Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 29 septembre 2014

Les soins de beauté de nos mains et de nos ongles



Ces mains qui parlent de nous




Plus encore que l'ensemble de notre corps, la position et la gestuelle de nos mains - et de nos doigts -donnent un aperçu de nos sentiments et de nos émotions.
La plupart du temps, nous ne sommes pas conscients de notre langage non-verbal - dans lequel nos mains  une place primordiale - cet autre langage qui peut confirmer ou infirmer les paroles que nous prononçons.

Ainsi, savez-vous que nos mains sont d'excellents indicateurs de mensonge ?
Celui qui ment a tendance à être moins expressif avec ses mains, comme si laisser ses mains "parler" risquait de dévoiler son mensonge : il cherche donc à les "contrôler", il les pose sur ses cuisses s'il est assis, sur ses hanches s'il est debout ; il peut aussi les fourrer dans ses poches ou les serrer l'une contre l'autre...
De même, jouer avec ses doigts ou un objet trahit une certaine nervosité, une anxiété, un sentiment de malaise.
Jouer avec une mèche de cheveux peut exprimer le doute, l’hésitation, l’ennui ou la séduction.
Quant à l'index sur le bout de son nez, il dénote fréquemment une interrogation.

Ces mains qui nous révèlent si fort mériterent bien quelques soins !





Ces mains que l'on soigne si peu

Et pourtant, une majorité de femmes avoue ne pas prendre grand soin de leurs mains, à la différence de leur visage qui arrive en première place dans leurs préoccupations esthétiques.

Ces "délaissées de la beauté" seraient aussi, très fréquemment, les "oubliées de l'hygiène"...
Une femme sur deux laverait ses mains, au mieux, une fois par jour...




Pourtant le lavage des mains est la mesure la plus importante pour la prévention des infections, peu importe où on est et peu importe l'infection. Avec savon ou produits spécialisés, il est indispensable plusieurs fois au quotidien.

Quant à leurs soins, ils comportent deux étapes fondamentales : hydratation et soin des ongles.

J'ai toujours vu ma mère soigner ses mains avec le reste de la crème hydratante qu'elle venait de passer sur son visage et j'ai fait mienne cette habitude d'en enduire mes mains après le rite de ma crème de jour ou de nuit.
Et, très longtemps, c'est le seul soin que je leur ai prodigué.

Mais ma pratique de la peinture m'a contrainte à modifier cette attitude minimaliste.
En effet, je pratique une peinture "physique", où j'adore mettre "la main à la pâte", appliquant sans réserve solvants, pigments et vernis, très fréquemment avec mes doigts...
D'ailleurs, après mes séances de peinture, je suis obligée de "baigner" mes mains dans du dissolvant...
Vous imaginez qu'elles en souffrent passablement...
Je suis donc passée aux soins plus intenses et, sur les conseils de ma pharmacienne, j'utilise désormais la crème pour les mains "Aderma" au lait d'avoine (autour de 6€).
"Le lait d'avoine apaise et adoucit la peau, la glycérine restaure le film hydrolipidique, hydrate les couches supérieures de la peau et nourrit, la vitamine E a une action anti-oxydante et anti-radicalaire."

Désormais, mes mains sont plus douces, leur peau ne tiraille plus, et surtout je n'ai plus de petites cloques aux extrémités de mes doigts ; je suis donc plutôt satisfaite de ce soin.
Mais j'ai toujours en réserve la vieille crème "Neutrogena", à la glycérine, qui, lorsque je manque d'"Aderma", me donne un confort... quasiment identique ! (pour 1, 80€...)



J'ai lu récemment des éloges sur la crème antirides "Expertise" pour les mains du "Dr Ricaud", je sais que c'est une marque que Danielle (clic) a mentionnée dans ses commentaires et dont elle semble satisfaite ; à essayer, donc (4,50€, en ligne).



Je n'ai pas de taches sur les mains mais l'une de mes amies, qui en a quelques-unes, est très satisfaite de la crème "Méla-D" de "La Roche Posay".
"Elle corrige les taches, homogénéise la pigmentation et réuniformise la peau par l'association de l'Acide Kojique et du sytème filtrant au Mexoryl® XL, pour limiter la production de mélanine, et du LHA™, pour améliorer la répartition de la mélanine dans l'épiderme."


Si cette crème est aussi performante que les autres produits de la gamme "La Roche Posay", que je trouve excellents, vous pouvez l'essayer sans crainte. Elle est plus chère que les précédentes (autour de 15€).
Par ailleurs - ce n'est pas notre propos ici mais je tiens à le signaler - savez-vous que le centre de cure thermale de La Roche Posay accueille des patients pour les suites cutanées du traitement du cancer ? Cette cure thermale accompagne les convalescents dans la récupération cutanée et psychologique après un traitement anti-cancéreux.
Cette cure de 3 semaines est prise en charge par la Sécurité Sociale.

Ce paragraphe sur les soins de nos mains, somme toute assez banal, devait s'achever sur ces propos lorsque... j'ai reçu la contribution ô combien plus experte de notre amie Nathanaëlle (clic-clic), contribution que je vous livre ci-dessous avec grand plaisir !




"Ma corbeille qui me fait faire des pieds et des mains lol (crèmes pour menottes et petons, rangées ensemble car la corbeille voyage de ma salle de bains à ma chambre lol) Il y a une majorité de crèmes bio.



Les crèmes mains du moment (il manque la "Crème à l'Amande" de "l'Occitane", elle est divine, je l'utilise régulièrement mais la boutique d'Aurillac n'en a pas actuellement)
"Crème gourmande mains et ongles" de "Caudalie" (parfum gourmand et suave, j'adore)
"Rêve de miel" de "Nuxe" (répare, nourrit, protège ect...)
"Crème à la myrtille et au cranberry" de la "Vie Claire".
"Crème Rose & Reines", pour mains et ongles.



Un petit bijou de crème hydratante parfumée aux "Roses de 4 Reines" de "L'Occitane" (extraits et absolus de roses de Grasse, Bulgarie, Maroc et Turquie avec un extrait unique d'enfleurage de rose de Haute-Provence)



Tant que j'y suis, mesdames, voici un élixir de beauté, un must : le "Baume aux mille vertus" de "Sanoflore" au miel de tilleul (il fait tout) spécialiste des zones fragilisées, il vous laisse une peau d'une douceur...woooow ! Je vous le conseille ! Il existe en version mains : Miel nourricier mais ce baume, parfait pour le visage, l'est aussi pour les mains car sa concentration en miel est 3 fois plus forte.




Sans oublier les laits et huile pour le corps tout aussi divins pour les mains : je profite de ce billet pour vous les montrer car on en a parlé dans les comms des billets précédents et ils sont aussi efficaces pour les mains car vite absorbés et non gras.
"Huile prodigieuse" de "Nuxe", je ne vous la présente pas.
Elle est divine mais vous la connaissez.
Le lait hydratant pour le corps "Amande Persane" de "Roger & Gallet" dont j'adore le parfum
THE lait pour le corps : Le lait "Lotus et fleur de Frangipanier" de "La Sultane de Saba" Voyage Balinais. Un bonheur ce lait  ! Gourmand et enivrant, son parfum est à tomber et il vous laisse une peau d'une douceur incomparable. Il hydrate très longtemps (sans paraben, sans trucs bizarres dans sa composition, et comme "Caudalie" : non testé sur les animaux, je suis très attentive à cela).




Et, pour terminer, le baume nourrissant pour le corps à l'iris de chez Sothys. Pour tout le corps, donc a fortiori pour les mains, son parfum suave et enivrant, sa texture non grasse font de ce produit un élixir dont il ne faut absolument pas se passer dans sa salle de bains. Il fait une peau douce.... douce... douce... 

Ma maman l'a aussi dans sa salle de bains, elle a 83 ans et c'est l'un de ses secrets beauté ! 

Mesdames, avec tout ceci, nous n'avons pas d'excuse d'avoir les mains abîmées ! lol"

Effectivement, nous n'aurons plus d'excuses, chère Nath !
Un grand merci pour tes conseils experts, je suis sûre que les lectrices de ce blog-forum vont les apprécier, je vais pour ma part t'emprunter une ou deux idées, je te tiendrai au courant !


Les ongles, cette autre vitrine de nous




Avant d'aborder ce paragraphe sur nos ongles, je tiens à préciser que je porte mes ongles toujours courts, certes soignés (cuticules repoussées, voire coupées, et eux-mêmes limés le plus harmonieusement possible) mais je les enduis très rarement de vernis (uniquement transparent) et le nombre de fois où je suis allée chez la manucure peut se compter sur... les doigts d'une seule main.

Non pas que je me désintéresse de la beauté de mes ongles mais j'avoue être assez malhabile avec la pose du vernis (lequel, d'ailleurs, ne tient jamais bien longtemps sur moi...) et, les rares fois où j'ai osé des teintes "agressives", je n'ai plus reconnu mes mains, donc j'ai tout ôté très vite...
Le "nail art" m'est complètement étranger et je pense qu'il le restera, je ne serai donc pas la meilleure conseillère en ce domaine.



Pourtant, j'admire les femmes aux ongles parés de toutes les couleurs possibles, mini-oeuvres d'art pailletées, graphiques, sculptées.
D'ailleurs, les "ongleries" et autres "bars à ongles" font désormais fureur chez nous. 




Que cherche donc à "montrer" cette mode du "nail art"?




Il faut constater que la visibilité de nos doigts a augmenté avec l'usage des claviers de nos ordinateurs, des écrans de nos Smartphones ou de nos tablettes (Nokia propose le Lumia 900 Pink, un téléphone rose, vendu avec le vernis à ongles assorti !).
Il n'est donc pas étonnant que nos mains deviennent un nouvel objet d'intérêt, voire d'admiration, une vitrine de nous-même au même titre que notre visage.
Pour le sociologue Jean-Claude Kaufmann : "Tout travail sur le corps a pour fonction de se construire une identité dans le regard des autres. Les habits, les gestes, les mouvements y participent. Et le soin des mains, qui sont l’une des premières choses que nous découvrons de nous, encore plus..."

Il est 
vrai qu'avec le rouge à lèvres, le vernis à ongles est le premier geste de beauté que les petites filles empruntent à leur mère, et peut-être le premier accepté par la maman...
Une affirmation de notre féminité partagée au départ avec notre mère  ?

En tout cas, un geste que j'ai rapidement abandonné...

Pour moi, les ongles longs ont quelque chose d’agressif qui me déplaît.
Je les associe, et fort consciemment, à des griffes et, si je les accepte et les admire chez les autres, je les trouve "déplacés" chez moi, une marque un peu "sorcière" qui me dérange...

Quant à Nathanaëlle, elle utilise des vernis gris taupe, avec une base. Elle en pose rarement mais aime ces tons.



Mais, à l'opposé de 
ces pratiques plus ou moins discrètes de mise en valeur de nos ongles, on trouve l'onychophagie.
L'onychophagie, cette attitude compulsive consistant à se ronger les ongles, est généralement provoquée par le stress ou l'anxiété ; se ronger les ongles devient ainsi une manière de libérer cette anxiété.



Près d'un Français sur trois, homme ou femme, est ou a été concerné par l'onychophagie.
Le travail est actuellement la première raison de se ronger les ongles, suivi à quasi égalité par le pouvoir d'achat, les enfants, la conjoncture économique.
Les enfants, les adolescents et les jeunes adultes sont concernés par l'onychophagie, mais le pic de cette pratique se situe entre 35 et 49 ans.



Si nos mains, par leur gestuelle, parlent de nous, exprimant nos émotions et nos sentiments, nos ongles, quant à eux, peuvent être les témoins de nos angoisses...


Comme j'ai coutume de l'écrire à chacun de mes billets : à vous maintenant !
Quel est votre rapport à vos mains, à vos ongles, à leurs soins respectifs ?


Je n'ai pas voulu évoquer ici les "bijoux de mains" et ces merveilleuses "chaussures de mains" que sont les gants, vous vous doutez que j'ai également tendance à les collectionner (mais un peu moins, tout de même, que les véritables chaussures...).


J'attends les premiers frimas pour vous proposer un billet sur ce thème.


Nous nous retrouverons donc le lundi 6 octobre avec :  "La beauté au masculin" (tout un programme !)...



Très bonne quinzaine à toutes !

lundi 15 septembre 2014

Nos bonnes résolutions de la rentrée...



... En matière de beauté, forme, santé, etc.


La rentrée du mois de septembre, comme le début de l'année civile - et parfois la date de son propre anniversaire - donnent fréquemment l'espérance - ou l'illusion - d'un nouveau départ.
Rien de mal à cela, vouloir changer étant toujours positif ; même si on n'y arrive pas, même si c'est souvent difficile.

Mais une résolution, aussi bonne soit-elle, n'est pas une décision ; elle relève du domaine de l'intention, voire de l'engagement.
Il s'agit donc de rester réaliste et de se fixer des objectifs quantifiables si possible, afin de ne pas obtenir l'effet contraire de celui escompté, c'est à dire, à terme, une baisse de l'estime de soi puisqu'on n'aura pas été capable de tenir cette promesse faite... à soi-même.

Ainsi, plutôt que de se promettre de ne plus jamais manger de sucre, mieux vaut se fixer l'objectif d'un ou deux carrés de chocolat par jour...




... Ou de marcher deux fois par semaine plutôt que de jurer de se remettre au sport.



Pour qu'une bonne résolution ne reste pas un vœu pieux, il faut qu'elle réponde à une véritable nécessité ; en effet, tant nous trouverons un avantage, même inconscient, même de mauvaise foi, pour conserver une habitude que nous souhaitons perdre par ailleurs, nous ne bougerons pas d'un millimètre...


Dans ce contexte, qu'en est-il de vos bonnes résolutions de rentrée et d'abord, vous reconnaissez-vous dans cet objectif toujours renouvelé - et rarement atteint - qui réside dans ces promesses régulièrement faites à soi-même ?


En ce qui me concerne, oui, je me reconnais parfaitement dans cet objectif !
D'ailleurs, j'aime ces périodes "charnières" de la vie, rentrée de septembre, nouvelle année, printemps (qui correspond justement avec mon anniversaire) où j'ai l'impression de remettre les pendules à l'heure et de repartir allègrement vers des jours où je serai... la même mais... améliorée !
Une belle dose d'optimisme, au fond, mais aussi cette phrase de Bruno Bettelheim que j'ai prise comme devise depuis fort longtemps :
"Si cette relation de ne te convient pas, change-toi, toi..."
Phrase qu'il explicitait ainsi :
"La personne sur laquelle on a le plus d'influence, c'est encore... soi-même !"

Si nombre de mes résolutions concernent mes comportements, une amélioration visée de mon caractère et une diminution de ma tendance au stress...



... D'autres, en revanche, s'intéressent à mon apparence strictement physique à et mon bien-être général, ce sont celles que je vais essayer de développer ici.

- D'abord, reprendre mes activités sportives du matin que j'ai quelque peu négligées cet été, négligence qui s'est vite manifestée par l'apparition de quelques nouvelles "mollesses", de ci de là...
J'ai d'ailleurs déjà repris ces activités quotidiennes depuis... le 1er septembre : vélo d'appartement, entre 15 et 20 minutes, et haltères pour muscler mes petits bras !
Marche hebdomadaire avec Jean et surtout, davantage de trajets à pied, je réserverai désormais la voiture aux plus longues distances.



Ceci me semble réalisable, puisque je suis une lève-tôt et que j'ai déjà réussi à mettre ces activités en oeuvre l'année dernière, vacances d'été exceptées.


Dans le domaine de la beauté, plus question de "sauter" un jour de soins (même les soirs de fatigue...) et de déplacer à l'envi mes rendez-vous chez la dermatologue.
J'envisage un peeling léger avant l'hiver et une séance de mésothérapie contre les rides ; ces soins spécifiques feront l'objet d'un billet à part entière, lorsque je les aurai réalisés...



Dans le domaine de la santé, me contraindre à boire davantage, que ce soit de l'eau, du thé ou des tisanes, je suis une piètre buveuse et je sais que ce n'est pas bon !



Et enfin, ô sagesse de septembre, j'ai décidé de limiter mes achats vestimentaires en ligne, ces petites compensations que je m'offre, trop fréquemment...
J'ai bien dit "limiter", pas arrêter, c'est vraiment trop agréable d'ouvrir le colis magique qui dévoilera la petite robe ou la tunique de ses rêves !



Je suis réaliste, aucun objectif restrictif en matière de chaussures, ce n'est pas par ce biais que l'on peut vaincre ses addictions...


Voilà pour mes bonnes résolution de rentrée, rien de bien original j'en conviens, mais des "possibles", tout de même...
Remarquez, le meilleur moyen de tenir une résolution serait certainement de ne pas en prendre...


A vous maintenant !



Je vous souhaite une très bonne quinzaine !


Le lundi 29 septembre, nous évoquerons ensemble "les soins de nos mains", je suis preneuse de toutes vos suggestions.

lundi 1 septembre 2014

La féminité



"On ne naît pas femme, on le devient"

Simone de Beauvoir





La féminité est un sujet qui pourrait faire l'objet de bien des développements mais dont je ne présenterai ici que quelques aspects, liés au thème de ce blog, laissant ainsi de "l'espace" à celles (et ceux !) qui souhaiteraient donner leur point de vue sur cette question fort sujette à débats, voire à controverses.

Si la féminité comporte indéniablement une composante biologique liée à la nature-même de la femme, elle se définit également au travers de la culture : "un construit culturel", dit Jean de Totirakapon (clic).

A l'heure où la théorie des genres fait débat, la féminité est une notion presque d'un autre temps, celui où le sexe biologique des individus les condamnait à remplir un certain nombre de fonctions et de rôles sociaux. Elle était alors ce doux mélange de dévouement maternel, de dépendance matérielle et juridique, d'emblèmes vestimentaires, de comportements pré-établis et de disponibilité sexuelle.
Des aspects de la féminité qui ne rendent compte que très partiellement de ce qu'est la femme aujourd'hui.



Chacune d’entre nous se situe quelque part entre la neutralité frôlant la masculinisation et la caricature culturelle de la femme.



Au niveau inconscient, la féminité est certainement liée à la capacité d’attirer le regard de l’homme : être désirable, en fait.
C'est besoin de se sentir "féminine" en attirant le regard de l’homme qui pousse fréquemment la femme à se comparer aux modèles de beauté et soi-disant, de féminité, érigés en canons dans la société à laquelle elle appartient.
Même si ces canons vont à l'encontre de ce qu'est plus "naturellement" le corps d’une femme...
Il reste en effet un domaine où la féminité continue d’être mobilisée sans complexes, c’est le celui de la mode et de la beauté.

Pour certaines femmes, se mettre en valeur peut signifier d'arborer les emblèmes traditionnels de la féminité : porter presque exclusivement des robes et se maquiller régulièrement.




Toutefois, il existe différentes façons de se mettre en valeur : c’est d’abord ce que l’on dégage de confiance en soi et de plaisir de vivre qui nous rend attirantes, il n’est pas nécessaire de s’habiller en robe et de se maquiller si cela ne fait pas partie de nous. Certaines femmes paraissent effectivement très féminines en pantalons et sans maquillage puisqu’elles se sentent bien dans leur corps, dans leur sexualité et dans leur vie en général et... que cela se sent.


Nathanaëlle (clic-clic) écrit :
"Pour la féminité, je pense qu'elle se situe surtout dans l'attitude, la parole, le mental, c'est un tout, elle n'est pas seulement physique. Yves Saint-Laurent l'avait fort bien compris, lui qui a institué le smoking pour femme (c'est un peu grâce à lui que nous pouvons porter des tailleurs pantalons au quotidien), en bref, on est féminine en pantalon, de toute façon, il n'est pas question de porter un chiffon de robe sur moi (Brrrr quelle horreur ce truc) !"
Je pense que les photos qui encadrent ses propos illustrent bien sa conception vestimentaire de la féminité.



En ce qui me concerne, si je devais définir mes représentations de cette notion, je le ferais d'abord "en creux", en énumérant ce que la féminité n'est pas pour moi :
- être systématiquement en robe ;
- porter ce maquillage de bon ton qui surtout, ne fait pas vulgaire...
- être un arbre à bijoux ;
- mais aussi, être négligée et...
- être toujours un peu en retrait par rapport à son homme, en une posture d'abnégation de soi et de mise en valeur de l'autre séculairement valorisée ;
- s'accomplir uniquement dans la maternité ou le rôle d'épouse.
En revanche, en préparant cet article, me sont revenues en mémoire quelques-unes des paroles d'une chanson de Renaud, "Miss Maggie", qui décrivent assez bien pour moi ce que serait une posture féminine, ou ce qui était une posture féminine car il me semble que bien des choses ont changé depuis cette époque (1985)...

"Femmes du monde ou bien putains
Qui, bien souvent, êtes les mêmes 
Femmes normales, stars ou boudins
Femelles en tout genre, je vous aime
Même la dernière des connes
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
N’s’ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière ni plus malhonnête

Femme je t’aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y’a pas de gonzesses, ou si peu
Dans les hordes des supporters
Ces fanatiques fous furieux
Abreuvés de haine et de bière
Défiant les crétins en bleu
Insultant les salauds en vert
Y’a pas de gonzesse hooligan
Imbéciles et meurtrière
Y’en a pas, même en Grande-Bretagne

Femme je t’aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n’deviens pas aussi con qu’eux
Ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y’en a qui vont jusqu’à flinguer
Pour sauver leur auto-radio
Le bras d’honneur de ces cons-là
Aucune femme n’est assez vulgaire
Pour l’employer à tour de bras

Femme je t’aime parce que 
Tu vas pas mourir à la guerre
Parce’ que la vue d’une arme à feu
Fait pas frissonner tes ovaires
Parc’que dans les ranges des chasseurs
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellement les beurs
J’ai jamais vu une femelle
Pas une femme n’est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable

C’est pas un cerveau féminin
Qu’est sortie la bombe atomique
Et pas une femme n’a sur les mains
Le sang des Indiens d’Amérique
Palestiniens et Arméniens
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu’un génocide c’est masculin
Comme un SS, un torero
Dans cette putain d’humanité
Les assassins sont tous des frères
Pas une femme pour rivaliser

Femme je t’aime, surtout, enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l’homme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue."


La féminité serait-elle ce regard un peu différent sur le monde, moins agressif, sans emblème de domination, cette tolérance à l'autre, cette non-appétence à la compétitivité ?

Si féminité il doit y avoir, c’est dans les termes de la pluralité et de la nuance qu’elle doit se comprendre... 


Qu'en pensez-vous, chères lectrices de ce blog ?




"Entre-filles" publiera désormais tous les 15 jours, le lundi matin : le rythme hebdomadaire m'est trop difficile à tenir et j'ai également remarqué que les échanges entre lectrices de ce blog dépassent fréquemment le délai d'une semaine.

Pour les sujets à venir : 
Lundi 15 septembre : "Nos bonnes résolutions de la rentrée (en matière de beauté, forme, santé, etc.)"
Lundi 29 septembre : "Le soin de nos mains"

Celles qui le souhaitent peuvent bien sûr contribuer à ces billets !


Très bonne semaine à toutes !