoire. Avec les amies de mon âge, nous
    recherchons les meilleures techniques pour la faire travailler. Nous
    échangeons nos recettes et finalement ça marche bien !! Voilà...
    Je vous embrasse toutes les amies. Bonne soirée et bonne semaine.
    ELZA

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    1. Je pense que consulter un psy relève d'une démarche personnelle dans laquelle le besoin de cette thérapie est présent, donc déterminant.
      C'est lorsque les autres techniques auxquelles tu fais référence ici, Elza, ont échoué ; ou alors c'est pour apprendre l'une d'elles, comme, en ce qui me concerne, la relaxation par auto-hypnose...
      Tant que les techniques que l'on possède ou que l'on peut acquérir facilement suffisent à contenir son mal-être, il n'y a pas lieu d'aller consulter un psy.
      Cependant, certains événement de la vie, certains traumatismes de l'enfance, des deuils, des séparations douloureuses ne se "répareront" (ou ne s'assumeront) jamais sans une aide plus professionnelle et c'est dans ce type de cas que les psychologues peuvent intervenir avec succès.
      C'est un recours quasi ultime, avant la psychiatrie, bien sûr.
      Et je serais assez d'accord avec Paola quand elle dit qu'il faut croire à une technique, ou à une thérapie, pour qu'elle fonctionne, il ne s'agit pas d'un effet placebo, mais d'un pronostic de réussite qui, s'il fait défaut, entrave sérieusement le résultat. mais c'est ce que tu dis autrement en écrivant :
      "En revanche, il faut absolument vouloir s'en sortir".
      C'est super ce que vous faites sur le travail de la mémoire avec des amies de ton âge, une belle leçon à retenir !
      Je t'embrasse bien fort, Elza et te souhaite une excellente journée.

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    2. @elza, lorsqu'on veut en sortir et cherche l'aide l'aide d'un psy est parce que on croit que ça lui est utile et donc il est bien disposé à son égard, donc on va tomber dans mon affirmation, mais s'on ne croit pas que çalui soit utile et parfois lui est imposé ça est pas seulement inutile mais peut etre aussi nuisible, comme à dit norma

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    3. Tout à fait d'accord avec toi, Paola.
      Je t'embrasse, très bonne soirée !

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  29. Merci pour ta réponse Norma. En effet, réfléchissant à ce
    thème ( très profond et sérieux à mon avis), je vois bien
    que des personnes de mon entourage ont été aidées
    par un Psy, et même d'une manière définitive. Il faut
    seulement tomber sur le bon !! C'est la même chose
    avec les médecins. Je crois que ce qui est mauvais
    en cas de stress... c'est la solitude. On aurait
    tendance à s'éloigner des autres et au contraire,
    il faut s'en rapprocher. Alors, s'occuper de quel
    qu'un qui est dans la peine, peux être un bon
    remède personnel. Qu'en pense-tu ? Je t'embrasse
    Norma. ELZA

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    1. Elza, je crois qu'il y a deux conditions pour que l'aide d'un psychologue soit efficace : d'abord la désirer, donc être volontaire pour cette démarche, ensuite, tomber sur la "bonne personne", celle qui sera réellement "aidante", avec qui on se sentira bien, donc sur laquelle un transfert positif sera possible.
      On peut dire aussi qu'on peut réserver les psychothérapies à des situations plus graves que le simple stress au quotidien, qu'on peut apprendre à gérer seule, et par d'autres techniques.
      Par ailleurs, il est vrai qu'aider les autres éloigne en général de ses propres problèmes, encore faut-il que ceux-ci ne soient pas trop envahissants afin que l'aide à l'autre ne se transforme pas, uniquement, en une thérapie pour soi-même...
      Je t'embrasse bien fort, Elza, très bonne soirée !

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  30. (•ิ‿•ิ)✿
    Un petit passage chez toi pour te saluer chère Norma

    Je t'envoie plein de soleil et des GROS BISOUS de l'autre bout du monde !

    Bon mardi ! º° º°。☆ ★彡

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    1. Merci, merci, Nancy, tes petits passages du matin me font toujours un grand plaisir, ainsi je commence ma journée avec un beau soleil !
      Je t'embrasse bien fort, bon mardi à toi aussi !

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  31. Un petit passage à vide a interrompu ma participation mais j'ai continué à vous lire les amies. La disparition soudaine vendredi dernier à 84 ans de ma tante (et cousine, car les deux frères avaient épousé deux cousines) a accentué ma mélancolie de fin d'hiver. Cela a aussi réveillé en moi le souvenir de sa fille aînée qui était un peu plus jeune que moi et qui a péri dans l'incendie de son appartement il y a 5 ans.L'angoisse de la mort est sans doute mère de toutes nos angoisses et nous revenons à notre sujet de la quinzaine.Je ne parle pas forcément de la mort physique qui attend les nôtres et nous-mêmes mais de toutes ces finitudes qu'il faut bien accepter durant notre vie.
    Je suis complètement d'accord avec toi Norma pour dire que la culpabilité est le principal poison qui ronge nos vies et nous empêche d'en profiter pleinement. Mais cette culpabilité n'est elle pas en grande partie engendrée par notre finitude? Si nous avions tout notre temps pour nous rattraper ou faire les choses différemment...
    Je me suis reconnue dans beaucoup de ce que vous avez confié les unes et les autres. Peut-être en toi tout particulièrement Danielle car moi aussi je sais ce que c'est de serrer les dents à 10 ans pour aller pleurer en cachette. Pour moi c'était dans un bateau et je voyais mon pays natal disparaître pour toujours mes yeux ainsi que la silhouette de lon père restée sur le quai. Mais on m'avait dit qu'il fallait être courageuse et donner l'exemple à mes petits cousins qui partaient avec moi et dont j'étais l'aînée! En toi aussi Elza je me reconnais pour avoir perdu mon premier compagnon de manière brutale et en avoir été anéantie avant de pouvoir relever la tête. A la suite de cette perte j'ai voulu moi aussi avoir l'aide d'un psy qui m'aiderait en même temps à régler les blessures de jeunesse. J'étais tout à fait dans une démarche volontaire mais nos quelques rencontres n'ont eu qu'un résultat, je suis partie en claquant la porte, très fort! Pour vous faire court, il téléphonait pendant nos rencontres. Pas une fois en passant, plusieurs fois à chaque rv. Je ne sais pas comment j'ai réussi à me contenir. Quand il trouvait le temps de s'adresser à moi, c'était pour me dire que "je n'étais pas malade et que j'avais juste besoin de ...m'amuser". Ce sont ses termes! Ce n'était pourtant pas un débutant mais quelqu'un de bien connu dans ma ville. J'aurais dû avoir le courage d'aller voir quelqu'un d'autre mais quand on est dans une période vraiment difficile, il faut déjà du courage pour faire une première démarche, alors une seconde...
    A l'époque je me suis d'ailleurs "culpabilisée" après avoir claqué la porte en me disant que même avec mon psy je n'avais pas réussi!!!
    Vos témoignages à toutes sont vraiment très touchants et c'est un réconfort de voir que nous tombons toutes mais que nous nous relevons aussi, prêtes à repartir plus riches de l'expérience douloureuse que nous avons pu vivre!
    Contre le stress "ordinaire", vive le chocolat, l'humour et les chats!!!
    Grosses bises!

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  32. Chère Marie-Paule, je suis vraiment désolée du décès de ta tante et de tous ces mauvais souvenirs qu'il a fait remonter en toi.
    Oui, l'angoisse de la mort est une source importante de toutes nos angoisses, elle est liée à la "pulsion de mort" qui est antagoniste de notre "pulsion de vie", cette dernière étant celle qui nous incite à apprendre, à aimer, à saisir toutes les belles choses qui nous entourent, à nous projeter dans un avenir "souriant", aussi...
    Comme me le disait la psychologue qui m'a récemment appris à me relaxer, "nous sommes mortels et il est inutile de le ressasser puisque nous ne pouvons rien y faire..."
    C'est vrai, mais plus facile à dire qu'à faire ; effectivement, en avançant dans l'âge, la mort devient une pensée fréquente et celle de nos proches nous renvoie indubitablement, et "naturellement", à la nôtre.
    Je ne sais pas si la culpabilité est liée à notre finitude ou plutôt à celle des autres, ceux qui l'ont projetée sur nous, surtout dans notre enfance...
    Cet "état affectif résultant d'une faute réelle ou imaginaire, ou même n'entretenant aucun rapport avec un fait précis", aurait sa source, pour Freud, dans le complexe d’Oedipe ; elle serait donc en étroite corrélation avec nos relations d'enfants à nos parents, et je partagerais volontiers cette analyse.
    Pour lui, la culpabilité n'est ni bonne ni mauvaise, c'est la source qui l'alimente qui la rend destructive ou non.
    Lacan, quant à lui, ne lie pas forcément la culpabilité à l'Oedipe, il dit que le sujet se sent coupable toutes les fois où il en vient à "céder sur son désir".
    La culpabilité serait l'expression du manque, le "signifiant" de la finitude, et en ce sens, la définition lacanienne est celle qui se rapproche le plus de ce que tu en dis dans ton commentaire.
    Encore une fois, je suis désolée de l’expérience malheureuse que nombre d'entre vous, dont toi, avez faite de la relation à un psychologue.
    Quelle honte, téléphoner pendant vos rencontres !
    Et tu as bien fait de claquer la porte à cet escroc manifeste !
    Comme je l'écrivais plus haut, une psychothérapie n'a des chances de réussir que si le sujet est volontaire, bien sûr, et anticipe d'une possible réussite en la suivant, mais aussi et, en ce qui te concerne, surtout, si on rencontre la "bonne personne".
    Et ne te culpabilise jamais de ne pas avoir réussi avec ton psy, c'est à LUI et à LUI seul, de réussir avec toi ou, du moins, de t'aider à "réussir avec toi-même".
    Je t'embrasse bien fort, Marie-Paule et j'espère que nous t'apporterons un petit réconfort dans cette période douloureuse.

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  33. Merci Norma de nous permettre d'avoir tous ces échanges fructueux ! Les unes et les autres peuvent donner leur ressenti et leurs façons de lutter contre le stress.

    GROS BISOUS remplis de soleil et de chaleur pour toi Norma et pour vous toutes !

    Bonne journée !

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  34. Merci, chère Nancy, nous apprécions toutes ce soleil du matin que tu nous envoies, encore un excellent anti-stress !
    Je t'embrasse bien fort, très bonne journée !

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  35. Chère Norma, voilà c'est le stress. Nous sommes mercredi, les gens appellent encore pour réserver. Ce stress est un stress bénéfique, j'agis, je veux que tout soit parfait selon bien sûr ma vision des choses :)

    Bisous !

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    1. Vive le bon stresse, celui d'avant un événement où nous mettons beaucoup de nous-mêmes !
      Je te souhaite une grande réussite pour ta soirée, Nadezda, et je t'embrasse bien fort !

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  36. (^‿^)✿

    Un petit bonjour déposé chez toi chère Norma !

    Je te souhaite un bon mois de mars !

    GROSSES BISES d'Asie
    Bon dimanche !!!!

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  37. Merci à toi, chère Nancy, j'adore le mois de mars qui est celui du printemps !
    Je te souhaite également un très bon dimanche et je t'embrasse bien fort.
    Merci de ta petite visite matinale qui me fait un grand plaisir !

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  38. Vos confidences m'ont émue et j'en ai le plus grand respect, j'airais aimé aussi ouvrir mon coeur mais je ne le peux pas.
    Mon blog c'était mon jardin secret, même Boris le respectait malheureusement , Olivier, qui m'aide quand il y a un problème informatique, a divulgué mon blog, sans ma permission à sa mère, famille etc.....C'est totalement indélicat de sa part.

    Je vous embrasse toutes :)

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    1. Un blog, même si on le souhaite, Nadezda, ne peut être un jardin secret car il est ouvert à tous les vents, et certains sont fort nocifs.
      On ne peut pas se protéger de visites indésirables, ce que d'autres réseaux sociaux permettent de faire...
      J'en ai fait l'amère expérience, moi aussi...
      Allez, courage, il faut trier le bon grain de l’ivraie et on y parvient, crois-moi, mais il faut un peu de temps...
      Je t'embrasse.

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