Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 26 mai 2014

Le rouge à lèvres...



Notre cosmétique préféré ?




80% des femmes désignent le rouge à lèvres comme l’atout majeur de leur palette esthétique.
Qui plus est, les femmes qui déclarent ne pas se maquiller disent, à 70% d’entre elles, posséder tout de même, dans leur sac ou dans leur trousse de toilette, un tube de rouge à lèvres…

Vous avez été nombreuses à évoquer, dans vos commentaires sur les précédents billets, ce cosmétique tant aimé.

Des statistiques et des paroles qui ne peuvent que m’inciter à faire un article sur cet "incontournable" de nos armes de séduction, qui n'est pourtant pas mon produit de maquillage préféré : si je devais en choisir un seul, j’opterais sans conteste pour le mascara, mais ceci est une autre histoire que j'évoquerai prochainement avec vous.




Que dit de nous cette couleur sur la bouche ? Affirmation de soi ou arme de séduction ?
Le rouge à lèvres borde notre bouche, la première zone érogène que nous avons expérimentée bébé.
Il est le plus fort symbole du plaisir de se maquiller. Un plaisir qui commence dans la rêverie accompagnant le choix de la teinte et de la texture, dans le long apprentissage de la distinction subtile entre les différentes propositions : vermeil, groseille, cardinal, incarnat, carmin, rubis, sang… mat, brillant, transparent, dense, qu’importe la matière pourvu qu’on ait l’ivresse !
Ivresse qui s’amorce au moment où le bâton jaillit de son tube.



Les marques ne s’y trompent pas, puisqu’elles rivalisent d’imagination pour faire de leurs étuis de véritables objets de désir, allant jusqu’à travailler le léger bruit de l’ouverture.
Puis vient le plaisir de poser la couleur, de redessiner le contour de sa bouche.



Le rouge a longtemps souffert d’une réputation sulfureuse, associé de manière évident à la sexualité et à l'érotisme.
Appliquer son rouge sur sa bouche est quelques chose qui touche à l'être et qui est de l'ordre du désir...

Savez-vous que les ventes de rouges à lèvres s’envolent en temps de crise… ?
Certes, le "Lipstick Index" (à ajouter au lexique de notre vocabulaire mode...) est un indicateur économique difficile à trouver dans les manuels dits "sérieux" !


Par ailleurs, les femmes n'utilisent pas toutes de manière identique leur bâton de rouge.

Alors voici, pour notre simple plaisir, les quatre façons les plus fréquentes dont les femmes utilisent leur bâton de rouge à lèvres (désolée pour les utilisatrices de gloss...), et leur interprétation "pseudo-psychologique"... Vous savez que je n'y crois pas trop, c'est juste pour le sourire...


Type 1 : Le bout de votre rouge à lèvres est demeuré exactement comme à l’achat (peu importe la forme originale)


-Vous vous conformez aux règles
-Vous n’aimez pas attirer l’attention
-Vous êtes quelque peu réservée


Type 2 : Le bout de votre rouge à lèvres est arrondi (en dôme convexe) uniformément


-Vous êtes de nature accommodante
-Vous êtes d’humeur égale
-Vous êtes une personne sérieuse


Type 3 : Le bout de votre rouge à lèvres est coupé en diagonale parfaite


-Vous êtes pleine d’entrain
-Vous n’aimez pas les horaires
-Vous êtes fortement attachée à votre opinion


Type 4 : Le bout de votre rouge à lèvres est arrondi, de forme concave, avec le bout  pointu


-Vous êtes créative
-Vous êtes une personne énergique
-Vous êtes optimiste et enthousiaste


Après ces quelques lignes humoristiques, je vais évoquer ici mon rapport à mon rouges à lèvres, ou plutôt à mes rouges à lèvres, car j'en utilise deux et ce selon mon humeur : rouge-rouge ou rose clair, quasiment "nude"... mais jamais en rapport avec mes vêtements ou mon rouge à ongles, puisque je mets jamais de vernis sur mes mains (peinture oblige...).

C'est vraiment la touche finale de mon maquillage, le dernier geste que j'accomplis dans mon rituel du matin et le seul geste que je réitère dans la journée, en tant que retouche...
Je suis aussi une adepte du crayon à lèvres, ton sur ton, qui ourle un peu mieux la bouche mais qui, ai-je appris récemment, dénature la couleur du rouge...
Il m'arrive, quand j'y pense, de mettre une première couche, de la faire pénétrer en la tapotant avec un kleenex, puis d'en poser une deuxième, il paraît que cela ferait "tenir" le rouge, à vrai dire, je n'ai pas trop vérifié...


Je suis allée regarder mes tubes, je serais plutôt du type 1 : "réservée, se conformant aux règles", je crois que cela ne me va pas tellement...


A vous maintenant ! 

Quel est votre rapport au rouge à lèvres, ce rapport a-t-il évolué durant votre vie ?
Est-il un indispensable de votre maquillage (ou de votre non-maquillage...) le portez-vous coloré, ou "nude" (j'ai bien appris ma leçon...), est-il votre cosmétique préféré, etc. ?

Et je suis preneuse de tous les conseils que vous pourrez me donner en la matière, n'étant pas, vous l'aurez compris, une pro du rouge !





Très bonne semaine à toutes !

lundi 19 mai 2014

Du vocabulaire de la mode...



... Au vocabulaire à la mode


J’avais écrit, en 2010, un article sur le vocabulaire "à" la mode, que j’avais intitulé : "Ces expressions à la mode qui nous agacent un peu" et que je reprendrai en partie ici.

Auparavant, en mise-en-bouche, un petit texte sur le vocabulaire "de" la mode… (lol) !



"Lors de la fashion-week, mon amie Nadine et moi décidâmes d’aller shopper.
Il n’était pas question que les fashionatas que nous sommes manquent cet événement qui faisait le buzz ni de faire un fashion faux-pas pour cette grande occasion !
Aussi, nous étions-nous vêtues avec soin.
Dress-code casual pour les deux : un top basic pour moi sur un legging, le tout accompagné de compensées.
Chino et perfecto pour Nadine, un total look réussi, légèrement vintage ; elle avait remplacé ses habituelles babies par des slippers plus tendance, le tout accompagné de son it-bag, bien sûr !
Question coiffure, j’avais délaissé mon look curly pour un brushing wavy avec finition one-shoulder.
Nadine avait gardé sa coiffure straight free, très top !
En ce qui concerne le maquillage, nous avions opté pour un ensemble nude, avec tout de même une touche glossy pour les lèvres, du meilleur effet glamour.  Pas de smokey eyes pour la circonstance…
Un moment très réussi, nous avons flashé, elle pour une jupe crayon très ladylike, moi pour des low boots.
Et pourtant, je m'étais promis : "No buy" !"


Vous trouverez ci-dessous un petit lexique...


Petit lexique des termes à la mode du domaine de la mode..

Fashion-week
 : la semaine de la mode

Shopper : faire du shopping

Fashionatas : passionnées de mode 

Buzz : Evénement

Fashion faux-pas : faute de goût en rapport avec la mode

Dress-code : style de vêtements

Casual : décontracté

Top : petit haut échancré, débardeur

Basic : vêtement de base, fondamental

Legging : caleçon long

Compensées : désigne des chaussures à semelles épaisses

Chino : pantalon assez large en serge de coton

Perfecto : blouson de cuir avec poches et fermetures éclair, style motard

Total look : l'ensemble de l'apparence, la façon de s'habiller de haut en bas

Vintage : rétro

Babies : sandales plates à brides, qui ressemblent aux sandalettes des bébés

Slippers : chaussures confortables, style chaussons

Tendance : mode

It-bag : le sac du moment, celui qu'il faut avoir

Look curly : coiffure bouclée

Brushing wavy : coiffure lissée avec vagues sur les pointes des cheveux

One-shoulder : chevelure ramenée sur un côté, tombant sur une seule épaule

Straight free : cheveux naturellement lisses

Top : maximum, le mieux

Nude : maquillage naturel, qui se rapproche du teint de a peau, qui doit passer inaperçu

Glossy : brillant, se rapporte essentiellement à un rouge à lèvres brillant et transparent

Glamour : qui possède un charme sensuel, sexy, mignon

Smokey eyes : yeux charbonneux

Flashé : craqué

Jupe crayon : jupe droite, moulante, qui met les courbes en valeur

Ladylike : distingué, digne d'une dame

Low boots : bottes basses, qui couvrent seulement la cheville

No buy ! : pas d’achats (prévus) !

Mon expression "préférée", car elle frise le ridicule, est sans conteste "fashion faux-pas", qui me fait rire chaque fois que je l'entends ou que je la lis (car je l'entends et je la lis !).





Mais, comme il n'y a pas que le domaine de la mode qui fasse l'objet d'un vocabulaire "mode", voici le billet que j'avais publié sur "Les Peintures de Norma C" au sujet de ces expressions "à la mode" qui ont tendance à m'amuser parfois, mais aussi, d'autres fois, à m'irriter quelque peu...

J’avais alors participé à une série d’entretiens de recrutement pour un poste de la fonction publique (catégorie A), poste à lourdes responsabilités et à enjeux politiques et institutionnels importants.
Loin de moi l’idée de critiquer les candidats, qui affrontaient tous avec énormément de courage cette épreuve ô combien inconfortable, mais j’avais été sidérée par l’emploi constant de ce vocabulaire "mode", que l’on aurait pas attendu dans "l’orthodoxie" d’une telle situation.
Les "c’est clair", "ya pas photo", "j’y crois pas", "c’est trop", et autres expressions aussi savoureuses ont bel et bien été prononcées...

Certes, on les entend partout, à la télé, à la radio, dans les commerces, au bureau ; même nos amis n’y échappent pas ! (et parfois nous-mêmes…).


Je n'ai pas pu résister à en présenter quelques unes, mais peut-être en connaissez-vous d'autres ?"

C'est clair : réponse qui sous entend qu’on a déjà réfléchi à la question et qu’on ne se contente pas d’un oui ; cette expression vient ponctuer chaque phrase de l’interlocuteur.

Y’a pas photo : il n’y a pas de doute, voire de confusion, possible.

De chez… (Exemple : bête de chez bête) : exprime un superlatif, ou un comble.

Être trop : exprime un superlatif.

Que du bonheur : exprime la joie, le contentement, face à un événement qui est, bêtement, jugé "parfait".

Avoir la banane : sourire largement, être content.

Absolument (ou "tout à fait") : oui.

J’hallucine : je n’arrive pas à y croire.

LOL : mort de rire.

On n’est pas trop de deux : la tâche est difficile, heureusement qu’on est deux pour l’effectuer.

Être à l’ouest : être à côté de la plaque, dans un état anormal d’inattention, avoir la tête ailleurs..

J’y crois pas : exprime un grand étonnement.

La cerise sur le gâteau : le plus, le supplément.

Moyen : nul.

Ça me gave : ça m’ennuie, ça "m’emmerde".

Grave : s’applique à un individu qui a fait quelque chose qu’on juge négativement ; peut également signifier beaucoup : "il m’énerve grave".

Ya un moment où il faut arrêter : expression qui dit bien ce qu’elle veut dire...

Pas de soucis : expression dite systématiquement, qui veut dire : il n’y a aucun problème. On peut dire également, dans le sens opposé : il y a un souci ?

Boosté : vitaminé, surexcité, hyperactif, très motivé.

Y’s la pète : il est orgueilleux, il pense pouvoir tout faire, il n’a plus de limites...

Mais pas que : mais pas seulement.

Tu m'étonnes ! : synonyme de "c'est clair", en fait "tu ne m'étonnes pas", une antiphrase, donc


Juste : vraiment (c'est juste merveilleux !)




Pour continuer à sourire, voici un dialogue, à propos de mes amis félins, qui illustre ces expressions…

- C’est vraiment Kali, la plus marrante de tous les chats qu’on connaît !
- C’est clair, y’a pas photo !
- Elle est trop de chez trop !
- Tu m'étonnes, avec elle, c’est que du bonheur…
- Regarde, on dirait qu’elle a la banane !
- Absolument !
- J’hallucine, elle vient de monter à l’arbre, LOL !
- On ne va pas être trop de deux pour la faire descendre. Elle est complètement à l’ouest de grimper si haut !
- Regarde le Charlie qui la poursuit ! 
- J’y crois pas !
- C’est la cerise sur le gâteau, il risque de la faire tomber !
- Y a des jours, il est vraiment moyen, ça me gave de le voir faire ça !
- Ouais, il est grave ce chat !
- Non, mais y a un moment où faut arrêter quoi !
- Allez, pas de soucis, il va redescendre !
- Oh, il est vraiment boosté de chez boosté, ce Charlie !
- Y’s la pète, là !..




Et, pour terminer plus sérieusement, quelques éléments d'analyse.

La mode n’est pas une chose seulement "légère", c’est surtout un phénomène social général.
Le sens de la mode est révélé par la psychologie sociale. Elle est ainsi, sous toutes ses formes, une "expression sociale".
Sa part de liberté a son origine dans ce que la mode est une formation névrotique, comme le rêve ou l’art. Elle est l’expression du refoulé (sexualité, irrationnel, fantasmes et grandes images collectives...) et par là traduit l’inconscient culturel collectif d'une époque.

L’un des paramètres explicatifs des phénomènes de mode, langagière ou autre - vestimentaire par exemple - réside dans l’imitation, qui peut engendrer des chaînes de contagion imitative qui sont le fondement de la mode elle-même.
Ce que "dit" le "lanceur de mode", les autres veulent le "dire"…

La marque du groupe est aussi un paramètre important : le groupe d’appartenance va imposer ses "marques", ses "emblèmes langagiers" ; son influence est d’autant plus forte que l’identité personnelle est mal établie, d’où son importance à l’adolescence : on s’habille comme un "jeune", on parle comme un "jeune"…
Ajoutons à cela une composante "quartier" et nous nous trouvons avec des modes langagières particulières car le langage est aussi un classificateur social. Tout comme le groupe impose parfois son uniforme, il impose aussi son langage et ses expressions, autant d’emblèmes d’appartenance…

Il reste à déterminer l’utilisation sociale de la mode langagière, le sens que font jouer les sociétés à ce système de renouvellement.

Les sociétés traditionnelles ou conservatrices, attachées aux valeurs de répétition et de stabilité, ne favorisent jamais la mode langagière, l’interdisent parfois et la freinent toujours au maximum. Au contraire les démocraties et les sociétés de progrès ont toujours favorisé le jeu social de la mode langagière.

La mode est le jeu symbolique où les sociétés modernes rejouent jusqu’au vertige ce qui constitue l’essentiel de leur système. Voilà son sens profond.
Le problème avec la mode, langagière ou autre, c’est qu’une fois qu’on l’a installée on ne peut plus s’en passer. C’est un jeu gratuit qui n’a d’autre but qu’elle même. Aussi n’échappe-t-on jamais à la mode...
D’où l’extension de ces expressions "mode" quasiment à toutes les tranches d’âge et à tous les milieux sociaux, et au domaine de la mode, en particulier !
La mode, on peut être pour ou contre, mais pas en dehors. Toute anti-mode est une mode. C’est en se révoltant contre la mode qu’on lui obéit le mieux, puisque la logique de son système est le renouvellement perpétuel. Elle ne vit que de la contestation et s’enrichit des "modes de dérision"...
Il convient donc de considérer la mode comme un phénomène social qui peut désormais s’appliquer à n’importe quoi.
Et il faut la définir en conséquence.

La mode langagière est formée par la superposition de quatre degrés au moins :
- la diffusion soudaine d’une expression ;
- sans justification utilitaire valable (on avait déjà des expressions synonymes) ;
- éphémère ;
- avec un cycle de renouvellement…

D’une façon générale, la mode est le désespoir que rien ne dure et la jouissance que tout reviendra.

C’est "la frivolité de la mort et la modernité du déjà-vu" (Baudrillard)."





A vous maintenant, que pensez-vous de ce "langage de la mode" et de ce "langage à la mode" ?


Très bonne semaine à toutes !

lundi 12 mai 2014

Lui demandez-vous son avis ?



Lors de vos achats, lorsque vous vous habillez, etc...


Compagnon actuel ou ancien compagnon, quel rôle donnez-vous, ou avez-vous donné, à celui que Pétales dénomme si justement "notre autre," et ce dans le choix de vos "achats de femme", la façon de vous vêtir, de vous maquiller, de vous coiffer ?


Êtes-vous une indépendante farouche qui n'en fait qu'à sa tête, faisant fi des goûts, conseils et remarques de votre conjoint ?
Êtes-vous une femme qui prend en compte les goûts de son homme et s'en écarte peu au moment de ses décisions d’achats, de tenues, de maquillage ?
Faites-vous des concessions ponctuelles à ses goûts et, le reste du temps, vous affirmez-vous dans vos propres choix ?
Ou avez-vous le bonheur d'avoir tous les deux les mêmes goûts ? (auquel cas, ces questions ne se posent pas...)



Je suis bien consciente que, lorsque je pose de telles questions, rares sont celles d'entre nous qui se retrouveront pleinement dans une seule d'entre elles, voire dans toutes, la réalité étant toujours plus nuancée que les classifications dans lesquelles on essaie de la faire entrer.
Prenez donc ces questions comme un "rite d'ouverture" à nos discussions et surtout pas un quelconque carcan que je vous imposerais.


Jouant le jeu avec vous, je me suis bien évidemment posée la même question : "Est-ce que je lui demande toujours son avis pour ces petites choses de mon quotidien de femme ?"
Et je n'ai pas intérêt à déformer notre réalité de couple car, le premier lecteur de mes billets, c'est... lui !

Allons-y donc !

En préambule, je dirais qu'à côté de notre budget commun, Jean et moi avons chacun un budget plus "personnel", pour nos petits achats, nos coups de cœur, budget que chacun de nous gère dans la plus grande liberté et avec le total respect de l'autre.

En ce qui concerne ma "passion-chaussures", Jean, qui me rappelle pourtant de temps en temps que je n'ai que deux pieds, la nourrit tout de même car c'est lui qui, souvent, détecte une paire de chaussures qui "m'iraient bien".
Comme les achats de chaussures se font quasiment toujours en Italie, nous sommes ensemble lors de ces délicieux moments : il en résulte que le choix se fait en commun.
De toute façon, comme je les aime toutes, si une paire plaît à Jean, elle me plaira obligatoirement...

Question vêtements, c'est plus nuancé puisque, je l'écrivais dans un article précédent, j'achète pas mal de vêtements en ligne et souvent en son absence, non que ce soit un stratagème de ma part mais parce que cela se présente ainsi.
Je connais ses goûts, peut-être un peu plus classiques que les miens, et j'essaie autant que possible de les prendre en compte mais, de temps en temps, je cède à un petit grain de fantaisie en prenant le risque d'un achat plus "atypique".
C'est ainsi que récemment, j'ai acheté en ligne ces deux articles fort zébrés sur lesquels j'avais flashé.



Eh bien, ils lui ont plu ! Peut-être l'avais-je enfermé moi-même dans un stéréotype plus conformiste que ce qu'il en est en réalité...

Il est des domaines où j'agis seule, celui des produits de beauté et du maquillage, par exemple, je pense que cela l’ennuierait profondément de parler avec moi marques de sérums ou de contours des yeux et je lui épargne les détails des soins de ma peau.
En revanche, je lui demande de temps en temps son avis sur mes rouges à lèvres : "Préfères-tu le rouge ou le rose, aujourd'hui ?"
Ou sur mes tenues lorsque nous sortons ensemble, j'aime lui faire plaisir en m'habillant avec des vêtements qu'il aime.

Mais rien de bien contraignant dans tout cela.

S'il est un domaine où nous choisissons toujours ensemble, c'est celui de nos parfums, mais il me semble difficilement concevable de supporter au quotidien un parfum que l'on n'aime pas...

Ensemble aussi, nous avons choisi la décoration fort simple de notre maison, nous avons les mêmes goûts en ce qui concerne l'absence de bibelots, ce côté un peu zen que nous avons souhaité donner à notre intérieur.

Je conclurai par un domaine où son avis m'importe particulièrement, c'est celui de mes tableaux, il est mon plus grand conseiller et mon plus féroce critique et c'est grâce à lui que j'ai pu progresser dans ce que je nomme toujours "mon chemin dans la peinture".




Voilà pour "nous".

A vous maintenant !


Très bonne semaine à toutes !

lundi 5 mai 2014

Quelle acheteuse êtes-vous ?



Entre l'économe pathologique et la malade de la "fièvre acheteuse", où vous situez-vous ?



Nous vivons dans un monde où la consommation a une place de plus en plus importante.
80 à 92 % des acheteurs compulsifs seraient des femmes, en général de bon niveau professionnel, scolaire et universitaire ; leurs achats seraient en priorité des vêtements (96 %), des chaussures (75 %), des bijoux (41,7 %), des produits de maquillage (33 %) et des objets pour la maison (12 %). 

Mais nous ne consommons pas toutes de la même façon et il y a mille façon d'acheter !

Voici, ci-dessous, quelques "types" repérés d'acheteurs et... d'acheteuses.

Etes-vous une acheteuse pragmatique, obsédée par l’utile, qui aime conjuguer économies de temps, de stress et d’argent ?

A l’opposé, êtes-vous une professionnelle du shopping, une boulimique des soldes, qui connaît toutes les bonnes adresses, tous les bons plans, qui ne passe pas une semaine sans faire du lèche-vitrines ou sans entrer dans une boutique ?

Faites-vous des achats imprévisibles, irréfléchis, caractérisés par un sentiment d’urgence, d’obligation, ce qui se solde parfois par des "faux-achats" (une robe immettable, des chaussures à talons trop hauts, une crème qui ne convient pas du tout…) ?


Vos achats ont-ils une fonction thérapeutique, vous rassurez-vous avec des objets particuliers ou en collectionnant certains d'entre eux ?
L’aspect thérapeutique des achats permettrait de mieux supporter des difficultés personnelles, une identité mal assumée, une confiance en soi peu stable, un vide intérieur, un pan de l'enfance mal vécu, un lien fragile avec un compagnon, etc. 

Achetez-vous de façon obsessionnelle, vos collections de vêtements, sacs ou chaussures nécessitent-elles plusieurs dressings ?
L’acheteuse compulsive, qui ne contrôle pas ses dépenses, s’endette, se sent coupable et déprime. Pour se sentir mieux, elle achète à nouveau. C’est le cercle vicieux de la dépendance, semblable à celui du toxicomane. Sensation de manque si on l’empêche d’acheter ; difficultés de tous ordres avec sa famille, ses amis, son travail, dues à son perpétuel besoin d’argent ; intérêt pour elle-même et son bien-être, relégué derrière son obsession d’achat. 
La compulsive n’est pas sensible aux soldes : son but n’est pas de réaliser une bonne affaire mais de dilapider son argent. La cause majeure de son trouble est une mauvaise image de soi et très souvent, une dépression latente

Enfin, vous qualifierez vous de dépensière, achetant et aimant acheter ?


Une fois cette classification établie, je me suis bien évidemment interrogée : quel type d’acheteuse suis-je ?
Certainement pas une boulimique de l’achat, bien que, en ce qui concerne les chaussures, je n’aie guère de limite, mais dans un "univers" que je reconnais comme mien, somme toute raisonnable au niveau des prix.
En tout cas, je ne suis pas une acheteuse surendettée, ni une fanatique des soldes (j’apprends souvent leur date par le plus grand des hasards), ni une pragmatique obsédée par l’utile ou la bonne affaire.

J’ai certes quelques "bons plans", des boutiques où le rapport qualité / prix est excellent et où je me laisse aller à quelques fantaisies ("le Chinois" de Bordighera par exemple, voir les photos ci-dessous).







De temps en temps, au changement de saison en particulier, je m'autorise bien volontiers quelques commandes sur internet, sur mes trois sites de prédilection "H&M", "Zara" et "Esprit" et, comme j’ai une taille standard (36 ou XS), je n’ai jamais de déconvenue en ouvrant mes colis.

J'ai aussi à mon actif quelques "faux-achats", quelques robes d'un classicisme avéré que je ne porte jamais, certaines chaussures, trop plates ou trop hautes, coups de cœur sans lendemain que je regarde tout de même avec bienveillance au milieu de ma collection....

Mais je n'aime faire les boutiques que très modérément, je m'ennuie vite au milieu de cette débauche d'articles, je me sens rapidement un peu "perdue", aussi je reste fidèle à quelques "magasins-amis", où je connais les vendeuses et où je me sens bien. Bien sûr, lorsque nous allons en Italie, je me fais rêver devant chez Prada ou Luisa Spagnoli, mais je n’ai jamais franchi le cap de ces devantures aux prix exorbitants…

Il existe donc, chez moi, une dimension d'acheteuse plutôt raisonnable, que je découvre avec assez d’étonnement au travers de ce billet…



A vous maintenant, mes amies lectrices : quel type d’acheteuse êtes-vous ? Où vous situeriez-vous dans la typologie ci-dessus ?



Je mets à profit ce billet pour vous soumettre quelques thèmes que je souhaite évoquer ici afin que vous me signaliez ceux que vous aimeriez voir traités en priorité.
Et n'hésitez pas à me faire part d'autres thèmes qui vous seraient chers !


Notre produit de maquillage fétiche

Autres accessoires : ceintures, casquettes et chapeaux 

Les jours où l’on reste à la maison… Confort, laisser-aller ?

L’obsession minceur 

Maillots de bain : 2 pièces ou 1 pièce ?

Les soins du soir, les crèmes de nuit 

Les incontournables petites robes noires

 Le sport à 50 ans (et plus...)

Les soins des mains

Les soins de dermatologie

Les produits de beauté sans tests sur les animaux

Lui demandez-vous son avis ?

Une peau au soleil : produits bronzants et auto-bronzants, après-soleil

Les masques de beauté

Recettes ventre plat

Nos bonnes résolutions-beauté 

La beauté à travers les âges

Le vocabulaire de la mode

La lingerie

Rouge à lèvres et vernis à ongles



Je vous souhaite une très bonne semaine  !