Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 2 juin 2014

De l'objectif minceur...



A l’obsession maigreur...


Nous serons en été d'ici quelques semaines.
En prévision de son arrivée prochaine, déferlent, sur nos murs et dans nos magazines, forces publicités vantant la minceur au travers de régimes de toutes sortes, en vue des tenues légères et… des maillots de bain...



En France, 6 femmes sur 10, toutes tranches d'âge confondues, déclarent vouloir maigrir.
Les Françaises, suivies de près par les Italiennes, sont les plus minces d’Europe.
Dans le monde, la France est, après la Corée du Sud, le pays où la volonté de perdre du poids est la plus fréquente chez les femmes.

Par ailleurs, la mode du "thight gap" (espace vide entre des cuisses serrées qui ne doivent surtout pas se toucher) sévit chez les jeunes femmes, dans tous les pays européens et aux Etats-Unis (un peu effrayant à mon goût...).



L’apparence physique est la première cause d’intimidation chez les jeunes. Ce sont les enfants et les adolescents obèses les plus ciblés par les sarcasmes de leurs camarades : 30 % filles et 25 % des garçons avec un surplus de poids disent avoir été intimidés, voire menacés, par leurs pairs.

Certains pays tentent de réagir face à ce "terrorisme de la minceur" :
Une loi en Israël interdit les mannequins trop maigres (IMC inférieur à 18,5) ainsi que les retouches des photos pour faire paraître une femme plus mince.
À Madrid, en 2006, les autorités régionales ont exclu cinq mannequins jugées trop maigres (IMC inférieur à 18, soit 56 kg pour 1,75 m), lors d’un rendez-vous de la mode. Cette décision a été prise après la mort de deux mannequins qui pesaient moins de 40 kg.

L'écart entre "corps désirable" et "corps réel" est important dans tous les pays.
En Corée du Sud, la corpulence moyenne des habitants correspond à l'idéal de minceur très largement dominant (81% pour les femmes et 80% pour les hommes)
En Uruguay, la forte corpulence est valorisée pour les femmes (52%) et la minceur préférée pour les hommes (62%).
Inversement, en France, l'image de l'homme corpulent fait relativement consensus (62%), alors que la minceur est davantage valorisée pour les femmes (52%)...

La "représentation sociale" du corps est ainsi une dimension à prendre en compte quand on parle d'esthétique et de santé.

Comment, dans ce contexte, ne pas publier un billet sur cette "déferlante minceur", ses bienfaits, mais aussi ses dangers ?



J’ai conscience que ce sujet du rapport à notre poids relève de l’intime, ne sommes-nous pas seules lorsque notre pèse-personnes livre son verdict ?
Ce billet ne tombera donc pas dans un échange de courbes pondérales mais traitera, d’une manière plus généraliste, du rapport à la minceur ou à la rondeur chez les quinquagénaires, et plus...



J’aime être mince, c’est l’une des conditions qui font que je peux me sentir bien dans ma peau.
J’ai eu la chance d’avoir la "minceur facile" jusqu’à la ménopause : métabolisme, hérédité, nourriture saine et équilibrée, mais aussi sport, que j'ai toujours pratiqué ?



Mais j’ai très vite compris ce que je prenais pour un acquis de ma nature et de mon style de vie n’en était plus un lorsque, après l’arrêt du traitement hormonal, je me suis mise à grossir sans raison apparente…
Si j’avais fait des excès alimentaires ou si j’avais cessé toute activité sportive, j’aurais pu comprendre, voire accepter, mais ce n’était pas le cas.

J’avais déjà appris à prendre en compte le principe de réalité qui veut qu’après 50 ans, le corps se transforme, que le poids de ses 20 ans n’est plus qu’un rêve inaccessible et qu’il est nécessaire de faire un compromis entre son idéal minceur et sa réalité corporelle, avec, comme objectifs : se sentir bien dans sa peau, au regard de ses critères personnels et des critères médicaux (ces derniers de plus en plus drastiques, comme vous le constaterez ci-après), avoir encore une image corporelle à peu près satisfaisante, en tout cas qui n’angoisse pas et n’altère pas la qualité de ses rapports aux autres.

Ce fut le moment où ma gynécologue, véritable "terroriste de l’IMC", me dit :
- Vous avez pris 2 kg en un an ; avec votre petit gabarit, que se passera-t-il si vous continuez à ce rythme pendant 20 ans ?
Certes…
- Je suis pourtant mince  (pensant, "plus mince que vous"…), lui ai-je rétorqué, mon IMC tourne entre 20 et 21 !
- Oui, mais faites attention !
Même son de cloche à l’hôpital où j’ai été soignée :
- Ne vous laissez pas aller, conservez votre poids, faites attention à votre alimentation et surtout, faites du sport !

Alors, à l’instar de mes quatre amies auxquelles je fais souvent référence dans ce blog, j’ai donc décidé de  "faire attention".
D'ailleurs, j'ai constaté que je n'ai rencontré, autour de moi, aucune quinquagénaire qui mange tout ce qu'elle veut sans grossir, mais peut-être mon "échantillon" n'est-il pas assez représentatif ? Ou alors, je doute de la véracité de certains témoignages après avoir vu se comporter à table celles qui déclarent avoir encore la minceur facile, voire naturelle, sans se priver...

"Faire attention" : expression ô combien douloureuse qui fait redouter les repas familiaux (je suis originaire du sud-ouest, et mon mari fait une excellente cuisine au quotidien), craindre les lendemains de fêtes et redoubler les exercices sportifs.





J'ai la chance de ne pas être gourmande (exception faite pour le chocolat), d'aimer et de pouvoir pratiquer le sport et d'avoir un métabolisme pas trop "déréglé", en dépit des modifications hormonales.
Et cette hygiène de vie, cette discipline au quotidien mise en exergue par les médecins mais aussi par mon désir de ne pas "trop" changer a eu des effets positifs : je suis, en ce moment, à peu près satisfaite de mon poids et je ne redoute pas trop la venue "du temps du maillot"...



J'essaie de faire de la minceur relative un objectif raisonnable et non une obsession, objectif que Jean et moi axons sur quatre grands principes :
- repas pour la plupart équilibrés ;
- régulations après excès (le "régime du lendemain" ou du "retour de vacances"...) ;
- sport, au moins trois fois par semaine ;
- et surtout, jamais de ces régimes drastiques qui frustrent trop et qui se traduisent par une inévitable reprise de poids lorsqu’on les cesse.

J'avoue avoir dans ce domaine une volonté de fer, que j'ai essayé d'analyser : peur de vieillir, deuil difficile de la jeunesse de mon corps, fascination pour des femmes très minces (Kate Middleton ou, dans ma tranche d’âge, Iman Bowie) ?



Certainement toutes ces raisons qui font que je veux rester mince et que je m’applique à le rester.

Et pourtant, il est des femmes rondes que je trouve très belles, mais… pas moi !




Pour conclure cet article, les dangers de ce que j'ai intitulé "l’obsession minceur" mais aussi une rapide vision des "troubles alimentaires".

L'obsession de la minceur peut avoir des conséquences graves, et conduire par exemple à l'anorexie, qui peut se présenter accompagnée d’épisodes boulimiques.
Il ne s'agit plus là d'une simple question de régime, le problème est souvent complexe et profond.

10 % des femmes âgées de 12 à 30 ans souffrent d’un trouble grave de l’alimentation et 50% d'entre elles réactiveront ces troubles lors de la mésopause, ou de la grande vieillesse.
Les troubles alimentaires sont des désordres complexes, qui se caractérisent principalement par des habitudes alimentaires anormales et souvent dangereuses (refus systématique de s’alimenter, vomissements provoqués, épisodes boulimiques ou boulimie installée, etc.), ainsi que par une grande préoccupation de son image corporelle. Aussi, ils sont souvent associés à d’autres problèmes sérieux comme la dépression, l’anxiété, le repli sur soi, l’abus d’alcool ou de drogues et les tendances suicidaires.

L’anorexie est cette obsession de la minceur qui entraîne de sévères restrictions alimentaires et, par conséquent, une perte de poids importante. Elle est fréquemment accompagnée d'épisodes d’orgie alimentaire suivis de comportements compensatoires, dont le but est d’éviter le gain de poids ; parmi ceux-ci on compte l’abus de laxatifs, les vomissements provoqués et le jeûne. Au cours d’une orgie alimentaire, une femme boulimique peut ingurgiter plus de 5 000 calories en très peu de temps (l’apport quotidien normal d’une femme se situe autour de 1 800 calories). Par conséquent, les personnes aux prises avec la boulimie ont de fréquentes fluctuations de poids.

Il existe aussi l’hyperphagie boulimique. Ce trouble alimentaire se caractérise également par des épisodes d’orgie alimentaire qui ne sont pas suivis de gestes compensatoires. Les personnes qui en souffrent sont incapables de se maîtriser lorsqu’elles mangent et présentent, pour cette raison, un surplus de poids important.
Si l’anorexie et la boulimie affectent principalement les jeunes, l’hyperphagie boulimique se manifeste généralement à un âge plus avancé.
La difficulté à désigner ses émotions, à en parler, peut conduire à chercher à les neutraliser d'une autre façon, en particulier en mangeant, pour atteindre un introuvable réconfort.
Le corps gros peut aussi avoir un sens en lui-même. Il peut constituer une défense. Ou au contraire permettre de trouver sa place.
Dans ces conditions, devenir une personne mince peut s'avérer une aventure périlleuse, mettant la personne face à ses difficultés que le corps gros lui a permis de contourner, d'enrober.

Dans les deux cas, extrême maigreur ou obésité, les nutritionnistes, avec leurs listes d'aliments autorisés ou interdits n'apporteront pas des réponses suffisantes ; pas plus que les psychologues ne sauront pacifier la relation "guerrière" qui s'est instaurée avec la nourriture...

Les troubles de l’alimentation seraient causés par une combinaison de plusieurs éléments. Les facteurs psychologiques incluent une faible estime de soi, la sensation de ne pas être à la hauteur, le manque de maîtrise de soi, la dépression, la colère et la solitude.
Il est aussi des facteurs biologiques : l’hérédité, les antécédents familiaux de troubles de l’alimentation et de problèmes de poids.
Un autre facteur, que nous avons plusieurs fois évoqué dans ce blog, est la promotion médiatique de modèles de "femmes irréalistes", et la tendance sociétale actuelle à juger la valeur d’une personne selon son apparence physique.

La dimension psychologique est présente en permanence dans l'histoire d' une prise ou d'une perte excessive de poids, aussi bien dans son origine que dans ses conséquences.
Comprendre le développement de l'obésité ou de la maigreur extrême n'est pas une chose simple. Il s'agit toujours de causes très complexes.

Les troubles alimentaires peuvent avoir d’importantes conséquences physiques. Les recherches montrent que 10 % des gens qui souffrent de troubles alimentaires en meurent. Les principales causes de décès sont un arrêt respiratoire et cardiaque, un déchirement de l’œsophage et... le suicide.
Les troubles alimentaires ne sont pas incurables. Lorsqu’elles suivent un traitement approprié, de nombreuses personnes guérissent. Les chances de guérison sont plus grandes si la maladie est détectée tôt.

A côté de ces troubles, existent aussi des maigreurs extrêmes et des obésités quasi-indépendantes de l'alimentation, imputables à des dérégulations métaboliques.
Même si ce n’était pas le propos de cet article, je tenais à le souligner en conclusion.


A vous maintenant : quel est votre rapport à la minceur ou à la rondeur, avez-vous des stratégies pour parvenir à votre poids souhaité ou vous acceptez-vous telle que vous êtes ?


Très bonne semaine à toutes les lectrices de ce blog !

76 commentaires:

  1. Très difficile sujet aujourd'hui ma chère Norma ! Tout d'abord je voudrais réagir face aux propos de ta gynéco. Pour qui elle se prend celle-là ? Qu'est-ce que c'est que cette façon terroriste de parler ? Quelle violence contenue dans ses propos. Est-ce qu'il n'y a pas un moyen plus "tranquille", plus serein de parler aux femmes qu'elle voit tous les jours dans son cabinet ? J'imagine la manière dont elle doit parler à celles qui sont en surpoids. Moi j'aurais pris mes jambes à mon cou et je serais allée voir ailleurs !
    Dans ma famille le poids a été le centre de tous les jugements de valeur. Mon père ne jurait que par la minceur et l'aspect physique comme si ce critère résumait à lui seul les qualités humaines. Être mince = être valable, intelligent, intéressant... Pourtant lorsque bébé puis jeune enfant je refusais toute nourriture et que sans doute ma sœur jumelle et moi devions déjà sentir le problème que posait la nourriture à la maison, (nous étions si maigres ) mon père se moquait quand même de nos 'cannes de serins" ....Tu imagines les souffrances que ma sœur et moi avons endurées au moment de l'adolescence ! Je me souviens que vers 15 ou 16 ans, certainement pour me conformer au dictat de mon père, je jetais le steak que ma grand-mère me préparais à midi quand je rentrais du lycée, je ne mangeais plus et l'infirmière du lycée avait même alerté mes parents sur ma chute de poids.
    D'en parler tu vois, je me sens encore troublée et mal à l'aise ...
    Avec cela j'ai toujours eu des complexes (déplacés) sur mon corps et longeais les murs à la piscine ou me jetais vite dans l'eau à la plage, persuadée que TOUS les gens ne regardaient que moi et me jugeais sur mon apparence.
    Cela va mieux bien sûr maintenant mais je comprends les humiliations subies par toutes ces femmes qui n'ont pas les formes qu'elles souhaiteraient avoir ou sont en surpoids. Comme tu le dis, je "fais attention" en permanence et j'ai une volonté de fer pour ne pas grossir. Mais bon sang comme cela me fait mal de voir certains regards posés sur des jeunes filles trop rondes, d'entendre des réflexions acides et malveillantes. Certaines assument et c'est tant mieux, d'autres sont en véritable souffrance et je ne crois pas que cela puisse les aider de ne leur parler que Régime. Les troubles alimentaires doivent à mon sens, être pris comme une douleur et traités en globalité. Redonner une bonne estime de soi, aimer, comprendre ... voilà ce qui peut les aider. Et aussi faire comprendre à tous qu'il n'y a pas qu'un seul corps parfait, qu'une seule règle, qu'un seul poids mais toute une diversité d'apparence corporelle. Et surtout surtout que le corps n'est pas le résumé des compétences, des valeurs de l'âme humaine. Ce n'est pas gagné !
    Je t'embrasse fort ma Norma.

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    1. Ah, Pétales! J'ai une petite fille de 13 ans, ligne haricot vert...dont la tante ( soeur de son père) surveille le tour de taille! "Tu as grossi, ne mange pas ci, ne mange pas ça, tu as assez mangé...c'est une enseignante qui s 'adresse à une gamine mal dans sa peau et très sensible! En l'absence des parents, bien sûr! Il y a le langage subliminal, chez nous les filles sont rondes et ma fille aînée( l'autre tante) est en surpoids pour cause de dérèglement hormonal...alors tout est clair. Il ne faudrait pas que...Lors des repas de famille, nos assiettes sont soupesées, scrutées( surtout celle de ma fille aînée qui a quand même 48ans!), et que dire des assiettes des filles ( ils en ont deux!), Lors d'une réception familiale dont j'étais l'organisatrice, j'avais placé les filles à un bout de la table et les parents à l'autre bout.La mère a envoyé le père réprimander une des filles parce qu'elle avait mangé toute son entrée...mais où allons-nous donc?

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    2. Cela fait peur ce que tu dis Danielle, il faut laisser manger les ados, ils ont besoin de 2500 calories par jour pour se construire, nous si on les mangeait on serait vite obèses. il faut faire comprendre aux parents qu'un régime pour une ado ne se fait pas sans surveillance médicale. Il ne faut pas les restreindre, c'est tout aussi dangereux qu'un excès de poids. Si un régime s'impose, c'est un diététicien qui doit le fixer. Et puis, on a nos gènes, il faut faire avec...
      Bisous Danielle et bon courage pour tenter de raisonner les parents de ta petite fille.

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    3. Pour la Fée :
      C'est dur ce que tu as vécu...
      J'ai pensé la même chose que toi en lisant le propos de Norma, si une gynéco m'avait dit cela...Yuuuu lol . Je n'ai jamais rencontré de gynéco qui se mêlait de mon poids. Heureusement (pour elle lol) Oh ben oui, dans ces cas-là, il faut faire la punaise ! lol
      Bisous la Fée,

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    4. Ah Album Vénitien, je connais la même ! La mère de mes neveux et nièce (femme de mon frère) qui passe son temps à mettre ses filles au régime, qui surveille tout ... l'aînée en a conçu une rancœur terrible : bien fait !
      J'approuve ton attitude pour protéger ces jeunes filles, tu as vraiment raison : quelle violence que de contraindre une jeune fille, une femme a toujours être d'abord un corps. C'est encore ce sexisme latent qui s'exprime à l'égard des femmes et PAR les femmes !

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    5. Qu'il s'agisse du témoignage de Pétales ou de celui de Danielle, j'en ai froid dans le dos....
      Pauvres jeunes filles... L'adolescence est un âge où tout se construit et si le rapport à son image est ainsi dévalorisé et marqué de contraintes, quelles jeunes femmes deviendront-elles ? Et je suis sûre que certains garçons subissent le même genre de pression... Dur, dur....

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    6. Je réponds à Nath.
      Les parents de mes petites filles sont très attentifs et veillent à donner à leurs enfants une nourriture équilibrée.Le papa est un fin cuistot et il apprécie quand les petites font honneur à ses préparations. C'est la "tata" qui est désobligeante et d 'autant plus blessante que ses remarques font pendant au surpoids de l'autre tante, ma fille ! Avec des parents grands et forts, les petites...seront comme elles seront.Voilà!Les chiens ne font pas des chats!

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    7. Je réponds à Pétales.cette tante a deux filles : une maigre et une potelée et celle-ci ose à présent dire à sa mère de lui" f.....e la paix! Il y a même aujourd'hui de la provocation dans l'air.Mais cette "petite" a 21 ans et peut à présent organiser sa révolte au grand dam de sa mère
      de la révolte dans l'air...parce qu'il faut aussi que je précise qu'avec" Tata" tout est organisé: assiettes, lectures, télé, voyages, visites...

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    8. Je réponds à Oxy.
      Tu as 100 fois raison !Et comme toi je suis certaine que certains garçons sont, eux aussi, soumis à la pression.
      Pression qui n'existait pas quand j'étais jeune, les familles avaient une autre approche des jeunes et la société n'était pas encore soumise aux règles de la minceur coûte que coûte.Les mannequins et actrices de cette époque( années50/60) avaient des formes dont elles étaient fières.non?

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    9. Je réponds au premier commentaire de Pétales.
      Effectivement, c'est un sujet difficile, que j'avais préparé il y a très longtemps, et que j'ai relu maintes et maintes fois avant publication, je l'ai même fait relire à mon correcteur préféré.
      Mais c'est un sujet que je pense connaître assez bien puisque j'ai fait mon mémoire de DESS sur l'anorexie mentale.
      A l'inverse de ta famille, dans la mienne, il fallait que je sois grosse.
      Ma mère, qui ne mangeait guère et surveillait son poids de manière drastique, aimait beaucoup gaver les autres, dont sa fille.
      Ce comportement est l'une des caractéristiques des anorexiques, caractéristique que je ne décrypterais que fort longtemps après mon enfance...
      A 10 ans, j'étais grosse et j'ai souffert des quolibets de mes camarades : "Bouboule, Patate", etc.
      C'est anecdotique, mais quand mon père venait encore chez nous à Marseille, il donnait ces mêmes surnoms à Kali, qui était, c'est vrai, un peu ronde à ce moment-là, et ça me mettait dans des rages folles !!!
      A l’adolescence, j'ai décidé de me prendre en main, de maigrir (même trop) et surtout de faire du sport, ce qui est demeuré une constante de ma vie.
      Mon père ne trouvait belles que les femmes bien en chair (et... ma mère qui pourtant était fort mince...) et il ne s'est jamais gêné pour me dire combien j'étais peu conforme à ses goûts.
      Finalement, une histoire assez semblable à la tienne, dans un registre parfaitement symétrique, une histoire qui est à l'origine de mes études de psychologie (j'étais destinée aux mathématiques) et du rapport à mon poids et à mon corps, que j'ai eu toute ma vie...
      Alors, j'ai essayé ensuite d'être physiquement "parfaite", un idéal que je n'ai jamais atteint, bien sûr, mais puisque nous en sommes aux confidences, quand j'ai été majeure, j'ai participé à toutes les élections de "Miss"de ma région et quand ma photo était sur le journal, je la montrais à mon père...
      Mais tu imagines que cela n'a rien changé...
      Moi aussi, les moqueries sur le corps des femmes (et des hommes) me font très mal, c'est pour cela que j'ai voulu faire un billet sur le thème de notre rapport à notre poids, afin qu'il soit hors jugements et avec la bienveillance de l'amitié.
      Je t'embrasse très fort, ma Pétales, à bientôt.
      Je répondrai petit à petit à vous toutes, bien sûr !
      Les chemins qui mènent à la psychologie ne sont pas tous rectilignes....

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    10. Réponse à Danielle, d'Album Vénitien.
      Il est, dans les familles, des teneurs de pouvoir, des "gens du contrôle" qui, hélas, font beaucoup de mal.
      Le rapport à la nourriture est souvent l'objet de toutes ces tentatives de contrôle, et ce contrôle est très fréquemment exercé par des femmes sur d'autres femmes.
      Est-ce parce qu'elles ont été les premières "nourricières" que ce pouvoir à la nourriture est si important chez elles ?
      Le rapport à la nourriture est souvent pathologique ; par ailleurs, comme la nourriture est nécessaire à la vie, en prenant le contrôle de la nourriture de l'autre, on prend aussi, symboliquement, le contrôle de sa vie.
      D'autre part, en faisant cela, on s'oppose à des "dominantes" familiales concernant le poids, se mettant ainsi à l'écart, voire s'opposant, par ce biais, à des caractéristiques morphologiques d'une famille.
      En tout cas, il s'agit d'une prise de pouvoir sur "l'autre" et, par son intermédiaire, sur toute la famille...
      Les tables familiales ne sont pas agréables pour tous les participants, elles sont aussi souvent le lieu d'expression de bien des pathologies...
      Je t'embrasse très fort, Danielle.

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    11. Réponse à Nathanaëlle.
      Il est dur de faire entendre des arguments rationnels, du type de ceux que tu présentes ici, à ces détenteurs de pouvoir tels que je les décris dans ma réponse à Danielle...
      La parole est souvent vaine dans ces cas car ces personnes jouent dans un autre camp que celui du rationnel et du bien de l'autre.
      C'est le camp de la pathologie de son propre pouvoir sur les autres, pathologie qui se joue aussi devant des témoins, au sein d'un groupe et qui est très difficile à "défaire" par des arguments ou une discussion.
      Je crois que si défaire cette pathologie par le rationnel avait été possible (ce que tu appelles "lui faire comprendre"), Danielle y serait parvenue depuis longtemps.
      Il faudrait pouvoir mettre au clair ce que joue cette dame au travers de cette attitude, et c'est loin d'être évident car elle n'en est peut-être pas pleinement consciente, elle-même...

      En ce qui me concerne, maintenant, j'ai quitté cette gynéco, Nath, car le jour où elle avait été aussi désobligeante envers moi, j'ai aussi été le témoin involontaire d'une conversation téléphonique qu'elle a eue devant moi avec l'une de ses patientes, atteinte d'un cancer, patiente à laquelle elle a dit brutalement que désormais, elle ne s'occuperait plus d'elle, puisqu'elle avait désormais un oncologue...
      C'est surtout cette deuxième attitude qui m'a fait me plus revenir chez ce médecin ; et, par le plus grand des hasards, j'ai trouvé ma gynéco actuelle qui, sous un abord un peu rugueux peut-être, a été un soutien indéfectible pour moi tout au long de ma maladie, et n'a jamais abordé avec moi le problème de mon poids, d'autant qu'il n'y a pas de problème...
      Gros bisous, Nath, et à tout à l'heure pour la suite des réponses.

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    12. Je réponds aux autres interventions de Danielle.
      C'est vrai que la pression sociale sur la minceur est un facteur déterminant de ces attitudes terroristes par rapport au poids... de l'autre, mais je suis sûre que cette dame joue aussi, au travers de son attitude, quelque chose de l'ordre de son propre rapport à la minceur, mais aussi à son pouvoir au sein de la famille.
      Pourquoi ?
      Peut-être as-tu, toi, quelques éléments de réponse ?
      Rivalité consciente (ou inconsciente) avec ta fille, désir de prendre une place qu'elle ne se reconnaît pas comme suffisante dans la famille, en imposant sa loi par rapport à la nourriture ?
      Et/ou son propre rapport à la minceur qu'elle érige en loi universelle ?
      Je suis certaine que tu as des éléments de réponse à ces interrogations...
      Mais maintenant, il faudrait trouver comment "détricoter" cette attitude, comment s'y opposer d'une manière qui ne la renforcerait pas et c'est une sacrée question...
      Mais je suis prête à en parler avec toi plus longuement, si tu penses que cela peut-être utile, sur ce blog ou par mail.
      Re-bises, Danielle.

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    13. Réponse à Oxy et à Pétales.
      Je crois que derrière cette attitude, il y a vraiment beaucoup plus que le désir de cette dame quant au maintien de la minceur chez cette jeune fille, si ce n'était que cela, on pourrait le réguler avec des arguments rationnels, ce qui ne semble pas le cas ici.
      Il s'agit du propre rapport de cette dame à un idéal de minceur, certes, mais aussi à son pouvoir en tant que mère envers ses filles, en tant que membre d'une famille envers les autres jeunes filles de la famille et... leur propre mère et à son propre pouvoir DANS la famille, puisque ses interventions se font devant le groupe familial...
      Bises à toutes les deux.

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    14. un commentaire un peu "out" en réponse à Norma: beucoup de medcins ne sont pas capables de parler avec leurs patients et giovanni a écrit e fait plusieurs interventions à ces propos dans des congrès de counseling et dans les publications de mon collègue counselor. moi aussi j'ai eu affaire avec de medcins excellents comme chirurgiciens mais qui , quant à comunication: 0!!!

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    15. Tu as tout à fait raison, Paola, peut-être n'ont-ils pas une formation assez grande à la psychologie et à la communication dans leur cursus universitaire, aussi bien en France qu'en Italie ?
      Et puis, certains sont très humains et d'autres non, et ça hélas, ça ne s'apprend pas...
      Je t'embrasse, mon amie.

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  2. Merci chère Norma de mettre cette question sur la table !

    Un vrai défi de la conservation. le problème que tu évoques pour les quinqua, reste le même pour les sexagénaires etc... En fait, il n'a pas de faim (:-))

    La mobilisation contre les kgs est impérative tout le temps si tu ne veux pas les voir s'accumuler, je l'observe partout autour de moi... Sans exception !

    La même quantité d'aliments qui te maintenait dans une forme éblouissante avant la ménopause, te fera grossir après, immanquablement ... Ma gynécologue me disait (moi aussi) : vous verrez même une feuille de salade vous fera grossir !

    Pour ma part je maintiens le cap depuis des années et j'ai accepté les quelques
    kgs en plus, indélébiles, avec une alimentation équilibrées, variée, pas grasse et pas trop sucrée (les deux bêtes noires :-))... Mais tout va bien. Les frustrations sont gérées au mieux...

    Gros bisous Norma.





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    1. Ma chère Danielle félicitations pour ce maintien de forme, c'est vrai qu'il faut apprendre à manger correctement, je crois qu'en France comme dans les pays du sud de l'Europe on mange un peu trop en quantité!
      La vraie solution c'est de toute façon le 'SPORT' il n'y a pas de secret comme le disent beaucoup de médecins, et puis qu'est ce que l'on se sent bien mieux après une belle séance de sport...c'est magique et ce bien être ce mérite par la volonté au quotidien "une tête saine dans un corps sain" comme disait ma grand mère et c'est tout simple à faire !

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    2. Jeune ou moins jeune, envie ou pas, il n'est pas donné à tout le monde de" pouvoir" faire du sport! L'essentiel, pour moi c'est de se bouger à son rythme en apprivoisant la vie au quotidien.

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    3. Réponse à Danielle, des "Merveilles de Danielle"
      Un problème qui n'a pas de "faim", effectivement, et que tu gères avec beaucoup de sérénité et de raison.
      C'est vrai qu'il y a des kilos incontournables, voire irrémédiables, ce poids de la jeunesse que l'on ne retrouvera jamais ; 'il y a aussi ce combat au quotidien pour maintenir une silhouette que l'on accepte à peu près et, également, une bonne santé...
      Je t'embrasse très fort, Danielle, merci pour cette leçon d'équilibre physique et psychique.

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    4. Réponse à Cath et à Danielle.
      Il est vrai que le sport est une solution, ou du moins un remède, lorsqu'on peut effectivement le pratiquer.
      Il est difficile de s'improviser sportive à la cinquantaine quand on ne l'a pas été auparavant, il existe aussi des impossibilités physiques à pratiquer un sport.
      Mais si l'on est en forme, c'est vrai qu'une pratique sportive est excellente, d'abord parce qu'elle fait brûler des calories, ensuite parce qu'elle maintient, voire consolide, les muscles, enfin parce qu'elle donne le moral et je ne peux être que d'accord avec toi, Cath, ces quelques réserves ci-dessus ayant été émises.
      Je suis sportive depuis toujours donc continuer le sport après 50 ans n'a pas été un problème pour moi, c'est une discipline de vie à laquelle je m’astreins au moins trois fois par semaine, très tôt le matin, avant ma journée de travail...
      Et comme tu me l'as demandé précédemment, je ferai un jour prochain un billet sur ce thème.
      Je t'embrasse bien fort.

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  3. oups ! quel sujet sensible Norma...le maillot de bain j'oublie maintenant !

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    1. Oui, Josette, un sujet fort sensible mais que je tenais à aborder ici car il nous touche toutes et je pense que l'on peut aborder tous les sujets, le tout étant de le faire dans le respect de l'autre.
      Gros bisous, Josette, à lundi !
      Et si tu ne renonçais pas au maillot de bain ?

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  4. un petit ventre rond.. ron ron ron...inévitable à mon grand âge... mon médecin m'a prescrit un régime.. tous les soirs tomates...et parfois une mozzarella..il à oublié que je mange moins que ça !!! courage les quinquas, et plus... bises à toutes

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    1. Toujours ton humour qui fait tant de bien, Elfi !
      C'est vrai que souvent, nos médecins pensent que nous mangeons bien plus que ce que nous mangeons en réalité... C'est que notre petit ventre rond vient très vite, et souvent avec bien peu de nourriture...
      C'est vrai aussi que nous avons souvent tendance à trop manger le soir, alors que nos besoins caloriques sont moindres pour la nuit, et pourtant ?
      Chez nous, le repas du soir est celui où nous nous retrouvons, il me serait difficile de changer nos habitudes à son propos, même si nous mangeons moins qu'i y a dix ans...
      Courage à toi, Elfi, pour la tomate du soir, je t'embrasse très fort.

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  5. lorsque j'avais 25-30 ans j'étais 1,75 pour 56 kg ....mais "un chien avec un balai dans dsa bouche" ne passait pas entre mes cuisses serrés (j'ai toujours eu les jambes bien droites et je n'avais pas de problèmes avec les "mini") aujourd'hui , après la naissance de mon fils et surtout avec la thérapie avec arimidex, j'ai pris une quinzaine de kilos. un régime est inutile car je n'ai jamais mangé trop accomodé et j'aime la pate au naturel etc. (et je ne sais pas du tout cuisiner) ... je fais des exception lorsqu'il y a à la maison mon fils cuisinier o lorsque je sort diner au resto... mais le jour suivant le départ de elia la cuisine est "au vaches maigres" . de toute façon je ne me fais jamais conditionner. pour la preise de poids due à l'arimidex on m'avais conseillé une nutritionniste ... masi elle m'a dit que mon régime quotidien n'avait pas nécéssité d'etre change, si je voulais je pouvais renoncer à ma briioche avec ginseng avant d'entrer à l'école... mais ça aurait été bien dangereux pour les élèves (une tigresse jeune dans la classe est déconseillée...) donc... :D me voilà

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    1. Tu étais un véritable mannequin, Paola !
      Et chez moi, qui aime tant la minceur, c'est vraiment un compliment !
      Donc, tu procèdes comme chez nous, régulations après excès, ce que j'appelle "le régime du lendemain" et toi "la cuisine aux vaches maigres", c'est joli !
      Et pense à moi qui ai en permanence un cuisinier à la maison !
      Quant à al tigresse en classe, j'aimerais bien voir !
      Je t'embrasse bien fort .

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    2. si moi je n'ais pas pris mon petit déjeuner moi je deviens très très nerveuse:une tigresse !

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  6. jeune= sans manger :mon clavier n'a pas de ^ ... moi je dois acheter un clavier françois!!!!

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  7. Hum sujet épineux lol
    Je ne pèserai plus 48 kgs pour 1,65 m. Moralité : je fais avec mes petites rondeurs

    Il y a quelques années, j'ai fait un choc anaphylactique consécutif à une anesthésie, et pour me tirer de là, on m'a bourrée de cortisone et d'un anti-dépresseur pour pallier à je ne sais trop quoi, il est vrai que sur le moment cela m'a bien aidée, mais après m'en être sortie. J'avais pris 30 kgs. Je les ai perdus en 6 mois. J'avais 43 ans. Et depuis, il faut faire attention, le yoyo se déclenche vite, et la balance grimpe vite aussi, alors qu'avant ce problème de santé, je pouvais faire la gourmande à volonté lol

    Donc séances de vélo, tous les matins...
    J'ai un autre souci : je suis du soir et pas du matin, donc je m couche tard car plus productive à ce moment, et je ne devrais pas, cela fait grossir...
    Explication : si l'on se couche trop tard, une hormone secrétée par le pancréas se met en alerte, elle est secrétée alors qu'elle ne devrait pas l'être, Il faut que je reperde ces petits kilos pris par ma faute....Et puis je sors d'une période de folie macarons+petits diners entre amis lol

    Mon rapport au poids : ben il faut s'accepter telle que l'on est, toute proportion gardée, en bref : d'un âne, on ne fera jamais un cheval de course lol
    Faire attention à sa santé et manger équilibré. Et si on ne sait plus manger, chez Weight Watchers ils nous réapprennent.

    Je renonce à entrer de nouveau dans un 36, je ne peux plus, le plus bas est un 38/ 40. Et en pantalon, il y a un écart, il me faut 1 à 2 taille au dessus. C'est comme ça. Il ne faut pas non plus devenir fou, être obsédée par la minceur à tout prix, c'est un comportement très primaire de tout prendre à la lettre.

    Quant à cet écart entre les cuisses, on le voit chez les petites filles pré-pubères qui n'ont pas encore de graisse provoquée par la secrétion des hormones. Chez une femme, c'est dangereux. Et si on se laisse prendre à cette bétise, il y va de la santé.
    Il ne faut pas suivre les diktats et oukazes décidés par ces magazines de mode, il faut rester soi-même.
    Ceci dit, il faut que je commence un petit régime lol pour revenir à mon poids de forme.
    Bon courage aux copinautes sous restriction lol
    Bisous à toutes, Bisous Norma et belle soirée !

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    1. tu velo et j'ai deux personal trainer (mais ils ne tirent pas la laisse!) Ofelia e Eric: Eric avant d'arriver chez moi était habitué à sortir en laisse tous les jours(mes chiens ont un vaste jardin) et je lui ai mantenu cette habitude lorsque je reviens de l'école, Ofelia est devenue jalouse, donc elle aussi exige son tour!

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    2. J'ai aussi un bon entraineur :Topaze, le toutou de mes amis, que je gardais 3 fois par semaine lorsqu'ils avaient encore la librairie. Je la vois moins souvent, mais on se balade toujours. Car le jardin pour elle, 'est pas une sortie lol Et si son frère Titou est là, j'ai 2 toutous en laisse, cela fera 3 avec Jade la petite derniere de la tribu ! lol Et j'avais un bon entrainement, j'ai toujours vécu avec des toutous tout fous lol
      Mon problème est que j'ai un travail sédentaire, à la maison, derrière ma table à dessin ou mon ordi, et je bouge toutes les heures, (vélo) sinon...
      Bisous Paola, bonne promenade avec les toutous ! lol

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    3. Nathanaëlle et Paola,
      J'ai, quant à moi, un chat fugueur, Charlie pour ne pas le nommer, qui me fait faire un bon kilomètre tous les soirs pour aller le récupérer.
      mais peut-être est-ce un chat qui prend soin de mon poids ?
      Je ne savais pas qu'être du soir faisait grossir, je pense qu'en fait c'est l'un des facteurs du grossissement car, être du soir et jeûner ne doit certainement pas contribuer à une prise de poids....
      Mais j'avoue que moi, qui ne suis pas très grosse, je suis du matin (5 /6 heures chaque jour, vacances ou pas), donc il y a peut-être, effectivement, une relation entre prise de poids et coucher tardif...
      Comme toi, Nathanaëlle, je fais du vélo d'appartement, 1/2 heure tous les matins, plus haltères et abdominaux, car, tout comme toi, j'ai un travail très sédentaire.
      Et même si le sport ne contribue pas d’une façon spectaculaire à nous faire perdre des kilos, au moins, nous raffermit-il ; et, aussi, il nous donne un bon moral.
      Donc bon courage pour ce petit régime d'avant l'été, Nath, en ce qui nous concerne, nous n’avons mangé que des légumes ce soir car, à midi, c'était repas avec des copains, donc plutôt calorique..., mais délicieux !
      Quant à toi, Paola, bonne promenade avec les toutous coureurs.
      Je vous embrasse toutes les deux.

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    4. bien sur:Charlie se prend soin de toi!

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    5. Charlie est un amour, il pense à toi ! Les calories dépensées pendant l'exercice consistant à le retrouver, ce n'est pas à négliger lol

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  8. Je te réponds tout de suite au sujet de ta première phrase qui aurait pu être la mienne, Nathanaëlle, la coïncidence est trop belle pour que je la laisse échapper : même taille, même poids, quand j'ai rencontré Jean (il y a longtemps), aujourd'hui, j'affiche 5 kg de plus... dans mes bonnes périodes...
    Je te fais un très gros bisou, je te répondrai plus complètement en fin de semaine.

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    1. 5 kgs... Ce n'est rien, tu es magnifique ! Heu perso, c'est un peu plus de 10 kgs... lol Mais j'assume ! lol Je me suis fait des adducteurs en béton avec le vélo, le pire c'est le crural... et les muscles, mine de rien ça pèse...Grrrr lol Bon c'est ça, ou ne plus pouvoir manger de macarons, et je ne suis pas folle lol je suis gourmande ! lol
      Gros bisous Norma ! (soeur de taille, mais plus soeur de poids lol)

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  9. Anorexie, boulimie pour moi ce sont deux expressions de souffrance humaine( féminine tout autant que masculine) .L'esprit est dans la tourmente et le corps exprime, à sa façon, cette débacle intérieure.Ce sont des maladies qui ,hélas,conduisent parfois au drame incompréhensible pour les proches.Être mince, tout faire pour respecter les dictats de la société, très peu pour moi.Chez nous les femmes sont résolument rondes , ce n'est pas leur premier choix mais elles s'assument comme telles.Nous sommes bâties pour être" fortes", à nous de réguler nos appétits! Une bonne table, oui, avec des produits sains mais pas d'excès.Enfin, on essaye!Parce que nous restons humainement faibles et non à l'abri des tentations.
    Je cite Pétales
    "Mais bon sang comme cela me fait mal de voir certains regards posés sur des jeunes filles trop rondes, d'entendre des réflexions acides et malveillantes"""
    Oui,pourquoi les gros(ses) sont-ils(elles) toujours cloué(e)s au pilori? Pourquoi, dès la cour de récréation , le" petit gros"," la petite grosse" sont-ils objets de moqueries? Pourquoi ne crie-t-on jamais haro sur la petite maigrichonne? Les enfants sont méchants mais,hélas, ils n'ont pas l'apanage de la cruauté.Il suffit de passer sur ces réseaux dits sociaux pour constater que les adultes, ne sont pas en reste qui sous prétexte d'humour, n'hésitent pas à agrafer fielleusement " les sujets" hors normes.Quelle triste société nous avons qui oublie le respect de l'autre et le si juste précepte de la paille et de la poutre.
    L'obésité, si elle peut être le résultat d'un trouble hormonal, peut aussi témoigner d'une certaine misère économique.Les dernières photos de Danielle (des merveilles) illustrent bien cet aspect sociétal. On mange ce qui rassasie, ce qu'on peut se payer , tout simplement.Car tout le monde, triste réalité, ne peut s'offrir le garanti bio, " le meilleur du meilleur".Et, oui,n'est pas épicurien qui veut!
    Les affres du maillot n'ont jamais été à mon programme. Ma silhouette de jeune fille était, je le constate aujourd'hui doucement harmonieuse. Adulte,je n'ai jamais aimé la plage , OUF!MAIS, mince ou ronde,j'estime que l'on doit veiller à présenter bien, à choisir le maillot qui conviendra le mieux à une silhouette éventuellement oubliée par photoshop.LOL!
    Mon corps a 71 ans.Au cours années, il a dû faire face courageusement à quelques attaques d'envergure .Dans la douleur à chaque fois mais avec la volonté de continuer à me servir.Je vis avec les séquelles, ma silhouette essaye de camoufler ses faiblesses. Je suis dotée d'une bonne ossature mais comme je ne peux sortir " en squelette" je suis vêtue de quelques rondeurs sympathiques aux dires de l'homme de ma vie ;-)
    Les remises en question font partie du passé,je vis au présent, j'essaye de m'entendre au mieux avec ma "sucritude" .LOL!!!Et cette cohabitation harmonieuse est à elle seule tout un programme.Carpe vitam!C'est l'essentiel!N'est-ce pas, Norma?

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    1. Toi aussi, tu as une sucritude récurrente... Elle est aigüe chez moi lol :-D
      Bisous Danielle, on est comme on est, c'est l'intérieur qui compte, on le dit comme ça, mais c'est vraiment important, M'est égal si ma copine fait un 50, le principal est d'être en phase avec les gens et de les aimer.

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    2. Ah, le regard des autres, si cruel et si "détaillant", jusqu'à l'indécence parfois...
      Je suis bien d'accord avec ce que tu dis Nathanaëlle "C'est l'intérieur qui compte". Il n'y a aucun doute là-dessus.
      Un objet pourri enveloppé d'un superbe papier cadeau restera toujours un objet pourri, alors qu'un autre, sain, même avec un emballage banal restera toujours beau.
      A nous de savoir aller au delà de l'emballage... :-)

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    3. Je réponds à Nath... ma "sucritude" m'a joué un vilain tour, je dois à présent regarder de très loin toutes ces douceurs dont je raffolais.Aïe! C'est dur mais la santé est à ce prix!

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    4. Oxy, si un jour nous nous rencontrons( qui sait,) il faudra que tu aies de la patience car avec moi l'emballage c'est du costaud !!! Sourions, il ne faut jamais être sérieuses trop longtemps!

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    5. Oui Oxy pour l'emballage, je suis d'accord avec toi ! Et que dire des emballages vides :)

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    6. Tu as raison Pétales, j'avais oublié les emballages vides... Et ça existe :-(

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    7. Réponse à Danielle : pourquoi se moque-ton des gros ?
      Aujourd'hui, les obèses subissent de plus en plus une discrimination à cause de leur poids. On peut voir aussi certaines publicités ridiculiser les gros.
      A l'école, ils sont souvent raillés ou mis à l'écart.
      L'existence de discriminations à l'encontre des gros ne semble pourtant pas pouvoir être entendue car on ne la considère pas comme telle.
      Les vêtements en grande taille sont plus chers et, dans certains avions, il est conseillé aux personnes de très forte corpulence de prendre un '' extra Seat '', un siège supplémentaire.
      Par ailleurs, l'aspect physique ferme la porte à différents postes de travail notamment les emplois en lien avec le public t il s'agit en fait d’une forme de racisme, d'un refus de la différence comme sont toutes les formes de racisme...
      Et il est toujours difficile de rétorquer un argument qu’elles peuvent entendre aux personnes racistes !
      Quant à l'obésité économique, tu as raison de la souligner, Danielle, les écoles et collèges de nos banlieues pauvres, que je connais bien, sont remplis d'enfants obèses par mauvaise hygiène alimentaire due à la pauvreté !

      Moi aussi, j'aime bien cette forme de sérénité qui caractérise tous tes propos, Danielle, cette phrase qui me plaît particulièrement et que je prendrai comme exemple pour répondre à Oxy et à Pétales : "mince ou ronde, j'estime que l'on doit veiller à présenter bien".
      Je t'embrasse très fort en ce dimanche matin.

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    8. hier soir nous sommes allésdiner dans un resto de l'un des chefs de elia (il doit y faire un exposé - osteria del ponte cassinetta di lungagnago) et il y avait une jeune dame très en ligne mais... lorsqu'elle s'est levé nous a fait sourire tous les deux moi et mon fils (giovanni ne pouvait pas la voir) elle n'était pas capable de marcher avec ses hauts talons! et je vous assure qu'elle était bien plus ridicule d'une femme bien en chair !!!

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    9. C'est parfois très dur de marcher sur des talons très haut et il vaut mieux s'abstenir si on ne sait pas faire.
      D'ailleurs, je trouve que les miens "raccourcissent" d'année en année...
      Re-bisous.

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    10. tu l'a dit:s'on ne sait pas marcher avec des talons très hauts ne doit pas les achéter

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  10. Bravo Album Vénitien pour tout ce que tu dis. J'aime ta phrase "Mon corps a 71 ans" Elle dit tout cette phrase, tout de cet écart entre l'aspect et le ressenti, entre l'extérieur et l'intérieur, entre ce que l'on est vraiment au fond de soi avec ses richesses, sa complexité et l'enveloppe qui n'est qu'une enveloppe. Bises

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    1. Une 'enveloppe' peut être mais celle-ci te permet ou pas d'être heureuse et en accord avec toi même il ne faut pas nier que cela est important...Alors toutes à vos vélos et courage...il y aura de toute façon un résultat!
      Bises à toutes

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    2. J'allais oublier de vous dire: J'ai lu tous vos commentaires, avec lesquels je suis souvent bien d'accord! Nous sommes toutes à certaines périodes un peu rondes ce qui n'est pas gênant on peut gérer !
      Le saviez-vous: dans le monde 30% de la population est en surpoids, l'épidémie d'obésité touche désormais 2,1 milliards de personnes, beaucoup se laissent prendre aux pièges des industriels...et quel désastre pour la société pour y remédier et éviter des maladies...L’hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires, maladies articulaires, cancer de l’intestin et le cancer du sein, le cholestérol, l’apnée du sommeil et l'infertilité et j'en passe que de visites médicales, soins et médicaments à prescrire pour ces futurs malades !
      Alors pour ne pas finir sur une note négative soyons bonnes joueuses avec nous même et les autres et restons vigilantes en aidant au mieux ceux et celles qui traversent des difficultés avec leurs poids.

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    3. Réponse à Oxy, Pétales et Cath, 1ère partie
      Je ne suis pas d'accord avec cette notion "d'enveloppe" ou de "coquille", surtout de "coquille vide", que vous employez ici, Oxy et Pétates ; en tout cas, je vous trouve un peu sévères.
      Je n'ai jamais rencontré de "coquilles vides", soit dans mon quotidien, soit dans mon activité professionnelle, et surtout dans cette dernière.
      Je trouve que c'est une expression un peu violente pour caractériser, si j'entends bien vos propos, des personne que l'on trouve certainement superficielles, au physique plutôt avantageux, mais chez lesquelles on ne retrouve pas (ou on ne reconnaît pas) les qualités humaines que l'on attendrait.
      Certes, mais avouez que tout cela relève du subjectif, et on ne peut pas dire qu'une personne soit "vide", on ne sait quasiment JAMAIS rien de ce qu'elle vit, de ce qu'elle ressent, de ce qu'elle EST réellement, et même quand on fait fonction de psychologue.
      Que ce qu'elle présente d'elle ne corresponde pas à nos valeurs, d'accord, que cela ne nous plaise pas, nous irrite, d'accord aussi, que l'on n'ait pas envie de communiquer avec elle, qu'on ne la trouve pas sympathique, d'accord encore, mais qu'on la qualifie de "coquille vide", non.
      Un jour, Danielle, à laquelle je fais souvent référence dans mes réponses, a écrit, et je reprendrai aujourd’hui cette phrase à mon compte : "qui je suis pour juger l'autre ?"
      Et c'est ce que j'ai envie de vous renvoyer ce matin (avec toute mon affection, bien sûr !)
      Sachez qu'il n'y a jamais jugement de ma part quand je ne suis pas d'accord avec vous, c'est juste un autre point de vue que je tiens à défendre ici.
      J'aime bien la nuance apportée par Cath : "Une 'enveloppe' peut être mais celle-ci te permet ou pas d'être heureuse et en accord avec toi même il ne faut pas nier que cela est important"
      Et, si certaines personnes au beau physique nous paraissent superficielles, en référence à nos critères personnels, il en est d'autres, que l'on classerait parmi les disgraciées, qui peuvent être aussi remplies de frustrations et très agressives, voire méchantes, envers leur entourage...
      Chaque cas est un cas singulier mais personne n'est vide ; même Bettelheim, dans "La forteresse vide", traitant des enfants autistes, écrit "qu'ils ne sont pas déshumanisés mais se détournent de l’humanité selon certaines motivations..."
      Je vous embrasse bien fort toutes les trois.

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    4. Tu as raison Norma. Je t'embrasse.

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    5. Et tu sais que je t'aime beaucoup, ma Pétales, je t'embrasse très fort moi aussi.

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  11. Un vrai plaisir cet article judicieux
    Cordialement

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  12. Bonjour Norma, bonjour à toutes

    Ah ! oui, que voilà une problématique épineuse qui nous touche toutes, à un moment donné ou tout au long de la vie !
    Quand je préparais ma licence ès sciences de l'éducation, dans la matière : Psychologie de l'adolescence, j'avais choisi personnellement le thème : Anorexie et boulimie.
    Le sujet de l'alimentation me tient à coeur depuis toujours. Dans une famille italienne avec quatre soeurs qui mangeaient "normalement", j'étais la seule à me distinguer, depuis toute petite, en tant que végétarienne et à manger peu. J'en garde un souvenir écorché de par les remarques acerbes, voire les engueulades systématiques de mes parents, de mon entourage. Cela m'a toujours poursuivie, même à bientôt 56 ans, j'entends encore régulièrement : "alors vous ne mangez pas de viande ni de poisson ???" et il m'arrive fréquemment de devoir préciser la nuance avec végétalienne, car je mange néanmoins des oeufs ou autres dérivés d'animaux.
    Cela est une chose, et de plus il y a les aléas de la vie qui te font prendre du poids sans manger nécessairement davantage, lorsque tu perds pied au fond de toi.
    Le juste équilibre entre le corps et la tête est un exercice difficile, mis à part pour certaines personnes qui ont la chance de ne pas à avoir à contrôler le chiffre sur la balance.
    La ménopause en remet une couche !
    Comme souvent vous le soulignez dans vos réactions, derrière tout cela se cache en général une souffrance personnelle, qu'elle soit liée à la petite enfance ou après, au fil des grossesses ou des maladies qui viennent compliquer la tâche.
    Je suis scandalisée par le diktat de la beauté imposé aux mannequins, j'ai un témoignage d'une jeune mannequin magnifique, mondialement connue, qui souvent se voit refuser lors d'un casting sans aucun ménagement car TROP GROSSE !
    Comme toujours, Norma, tu abordes de manière très intelligente et bien développée un sujet, cette fois, très délicat.
    Je souhaite à chacune par-dessus tout de se sentir bien dans sa tête, de trouver un épanouissement autre que dans l'aspect physique car, hélas, la beauté du corps n'est pas une justice dès le départ, cette injustice se constate tout au long de la vie car nous connaissons toutes dans notre entourage des hommes ou des femmes qui ne sont pas RESPONSABLES de l'aspect physique qu'ils supportent, dans tous les sens du terme.
    Après, chacun doit gérer son quotidien pour maintenir un certain cap, mais au prix de frustrations répétées et qui, malgré toute la bonne volonté, peuvent parfois produire les résultats contraires à ceux escomptés.
    Si tous les remèdes vantés depuis tant d'années étaient si efficaces dans la durée, je me demande pourquoi chaque printemps revient le marronnier des régimes et des culpabilisations inhérentes ! Sans oublier le scandale du Mediator !
    En ce qui me concerne, j'ai toujours préféré chez les autres la beauté du coeur. Celle-là n'a pas à subir le yoyo de la balance et se dévoile à n'importe quel âge, de manière universelle, sans effet de mode et sans restriction.
    Je vous embrasse

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    1. Nous avons donc choisi des thèmes voisins lors de nos études de psychologie, Ambre, et cela ne doit pas être un hasard...
      Comme je l'écrivais plus haut à Danielle, les familles, ou certains de leurs membres, peuvent être des "terroristes de l'alimentation", imposant leur unique point de vue.
      L'alimentation est un haut lieu de l’intolérance à l'autre, un diktat au même titre que celui de la beauté ou de la minceur. Même plus violent, à mon avis, car il touche à l'identité familiale, au rapport à la santé, à la vie, donc à la mort. On voit ainsi apparaître dans ce domaine des positions extrêmement figées, ancrées dans des carcans de certitudes entraînant des intolérances à celui qui est différent, masquant aussi une grande fragilité identitaire et un fort désir de pouvoir sur l'autre.
      Au moment où les 2/3 de l’humanité souffrent de mal-nutrition...
      Par ailleurs, je crois que toutes les femmes qui s'expriment dans ce blog préfèrent ce que nombre d'entre vous nomment "la beauté du cœur" ; je pense que cette beauté, lorsqu'elle existe, fait "trace" sur le physique, que ce démarquage "intérieur extérieur" s'efface, au profit d'un rayonnement qui provient... des deux !
      Je t'embrasse, Ambre, à bientôt sur nos blogs !

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  13. Lorsque j'étais jeune, j'étais mince, je dansais et je surveillais mon poids chaque matin. Un jour, vers la trentaine, alors que je me sentais en pleine forme, j'en ai eu assez des contraintes et j'ai jeté ma balance. Depuis, je règle mon poids sur ma sensation dans mes vêtements. Je suis aujourd'hui en surpoids sans que cela m'inquiète, je ne consulte aucun avis médical, je ne fais pas de sport, je vis sans me soucier des conséquences de mon irresponsabilité car, si je reconnais les bienfaits d'une activité physique et d'une alimentation parfaitement équilibrée, je n'ai ni le temps ni l'envie de m'en préoccuper et la raison n'a jamais gouverné mes choix.
    Nathanaëlle vient de m'apprendre que se coucher tard faisait grossir; Je suis "du soir" et je vais avoir du mal à changer mes habitudes...Je suis l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire...mais que la vie est agréable quand on sait s'ôter le poids des soucis !
    Je pense que les femmes sont belles lorsqu'elles sont heureuses, avec ou sans kilos en trop.
    Les mentalités évoluent et c'est une bonne chose : j'ose espérer que le regard social accepte mieux les différences et ne considère plus le surpoids ou l'obésité comme un laisser-aller ; aujourd'hui, certaines marques proposent de jolis vêtements adaptés aux morphologies des "rondes" (peut-être plus par perspective de gain que par ouverture d'esprit et générosité, mais qu'importe).
    Norma, merci de votre article qui aborde une réalité de la vie féminine au quotidien car, même si les hommes sont eux aussi de plus en plus concernés par la vision sociale d'un corps parfait, ils le sont quand même beaucoup moins que les femmes. Il ne faut pas se négliger, certes, mais je crois qu'on peut sans complexe considérer sa morphologie avec indulgence du moment qu'on se sent bien.
    Amicalement.

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    1. je vous cite, Anne :Nathanaëlle vient de m'apprendre que se coucher tard faisait grossir; Je suis "du soir" et je vais avoir du mal à changer mes habitudes..
      Moi aussi, Anne, je suis du soir et ce de plus en plus, j'aime bien dormir le matin mais la nuit j'ai l'esprit parfaitement éveillé et ce depuis toujours.A présent, je sais le pourquoi des quelques centimètres posés sur mes hanches. Changer? Mais non, mais non..c'est à présent trop tard!

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    2. Je vais tout d'abord sourire un peu avec vous, Anne et Danielle.
      Voilà trouvée la cause imparable à une prise de poids, celle qui va déculpabiliser à jamais les gourmandes de la planète : "se coucher tard" !
      Mais, derrière ma petite moquerie, je veux bien reconnaître que c'est peut-être l'un des facteurs de grossissement, associé à d'autres, bien sûr !
      Il est vrai, par ailleurs, que nous ne sommes pas égales devant la prise de poids, certaines de mes amies grossissent lorsqu'elles sont stressées, sans manger davantage (ou sans avoir l'impression de manger davantage...), en ce qui me concerne, le stress me coupe irrémédiablement l'appétit, d'où amaigrissement.

      Mais revenons à votre commentaire, Anne.
      Une belle leçon d'équilibre psychique que vous nous donnez là, qui se traduit par la tolérance à ce que vous êtes profondément, ce refus des diktats de la mode et des contraintes drastiques de l'alimentation et du sport.
      La question que soulève votre commentaire est la suivante :
      "Pourquoi certaines d'entre nous s'acceptent-elles mieux avec leurs petits défauts physiques, n'ont pas recours à toutes ces contraintes pour rester conformes à un idéal dans ce domaine et pourquoi d'autres, dont je suis, ne parviennent à se supporter qu'au prix de nombreux efforts ?
      Une hypothèse est à chercher, je pense, dans l'enfance et dans la tolérance familiale, manifestée, ou non, à l'égard de notre physique dans ces années où "tout était langage",, acceptation ou refus...
      Ainsi certaines d'entre nous courront toujours après la "réparation" d'un corps qui n'a pas été aimé (ou du moins pris comme tel, sans jugement) lorqu'elles étaient des enfants, alors que d'autres poursuivront leur vie dans cette bienheureuse tolérance...
      En tout cas, c'est certainement l'une des causes de nos différences dans ce domaine..., pas la seule, certainement, mais une cause d'importance !
      Je vous embrasse bien fort, Anne, très bon dimanche !

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    3. Le poids pris chez les couche-tard, (au delà de minuit) survient par le manque de sommeil et surtout par la secretion d'hormones qui devraient être au repos au lieu de travailler. C''est cette secretion qui est dangereuse, elle peut faire ressentir la faim aussi. Mais on n'est pas obligé de céder.
      Ceci dit, il y aussi le coté propice à prendre du poids ou non. Quelqu'un prendra 10 kgs, un autre 4 seulement.
      Bisous à toutes et couchez vous avant minuit, le sommeil réparateur débute à 21 H et ne vient pas après 1H du mat.

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    4. Merci pour ces précisions, Nath, je suis, quant à moi, une "couche-tôt" (je n'aime pas la nuit qui m'angoisse...) donc mon sommeil, pourtant bref, doit être réparateur puisque je ne suis pas fatiguée dans la journée, et je ne prends pas trop de poids...
      Bisous à toi, et je te laisse le mot de la fin, très belle conclusion à ce billet.

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  14. Eh bien! Il y a de quoi en parler... En ai-je perdu de ces kilos pour les reprendre tout aussi rapidement à la première incartade.
    Quand je pesais 35 kg de moins, j'étais déjà au régime! J'en ai fait de toute sorte, car "grâce" à la première pilule sur le marché, j'avais pris 10 kg en une année, sans que personne ne s'en alerte: ni médecin, ni gynécologue...
    J'ai toujours entendu dire autour de moi "la grande perche", je ne mettais pas de bikini car entre les hanches saillantes, le ventre était concave. Sans parler des clavicules qui me faisaient un décolleté de vache sahélienne... j'avais opté pour le col roulé! J'avais 16 ans, j'étais anémique, et je mangeais assez normalement - beaucoup de fruits, pas de sucres, et une cuisine traditionnelle "de campagne", allégée pourtant ma mère luttant contre ses kilos pris pendant les grossesses.
    Puis, le bonheur me convenant assez bien, j'ai prospéré, avec toujours pourtant le souci de ne pas me "laisser aller" sans me contraindre outre mesure: la fête, les copains, les repas partagés, l'alcool festif... J'ai bien vécu, je ne regrette pas mes kilos, mais régulièrement, je fais un petit régime, juste pour ne pas me sentir lourde. Pourtant, ma silhouette et les médecins me le disent : surpoids!
    Gourmande invétérée, j'aime le chocolat, le foie gras, les alcools forts - je me freine beaucoup sur le whisky! - et les pommes de terre!
    Quand j'étais maigre, je n'avais pas la grâce filiforme, bien trop charpentée et ossue! Je ne mesure que 160 cm et mon corps "pas canon" m'a bien servi - il me sert bien encore, malgré l'âge et les défauts : c'est le mien, c'est ma vie!
    Je reste persuadée d'un héritage familial et culturel. Manger a toujours été une fête chez nous, un moment de partage, parfois orageux, parfois apaisé - mais la nourriture était à l'honneur. Tous les régimes du monde n'y pourront rien!
    La vieillesse qui vient me fera perdre tous ces kilos - les femmes de ma famille sont maigres à 90 ans!
    Bonne soirée, Norma!

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    1. oh, Gine, comme j'aime ce ci :Puis, le bonheur me convenant assez bien, j'ai prospéré, avec toujours pourtant le souci de ne pas me "laisser aller" sans me contraindre outre mesure " Je me reconnais bien là.J'ai toujours dit qu'un jour je serais mince, ce jour est encore à venir mais je ne l'appelle pas vraiment, j'ai encore le temps...

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    2. J'aime bien ton récit, Gine, j'adore : "le bonheur me convenant bien, j'ai prospéré" !
      J'envie un peu les femmes qui sont ainsi ancrées dans leur culture familiale, qui ne les a jamais rejetées et donc, qui ne l'ont jamais rejetée...
      Une forme de bonheur transgénérationnel dans cette culture familiale qui met au second plan le rapport d'exigences à son propre corps, comme si cela avait une importance moindre...
      Ce que tu décris de ta famille pourrait s'appliquer, en apparence, à la mienne - nourriture à l'honneur - à part que chez moi, des pathologies assez violentes s'étaient glissées derrière ce rapport à la nourriture et... au corps.
      Vous lire, Danielle et toi, me confirme que les femmes qui ont eu ce rapport globalement harmonieux à leur famille, un rapport fait essentiellement d’acceptations réciproques, sont bien dans leur peau, ne se tourmentent pas trop pour des kilos superflus et possèdent une sérénité par rapport à leur corps que je n'aurai jamais... Et pourtant, c'est une sérénité que j'ai recherchée durant toute ma vie.
      Je comprends parfaitement que Danielle et toi vous retrouviez dans cette philosophie de la vie et... de vous-mêmes, somme toute...
      Je vous embrasse très fort toutes les deux.

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  15. périodiquement, il y a un brouhaha contre les femmes trop minces, mais malheureusement c'est seulement pour apaiser l'opinion publique et, aprés, tout continue comme d'habitude. personne, dans le monde de la mode, cherche
    une mannequin de taille "normale".
    de plus: la fiancèe du fils d'une des mes amies est une (très belle et très mince!) jeune mannequin qui, une fois, a été contactè par une fameuse maison italienne de mode pour "femmes abondantes" que la voulait pour un reportage photographique. c'est tout à fait de l'escroquerie! vouloir travailler avec une femme de au moins 8-10 tailles au-dessous de leur moyenne, pour avoir le résultat des vêtements parfaits. heureusement, la jeune fille n'a pas accepté! elle a eu le courage de dire qu'elle trovait ça pas juste du tout. brava!!

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    1. Tu dénonces parfaitement l'escroquerie de ce monde de la mode, Cristina, et c'est vrai que lorsque l'on voit, sur les magazines, des modèles pour femmes soi-disant "rondes", les mannequins qui présentent ces articles sont en général à classer parmi les minces...
      Oui, la presse s'empare du scandale de la minceur extrême demandée aux mannequins lorsqu'il y a décès de l'une d'entre elles, puis tout retombe effectivement dans le silence et à la présentation de mode suivante, les mannequins sont toujours aussi maigres.
      De plus en plus maigres, de plus en plus jeunes, de quoi perturber fortement nos adolescentes et... les femmes de tout âge...
      Je t'embrasse bien fort, Cristina, caresses à l'ami Trèschic.

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  16. Bonjour à vous toutes : il m'a fallut un peu de temps pour lire tous vos commentaires et arriver au bout. Ce sujet a beaucoup de succès.

    Pour ma part, j'ai toujours été mince quand j'étais jeune. Il y en a même qui me surnommait "racho". Mais je faisais pas mal de sport, en fréquentant tous les dimanche les rochers de Fontainebleau où avec mes parents et une bande d'amis nous aimions faire de l'escalade : ça entretient bien la forme, la souplesse et la musculature !
    Bref, j'ai passé ma vie à 1,64 et 53 kg... jusqu'à la ménopause où, bien évidemment, j'ai pris quelques kg en plus.
    Bon, quand je suis arrivée à 64 kg à la fin de l'été dernier, j'ai trouvé que le tour de taille avait tout de même un peu trop épaissi. J'ai changé un peu mon régime alimentaire et maintenant je navigue à vue autour de 57 kg, ce qui me semble bien...

    On ne me surnomme plus "racho" !

    Je vous envoie des biseeeeeeeeeeeeeees


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    1. Je ne connaissais pas "racho" ; "asperge", "fil de fer", oui, mais "racho", non !
      Incroyable la prise de poids à la ménopause, aucune des femmes qui écrivent dans ce blog n'a été épargnée !
      Mais tu es parvenue à te "rétablir" facilement il me semble ("J'ai changé un peu mon régime alimentaire" ne me semble pas trop drastique...) et maintenant tu as un poids parfait pour ta taille.
      Bravo en tout cas et tu dois te sentir bien, ainsi !
      Je t'embrasse bien fort, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, à lundi pour d'autres aventures !

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  17. Après avoir lu vos commentaires, il y a une chose que j'ajouterais, si tu me le permets Norman c'est "bien faire et laisser dire" On n'a qu'une vie, qu'un corps, si on est bien dedans, qu'a-t-on à faire des avis défavorables sur son apparence ? Profitez de la vie et d'une bonne table, vivez pour vous et ne vous souciez pas du qu'en dira-t-on, quel que soit votre poids.
    Gros bisous

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  18. Chère Norma, un sujet trop compliqué pour moi. Mon poids je n'arrive pas a le gérer comme je le devrais.

    Bisous, bisous !

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  19. Et tu sais que je suis là, si je peux t'aider !
    Merci de ta visite sur tous les billets édités en ton absence, c'est vraiment sympa.
    Je t'embrasse bien fort.

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  20. Et dire que j'ai manqué ce sujet formidable ( pas en grosseur
    mais en qualité !!!! ). Une bronchite compliquée m'a tenue
    hors de l'ordinateur et des blogs. Trop fatiguée ...! Je vous ai
    toutes lu et je trouve que ce problème du poids a été bien
    traité. Par chacune d'entre vous . Si je m'en étais mêlée
    vous n'auriez pas été déçue . Dernièrement j'ai consulté
    un dernier " Neurologue " . Il m'a fait mettre sur la balance
    et m'a dit " vous avez 27 kilos à perdre ". Oui, mais à propos
    de ma neuropathie ( maladie tout de même assez grave et
    handicapante) voici sa réponse : " je ne peux rien faire pour
    vous, car on n'en connaît pas la cause... donc ça ne se
    soigne pas. Sauf des anti-douleurs ". Merci Docteur, voici
    votre chèque . Dès le lendemain je recevais par mails ( et
    du reste, ça continue) des publicités pour des régimes.
    Depuis, , le mot " régime " me donne de l'urticaire. Je
    préfère le terme " meilleure façon de se nourrir ". Bon
    courage à toutes et bravo Norma pour ton soutien, car
    cet article est absolument parfait. Je vous embrasse
    toutes avec mon amitié. ELZA

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  21. Encore un terroriste du poids, ton médecin, et quelle précision dans le diagnostic, il doit avoir un tableau de barèmes pondéraux drastiques et s'y référer avec une grande intransigeance !
    Quant aux régimes, je crois qu'aucun d'eux n'a prouvé son efficacité sur le long terme, donc je suis entièrement d'accord avec ce que tu écris à leur sujet et ton expression "meilleure façon de se nourrir" !
    Moi aussi, je t'embrasse bien fort, Elza, et bon courage pour supporter tes douleurs !

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