Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 14 avril 2014

La chirurgie esthétique



Pour ou contre ?


C'est Oxygène (clic) qui, évoquant pour la première fois cette question sur ce blog, m'a ainsi incitée à lui consacrer un billet.


Une précision avant de commencer, je traiterai ici de la chirurgie purement esthétique et non de la chirurgie reconstructrice.

La chirurgie reconstructrice est une chirurgie de réparation du corps à la suite de maladies destructrices, de malformations congénitales ou de traumatismes accidentels.
L'acte de chirurgie reconstructrice englobe la dimension esthétique ; c'est ainsi que, dans le cadre de la reconstruction d'un sein après son ablation à la suite d'un cancer, la patiente fera appel à la chirurgie reconstructrice ou réparatrice mais le sein reconstruit devra, autant que faire se peut, avoir une jolie plastique, voire une belle esthétique.

La chirurgie purement esthétique, quant à elle, vise une opération sur un corps sain, sans lésion, en vue d'un embellissement de son apparence physique.


Il existe aussi un autre domaine, celui de la médecine esthétique, définie comme un ensemble d'actes médicaux, et non chirurgicaux, dont l'objectif est aussi d'améliorer l'apparence physique d'une personne.
La médecine esthétique se pratique sans anesthésie générale, à la différence de la chirurgie esthétique qui a quasiment toujours recours à ce type de technique.
Je consacrerai d'ailleurs un billet à la médecine esthétique dont certains actes, peu éloignés de soins en institut de beauté et souvent moins onéreux et plus professionnels, me plaisent bien.



Mais revenons à la chirurgie "purement" esthétique.
Quelques chiffres tout d'abord : en 2010, le nombre d'opérations de chirurgie esthétique, en France, était de 511 000, soit près de 2 opérations chaque minute, réalisées par 953 chirurgiens plasticiens.
La France fait partie des 10 pays du monde les plus consommateurs de chirurgie esthétique, mais elle se classe loin derrière les Etats-Unis ou le Brésil.

Sans surprise, les femmes restent les premières consommatrices de chirurgie esthétique puisqu'elles représentent environ 85% des patients.
Les principales interventions de la chirurgie esthétique sont la rhinoplastie, l'augmentation ou la diminution mammaire, les liftings de toutes sortes, paupières incluses, et les liposuccions.



Ces quelques informations communiquées, je vais essayer de donner mon point de vue sur cette question, je dis bien "essayer" car je n'ai pas de religion bien établie en la matière.

Tout d'abord, une opération de chirurgie esthétique n'est pas anodine, elle comporte des risques médicaux comme toute opération et la décision d'une telle intervention doit être prise en tenant compte de ces risques.
Même si la chirurgie esthétique est de mieux en mieux encadrée, certaines patientes tombent encore sur des personnes peu scrupuleuses qui s'auto-proclament chirurgiens esthétiques, et là, les dégâts causés peuvent être dramatiques.
Il convient donc, avant tout, d'être très vigilante sur le choix du praticien et de connaître les risques encourus.
Enfin, la chirurgie esthétique est fort onéreuse, donc n'est pas accessible à toutes...

En dehors des effets de mode - éternelle jeunesse, poitrines de plus en plus plantureuses associées à une minceur extrême - la chirurgie esthétique présente parfois la possibilité de mettre fin à un complexe qui peut gâcher la vie. J'y aurais certainement recouru si j'avais eu, par exemple, un nez qui me déplaisait trop et avait fait l'objet de railleries...
Du point de vue psychologique, une demande de chirurgie esthétique vient à la suite d'une histoire parentale, familiale, amoureuse, professionnelle, et s'inscrit donc dans cette histoire. Elle s'inscrit aussi, et fortement, dans une dimension sociétale d'exigences croissantes en matière d'une "certaine beauté".
Des souvenirs d'enfance, des paroles, des non-dits peuvent être à l'origine d'une mauvaise image physique focalisée sur une partie du corps, partie qui pourra, grâce à la chirurgie esthétique, être "changée", "réparée", cette "réparation" ayant pour objectif d'obtenir enfin une image physique positive.
Pourquoi pas, si un regain de confiance en soi, en sa féminité, en sa séduction, un nouveau rapport psychologique à son corps s’établit à la suite de cette réparation physique et... narcissique ?

En revanche, certaines femmes pensent qu'une opération chirurgicale, liposuccion, lifting pour ne citer que ces deux interventions, peut sauver leur couple, mais aucun acte chirurgical ne réparera un couple qui flanche... De même, une accumulation de liftings ne rendra pas la jeunesse perdue et ne fera que figer un masque sans vie sur un visage dont les rides pouvaient par ailleurs être charmantes, voire émouvantes...
Je suis le témoin au quotidien de liftings ratés (selon moi...), visages si tendus qu'ils en ont perdu toute expression, de poitrines arrogantes dans un corps par ailleurs vieilli...


Mais, comme je le disais plus haut, si, en atténuant les complexes, la chirurgie esthétique peut réconcilier certain(e)s avec leur image, pourquoi pas ?
Mais n'oublions pas que toucher à son corps, c'est aussi toucher à son histoire... 

En conclusion, je dirai que la chirurgie esthétique est tout à fait tolérable, voire bénéfique, mais dans certains cas : blessure narcissique importante, souffrance devant un défaut flagrant de son anatomie, désir de se réconcilier avec une image physique difficile à supporter...

Quelle est, pour vous, la limite de la chirurgie esthétique ?
Plus largement, quel est votre avis sur cette question ?



Très bonne semaine à toutes !


Lundi prochain, nous parlerons "bijoux" (merci, Paola, Marie-Paule et Elfi !)

37 commentaires:

  1. Plus jeune j'aurai pu me laisser tenter par une réduction de la poitrine...et à l'époque il aurait aussi trouver un financement...pour ce prix je privilégiai des vacances familiales !
    lorsque le matin mon miroir renvoi des paupières qui tombent je me dis qu'avec l'âge (et surtout de l'humour) c'est la fait de la gravitation et que tout finit par tomber...les cheveux de ma moitié, les dents, merci nos chers implants, la poitrine...
    Les actrices qui enchaînent lifting sur lifting deviennent aussi factices que les poupées Barbie.
    tu as le maître mot Norma savoir s'accepter tel qu'on est...
    je t'embrasse

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    1. Je comprends tout à fait que l'on ait eu, surtout dans sa jeunesse, envie de changer un élément de son corps qu'on trouvait gênant, tout au moins insatisfaisant eu égard à ses propres critères et aux exigences sociales en matière de beauté.
      C'est bien pour cela que je ne m'opposerai jamais à la chirurgie esthétique qui peut apporter un mieux-être, je crois que c'est un sujet pour lequel il faut faire preuve de nuances, ainsi que tu le fais ici, Josette.
      En revanche, ce sont les interventions à répétition qui révèlent un mal-être certain et donnent des résultats très insatisfaisants, selon mes critères, en tout cas.
      C'est vrai qu'il faudrait s'accepter comme on est, mais hélas, cela n'est pas toujours évident...
      Je t'embrasse Josette, merci pour ton commentaire qui nous apporte sincérité et discernement.

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  2. Bonjoor chère Norma,
    Tu as très bien exprimé, en termes précis et mesurés, ce que je pense également de la chirurgie esthétique.
    Pour le dire avec mes mots, je dirais que la chirurgie réparatrice est une chose merveilleuse et que l'on ne peut souhaiter qu'une chose, qu'elle fasse encore des progrès en sécurité et en qualité.

    Quant à la chirurgie esthétique, si elle peutr emédier à un complexe qui empoisonne vraiment la vie, pourquoi pas? Si le mal être peut être résolu par la chirurgie plus que par l'acceptation de ce qui nous semble sauter aux yeux de tous, vive la chirurgie esthétique!

    Comme remède à l'âge et aux divers problèmes physiques qu'il génère, je n'y crois pas du tout. Les autres connaissent notre âge et nous le connaissons aussi. Nous sommes donc dans le paraître seulement. Nous ne remontons pas le temps en faisant un lifting.
    Peut-être qu'autour de la quarantaine, quand il n'y a qu'un "petit" problème dans notre apparence et que tout le reste du corps et du visage est impeccable, un petit coup de bistouri est-il efficace.
    Mais ensuite, il faudrait tout faire refaire pour que la partie refaite ne tranche pas avec les autres!!!
    Il y a en plus le risque de l'échec, surtout pour le visage et au mieux nous entendrons en cas de réussite: "oh, elle est "encore" bien pour "son âge" !

    Comme tu le dis Norma, pourquoi pas quelques petits soins en institut ou chez un dermato pour effacer des tâches disgracieuses ou quelques rides. Comme on colore encore ses cheveux pour celles qui y tiennent comme toi ou moi.
    Mais la vraie intervention de chirurgie esthétique, je n'y suis pas favorable.
    Et vous les "filles", qu'en dites vous?

    Grosses bises à toutes et bonne semaine!

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    1. Tu as raison de souligner, Marie-Paule, combien la chirurgie réparatrice est merveilleuse, combien elle aide les corps abîmés par les accidents et la maladie à retrouver un aspect qui fera que ces patients continueront à vivre sans trop souffrir de leur apparence.
      Et j'ai vu des résultats surprenants de réussite et de "naturel", en partie dans la reconstruction mammaire.
      Même avis que toi sur la chirurgie esthétique : si elle peut remédier à quelque chose que l'on trouve insupportable et donner ce petit coup de pouce qui fera que l'on se sentira mieux dans son corps et dans son visage, pourquoi pas ?
      Nous n’avons pas toutes une image physique qui nous confère assurance et satisfaction, et si la souffrance apparaît, il faut bien sûr chasser cette souffrance avec toutes les armes qui sont à notre disposition.
      C'est ainsi que j'ai écrit dans mon billet que, si j'avais eu un nez qui me dérangeait trop, je suis sûre que j'aurais fait appel à la chirurgie esthétique, quitte à économiser de longs mois pour payer cette intervention.
      Tout à fait d'accord avec toi, également, concernant les "sévices" de l'âge : la médecine esthétique suffit amplement à donner un coup de bonne mine ou à gommer certains défauts (taches en particulier, petites rides) et j'avoue que ce sont des techniques qui me tentent.
      Pour l'instant, j'ai expérimenté les peelings qui ont un effet bonne mine incroyable mais je pense essayer, à la rentrée de septembre, la mésothérapie.
      J'en reparlerai ici lorsque je l'aurai expérimentée.
      J'ai la chance d'avoir une amie dermatologue et d'aller la trouver en toute confiance.
      Je t'embrasse très fort, Marie-Paule, merci pour ce commentaire qui me conforte dans mes convictions.

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  3. Je suis "Pour" et je n'ai jamais franchi le pas pour mon nez. Je le déteste. Il long et gros comme une patate légèrement retroussée au bout. Cyrano ! lol (C'est peut-être pour cela que je connais la tirade des nez par coeur ! lol) En plus, il n'a pas de cloison nasale à l'intérieur ! C'est mon ORL qui me l'a dit quand il passé une petite caméra !
    Curieusement, je n'ai jamais reçu de moqueries. On me dit que mon nez n'a rien de particulier (personne ne le remarque !) que je fais une fixette sur lui car il n'est (nez lol) pas si terrible. Ce nez ! lol Je l'aurais voulu petit et pointu. Il n'est pas mignon, pas féminin, mais incongru.

    Comme j'ai peur du bistouri sur le visage (ah ben si on nous rate hein ? lol On en voit des drôles de trucs aussi, il y a toujours une arrière pensée lol) je triche avec ma frange. Sans frange, j'ai un long nez, avec, il est plus court... On le voit moins.
    Si vous avez regardé ma tête sur mon blog, qu'en pensez vous de ce nez ? Pas beau hein ? Et croyez moi il est long, je pourrais jouer Cléopâtre ! lol

    Le liposuccion, j'aimerais bien pour retrouver ma taille toute menue. Mais bon, on ne va tout de même pas se transformer en poupée Barbie, on a l'âge que l'on a, il faut accepter de ne plus entrer dans un 36, mais dans un 40.

    En ce qui concerne le couple, comme tu le soulignes, Norma, rien ne peut sauver un couple dont l'histoire se termine, et certes pas une chirurgie.

    Pour le reste, il existe des crèmes, des soins, tout un tas de choses qui affinent le grain de peau, des trucs de maquilleurs (surtout pour les ailes du nez à maquiller en plus foncé ah ben, vi je connais les trucs pour tricher lol) Relativisons, nous ne sommes tout de même pas le pauvre Elephant Man.

    Par contre, je ne critique pas celles et ceux qui, plus courageux que moi, ont fait modifier quelque chose sur leur visage. Quand cela gâche la vie... Et le résultat est plutôt joli, en général. Je connais quelqu'un qui s'est faire retirer le double menton (tout petit double menton) elle a rajeuni de 10 ans, bien sur.
    La limite de la chirurgie ? Celle-ci doit rester discrète, corriger un défaut, mais pas changer le visage. Mickaël Jackson était un exemple des dérives de la chirurgie. Il y a aussi une "célébrité" qui s'est fait "tailler" (c'est le mot) un visage de félin, elle est épouvantable. Bien sur, son mari l'a quittée, car elle fait peur, je viens de chercher son nom, il s'agit de Jocelyn Wildenstein. Un cas lol

    Merci Norma d'avoir abordé ce sujet, on ne peut être et avoir été, il faut s'accepter, je crois, dans la mesure du possible.
    On pourrait chanter la chanson de Johnny Hallyday "Quoi ma gueule, qu'est ce qu'elle a ma gueule ?" lol en conclusion de ce billet lol :-)

    Bisous Norma et bisous à toutes !

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    1. C'est vrai qu'on voit des interventions de chirurgie esthétiques ratées, mais je suis persuadée qu'une grande majorité d'entre elles sont réussies.
      J'ai fait part dans mon billet d'abus que j'ai pu constater autour de moi, mais, dans ma pratique, j'a aussi été le témoin de femmes qui sont un jour revenues me voir avec un je ne sais quoi de plus joli, et une sérénité que je ne leur connaissais pas et qui m'ont avoué avoir fait de la chirurgie esthétique...
      A vrai dire, concernant ton nez, que je viens de "re-regarder", car je ne l'avais pas remarqué, je ne lui trouve rien à dire, je crois que c'est surtout toi qui le trouves hors de tes critères esthétiques...
      Mais franchement s'il te gêne trop, lance-toi, il y a peu de risques à notre époque sur les rhinoplasties. !
      Moi non plus, tout comme toi, je ne critique absolument pas celles et ceux qui ont eu, une fois dans leur vie, recours à une intervention esthétique qui leur a fit du bien, surtout moralement.
      Et je ne peux pas assurer que je n'aurai jamais recours à ce type de technique si, un jour, un défaut me devient insupportable, si m'accepter devient impossible et si, me sentir mieux dans ma peau grâce à un acte chirurgical me permet d'être plus ouverte aux autres...
      Merci pour ta franchie, Nathanaëlle, je t'embrasse bien fort.

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  4. ....contre!! au moins bien sûr de souffrir pour un défaut si grand (ou aperçu comme tel) qu'il nous empêche de vivre heureusement, alors je crois que tout est permis.

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    1. Eh oui, Cristina, si on souffre trop d'un défaut physique (et je connais des personnes qui ont eu leur vie gâchée par un défaut physique ou perçu comme tel) il faut, je crois, franchir le cap, avec toutes les précautions d'usage, bien sûr...
      Je crois que tout est bon pour arrêter la souffrance !
      Et il y a des personnes qui s'acceptent et d'autres qui ne s'acceptent pas et les deux sont à respecter.
      Je t'embrasse bien fort, Cristina, Buona Pasqua !

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  5. chirurgie réparatrice: moi, je la connais... pour moi presque esthétique : voir reduire le sein gauche aux mesures du droit, reduit par l'opération... comme dit mon fils:- ont t'a refait le sein comme à une actrice et tu te plains!- mais je aurais évité.....
    pour la chirurgie esthétique je crois qu'on peux yrecourir si une imperfection crée des problèmes masi autremant si l'on s'accepte tel qu'on est elle n'est pas nécessaire... voir mon nez de famille!

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    1. Toi aussi Paola, tu as une histoire de nez... Et toi aussi Mireille. Le nez pour une femme c'est terrible, on supporte une fossette sur le menton (c'est mon cas lol ) mais le nez... Il n'est pas si terrible le mien, finalement... J'ai de longues narines lol Personne ne le voit ! (c'est ce que l'on me dit) Mais moi je le sais lol

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    2. Croyez vous qu'il aurait besoin d'une opération lui aussi ?
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    3. Je réponds à Paola.
      Il est pas mal, tu sais, le nez des Facelli, en tout cas, il est en harmonie avec ton visage et je ne te verrais pas avec un tout petit nez.
      Je crois que tout est question d'harmonie, c'est pour cela que certains liftings font très artificiels car, si le visage paraît à nouveau jeune, le corps, quant à lui, montre bien son âge.
      De même des seins refaits "de frais", oserai-je dire, sur un corps par ailleurs un peu moins tonique, choquent également...
      Quant à la chirurgie réparatrice, je crois que nous sommes toutes unanimes pour dire que c'est une merveille et que notre vie a changé grâce à elle !
      Je t'embrasse, belle Paola Facelli !

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  6. Bonsoir Norma. Je suis contre, comme tu le sais, sauf bien sûr si un mal-être insupportable ne peut trouver de solution que dans une transformation salutaire.
    La tendance au recours systématique à la chirurgie esthétique me fait peur, surtout en ce qui concerne les jeunes filles. Une adolescente est souvent mal dans sa peau et il est facile de l'inciter à faire des transformations sur son visage et son corps qu'elle trouve évidemment "moches". Le regard des autres, appuyé par des publicités vantant la perfection, n'est pas innocent.
    Le besoin de plaire est si fort que la chirurgie peut sembler être une solution. Une réponse bien dangereuse à des maux parfois (souvent) imaginaires.
    Comment ne pas tomber dans l'excès, tant l'insatisfaction et le mépris de soi sont forts. Ceci est vrai à l'adolescence mais aussi lorsque l'on atteint l'âge que l'on dit mûr, bien sûr...
    Je crois qu'il serait bon de vanter davantage les différences et les originalités de chacun; en fait, tout ce qui fait la personnalité des uns et des autres. C'est le regard de ceux qui nous aiment qui est important. Ce regard qui voit au-delà de nos imperfections.
    A mon sens, il n'y a rien de pire que ces femmes aux lèvres trop gonflées, aux yeux tirés et à la bouche si liftée qu'elle ne peut même plus évoluer en un sourire. Je trouve ces vieilles Barbie pathétiques. (C'est Nathanaëlle qui a parlé d'une femme addict à la chirurgie esthétique. Je suis allée voir sur internet. Je la trouve franchement monstrueuse...)
    Et je ne parle pas des prothèses : si les implants mammaires sont monnaie courante, il paraît qu'au Brésil (entre autres) certaines se font poser des prothèses de fessier et même de mollet. Quand je lis des trucs pareils, j'ai l'impression de marcher sur la tête...Et je pense que les hommes ne sont pas à l'abri de ce genre de bourrage de crâne... Ah..., l'importance de l'apparence !!!!
    Je ne suis pas pour autant satisfaite de mon corps, de mes paupières qui tombent (et ce ne sont pas les seules à tomber, hélas...), mais je préfère et de loin essayer quelques crèmes raffermissantes, crèmes miracles qui, si elles ne me transforment pas en Claudia Schiffer me font tout au moins du bien au moral, surtout lorsqu'elles sentent bon ;-) S'occuper de soi c'est se faire du bien aussi.
    On pourrait débattre des heures sur le sujet.
    Pour celles que ça intéresse, je recommande la lecture du blog de Lmvie. Elle y relate son expérience malheureuse avec la chirurgie esthétique. C'est édifiant. Les souffrances qu'elle a endurées et qu'elle endure parfois encore sont vraiment à lire avant de prendre la décision de faire quelques travaux de réfection...
    Merci à toi Norma pour ce débat passionnant.
    Je t'embrasse ainsi que toutes tes visiteuses.
    PS : j'espère ne pas avoir choqué tes lectrices. Tout comme toi, ce que je rejette c'est la chirurgie esthétique à tout crin et non pas la chirurgie réparatrice qui est un tout autre problème et qui a son entière légitimité, bien sûr.

    Adresse du blog de Lmvie
    http://memodemots.over-blog.com/

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    1. Je viens de lire les pages de Lmvie qui me confortent bien sûr dans mon appréciation de la chirurgie esthétique.Que de souffrances , quel gâchis !
      Dans mon commentaire, j'évoque les poitrines menues avec lesquelles on peut vivre très bien mais qui en désespèrent quelques-unes.Il y a eu en ce domaine quelques drames aussi...faut-il donc courir ce risque pour plaire?C'est certain que , moi je serais restée plate comme une figue plutôt que de me faire introduire des prothèses, rien que d'y penser, tiens, j'en ai mal au coeur. Mais si certaines veulent prendre le risque qui suis-je pour le leur interdire?

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    2. Je réponds à Oxy.
      Chère Oxy, certaines de tes phrases renvoient à un monde "de rêve" (et c'est loin d'être péjoratif quand j'écris cela) dans lequel, je te cite :"'il serait bon de vanter davantage les différences et les originalités de chacun ; en fait, tout ce qui fait la personnalité des uns et des autres. C'est le regard de ceux qui nous aiment qui est important. Ce regard qui voit au-delà de nos imperfections."
      Oui, ce serait effectivement parfait à condition que le regard de ceux qui disent nous aimer voie effectivement au-delà de nos imperfections.
      Nous avons été plusieurs à souligner, dans un billet précédent, que le regard de ceux qui devaient en principe nous aimer a plutôt souligné nos imperfections.
      Et nous avons dû faire avec...
      Et quand le renvoi de ses imperfections physiques est insupportable, d'autant qu'il vient d'êtres aimés, la solution de la chirurgie esthétique peut être parfois envisagée, avec tout autant de légitimité qu’une chirurgie réparatrice classique, puisqu'il s'agit en fait d'une chirurgie réparatrice de dégâts dus à la maladie ou à un accident.
      Il s'agit alors d'une chirurgie réparatrice de dégâts psychiques par le biais du physique.
      Ou alors on prend la voie de la psychothérapie, pour apprendre à "faire avec" ces renvois négatifs sur son corps et son visage, et parfois, ces deux techniques associées seront nécessaires.
      Il est une chirurgie esthétique qui n'est pas de luxe, qui n'est pas caprice, il est aussi une chirurgie esthétiques dont les résultats sont satisfaisants, mais comme toute chirurgie, elle comporte des risques, mais certains mal-êtres physiques sont plus forts que les risques encourus.
      Bien sûr, comme toi, je préfère les crèmes-miracles qui n'en font jamais, quelques séances chez ma dermatologue préférée dont je ressors ragaillardie...
      Et puis, j'a à mon compte de longues années d'analyse qui m'ont permis de m'accepter à peu près telle que je suis en dépit de renvois douloureux sur mon physique, dans mon enfance ; mais, comme je sais que cette fragilité demeure au fond de moi, je ne dis jamais : "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau", concernant la chirurgie esthétique...
      Je t'embrasse très fort, Oxy, très belle journée !

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  7. Pas sur moi! Pas question qu'on ne me laisse pas vieillir en paix!
    Pas que je sois ravie de voir de nouvelles rides, de nouveaux affaissements, mais c'est ma vie, à vivre jusqu'au bout.
    Mais chacune a le droit de le vivre comme elle l'entend - et comme elle le peut! Chacun aussi, d'ailleurs!
    Bonne journée!

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    1. Voilà une femme bien dans sa tête et dans sa peau, bravo, Gine !
      Et tolérante avec ça, c'est vrai que chacune fait comme elle le peut, et si elle a recours à la chirurgie esthétique, c'est que c'était sûrement sa meilleure "réponse" (au sens de Bruno Bettelheim).
      Très bonne journée à toi et merci pour cette réponse pleine de vie !

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  8. La chirurgie esthétique apparait encore comme un acte médical de pur confort. Il est légitime de la distinguer de la chirurgie reconstructrice, néanmoins une opération comme la rhinoplastie(chirurgie du nez) si elle n'est pas vitale au sens classique du terme peut "guérir" psychologiquement le patient complexé.

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    1. D'accord avec vous sur ce point, c'est ce que j'essaie de développer dans mes réponses, enlever un complexe qui fait souffrir a toujours quelque chose de bon (et ce sans faire de la publicité pour votre clinique...)
      Très bonne journée à vous !

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  9. "Il faut souffrir pour être belle" me disait ma mère en enroulant mes bigoudis! Oui,d'accord, j'ai souffert en dormant la tête hérissés de bigoudis à picots, en portant une gaine combinée pour camoufler mon estomac et ma bedaine, en portant des escarpins dans lesquels mes orteils criaient au martyre.Je suis porteuse de bien des imperfections dont un petit nez! Un petit nez qui s'est insurgé contre un prof( et oui) qui demandait à ma fille si j'avais pris un train en pleine figure.Ô rage, ô colère retenue avec peine!Je l'aime bien moi ce petit nez et je suis bien heureuse que mes filles n'aient pas hérité de celui de leur père qui, lui, en impose un max!Le nez, bien sûr, quoique...;-)
    En fait, c'est ton billet, Norma, qui m'amène à penser à la chirurgie esthétique.En vérité, je ne m'y suis jamais intéressée.Je vis très bien avec mes défauts physiques et , comme vous toutes, j'ai vu les dommages de certaines interventions intempestives.Pour autant, et pour répondre à ta question,la chirurgie esthétique ne me laisse pas indifférente quand elle vient réellement en aide : un nez, une cicatrice, des oreilles décollées, etc. Je comprends que l'on puisse y recourir quand un défaut génère un mal être insurmontable.Toutefois cette chirurgie n'est ni donnée ni indolore et un coup de bistouri reste un coup de bistouri, un acte qui se doit d'être fait à bon escient.Loin de moi l'idée de critiquer celles et ceux qui y ont recours pour de bonnes raisons.Pour les autres et bien je préfère de loin un visage sur lequel la vie a écrit une histoire plutôt que ces masques artificiels, dépersonnalisés, ces sourires gonflés, ces poitrines démesurées .J'ai bien écrit" démesurées" car j'admets, sans problème, que certaines d'entre-nous peu gâtées par la nature aient un jour envie d'ajouter un petit plus à leur silhouette.Le contraire est faisable aussi, réduire une poitrine qui handicape, qui provoque douleurs dorsales et autres.Là, il me semble que l'on s'éloigne un peu de la chirurgie esthétique.On aborde la chirurgie réparatrice à laquelle j'ai souscrit avec un soulagement certain pour une de mes filles dont la poitrine se développait fort et tout-à-fait asymétriquement .Cet enfant ne vivait plus qu'emballée dans de larges pulls jusqu'à ce que je découvre, par hasard, ce qu'elle me taisait et qui l'empêchait de vivre normalement son adolescence.L'asymétrie devenant de plus en plus importante, le médecin décida de ne pas attendre plus longtemps et à 16 ans, un chirurgien esthétique rééquilibra le problème.Ce fut une opération douloureuse mais quel changement pour cette jeune fille qui put commencer à vivre , sans se cacher des copines d'internat.
    En résumé, j'ai personnellement suffisament de balafres sur le corps, souvenirs de séjours sanitaires all inclusive que pour risquer d'en ajouter d 'autres.Je ne parle pas des anesthésies qui laissent toujours des traces dans les neurones.( dans les miens, certainement!)
    Mon corps parle de moi et quand il est de bonne humeur, j'aime assez ce qu'il me raconte.

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    1. mes rides se creusent ... je cherche de quoi les remplir...
      mes paupières tombent..je cherche avec quoi les tenir...
      ma taille se perde...et je la cherche encore...jusqu'à ma mort!
      faut rigoler! bises à toutes!

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    2. Veux-tu... quelques pinces à linges ? CLIQUE ICI !

      Biseeeeeeeeeees

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    3. Mireille : t'inquiète pas, je destinais mes pinces à linge à Elfi ! Après, si vraiment tu insistes, on prévoira en conséquences !:- o)))))))))))))

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    4. Je réponds à Danielle.
      Encore une fois, j'aime beaucoup ce que tu écris, cette forme de sagesse et d'immense tolérance que j'apprécie tellement chez toi, je te cite : "la chirurgie esthétique ne me laisse pas indifférente quand elle vient réellement en aide : un nez, une cicatrice, des oreilles décollées, etc. Je comprends que l'on puisse y recourir quand un défaut génère un mal être insurmontable."
      Tu as résumé en une phrase ce que j'ai voulu exprimer dans ce billet et en réponses aux commentaires de nos "copinautes".
      Je suis heureuse que ta fille ait pu bénéficier d'une chirurgie, à mi-chemin entre la réparatrice et l'esthétique, qui lui a permis de se sentir mieux dans sa peau, de "commencer à vivre" enfin !
      Très jolie phrase de conclusion, pourvu que nos corps soient de bonne humeur souvent et longtemps... !
      Je t'embrasse très fort, Danielle, merci de ta présence chaleureuse et si positive sur ce blog !

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  10. Je comprends tout à fait les femmes ( et les hommes)
    du monde du spectacle qui font appel à la chirurgie
    esthétique. C'est un monde impitoyable qui vit beaucoup
    sur l'apparence. Accepter la vieillesse et la transformation
    physique demande, bien souvent, du courage. Les rôles
    doivent être adaptés. Je pense, par exemple, à Simone
    Signoret . Je me souviens d'elle dans " Casque d'Or "
    et aussi dans " Le chat " et quantité de personnages
    dont le physique ne demandait pas la beauté où la
    séduction, mais la sensibilité, le talent , l'intelligence.
    Je la cite, en raison de mon admiration pour ce qu'elle
    a été et son acceptation du vieillissement. En revanche,
    je pense que certaines personnes prennent de terribles
    risques ( botox, le gonflement des lèvres ou des seins
    énormes). Nous avons tous vus par des reportages de
    cas extrêmes. Et certains en sont morts !! Bref il est
    possible qu'un lifting change la vie de certains sujets,
    mais personnellement ayant subi pas mal d'interventions
    , je préfère réserver les anesthésies pour le médical. J'
    accepte ( sans aucun plaisir, je l'avoue) la transformation
    de la peau, les taches sur les mains, les rides, etc...
    Mais j'ai quelques copines et amies qui ont été liftées,
    par exemple, ou ont fait enlever les poches sous les yeux,
    et en général, elles n'en parlent pas. L'une d'entre elles,
    m'a fait rire lorsqu'elle m'a avoué que pour récupérer son
    mari infidèle, elle a subi plein de choses... et celui-ci ne
    s'en est même pas aperçu ( 35 ans de vie commune
    rend aveugle m'a-t-elle dit en riant ). Bon... soyons sérieux
    sur un sujet qui l'est vraiment. Je dirais que la peur de vieillir
    peux mener à la dépression. Certaines ( et certains) ne
    vivent que dans la séduction. L'apparence. Moi je me dis qu'à
    défaut de plaire, on peux toujours essayer de be pas déplaire !!
    Toutefois, franchement, si j'avais une énorme fortune, je céderais
    peut-être à quelques retouches ici et là ? allez savoir !!! Après
    tout, le mode de vie, la richesse, les mondanités, les obligations
    professionnelles doivent transformer la personnalité et je pense
    aussi à des postes dans le domaine politique. Je crois que nous
    vivons dans un monde futile, de matérialisme où l'apparence
    est primordiale. Personnellement j'admire la beauté, et celle
    des sculptures ou de certains personnages dans des tableaux,
    me bouleverse vraiment. Je pense quand même que la beauté
    absolue chez les humains doit provoquer des situations terribles
    ( envie, jalousie, drames passionnels etc...) . Quelques défauts
    ici et là, nous humanisent. Voilà... c'est un avis personnel qui
    n'engage que moi. Bises et bonne semaine. ELZA

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    1. Tu as raison, Elza, accepter la vieillesse et les transformations qui vont avec demande du courage, surtout dans les métiers où l'on est "en public" et plus particulièrement ceux du spectacle.
      Vieillir, c'est avant tout faire des deuils, tu le sais, et parmi ceux-ci, il y a le deuil de son physique.
      Mais on peut devenir une vieille dame charmante et pas trop dénaturée par des soins excessifs, n'est-ce pas ?
      C'est vrai que Simone Signoret a été elle-même jusqu'au bout et c'est un bel exemple d'acceptation de soi.
      Le problème est que nous ne sommes pas toutes identiques devant l’acceptation de nous-mêmes et que nous n’avons pas à la base la même confiance en nous, la même image corporelle positive...
      Alors, les réponses sont variées face à cette vieillesse qui nous transforme tant et cette société si exigeante en matière de beauté !
      Si, comme je le disais ci-dessus à Oxygène, la société était moins axée sur l'apparence, la beauté stéréotypée, les femmes souffriraient moins de leurs défauts physiques en étant jeunes, voire adolescentes ou enfants, et de leur vieillissement, plus tard ; et tu le dis très bien : "nous
      vivons dans un monde futile, de matérialisme où l'apparence
      est primordiale."
      Alors, si certaines choisissent d'améliorer leur apparence au moyen d'une chirurgie, pourquoi pas, tant qu'elles ne tombent pas dans les stéréotypes que tu décris plus haut ?
      Et moi-même, comme toi, si j'avais une énorme fortune, que ferais-je ?
      En attendant, nous avons notre coquetterie, les soins que nous faisons régulièrement et nous essayons de vieillir harmonieusement et... humainement.
      Et il est de très jolies vieilles dames, n'est-ce pas, Elza ?
      Je t’embrasse très fort, merci pour ce commentaire très touchant, des caresses au beau chat !

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  11. J'avais une amie au collège, qui avait un nez "conséquent". Elle a eu recours à une intervention de chirurgie esthétique qui fut très réussie. Je dois dire qu'à l'époque, j'étais plutôt sceptique, mais les résultats ont été au rendez-vous : je crois qu'elle en a été très heureuse et qu'en définitive, elle a bien fait d'y avoir recours.
    Ceci est un cas particulier... D'ailleurs, chaque cas étant unique, comment juger de l'extérieur ?
    Pour ma part, comme les autres, j'ai un peu de mal à accepter les rides qui se creusent... et je repense à ma maman qui me confiait, à la fin de sa vie, qu'elle ne se "reconnaissais plus" tant elle avait changé par rapport à sa jeunesse... Et comme il paraît que je lui ressemble... ça me fait bizarre de penser à ce qui m'attend dans quelques années...

    C'était ma modeste contribution au débat de la semaine !

    Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee

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    1. Nous avons toutes du mal à accepter les signes du vieillissement, Christineeeeeeeeeeeeeeee ; ma maman me disait la même choses que la tienne à la fin de sa vie, d'ailleurs, si elle a décidé de se laisser mourir, je pense que ce "naufrage physique" y a été pour grande partie...
      Comme toi, je ne juge pas de l'extérier le spersonnes qui ont eu, ou auront recours à la chirurgie esthétique.
      Les femmes que je reçois évoquent très souvent leur problèmes d'apparence physique et nombre d'entre elles qui ont eu recours à des actes chirurgicaux en sont très satisfaites.
      Elles évoquent un "coup de pouce" que cela leur a donné, une envie de vivre qu'elles ont retrouvé, alors, pourquoi pas ?
      Bien sûr qu'une opération de chirurgie esthétique n'améliorera jamais les "éléments" profonds d’une vie, le rapport à son conjoint, à ses enfants, à sa famille, à son travail, mais si cela peut aider à un mieux-être...
      C'est pour cela que je disais que je n'ai pas de religion en la matière, l'exemple de ta collègue de travail est un bel exemple de réussite et de mieux-être.
      Je t'embrasse très fort, christineeeeeeeeeeeeeeeee, bonne soirée !

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  12. J'ai lu votre article avec attention.

    Cependant quelques clichés doivent être mis au point : il peut y avoir des drames avec un excellent chirurgien et pas forcément avec un "rigolo".

    Tout désir de chirurgie esthétique qui corrige le "physique" prend son origine dans son psychisme, une consultation ou deux avec un psy ne suffit pas, il faut aller au délà.
    Je vous invite : http://memodemots.over-blog.com/ et remercie ma chère Oxy.

    Belle journée à vous

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    1. Vous faites bien de souligner qu'il peut y avoir des drames avec un bon chirurgien, une opération de chirurgie esthétique comporte toujours une prise de risques bien évidente avec laquelle il faut faire, risques encore augmentés si le chirurgien n'est pas parmi les meilleurs...
      Et la psychologue que je suis ne peut qu'être d'accord avec le fait que ce n'est pas une seule consultation avec un professionnel de la psychologie qui fera émerger le rapport de quelqu'un à son corps et les éléments d'ordre psychiques qui le sous-tendent.
      Une opération réussie de chirurgie esthétique ne comblera jamais un problème majeur de l'existence, elle pourra simplement apporter un mieux-être...
      Je vous remercie de votre contribution à ce débat, je suis allée bien sûr visiter votre site.
      Je vous souhaite une excellente soirée.

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  13. J'ai parcouru toutes vos réactions, avec intérêt, je vous dirai simplement que j'ai été marquée par le drame de Laura Antonelli.
    Je rejoins Elza dans son admiration pour Simone Signoret, l'image forte pour moi de l'acceptation de ce que l'on devient parce que l'on a été.
    Je comprends tout à fait la chirurgie réparatrice, car c'est une véritable reconstruction de soi-même après la maladie, un accident ou le simple fait de ne pas supporter son image dans le miroir.
    Quant à la chirurgie esthétique, elle m'inquiète car cela devient aussi systématique que se faire retirer une verrue. Je rejoins Mireille qui s'affole pour les adolescentes qui y recourent facilement de nos jours. C'est grave docteur !
    Pour certaines actrices, je n'ai vraiment pas compris, l'exemple le plus parlant pour moi est Emmanuelle Béart.
    L'image de "bouche de mérou" m'a fait sourire, mais un sourire triste pour ces femmes si belles mais qui prennent le risque d'être défigurées.
    Quant bien même l'opération est réussie, j'ose dire et cela n'engage que moi que l'histoire du visage, avec ses creux et ses déliés, disparaît et la vie avec elle.
    Nous serons, quel que soit le sujet abordé sur ce blog, toutes, des insatisfaites, sur un détail physique avec qui nous composons chaque jour.
    Nous sommes toutes confrontées à la pression publicitaire et au discours de notre société qui se veut toujours jeune et dynamique. Les pubs me font bien sourire ironiquement, car nous devrions toutes ressembler à Jane Fonda.
    J'ai subi beaucoup d'opérations chirurgicales qui n'ont rien à voir avec l'apparence et j'espère éviter les hôpitaux le plus possible.
    J'aime la vie comme elle vient, j'aime le dessin de la vie de chacun sur son visage, qui a dit que la vie était lisse continuellement ? alors, laissez tomber !!!
    et l'acceptation de l'autre aide à l'acceptation de soi, avec toutes les imperfections qu'elle comporte.

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    1. C'est vrai que la chirurgie esthétique est une aberration lorsqu'il s'agit d’adolescentes qui veulent se conformer à des stéréotypes sociaux, mais qu'elle est salutaire lorsque - je pense ici à la fille de Danielle (d'après moi une chirurgie mi-réparatrice, mi-esthétique) - elle permet à une adolescente de "commencer à vivre"...
      Plus que la chirurgie esthétique elle-même, que je peux comprendre tout à fait, c'est le modèle sociétal de culte de l'apparence et d'esthétisme fou que je condamne, ce sont tous ces renvois publicitaires de femmes au physique que nous n'aurons jamais que je trouve fortement dangereux pour les jeunes filles ; société de l'apparence, du diktat de la beauté, si dangereuse pour des esprits encore malléables ou construits avec des faiblesses inhérente à leur histoire...
      Il me semble que le problème de fond se situe là, et que chacune de nous réagit à ce problème avec ses armes, sa construction, son identité.
      Tout comme toi, je fuis désormais les hôpitaux et c'est l'une des raisons qui m'empêcheront (peut-être) de franchir un jour le cap de la chirurgie esthétique, mais comme on ne sait pas ce que la vie nous réserve et que je n'ai pas une image corporelle de moi très satisfaisante, je ne dis pas non à tout jamais à une intervention de ce type.
      Pour l'instant, je trouve que les soins cosmétiques et dermatologie me suffisent amplement mais que dirai-je dans dix ans ?
      Moi aussi, je trouve que le dessin de la vie est beau sur le visage... des autres, sur le mien je le vois souvent comme une série de rides disgracieuses...
      Mais les épreuves de la vie aident aussi à s'accepter et à relativiser ces petites misères de femmes qui vieillissent.
      En tout cas, merci pour ce commentaire, Ambre, une parfaite synthèse sur ce sujet !
      Je te souhaite une très belle soirée et je t'embrasse très fort.

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  14. Très beau billet, Norma, et les commentaires sont intéressants, je rejoins les déductions d'Ambre. C'est clair que la chirurgie esthétique va devenir de plus en plus banale, les personnes, pour différentes raisons et même pour garder leur boulot, y aurons recours, les dictas de la mode sont exigeants et douloureux.
    Dans notre société, vieillir n'est pas de mise. Il faut être jeune, belle, mince, un tiercé qui est rarement gagnant.
    Bien sûr que je suis pour la chirurgie esthétique réparatrice, genre : réduction mammaire chez une ado, recoller les oreilles etc...quoique, Brel et Gainsbourg, leurs grandes oreilles ne les ont pas empêchées d'avoir un succès fou.
    Autour de moi, presque toutes les femmes ont eu une intervention de chirurgie esthétique, jusqu’à ma femme d’ouvrage.

    Lors de la préparation d'un vernissage, pour tartiner les toasts etc ... mes copines sont là pour me donner un coup de main ; La dernière fois il y a avait la soeur d'une copine, qui possède une clinique privée de chirurgie esthétique. Pendant trois heures il n'a été question que de ça et au fur et à mesure je me suis rendue compte que toutes sauf Alexia et moi, avaient subies une intervention. Toutes ont fait redessiner l’ovale du visage et les yeux, certaines en plus, nez, les seins, bras, ventre, entre jambes. Toutes ont commencées très tôt. J'étais bien naïve de croire que le poids des ans n'avait pas de prises sur elles :) Lors de réceptions j'ai rencontré des femmes de plus de 60 ans qui ressemblent à des parchemins, la bouche de travers etc....tellement elles ont eu de liftings. Certaines on ne sait même plus leurs donner un âge. Ce qui est choquant c'est une vieille dame avec des seins de jeune fille.

    Cet été nous avons une grande fête pour l'anniversaire de ma soeur, nous serons plus de cinquante, je vais être dans la catégorie des grandes soeurs par rapport à certaines qui sont plus âgées que moi :)))

    Personnellement, je me laisserai, peut-être, tenter par une opération des paupières mais c'est loin, loin d'être décidé. Je suis passée tant de fois sur la table d'op , avec des réveils pénibles, qui m’ont traumatisés, que je suis réticente.

    Je pense que les femmes vont encore être l'otage de l'argent, on va les enfermer, un peu plus, dans le culte de la beauté, de la jeunesse. La chirurgie esthétique, est une entreprise qui va se développer, elle va générer des sommes colossales. Ne viens-t-on pas de lancer de nouvelles modes : la chirurgie esthétique du vagin, des mains, les femmes sont folles de se précipiter dans ce genre de piège.

    Je t'embrasse, Norma :)

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  15. Je te réponds, Nadezda.
    Oui, dans notre société, il faut être "jeune, belle et mince", tous les jours je rencontre des femmes qui souffrent, professionnellement et personnellement, bien sûr, de ne pas posséder ce "trio gagnant".
    D'ailleurs, rares sont celles qui le possèdent...
    Les exigences sociales sont si fortes que la chirurgie esthétique peut devenir une solution, surtout pour celles qui exercent des métiers où l'apparence est importante, voire primordiale.
    Tu cites les disgrâces esthétiques de Brel ou de Gainbourg, ce sont (ou plutôt, c'étaient) des hommes, notre société est bien plus indulgente envers les disgrâces masculines qu’envers celles des femmes.
    On trouve fréquemment du charme à des hommes pas beaux, plus rarement à des femmes pas belles...
    Autour de moi aussi, et particulièrement dans mon voisinage immédiat, toutes les femmes ont subi des opérations de chirurgie esthétique, plus ou moins réussies, certaines complètement ratées mais certaines avec un petit plus qui leur ont redonné le moral ; c'est pour cela que je ne porte pas de jugement sur de telles interventions et je ne sais pas si moi-même, un jour, je ne prendrai pas une décision de ce type...
    Je ne dis jamais :" Fontaine je ne boirai pas de ton eau", on ne sait pas ce que la vie nous réserve et quelles seront les solutions que nous pourrons envisager face à certains problèmes...
    Peut-être que, comme toi, je me laisserai tenter un jour par une petite opération des paupières en particulier (surtout qu'elles ont réalisées en anesthésie locale), pour me sentir mieux dans ma peau, puisque j'ai un métier très "public", moi aussi, mais la décision est encore loin d'être prise.
    C'est l'abus de chirurgie esthétique qui donne ces résultats ravageurs que nous sommes toutes en train de décrier ici, quant à la chirurgie dite "intime", il y a très peu de temps que j'en ai eu connaissance et j'avoue que cela m'a laissée sans voix.
    Je t'embrasse très fort, Nadezda, à lundi pour un autre thème de discussion "entre-filles" et merci pour ton témoignage !

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  16. J'apprécie bien le recours à la chirurgie esthétique, merci pour vos témoignages.

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  17. merci bien pour ce témoignage, en fait la chirurgie esthétique est considéré comme la solution pour plusieurs problèmes de santé, comme l'obésité, augmenter ou diminuer la taille des seins, corriger le nez...

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  18. Merci de nous avoir partagé ce témoignage, c'est totalement vrai que la chirurgie plastique et esthétique est de plus en plus demandée pour traiter plusieurs anomalies ainsi que retrouver la beauté et la jeunesse éternelle.

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