Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 27 janvier 2014

Dormir pour avoir bonne mine...



Et quand on a des insomnies ?


Notre visage, après une bonne nuit de sommeil, lisse et reposé, n'a rien à voir avec celui des matins succédant à nos nuits d'insomnies, où teint gris, traits tirés et cernes font leurs dégâts...





Pourtant nombre d'entre nous, la ménopause aidant (je me réfère à vos commentaires sur le billet dédié à ce thème), connaissent ce fléau de l’insomnie, et ses répercutions sur leur état nerveux, leur fatigue et leur "mine"...


Le sujet de l'insomnie et de son rapport à notre fraîcheur du lendemain m'est familier puisque je le vis depuis mon enfance, avec un sommeil très perturbé et ses lendemains souvent difficiles...
Il m'est arrivé de penser : il y a deux vies, celle des lendemains des nuits "normales", et celle des lendemains des nuits d'insomnie, l'une où tout est facile, l'autre où la journée va être synonyme d’efforts pour surmonter fatigue, nervosité et irritabilité.
Parfois, j'ai eu l'impression de ne plus "savoir" dormir, tellement les nuits se succédaient avec leur cortège d'insomnies...

Or, depuis un certain temps, je connais ce que j'appelle des insomnies "raisonnables", "gérables" au quotidien," qui sont certes synonymes de moments où je ne dors pas mais qui ne sont plus des "nuits blanches".
Le prix de bien des efforts et d'un long apprentissage de soi dont je vais essayer de vous faire bénéficier, très modestement, aujourd'hui.
Il ne s'agit pas d'un billet médical, donc je n'aborderai ici ni les somnifères, que j'ai bannis, ou les anxiolytiques, à n'utiliser, je pense, qu'en cas extrême, ni la notion de contrôle (et son contraire, le lâcher-prise) qui font l'objet d'un "travail" au cours d'une psychothérapie visant à améliorer le sommeil.

Je vais essayer d'évoquer seulement les conditions naturelles qui améliorent le sommeil, celles qui émanent d'un peu de bon sens, d'une certaine hygiène de vie et d'un peu de discipline...




D'abord, il s'agit de cerner quel est notre type d'insomnie dominant : difficultés à s’endormir ou réveils nocturnes, les deux se combinant, hélas, bien souvent.
En ce qui me concerne, mes insomnies s'apparentent davantage à des réveils nocturnes, je peux en effet me réveiller seulement 1/2 heure après mon endormissement.

L'insomnie est multi-factorielle, et certains de ses facteurs nous demeurent inaccessibles - même avec une psychothérapie -  mais on peut agir sur les autres, les seuls sur lesquels on a une petite emprise, et une amélioration peut en découler.

Je crois que le premier apprentissage que j'ai effectué, et le plus bénéfique, a consisté à ne plus dramatiser mes moments d'insomnie, à les accepter comme des "incontournables de mes nuits" qui n'ont tout de même pas des conséquences désastreuses.
On arrive toujours à tenir, le lendemain, ce n'est pas facile mais, bon an mal an, la journée se déroule sans trop de dégâts.
Quant à la mauvaise mine, on arrive aussi à la camoufler un peu, sous du maquillage (je ferai prochainement un petit billet sur ce thème), et surtout avec un sourire.
Ainsi, lorsque je me réveille la nuit, je m'angoisse moins pour le lendemain : le lendemain "se fera", toujours...

Ensuite, j'ai appris que dormir, c'est favoriser les conditions du sommeil.

- Literie adaptée, calme, chambre fraîche et degré de luminosité qui convient (je ne supporte pas le noir absolu, donc nous laissons pénétrer quelques rais de la lumière extérieure au travers des rideaux).

- Il s'agit avant tout de connaître les moments de son "bon" sommeil, celui qui, même bref, sera réparateur. Pour moi, il se situe avant minuit, aussi je me couche tôt. Ensuite, ne pas se fixer un nombre d'heures de sommeil qui serait "obligatoire" : en ce qui me concerne, j'ai appris que 3 ou 4 heures de bon sommeil me suffisent, aussi je n'essaie plus de "tenir" les 8 heures des autres.

- Il est impératif de bannir tous les excitants à partir d'une certaine heure de la journée : plus de café, plus de thé, plus de coca (à partir de 14 heures, en ce qui me concerne). Pas (ou très peu) d'alcool au repas du soir, même lors des repas festifs.
Cela semble évident, mais je ne le faisais pas toujours, prenant le café convivial de 16/17 heures avec mes collègues, en me disant : "Je verrai bien cette nuit". Je voyais, effectivement...
De même, le sport pratiqué après 17 heures peut se révéler excitant, donc il est préférable de pratiquer son activité sportive le matin.
Attention aux heures de l'après-dîner passées devant l'ordinateur, qui maintiennent votre attention et votre vigilance visuelle et cognitive, une forme d'excitation qui peut nuire au sommeil...

- C'est donc préparer son sommeil, se mettre en condition pour dormir et passer une bonne nuit.
Bien sûr, il est difficile d'occulter les soucis professionnels ou d'ordre privé, ou le coup de téléphone de 21 heures qui vous apporte des nouvelles contrariantes...
Je pense qu'il est obligatoire de se détendre avant de se coucher, de se "décentrer" de ses problèmes, voire de son vécu : regarder un film qui n'est pas traumatisant (j'ai banni de ce moment-là les polars trop angoissants ou les films trop éprouvants) ; il en est de même pour les lectures d'avant le sommeil.
Ces films ou ces lectures vont en effet engendrer des images que l'on pourra "appeler" au moment des insomnies, mieux vaut qu'elles ne soient pas génératrices d'angoisse...

- En effet, il s'agit de gérer au mieux ses pensées lors des moments d'éveil nocturne : c'est là que se situe le nécessaire "lâcher-prise" des soucis du quotidien, avec des pensées plus positives, plus insouciantes : "appeler" de belles images, des souvenirs heureux, se remémorer un film qui nous a plu, des instants privilégiés ; il s'agit aussi de "travailler" sa respiration, pour la rendre régulière, afin qu'elle tende vers une "respiration de sommeil"...

- Et enfin, se faire aider par les plantes et les médecines douces.
Je pensais avoir essayé toutes les tisanes possibles mais non ! Cette année, Jean et moi avons découvert le rooibos : souvent appelé "thé rouge", bien qu'il ne s'agisse pas de thé, le rooibos est une plante qui ne contient pas du tout de théine. Provenant d'Afrique du Sud, l'infusion du Rooibos donne une boisson très agréable, ronde et légèrement sucrée. Le Rooibos se prête particulièrement bien à la composition de mélanges parfumés et a un effet calmant sur nous : Jean dort parfaitement (mais il n'a pas de gros problème de sommeil) et moi, je me rendors apparemment plus vite.
Donc, avant de nous coucher, nous prenons un mug de cette délicieuse boisson, que nous avons choisie, pour ce moment-là, parfumée à la camomille (double  charge !).



Mais je bois aussi, dans l'après-midi, du "rooibos des lords" parfumé à la bergamote, très proche d'un bon thé "earl grey".




Une découverte sensationnelle, vraiment, que nous commandons par internet au "Palais des Thés".

Bien sûr, me direz-vous, cela fait un peu "poudre de Perlimpinpin", mais si ça marche un peu chez moi, j'ai tendance à penser que cela a certainement quelques effets...

Parmi mes incontournables sous forme de cachets, l'euphytose, bien sûr, et le Léro, que vient de me prescrire ma gynécologue et qui a aussi quelques petits effets.





Quant aux médecines douces, l'homéopathie a été un échec complet dans mon cas : j'ai observé une aggravation de mes insomnies ; en revanche, en période de crise aiguë, l'acupuncture me fait du bien, et j'ai la chance d'avoir un excellent acupuncteur près de chez moi...

Sans oublier, bien sûr, la ronron-thérapie de Dame Kali, qui, lorsqu'elle sent que je ne dors pas, vient se blottir dans mes bras et ronronne tout doucement... Charlie vient parfois la rejoindre...




Pour terminer ce billet, un dernier petit conseil, attention à l'altitude et à l’ensoleillement intensif qui peuvent aussi favoriser les insomnies...
Et aussi, pour dormir, en ce qui me concerne tout au moins, il faut être fatigué : pas de sieste trop longue, qui fait certes récupérer mais coupe le sommeil de la nuit à venir, et beaucoup d'activité physique (pas trop tardive...) afin que le corps ait besoin de récupérer...


En espérant que mon expérience pourra un peu vous aider, à la semaine prochaine !

lundi 20 janvier 2014

Nos vêtements-fétiches



Ceux qui ont défié le temps et que nous aimons toujours


Un peu de légèreté cette semaine...
Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais j'ai, parmi mes vêtements, un ou deux articles que je garde depuis de fort nombreuses années et dont je ne me séparerai jamais.
Ils me plaisent surtout pour leur confort,  mais aussi pour le vécu qu'ils portent en eux, qu'ils symbolisent, et cette traversée de la vie qu'ils font avec moi. Je les associe à des voyages et à des moments de bonheur mais surtout, ils s'insurgent contre l'éphémère, les effets de mode et un certain vieillissement.

Honneur au plus ancien : mon blouson de cuir, l'incontournable de mes voyages, celui qui vit dans le coffre de ma voiture et en ressort à la première fraîcheur ou à la première averse.
Je l'ai acheté en 1984, c'était une folie eu égard à mon budget de l'époque et je me souviens que j'avais échelonné son paiement sur trois mois ; il aura donc 30 ans au printemps prochain et je le porte toujours.
J'ai fait changer sa doublure il y a une dizaine d'années, il est tout râpé mais je l'adore pour sa souplesse, son confort et ses multiples poches !
Certes démodé (mais je m'en moque), il a survécu à tous les voyages de ma jeunesse, de Madagascar au Brésil en passant par le Mexique et le Canada et surtout, il a parcouru, plus récemment, de nombreuses régions d’Italie.





Le voici à Aoste, dans le train entre Padoue et Bologne, à Florence et à Sestrières.






Et puis, j'aime aussi ma vieille "Barbour", 10 ans cette année, celle dont un membre (féminin) de ma famille, que je ne nommerai pas ici, m'a dit un jour : "Mais c'est complètement démodé, il y a bien longtemps qu'on ne la porte plus à Paris "
Eh bien, n'en déplaise à la mode parisienne, je la porte toujours, à Marseille, dans les Pyrénées et en voyage (même à Paris), quand le temps risque d'être humide ou quand l'hiver n'est pas trop froid, comme cette année.
Son avantage, outre sa solidité et son confort, c'est le nombre impressionnant de poches qu'elle présente, qui font qu'on n'a pas besoin de faire suivre un sac à main, un véritable bonheur !





La voici à Ravenne, en 2012.



Vous pouvez remarquer que Jean est, lui aussi, un adepte de la "Barbour"...



Et vous, gardez-vous également quelques vêtements qui ont défié le temps et les modes, que vous remettez toujours avec un immense plaisir et dont vous ne vous sépareriez pour rien au monde ?

lundi 13 janvier 2014

La ménopause, osons en parler...



Quelques "trucs de filles" pour la vivre au mieux ?


Lorsque les premiers symptômes de ce passage ô combien difficile (en tout cas pour moi...) sont apparus, je me suis "naturellement" tournée vers les dames plus âgées de ma famille en leur demandant comment elles avaient vécu cette période de leur vie...
- "Très bien, je ne m'en suis pas aperçue" fut la réponse quasi-unanime.
- "Et les bouffées de chaleur, les suées nocturnes, la prise de poids, même avec un régime ?"
- "Rien de bien incommodant..."
Et la conversation s’arrêta là.

Je suis restée un peu interloquée, je me suis traitée de douillette, puis j'ai pensé que ce sujet était encore un peu tabou, surtout pour des dames d'une autre génération...
Je suis donc allée voir du côté de mes amies...
J'ai reçu un meilleur écho à mes problèmes et aussi... une solution : toutes prenaient le THS (traitement hormonal substitutif).

Ma gynécologue me le prescrivit après quelques examens, et le bonheur revint : quasiment la forme de mes 20 ans, enfin, de mes 40...
Un petit cachet, un peu de gel  au creux de mon bras et tous mes troubles avaient été remisés dans une mémoire lointaine, voire dans une autre vie...

Jusqu'au jour où...
Je me souviens très bien, c'était le 30 avril dernier, nous rentrions de Toscane et j'avais programmé de longue date, pour ce jour-là, une mammographie-échographie de contrôle.
Et on détecta ce que j'appellerai pudiquement... un "problème" à mon sein droit.

L'objet de ce billet n'est pas de détailler ici ce "problème", mais de préciser que la première d'une longue chaîne de décisions médicales auxquelles j'allais être confrontée a été : l'arrêt immédiat du THS.

Retour à la case départ, ou presque, et surtout retour de tous mes malaises, décuplés je pense par l'angoisse de cette période.
Ah, la joie des bouffées de chaleur qui vous prennent au moment le plus inattendu, cette rougeur si esthétique qui diffuse de votre buste à votre cou et puis à votre visage...
Et les réveils nocturnes, complètement trempée, les insomnies qui s’aggravent, les maux de tête, la prise de poids à des endroits où on ne le souhaiterait pas (cela s'appelle, paraît-il, "la remontée des graisses de la ménopause", charmant, n'est-ce pas ?), et une perfide mauvaise humeur qui s'installe...

Sur les conseils de ma gynécologue, j'ai expérimenté quelques produits "autorisés" (plus d'hormones, pas de soja), compléments alimentaires tous plus inefficaces les uns que les autres dont je tairai les noms ici, au cas où ils seraient utiles à certaines d'entre vous...

Lorsque, après un été un peu difficile, j'ai pu reprendre quelques activités sportives (vélo, jogging, haltères et marche rapide), des améliorations sont apparues.
Je ne saurais trop que conseiller à celles qui le peuvent : bougez, courez, nagez, marchez !

Et puis, car il y a une happpy end à ce billet, ma gynécologue et moi avons trouvé  "Donaclim", une association de plusieurs produits "autorisés", dont un dérivé du safran et d'huile d'onagre.
Certes, l'image de présentation du produit n'est guère stimulante et ne vous renvoie sûrement pas à une jeunesse retrouvée, mais passé ce cap psychologique, on peut essayer et observer quelques effets.



3 gélules en dose d'attaque, puis 2 en dose d'entretien, et les bouffées de chaleur s'estompent, les nuits sont plus clémentes, le tonus revient un peu.
Rien à voir avec les effets bénéfiques du THS, mais j'avoue que ce n'est pas mal...
Et si vous ajoutez à cela une petite séance quasi-quotidienne de sport, on retrouve vraiment une certaine forme.

L'inconvénient de "Donaclim" est son prix, (je vous laisse le découvrir sur internet), encore une fois discriminant entre celles qui pourront s'offrir ce confort et celles qui n'en auront pas les moyens...
Bien sûr, ce type de remède contre les malaises féminins n'est pas pris en charge par la sécurité sociale, voire par les mutuelles (en tout cas, la mienne...).
Et pourtant, ce n'est vraiment pas un luxe que de se soigner à ces moments-là, en tout cas pour celles qui ont, ou ont eu, comme moi, une ménopause difficile...


Pour terminer sur une note plus légère, connaissez-vous les gants pour écran tactile, qui vous permettent de consulter votre tablette ou votre i-phone dans la rue, l'hiver ?
Mon amie Maryse m'en a offert une paire pour Noël et j'avoue qu'ils sont très confortables, très pratiques et très jolis, aussi.
Vous verrez que les miens sont déjà un peu usés car très utilisés...





Très bonne semaine à toutes, 
nous parlerons un peu "chiffons" lundi prochain...

lundi 6 janvier 2014

Une peau en hiver...


Si, comme moi, vous avez la peau très fragile, vous savez que l'hiver est une saison difficile, synonyme de rougeurs, de tiraillements, d'inconfort et de subtile apparition de ridules qui se transformeront bien vite en rides plus prononcées...
Chaque année, j’expérimente crèmes et sérums prétendument miraculeux et pourtant sans grand effet sur moi...

Mais à force de chercher, j'ai trouvé ces dernières années deux produits qui, sans transformer ma peau en peau de bébé, lui ont apporté un certain confort, voire un petit éclat.
Je tiens à préciser que je n'ai aucune action dans ces deux marques de cosmétiques et que, comme tout un(e) chacun(e), j'achète ces produits en para-pharmacie !
Il s'agit de :

-     Lift Argan, l'huile sèche divine de Léa nature


Des ingrédients issus de l’agriculture biologique, un flacon autour de 28€ dans ma parapharmacie, et qui durera facilement 6 mois
Quelques gouttes (2 à 3) sous votre crème de jour, et le tour est joué !
C'est ma découverte de cet hiver et j'en suis vraiment satisfaite !

-  Les Ampoules Proteoglicanos de Martiderm



Ma découverte de l'hiver dernier, que j'alterne cette année avec l'huile sèche d'Argan.
C'est un produit riche en vitamines C.
15 petites ampoules très facilement sécables, fournies avec un embout de protection, donc conservables et transportables, pour un prix assez modique de 15, 90€, toujours dans ma parapharmacie.
Une ampoule dure facilement 2 à 3 jours.
A mettre également sous votre crème de jour.
De très bons résultats sur ma peau.

Je ne présenterai dans ce blog que des produits de parapharmacie, j'ai abandonné depuis longtemps les produits des instituts de beauté aux prix excessifs pour une qualité similaire, et parfois inférieure, à ceux des parapharmacies.

Vous pouvez commander sur internet les deux produits ci-dessus.