Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 21 avril 2014

Femmes à bijoux ?



Sur une idée de Paola (clic), Marie-Paule (clic-clic) et Elfi (clic-clac)


Ce que les bijoux disent de nous



Quelques-uns de mes bijoux...

Je ne pensais pas très "bijoux" mais, en préparant cet article et en regardant de plus près mon coffre à...
bijoux, je me rends compte que j’en ai pas mal, même si j’ai tendance à mettre toujours les mêmes.

Les bijoux, eux aussi, parlent de nous ; ce sont des signes bien visibles de notre appartenance à un groupe religieux, ethnique, professionnel, politique ou sexuel ; ce sont aussi des symboles d’amour, de séduction et des marqueurs de notre identité sociale et culturelle.
Ils expriment aussi, consciemment ou inconsciemment, nos goûts et notre rapport à la féminité et témoignent également de notre histoire familiale ou amoureuse.

Mais les bijoux ne sont pas seulement identitaires, ils sont là pour nous mettre en valeur : des boucles d’oreilles éclairent un visage, une broche ou un collier rehausse un décolleté, un bracelet ou une bague brillante induit une gestuelle sensuelle.
Ce sont donc des parures qui sont destinées à mettre en valeur un vêtement et, au-delà, la féminité, en soulignant le corps et en sublimant la peau.

Notre personnalité est multiple, et le bijou exprime ses différentes facettes. Ainsi d’aucunes, qui détestent tout ce qui est ostentatoire, ne portent jamais d’or, qui symbolise une richesse qu’elles n’ont pas envie d’afficher.

Mais, si le bijou souligne la féminité, il ne la décrète pas. Une femme couverte de bijoux n’est pas plus féminine que les autres. A contrario, ne pas en arborer peut être une manière de refuser une expression de la féminité jugée futile ou caricaturale.

D’une valeur symbolique et affective très forte, le bijou est un marqueur existentiel de notre histoire personnelle.
En général, nous avons toutes un ou plusieurs bijoux hérités de notre famille.

C’est ainsi que les rares bijoux que je porte au quotidien viennent essentiellement de ma mère : outre mon alliance et un anneau d’argent offert par Jean à Venise et qui ornent ma main gauche, je porte constamment deux petites chaînes, l'une en or, l'autre en argent, héritées de ma mère ; et lorsque je sors, je mets son alliance et son améthyste à ma main droite.





Mais mes bijoux préférés sont sans conteste les boucles d'oreilles.
Pourquoi ? Je ne saurais le dire avec précision. Peut-être parce que ce sont les bijoux les plus proches du visage, ceux sensés le mettre le plus en valeur ?
Ou alors, une sorte de talisman pour moi ?
Je sais que j'étais à peine adolescente quand j'ai fait percer mes oreilles et depuis, je porte quasi constamment des créoles en argent.





Quelques infidélités à mes créoles, ci-dessous : des petits cœurs, également en argent, et les boucles d'oreilles-chats de Sregapeperina, offertes par Paola.




Quelques autres bijoux fantaisie que je mets de temps en temps : le petit cœur rouge et la broche-masque, tous deux vénitiens, des cadeaux de Jean...




Un bracelet offert également par Jean à Londres, en 2005 (dans une charmante petite boutique de King's Road)



Une "chouette-pendentif", offerte par mon amie Maryse lors de mon dernier anniversaire, que j'accroche à la chaîne en argent de ma mère...



Mon caprice infantile de l'hiver : le "même" collier que Kate Middleton (vous pouvez vérifier !), acheté chez Zara pour la modique somme de... 29,90 €...



Et bien d'autres, que je porte surtout les soirs d'été, quand je suis un peu bronzée et un peu décolletée...

Mais je n'ai pas pour les bijoux la passion que j'ai pour les chaussures, heureusement, me direz-vous !
Je les aime comme j'aime les parfums, avec une certaine distance, je les regarde et les porte sans jamais les faire vraiment miens, à part les créoles qui font davantage "partie de moi" et de mon histoire...

Ah, oui, mes "chats à bijoux" !



Voilà pour mon rapport aux bijoux, mais j'ai hâte de découvrir le vôtre !


Et maintenant, une touche très féminine avec les photos des bijoux de mon amie Paola, qui a eu la gentillesse de participer à la rédaction de ce billet.
Les voici, vous allez voir, ils sont très beaux !



L'anneau de sa belle-mère, datant de 1750 environ


Un bracelet, datant de 1850 environ




Un bracelet de sa grand-mère


Une broche avec une miniature réalisée par Paola


Un collier de sa grand-mère


Un anneau de sa mère, de 1970


Un bracelet fait par le même orfèvre que le collier de sa grand-mère


Une broche de son arrière grand-mère


Un anneau dont on peut changer la pierre


Une très jolie broche faite par son amie Tonina



Un pendentif de sa belle-maman



Un anneau de sa mère avec des poils de chats



Vous aurez tout le temps pour réagir à ce billet et échanger entre vous sur ce "blog-forum" puisque mon prochain message ne paraîtra que le 5 mai, nous prenons en effet quelques jours de vacances.


Je vous souhaite une bonne quinzaine, à très bientôt !


Et pour terminer sur un sourire délicieusement ringard...

lundi 14 avril 2014

La chirurgie esthétique



Pour ou contre ?


C'est Oxygène (clic) qui, évoquant pour la première fois cette question sur ce blog, m'a ainsi incitée à lui consacrer un billet.


Une précision avant de commencer, je traiterai ici de la chirurgie purement esthétique et non de la chirurgie reconstructrice.

La chirurgie reconstructrice est une chirurgie de réparation du corps à la suite de maladies destructrices, de malformations congénitales ou de traumatismes accidentels.
L'acte de chirurgie reconstructrice englobe la dimension esthétique ; c'est ainsi que, dans le cadre de la reconstruction d'un sein après son ablation à la suite d'un cancer, la patiente fera appel à la chirurgie reconstructrice ou réparatrice mais le sein reconstruit devra, autant que faire se peut, avoir une jolie plastique, voire une belle esthétique.

La chirurgie purement esthétique, quant à elle, vise une opération sur un corps sain, sans lésion, en vue d'un embellissement de son apparence physique.


Il existe aussi un autre domaine, celui de la médecine esthétique, définie comme un ensemble d'actes médicaux, et non chirurgicaux, dont l'objectif est aussi d'améliorer l'apparence physique d'une personne.
La médecine esthétique se pratique sans anesthésie générale, à la différence de la chirurgie esthétique qui a quasiment toujours recours à ce type de technique.
Je consacrerai d'ailleurs un billet à la médecine esthétique dont certains actes, peu éloignés de soins en institut de beauté et souvent moins onéreux et plus professionnels, me plaisent bien.



Mais revenons à la chirurgie "purement" esthétique.
Quelques chiffres tout d'abord : en 2010, le nombre d'opérations de chirurgie esthétique, en France, était de 511 000, soit près de 2 opérations chaque minute, réalisées par 953 chirurgiens plasticiens.
La France fait partie des 10 pays du monde les plus consommateurs de chirurgie esthétique, mais elle se classe loin derrière les Etats-Unis ou le Brésil.

Sans surprise, les femmes restent les premières consommatrices de chirurgie esthétique puisqu'elles représentent environ 85% des patients.
Les principales interventions de la chirurgie esthétique sont la rhinoplastie, l'augmentation ou la diminution mammaire, les liftings de toutes sortes, paupières incluses, et les liposuccions.



Ces quelques informations communiquées, je vais essayer de donner mon point de vue sur cette question, je dis bien "essayer" car je n'ai pas de religion bien établie en la matière.

Tout d'abord, une opération de chirurgie esthétique n'est pas anodine, elle comporte des risques médicaux comme toute opération et la décision d'une telle intervention doit être prise en tenant compte de ces risques.
Même si la chirurgie esthétique est de mieux en mieux encadrée, certaines patientes tombent encore sur des personnes peu scrupuleuses qui s'auto-proclament chirurgiens esthétiques, et là, les dégâts causés peuvent être dramatiques.
Il convient donc, avant tout, d'être très vigilante sur le choix du praticien et de connaître les risques encourus.
Enfin, la chirurgie esthétique est fort onéreuse, donc n'est pas accessible à toutes...

En dehors des effets de mode - éternelle jeunesse, poitrines de plus en plus plantureuses associées à une minceur extrême - la chirurgie esthétique présente parfois la possibilité de mettre fin à un complexe qui peut gâcher la vie. J'y aurais certainement recouru si j'avais eu, par exemple, un nez qui me déplaisait trop et avait fait l'objet de railleries...
Du point de vue psychologique, une demande de chirurgie esthétique vient à la suite d'une histoire parentale, familiale, amoureuse, professionnelle, et s'inscrit donc dans cette histoire. Elle s'inscrit aussi, et fortement, dans une dimension sociétale d'exigences croissantes en matière d'une "certaine beauté".
Des souvenirs d'enfance, des paroles, des non-dits peuvent être à l'origine d'une mauvaise image physique focalisée sur une partie du corps, partie qui pourra, grâce à la chirurgie esthétique, être "changée", "réparée", cette "réparation" ayant pour objectif d'obtenir enfin une image physique positive.
Pourquoi pas, si un regain de confiance en soi, en sa féminité, en sa séduction, un nouveau rapport psychologique à son corps s’établit à la suite de cette réparation physique et... narcissique ?

En revanche, certaines femmes pensent qu'une opération chirurgicale, liposuccion, lifting pour ne citer que ces deux interventions, peut sauver leur couple, mais aucun acte chirurgical ne réparera un couple qui flanche... De même, une accumulation de liftings ne rendra pas la jeunesse perdue et ne fera que figer un masque sans vie sur un visage dont les rides pouvaient par ailleurs être charmantes, voire émouvantes...
Je suis le témoin au quotidien de liftings ratés (selon moi...), visages si tendus qu'ils en ont perdu toute expression, de poitrines arrogantes dans un corps par ailleurs vieilli...


Mais, comme je le disais plus haut, si, en atténuant les complexes, la chirurgie esthétique peut réconcilier certain(e)s avec leur image, pourquoi pas ?
Mais n'oublions pas que toucher à son corps, c'est aussi toucher à son histoire... 

En conclusion, je dirai que la chirurgie esthétique est tout à fait tolérable, voire bénéfique, mais dans certains cas : blessure narcissique importante, souffrance devant un défaut flagrant de son anatomie, désir de se réconcilier avec une image physique difficile à supporter...

Quelle est, pour vous, la limite de la chirurgie esthétique ?
Plus largement, quel est votre avis sur cette question ?



Très bonne semaine à toutes !


Lundi prochain, nous parlerons "bijoux" (merci, Paola, Marie-Paule et Elfi !)

lundi 7 avril 2014

Nos parfums



Sur une idée de Paola



C’est donc mon amie Paola (clic) qui m’a suggéré ce billet sur "le parfum" ou plutôt "les parfums".

Comme nos vêtements, nos cheveux, notre maquillage nos chaussures et nos accessoires, nos parfums "parlent" de nous.

On a beaucoup écrit sur les parfums.
Ainsi, le parfum serait un langage : en masquant notre odeur corporelle, il raconterait ce que nous avons envie d’être, mais aussi de montrer.
De même, il serait le reflet d’un trait de caractère que nous partageons avec d’autres femmes qui font le même choix que nous.

Le parfum que nous choisissons de porter ne répond pas forcément, et surtout pas uniquement, à un effet de mode. Il est davantage lié à la notion de plaisir puisque, chaque matin, il améliore notre sentiment de bien-être.
En nous parfumant, nous cherchons à créer des émotions positives, chez nous tout d'abord, chez les autres ensuite. Pour certaines, le parfum est synonyme, voire stimulateur de plaisir, pour d’autres, d’énergie, de sensualité ou encore de gourmandise…
Dans notre rencontre avec l’autre, le parfum peut jouer un rôle capital par la trace olfactive qu'il peut laisser dans la mémoire...

Pour certains, le parfum serait un signe du temps qui passe, à chaque période de vie correspondrait ainsi un style de parfum et une envie d’émotions.
Pourtant certaines de mes amies portent le même parfum depuis leur jeunesse...
Ainsi, changer fréquemment de parfum, ou garder le même tout au long de sa vie, a-t-il réellement un sens ?
Il semblerait que le fait de changer sans cesse de parfum puisse indiquer que l’on ne s’est pas encore trouvé, que l’on est toujours à la recherche de son style personnel. Selon le psychanalyse Jacques Waynberg, "ces personnes n’ont pas compris que l’odeur participe de la définition de soi dans le monde, que ce n’est pas un jeu. Le parfum constitue, pour moi, la colonne vertébrale de la séduction."
Mais ne donnons pas à cette interprétation plus d’importance qu’elle n'en a…

Je ne suis pas persuadée que le parfum ait un tel rôle dans la séduction, c’est certes une empreinte de nous, très codée culturellement ; ainsi, certains parfums sont très nettement associés à la virilité tandis que d’autres sont classés comme féminins, mais laquelle d’entre nous n’a pas essayé un jour l’eau de toilette de son compagnon ?

Je ne suis pas à classer dans celles qui changent constamment de parfum, mais j’en ai tout de même changé plusieurs fois dans ma vie et, qui plus est, j’en ai trois en ce moment, que je porte en alternance selon mon humeur, mes activités et surtout selon les saisons.
Je vous les présente :

Le premier, celui qui est en tête de ce billet, est "l'Eau Ambrée" de Prada.
Indescriptible pour moi, il a, selon ses fabricants, "une fragrance ambrée fleurie hespéridée, faite d'élégance et de grâce, dynamisante et jamais opulente." 
Cela fait plus de cinq ans que je le porte, surtout l'hiver, mais je ne le trouve plus en ce moment chez mon fournisseur habituel : sa gamme serait élargie dans d'autres fragrances, que j'ai essayées mais que je n'aime pas.

J'ai donc anticipé sa disparition avec un autre parfum italien (passion de l'Italie oblige) : "Fan" de Fendi.

Tout comme" l'Eau Ambrée" de Prada, c'est pour moi un autre parfum d'hiver.



Il est décrit, quant à lui, comme "un floral lumineux sur une base cuivrée, il serait sexy, lumineux, sensuel et addictif." (à voir..., je n'ai toujours pas constaté à ce jour...)

Mais mon parfum préféré est incontestablement celui que j'utilisé l'été, qui m’apporte sa fraîcheur au sein de la canicule, celui qui ne m’écœure pas par sa lourdeur.
Je le porte depuis au moins 10 ans, uniquement quand il fait chaud, c'est à dire au moins 6 mois par an .
Il s'agit de : "Aqua Allegoria Herba Fresca" de Guerlain.






"Herba Fresca" est décrit comme "une promenade matinale, pieds nus l'été, dans un jardin mouillé de rosée où l'on respire les premières senteurs d'herbe, de bouquets de menthe, d'arbres fruitiers et de fleurs sauvages."
Et cette fois, je serais assez d'accord avec cette description !


Voilà, vous savez tout sur mes goûts en matière de parfum.
Ah oui, je me parfume en général tous les matins, après ma toilette, mais aussi, très légèrement, le soir, avant d'aller me coucher. Mais j'ai aussi des périodes sans parfum, des jours où j'aime seulement retrouver l'odeur de mon savon après ma douche...


A vous maintenant !




Très bonne semaine à toutes les lectrices de ce blog !



Notre amie québécoise Linda a dû être hospitalisée mais son état de santé s'améliore, elle doit regagner sa maison dans les jours qui viennent ; je vous donnerai de ses nouvelles.