Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 22 juin 2015

Notre quinzaine diététique...






La voici enfin, cette "Quinzaine diététique" que j'ai remise de billet en billet depuis plus d'un mois, et ce par manque de temps, à moins que ce ne soit par manque de... motivation !



Vous remarquerez, je n'ai pas intitulé ce billet "Notre quinzaine de régime" car je sais que la grande
majorité des régimes se soldent, à leur arrêt, par une reprise de poids, voire un retour au poids initial, sinon plus...
Il semblerait en effet que cette reprise de poids post-régime soit effective dans 95% des cas et, lorsque les régimes se succèdent, ce qu'on appelle l'effet "yo-yo"s'observe fréquemment...

Si les régimes sont peu efficaces, il vaut mieux apprendre (ou réapprendre) à bien manger plutôt que de se fixer des objectifs drastiques de perte de poids qui n’entraîneraient chez nous que frustrations (accompagnées peut-être de quelques compensations "acheteuses"...)
Comme la ménopause se traduit quasi systématiquement par une prise de poids de trois à quatre kilos au minimum et sans changement d'habitudes alimentaires, il est important de rationaliser enfin notre manière de nous nourrir.


C'est ainsi que j'ai souhaité aborder ce sujet par le biais de la diététique, qui est définie comme : la science de l’alimentation équilibrée, celle qui nous permet de conserver ou de retrouver son poids, et de préserver ou d'améliorer sa santé.




Nous sommes en été depuis hier et les premiers jours de cette saison où nous allons nous vêtir plus légèrement, voire nous montrer en maillot de bain, me semblent propices à cette réflexion sur notre alimentation.



Chacune de nous a ses croyances, ses conseils diététiques sur la manière de s’alimenter pour maigrir ou ne pas grossir.
Au fond, nous savons toutes que faire pour équilibrer notre alimentation ou perdre ces deux petits kilos que nous avons pris durant l'hiver, aussi je ne me poserai pas en donneuse de leçons du "bien manger" ou du "manger équilibré".
Simplement, forte de la maxime "l'union fait la force", je pense, à l’instar de l'une des rares méthodes de régime qui a fait ses preuves, que, si nous nous soutenons "entre-filles" durant cette petite quinzaine, chacune de nous pourra plus facilement mettre en pratique une petite résolution diététique ; en effet, elle ne sera pas seule face à l'inconfort d'un changement, si minime soit-il, de ses habitudes alimentaires.

Qu'en pensez-vous ?

D'abord, quelle est, selon vous, votre plus mauvaise habitude alimentaire ?

Par exemple, êtes vous une adepte du grignotage, de la sucrerie "volée" avec délices entre deux repas, du sandwich hyper-calorique mangé en vitesse à midi et du repas du soir trop lourd, du petit-déjeuner bâclé, ne concevez-vous pas un repas sans un solide dessert, etc, etc. ?








Et maintenant, que faire pour changer... un peu ?

En pratique, pour maximiser nos chances de perdre un peu de poids, il serait préférable de :

- consommer suffisamment de protéines ;



- éviter les sucres rapides (sucreries, friandises, morceaux de sucre dans le café ou le thé, sodas…),
les autres glucides à index glycémique élevé (desserts sucrés, farines blanches, céréales raffinées, riz blanc, pommes de terre...) ;

- privilégier les aliments à index glycémique bas (farines complètes, céréales complètes, riz complet, légumes, légumineuses) ;




- limiter les produits "tout prêts", fréquemment trop riches en graisses et sucres rapides ;
- limiter aussi le sel, qui fixe l'eau ; à la ménopause et après, le tissu adipeux se marque davantage de cellulite ; les tissus ont ainsi tendance à perdre de leur tonicité et à se gorger d'eau.

Il est donc préférable de cuisiner soi-même à partir d’aliments de base, en les salant très peu.
Bien entendu, les apports en matières grasses doivent rester très raisonnables.


Enfin, deux corollaires de la diététique, faire un peu de sport et... éviter le stress.
Tout régime génère du stress, lequel est à l’origine de la reprise de poids.

Donc pas de régime pour nous ici, juste une ou deux bonnes résolutions alimentaires pour cette quinzaine à venir !


Allez, je me lance !

Je n'ai guère de kilos à perdre mais, cette période étant celle des repas de fin d'année scolaire et des invitations entre amis, je définis trois objectifs pour cette quinzaine diététique :
- limiter le pain lorsque je fais un bon repas (j'adore le pain et j'ai tendance à en manger beaucoup) ;
- équilibrer mon alimentation (fruits et légumes privilégiés) les lendemains d'un repas festif ; 
- éviter de me ruer sur le fromage avant les repas, surtout le repas du soir...



Je ne suis pas gourmande, rares sont les desserts qui ont grâce à mes yeux, donc aucun risque de ce côté-là.


Je vous invite donc à faire comme moi et à vous fixer un ou deux petits objectifs réalisables pour cette période.


Pour terminer ce billet, je souhaiterais évoquer ce substitut de repas qui est souvent le mien : le sandwich.


Considérés comme mauvais pour la ligne, les sandwichs sont bien souvent stigmatisés, surtout quand on entend se mettre à la diète. Pourtant, s’il est équilibré et complet, un sandwich peut s’avérer un très bon allié du menu journalier.
Le tout est de savoir comment et avec quoi le préparer et... en quelles quantités.

Bourré de sauce, de mayonnaise ou de beurre et composé d'aliments peu "nobles", le sandwich est un parfait exemple de "l'anti-diététique".
Pourtant, il est une alternative agréable et rapide lorsqu'on ne dispose que de 30 minutes à la pause déjeuner et qu'on ne veut pas dépenser une fortune chaque jour.
Alors, un sandwich, d'accord, à condition de surveiller sa composition : pas de burger, pas de kebab, remplis de glucides et de protéines contestables.

J'ai ainsi recherché pour vous des sandwichs à moins de 500 calories.

 Un sandwich "diététique" devrait se composer de :

- une portion de féculent : en l'occurrence du pain, de préférence complet, noir, de seigle, de campagne, ou aux céréales.


- une portion de protéines, comme une viande maigre (poulet, dinde, viande des grisons, bresaola), du poisson ou des crustacés (crevettes, crabe).
- au moins un légume (tomate, carotte, salade, concombre, radis rose ou noir, avocat, poivron, champignon, etc.)
- un produit laitier, tel que les fromages "maigres" (camembert, feta, mozzarella, chèvre frais), ou à bonne teneur en calcium (pâté d'algues, purée d'amandes à tartiner...) ; n'oublions pas que nos os sont plus fragiles après la ménopause.
- une sauce légère, donc pas de mayonnaise ni de ketchup ; privilégiez un filet d'huile d'olive, une sauce crudités légère, un fromage à tartiner allégé, voire du fromage frais de chèvre par exemple.
Ne lésinez pas sur les herbes et épices pour relever le tout (curry, menthe, ciboulette, ail, oignons, échalotes, aneth, etc.).

Finissez votre repas de midi  par un fruit pas trop sucré (pomme, poire, orange) et accompagnez le tout d'une eau minérale (pas de coca, de soda, ou d'alcool, trop caloriques) ; si votre sandwich ne contient pas de fromage, vous pouvez aussi ajouter un yaourt à votre menu.





Voilà pour quelques éléments de cette quinzaine diététique ; celles qui s'y engageront trouveront le concours des autres "copinautes" de ce blog, notre objectif commun étant : "nous sentir mieux dans notre peau lors de cet été" !

Nous nous retrouverons le lundi 6 juillet pour une rubrique "J'ai testé pour vous", avant de prendre notre rythme d'été : un billet mensuel.
Que celles qui ont testé de nouveaux produits de beauté, parfums, etc. n'hésitent pas à me faire part de leurs trouvailles.





Je vous souhaite une très bonne quinzaine
diététique ou non...

lundi 8 juin 2015

Portrait de femme...



Mise à jour du mercredi 17 juin (matin) : photo de Régine Deforges envoyée par Elza (en fin de billet)

Mise à jour du jeudi 11 juin (soir) : deux photos de Régine Deforges, à qui Elza pense ressembler le plus (en référence aux autres ressemblances évoquées dans nos commentaires)


Un chemin dans la beauté : Elza (clic)


                                                          "Coquette pour toute la vie"



Elza : environ 30 ans et déjà passionnée par les livres...


"Je vais aller droit au but : née coquette, je le resterai jusqu’au bout. Parole d’Elza Jazz ; ça n’est ni un défaut, ni une qualité, c’est seulement héréditaire. Nous, les femmes de notre famille, attachons beaucoup d’importance à l’apparence.
Un art de vivre, une politesse pour l’entourage. En quelque sorte… une philosophie.

Norma m’a demandé de m’expliquer sur ce trait de caractère. Je vais tenter de le faire.




Cette première photo qui me représente petite et dans les bras de ma mère, montre des tresses autour de la tête. Un rappel à mes origines russes, côté paternel.
Ensuite, au fil des années, mes cheveux plus courts sont devenus des couettes.
Je vous ferai grâce d’une photo avec tablier, grosses godasses et l’air aussi godiche que possible. Entre parenthèses, je m’arrangeais toujours pour me trouver à côté d’un certain Hubert (qui avait un nom avec particule et qui a dû devenir un homme superbe !).
Du reste, petite fille de 10 ans, je lui avais écrit une déclaration d’amour :
"Cher Hubert, je t’aime. Je te trouve très beau car tu ressemble à Jean Marais."
La maîtresse l’a prise et lue tout haut.
Si la classe s’est étouffée de rires, Hubert ne m’a plus adressé la parole...
Ma première leçon de comportement amoureux :
"Ne jamais se déclarer la première".
Avant cette période, j’ai vécu durant les quatre années de guerre, à la campagne avec ma jolie grand-mère (dont j’ai mis un portrait sur mon blog).

Mon père revenu de son horrible séjour en Allemagne, je me suis retrouvée à Paris et déjà un peu plus grande.
Coquette déjà, j’adorais regarder les chapeaux que ma mère créait (on disait "modiste"), et je feuilletais avec bonheur les pages d’un gros magazine de mode.
J’ai été élevée avec cette vision féminine de l’élégance.
Très tôt, j’ai apprécié les belles étoffes, les fleurs en tissu :  j’aime bien en mettre sur le côté de mes vestes… ou une belle broche), les beaux rubans.
Pas de problèmes de peau, heureusement. Et je suis certaine que c’est l’interdiction de mettre du savon de Marseille pour me "débarbouiller" qui en est la cause. Des savons dermatologiques ou des laits démaquillants faisaient l’affaire.


 Mes 16 ans, sur le Boulevard Saint-Michel


Toujours mes 16 ans, à l'académie Julian
Pas de maquillage, seulement une queue de cheval et
le travail du jeudi à l'Académie Julian


Adolescente et étudiante, je portais une queue de cheval, car mes cheveux avaient repoussé depuis les couettes.  En douce, je me blondissais à l’eau oxygénée. Et mon premier rouge à lèvres devait remonter à mes 16 ans. Un "Chanel" (déjà !).
J’allais, les jeudis, danser dans les caves de St Germain des Près (le Tabou, le vieux Colombier, avec l’orchestre de Sydney Béchet et quelques autres).
On fumait bien sûr (pas d’alcool surtout) et c’était des "Camel" ou des "Week-end", dans leurs petites boîtes que je mémorise très bien.
Ah le jazz… !!!! le be-bop, le swing, et toutes ces figures légères et bondissantes que l’on peut encore voir dans certains films…
Pas très maquillée, à part le rouge à lèvres, et pas encore de contour de l’œil avec le Khôl noir.
Mais des pantalons corsaires, des chemises à carreaux, et chose étonnante : pas de sac à mains, mais une petite pochette en bandoulière. Des sandales avec des lanières qui entouraient la jambe très haut. Des ceintures hautes et élastiques.
Certes, j’allais danser l’après-midi, mais je suivais des cours de dessin (toujours le jeudi ) à l’académie Julian et à la Grande Chaumière.
Celle-ci existe toujours et cette rue est restée légendaire pour les artistes du monde entier.

Mes coquetteries se sont transformées, elles aussi, suivant le passage du temps.

Un premier mari et naissance d’une fille (aujourd’hui sculpteur de talent )...


Portrait de Violaine enfant


J'avais 27 ans
La belle époque de mes 27 ans, où je me consacrais
à l'édition d'art et  à un travail pour un peintre. Mes
cheveux n'avaient pas encore atteint  le milieu du dos .

Je commençais à les laisser pousser.


Seulement 32 ans
En fait, je devrais dire "entre 32 et 34 ans". Impossible
de me souvenir  de l'âge de cette robe Azzaro (avec
dentelle Chantilly pour le décolleté " ). Cheveux crêpés,
et ces fameuses boucle-d'oreilles très "soir" 
que j'ai toujours conservées. C'était moi ? Impossible de me
reconnaître.  Sans doute l'influence  des films. C'était
aussi ma période " jazzy " ( Le blue note -  le vieux

Colombier et  les petites caves de St Germain des près).


... puis divorce et… découverte de la séduction en utilisant la mode et les cosmétiques : "Elizabeth Arden", "Helena Rubinstein", "Peggy sage", avec les merveilleuses couleurs de vernis à ongles.


Ma grande coquetterie ( enfin... une de plus ), consistait
à toujours accorder le rouge à lèvres et le vernis à ongles.
Je pense que les femmes s'inspiraient des stars
du cinéma .


Et je constate, que cette coquetterie se transformait en fonction de la profession. Apparence différente pour rencontrer des artistes dans une galerie, ou un emploi de secrétaire : décontractée ou un peu  "baba cool".


En Islande, pour Christian Dior
Je vois bien que j'étais toujours obsédée par la coiffure.
Cette photo a été prise il y a environ 30 ans, lors d'un
voyage de presse en Islande. Avoir une vie sociale,
professionnelle,  vous oblige à faire le maximum d'efforts de présentation. 
A la longue, c'est assez épuisant.
Pourtant, avec mon "grand âge", je trouve très plaisants
ces efforts, pour faire plaisir à  l'entourage. Et puis, je
l'avoue, aussi pour moi-même. Pour me prouver que
j'en suis encore capable !
Coquette jusqu'à mon dernier jour sans doute...


"En Italie, dans les années 90"
Encore un voyage de travail, à Rome cette fois,
pour un déjeuner avec un grand couturier. Quel
bonheur de toucher des soies magnifiques, de me
faire expliquer la construction de robes
extraordinaires ! Un livre était prévu, mais le projet
a échoué, hélas... Là, je vivais la coquetterie des

autres. Une période très sympathique.


Une présentation de presse
Mis à part le nombre d'années, le temps qui passe,
certaines choses demeurent : le trait de khôl autour
des yeux et je porte encore ces boucles d'oreilles et
le collier . Ah oui... j'allais oublier, la même couleur
de cheveux. 

Mais cette manie d’avoir des cheveux toujours séduisants ne me quittait pas : teinture rousse, chignon tortillé ou natté etc… bref, si je devais additionner les sommes dépensées chez les coiffeurs de St Germain des Près, j’aurais pu m’offrir une belle maison de campagne...


La coquetterie coûte très cher, lorsqu’elle est poussée à l’extrême. Je ne le regrette pas. C’est le passé et je tourne une page (sur laquelle je reviens pour toi, chère Norma). Les photos qui figurent ici et qui correspondent à ma vie de journaliste, me montrent avec une apparence que je qualifie presque, de "surfaite".
La raison provient je suppose, que le milieu du travail n’est pas tendre. Toutefois, comme ma mère, je fais attention à ne pas offrir au quotidien, à l’entourage, un aspect négligé.


Je porte à nouveau ce parfum
Dans ma collection de vieux parfums, je viens de retrouver
celui-ci ( hélas sans son bouchon-fleurs ). Mais l'extrait
qu'il contient est encore portable. 
Les belles matières premières d'autrefois,  le rendent immortel. 
C'est presque magique.


Même si le budget est devenu, avec l’âge, plus riquiqui, il faut rester présentable. Par respect, peut-être.


Mon miroir préféré
Ce miroir est mon objet-fétiche . Offert par Yves Saint-
Laurent pour accompagner une ligne de soins . Il ne me
quitte jamais. J'adore toucher le cristal de roche . Une

bien jolie création.


Sais-tu, Norma, et vous toutes, qui me lisez, que Virgile a aussi ses coquetteries ?




Il a chaque jour une séance de brossage (en ce moment, avec la chaleur, il est mouillé à diverses reprises).
Il adore ça , et je suis certaine que chats et chiens estiment normal d’avoir une belle apparence.




Du reste, avez-vous vu comme les chiens (surtout les petits) sont fiers de porter ces ridicules petits vêtements et babioles ?
"Ridicules, nous ? Pas du tout… Nous sommes très chics."

Sur ce, je te laisse, Norma, car il y aurait encore beaucoup à dire et écrire sur ce thème…"


                                                                       Elza


Un grand merci à toi, Elza, pour ce moment délicieux que je viens de passer à ta compagnie et qui m'a rappelé cette rencontre parisienne de septembre 2012...





Je suis sûre que toutes les lectrices de ce blog vont également passer un très bon moment avec toi !
Encore un grand merci !
"Coquettes pour la vie" deviendra le slogan de ce blog !


Nous nous retrouverons le lundi 22 juin pour "Notre quinzaine diététique" (grâce à Elza, nous avons eu un petit sursis...)



Très bonne quinzaine à toutes !



Mise à jour du jeudi 11 juin (soir) deux photos de Régine Deforges, à qui Elza pense ressembler le plus (en référence aux autres ressemblances évoquées dans nos commentaires)




Mise à jour du mercredi 17 juin (matin) : photo de Régine Deforges envoyée par Elza