Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 9 juin 2014

La beauté à travers les âges



De l'Antiquité au XXIème siècle


Au cours des différents billets de ce blog, vous avez été nombreuses à évoquer le diktat de la beauté, diktat qui a toujours été présent - certes avec plus ou moins de virulence -  depuis le début de l’humanité.

Blonde pulpeuse, nymphette diaphane, top model du XXIème siècle,  les canons de beauté n'ont cessé d'évoluer au cours de l'Histoire.
Marylin Monroe serait-elle encore considérée comme une beauté, aujourd’hui ?
Les belles du XXIème siècle seront-elles, demain, les oubliées du regard ?

En préambule, je tiens à préciser que le sujet de ce billet pourrait faire l’objet d’une thèse, aussi je requiers votre indulgence pour le balayage rapide de ce thème que j'ai effectué pour vous.
Je vous renvoie, pour une étude plus documentée, à l’excellent ouvrage d'Umberto Eco "Histoire de la beauté", Editions Flammarion.


La beauté antique en Egypte



 Néfertiti

Dans la civilisation égyptienne, les femmes sont représentées suivant des canons relativement stables : minces et musclées, élancées, aux jambes longues et aux fesses rebondies, seins menus et taille large ; ce sont quasiment des beautés contemporaines qui n'auraient pas eu recours à la chirurgie esthétique, en particulier à l'augmentation mammaire…
La femme, qui veille sur la maison, est à l'abri des rayons du soleil, d'où son teint pâle et lisse.
Ses yeux sont soulignés d'un trait de khôl (je suis sûre que nombre d'entre nous ont utilisé ce cosmétique, au moins dans leur jeunesse...) qui intensifie le regard.
Enfin, la femme idéale égyptienne est éternellement jeune... Cela commençait donc déjà !
Pour hydrater leur peau, les femmes égyptiennes utilisaient de l'huile d'amande amère, de laitue, de cumin ou encore de lys...


Le Moyen-Âge




Au Moyen Âge, le maquillage, sous prétexte qu'il travestit les créatures de Dieu, est interdit par l'Eglise toute puissante. Une seule couleur est tolérée, "le rouge de la pudeur" (étrange, le rouge étant, plus tard, associé à la sensualité !)
Généralement dissimulé sous des vêtements amples, le corps doit obéir à des canons très particuliers.
La jeunesse, encore une fois, est exaltée : la femme se doit d'être large d'épaules et d'avoir des seins petits, fermes et écartés, une taille de guêpe, des hanches étroites et un ventre rebondi (ce dernier critère ne déplairait pas aux "quinqua" que nous sommes...).
La blondeur est également à l'honneur (quand je vous disais que rien ne change sous le soleil...).
Les femmes de l'époque s'appliquaient un mélange de chaux vive et de sulfure naturel d'arsenic sur le front pour l'épiler. Pour empêcher la repousse du poil, rien ne valait le sang de chauve-souris ou de grenouille... (qui a essayé ces techniques parmi les lectrices de ce blog ?)


La Renaissance




Le corps féminin réapparaît dans l'art non-religieux, il est idéalisé, bien sûr.
Les femmes des tableaux de Raphaël et de Botticceli se tiennent dans des postures peu naturelles, évoquant le déhanché des statues antiques grecques.
Quant à la Vénus de Botticelli, elle a tout d'une beauté actuelle : d'une blancheur d'ivoire, sans le moindre poil ni bourrelet, elle est l'archétype de la beauté de marbre.
Je suis restée sidérée par sa modernité, quand j'ai pu la contempler aux "Offices", à Florence. Une divinité plus qu'une femme, au corps entièrement idéalisé...



"L'Enlèvement des filles de Leucippe", Rubens, 1618

Mais un glissement va s'opérer dans l'art de la Renaissance. Les aristocrates aiment également les rondeurs des femmes chez Le Titien ou Rubens. Cuisses dodues, poitrines lourdes et embonpoint,(le couvent m'attendait, à cette époque...) Rubens incarne un glissement vers un art sensuel, charnel et un appel au désir du spectateur.

Durant le XVIIème siècle, la beauté féminine correspond à des canons très précis : teint de lait, taille très fine, poitrine imposante, bras et mains potelés. Les femmes se fardent de rouge, devenu le symbole de l'amour et de la sensualité.


Madame de Montespan incarne parfaitement la femme idéale d'alors, comme on peut le voir sur ce tableau d'époque. Le corps est enfermé dans un corset enserrant la taille et faisant ressortir le profond décolleté, la peau est pâle et les lèvres d'un rouge profond.

Pour se protéger du soleil, les précieuses de l'époque n'hésitent pas à se promener avec un masque sur le visage... qu'elles tiennent avec leurs dents.


Le XVIIIème siècle : le retour au naturel

La révolution des idées du Siècle des Lumières touche aussi le domaine de la beauté. L'heure est à un retour au naturel. On se maquille moins : la femme idéale de l'époque doit avoir un teint de porcelaine aussi naturel que possible et les lèvres douces. Bouclés et poudrés, les cheveux adoptent tout de même un style savamment "décoiffé" (l'ancêtre du brushing wavy ...).  


" Marie-Antoinette à la rose", E. Vigée Lebrun,1783 

Les écrits de Jean-Jacques Rousseau sont emblématiques de ce retour à la nature. Comme on peut le voir sur ce portrait de Marie-Antoinette, ces réflexions gagnent également la Cour. Au Petit Trianon, la reine délaisse les corsets et les coiffures sophistiquées.

Les femmes de l'époque avaient pour habitude de se coller des mouches, faux grains de beauté en velours, sur la peau ; ancêtres de la mode des piercings ?


XIXème siècle : de la maladive à l'épouse vertueuse

Après la Révolution, plus de perruque poudrée, de mouche ou de rouge aristocratique. Pendant ce siècle, deux types de femmes se partagent le devant de la scène : la belle malade et la petite bourgeoise.


La belle malade est aussi bien une malade des nerfs, dont le déséquilibre confine à la folie - la figure emblématique étant Camille Claudel - qu'une malade du corps, telle Marguerite Gauthier, tuberculeuse magnifiée par Alexandre Dumas dans "La Dame aux camélias".


Cette beauté a le teint livide, les yeux cernés et les joues creuses. Signes de mélancolie et de désespoir, ces physiques correspondent à une femme mystérieuse, lointaine, fantasmée, pas totalement éloignée des mannequins faméliques du XXIème siècle.
Ces femmes ont l'habitude de boire du vinaigre et du citron pour se brouiller le teint et dorment peu pour se faire des cernes sous les yeux (méthode infaillible, je peux l'attester !)

Par ailleurs, et en opposition à ce type de femme maladive, cette période porte aux nues la vertu et la féminité accomplie : l'épouse vertueuse. Bien en chair, brune, le corps laiteux, cette femme incarne la beauté dans son aspect le plus lisse et le plus codifié.


La Castiglione, lourde et massive, est ainsi considérée comme l'une des plus belles femmes du Second Empire.
La corpulence est le signe de la maternité accomplie. Elle est renforcée par des faux-culs et des corsets projetant la poitrine en avant.

Au XIXème siècle, le maquillage est déconseillé. On découvre enfin les bienfaits de l'eau pour se nettoyer la peau...


XXème siècle : de la garçonne à Marilyn et à Brigitte Bardot



Louise Brooks 

La bourgeoise engoncée dans son corset et sujette aux vapeurs laisse la place à une femme mince, libérée et en bonne santé. C'est la fameuse mode de la garçonne : cheveux coupés court, légère et court vêtue, la nouvelle beauté est presque androgyne et en cela d'une modernité troublante. Les fesses et le ventre doivent être aplatis, les seins petits et bien séparés tandis que les robes sans manches et arrêtées au genou doivent laisser voir des bras musclés et des jambes fines. Louise Brooks incarne parfaitement l'archétype de la garçonne.



Marilyn Monroe

Plus tard, va apparaître le mythe de la femme sensuelle, incarnée par Marilyn Monroe : poitrine généreuse, lèvres pulpeuses, sensualité exacerbée et incontournable blondeur !
Après la Seconde Guerre mondiale, la minceur est synonyme de mauvaise santé. Blondes et sensuelles, les actrices hollywoodiennes ont toujours un air de Marilyn qui est devenue l'image même de la beauté idéale, sensuelle, volcanique et un rien enfantine.
Tout est différent dans la "vraie" vie, où les conventions sociales sont soigneusement respectées : certains parents interdisent aux adolescentes de se maquiller, les fiançailles et le mariage sont toujours très codifiés (certaines d'entre nous pourront en attester).



Brigitte Bardot

Mais les grands écrans révèlent des stars jeunes et pulpeuses : Brigitte Bardot, Silvana Mangano, Liz Taylor, Sophia Loren et Gina Lollobrigida. Dans les publicités (et sur les camions), les pin-up prolifèrent : leur corps est celui de l'abondance et de la bonne santé.
C'est aussi la fin du teint pâle : le visage hâlé, synonyme d'une vie sportive et ensoleillée, est désormais de mise. Le bikini a été inventé pendant la Seconde Guerre mondiale, la minijupe dans les années 1960 ; en 1968, les étudiantes brûlent leur soutien-gorge en gage de libération.
Le corps féminin, se dévoile, la beauté idéale est sortie de son carcan bourgeois.


La beauté au XXIème siècle




Kate Middleton et Carla Bruni

Aujourd’hui, le modèle dominant est celui de la femme sportive, active et ultra-mince. 
La minceur est aussi un signe extérieur de richesse, résultat d’une saine alimentation, de séances de gym, de loisirs et d’un certain niveau d’éducation qui vont de pair avec le niveau de vie.
Les rondeurs sont devenues synonymes de laisser-aller, de perte de contrôle face à l’abondance alimentaire et de nourriture "bon marché".  
La fin du XXème siècle et le début du XXIème sont fortement marqués par l’explosion de l'industrie et du commerce de l’embellissement". 
Les gammes de soins et de produits de beauté explosent et les chirurgies esthétiques permettent aux femmes (riches !) de remodeler leur corps et leur visage à leur guise. 
Le naturel, exhorté en appparence, recule dans les faits et le corps est valorisé en tant qu'objet de désir et de support identitaire. 

En conclusion
Les critères de beauté n’évoluent pas seulement selon les époques, mais aussi selon les endroits du monde, je faisais état de ce fait dans le billet précédent.
La minceur n’est pas partout synonyme de beauté, elle peut s'assimiler à une maladie ou à une malnutrition. C'est ainsi que, dans la tradition africaine, des hanches fortes et une grosse poitrine sont des critères de féminité associés à la fécondité. En Mauritanie, on engraisse même les jeunes filles à marier car l’obésité est un critère de beauté ultime.
Mais au-delà de ces différences historiques et sociales, existerait-il des critères de beauté universels ?
Si l’appréciation de la beauté varie selon les époques et les cultures, cette variation se fait autour de quelques "invariants esthétiques communs" faisant figure "d’attracteurs".  
Jamais on ne fera l’apologie de dents mal placées, de boutons disgracieux, de grimaces, de rides ou de tâches.
De même, les proportions harmonieuses du corps et les traits réguliers du visage sont très fréquemment privilégiés, ainsi que la jeunesse...

En conclusion, rares sont les femmes qui se trouvent "belles". Quand on leur demande de choisir l’adjectif qui décrit le mieux leur apparence, plus de la moitié des femmes choisissent des adjectifs neutres comme "naturelle", "dans la moyenne", "grosse" et, une infime minorité d'entre elles se déclarent "belles". 
Les médias et la publicité ont défini des standards tellement irréalistes que la plupart des femmes ne pourront jamais les atteindre. Aussi, les femmes souhaitent majoritairement que les médias mettent un peu moins l’accent sur le physique idéal et fassent plus de place à des femmes "normales"...

Pour résister à la dictature de la beauté et réussir à s’aimer malgré tout, la femme d’aujourd’hui doit faire preuve d’une force de caractère inouïe. 
Il faut se rappeler que la vraie beauté, c’est aussi, et surtout, une question de charme, de charisme, de présence, d’énergie, d’aisance, de bien-être, de façon de penser et de percevoir les choses, de réceptivité à l'autre et d'empathie, bien plus que de beauté plastique, fragile et... si éphémère !


A vous maintenant !
Quelle aurait été votre "période esthétique" favorite ?
Quels canons de beauté privilégiez-vous ?

J'avoue pour ma part avoir un faible pour Louise Brooks et l’époque "garçonne"...



Très bonne semaine à toutes !

52 commentaires:

  1. bravo, une belle suite...
    à 17 ans j'ai ressemblé à une madonne gothique exposée dans un musée à graz..
    les cheveux tirés, la raie au milieu,et la visage lisse..lisse...
    plus tard , de garçonne avec 40 kg je suis devenue une femme rubens..
    c'est peut-être pour cette raison que j'aime toutes les époques de peinture :)))
    p.s. comme les vénitiennes de la renaissance, j'utilise la technique du soleil (espagnol) pour blondir ... bien involontairement...( les chauvesouris ..je les aime!!!!!)

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    1. Alors, tu as blondi en Espagne ? Veinarde, toi qui n'as pas de cheveux blancs !
      Mais je peux te dire que tu n'as rien des femmes de Rubens, mais comment te vois-tu donc ?
      Mais j'aurais bien aimé connaître la madone gothique de tes 17 ans, moi, à 17 ans, je ne ressemblais pas à cela, à part pour le poids, autour de 40 kg aussi.
      Bisous, Elfi, ne regrette pas le Midi, aujourd'hui, il pleut !

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  2. Depuis la Dame de Brassempouy à Giacometti...quelle évolution, des aller-retours !
    le rouge des lèvres d'une époque médiévale pour "cacher" des dents gâtées, les excès en tous genres pour revenir à un (faux) naturel... la mode se démode,
    l'essentiel est de ne pas en faire un dictât complexant nos ados !
    bises du lundi Norma

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    1. La mode se démode mais revient cycliquement.
      Il n'y a pas si longtemps que nous avons vu réapparaître les jeans "pattes d'éléphant" de notre enfance !
      Peut-être qu'un jour prochain, la mode en reviendra-t-elle à des femmes moins filiformes, je pensais qu'un tournant avait été pris dans ce sens, mais il a été fort éphémère...
      Bisous, Josette, je te souhaite un très bon dimanche !

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  3. Merci pour votre article et votre analyse qui donne à réfléchir.
    Je n'ai jamais cherché à m'identifier à des canons de beauté physique ou à ressembler à des personnalités du monde du spectacle. En revanche, j'aime bien Grace Kelly dans les films d'Alfred Hitchcock, je suis émue par la vie tragique de Marilyn Monroe et j'avoue que la période qui va des années 45 aux années 70 me plaît davantage. J'aime aussi beaucoup Ingrid Bergman dans "Casablanca", Rita Hayworth dans "Gilda", BB dans "Le mépris", Michelle Morgan, Sophia Loren, Anna Magnani dans tous leurs films, mais je crois que j'aime autant la restitution d'une époque qu'un canon esthétique de femme.
    Lorsque je dessine des modèles vivants, je préfère des femmes plutôt petites, bien proportionnées avec surtout un beau port de tête (c'est-à-dire de la souplesse afin que la tête ne soit jamais dans le prolongement du corps). Dans les sculptures, j'aime le mouvement et les torsions du Baroque.
    Je voue une grande admiration à Elizabeth II ; elle est pour moi un modèle de dignité et d'élégance à tous les sens du terme.
    Je vous souhaite une très bonne semaine et je vous embrasse.

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    1. Je ne sais pas si j'ai cherché à m'identifier à des canons de beauté mais j'ai toujours aimé être mince, je crois que cela a plutôt à voir avec mon éducation et le "climat" de ma famille qu'avec un effet de la mode.
      Moi aussi, j'aime beaucoup la beauté intemporelle de Grace Kelly, ainsi que celle, si différente mais si expressive ,de Sophia Loren, que je trouve toujours belle à son âge.
      Et comme vous, j'aime beaucoup Elisabeth II, j'ai vu récemment une photo d'elle en cavalière, lorsqu'elle était jeune, quelle classe !
      Et c'est toujours une très belle dame de 88 ans qui a l'air d'aimer la vie et de savoir rire, aussi !
      Je vous souhaite un très bon dimanche, Anne et je vous embrasse bien amicalement.

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  4. Déjà : Bravo pour ce condensé des critères de beauté à travers les Âges !

    Ces critères de beauté, sont-ce les femmes qui les ont imposés ou les hommes ? Ah ! That is the question ! lol Surement les femmes à la base, influencées par le désir des hommes...Mais il y a celles qui avant tout veulent plaire à elles-mêmes. Là, je ne remonte pas à madame Neandertal ou madame Cro-Magnon lol Simplement à notre époque, il y les malléables et les "je fais ce que je veux et choisis parmi ce que la mode propose", je ne fais pas partie du premier lot lol

    Juste un petit ajout à ton brillant résumé : la Merveilleuse du Directoire et la femme 1er Empire. Copie des femmes de l'Antiquité, longue, mince, mais la mode la contraint à s'habiller trop léger, (robe de gaze et de mousseline, même en hiver ) d'où l'expression "se mourir de langueur", qui en fait, étaient les pneumonies dont elles souffraient jusqu'à en mourir. La mode a toujours fait des victimes, aujourd'hui c'est l'anorexie, au 1er Empire c'étaient les robes légères.

    Chanel a libéré la femme 1920 en lui otant l'affreux corset, (quelques semi-folles en 1900 se serraient tant la taille que le corps se déformait. Certaines femmes mourraient à cause d'organes perforés !
    Pour moi une jolie femme est la princesse Kate. Elle est parfaite et ravissante, filiforme comme j'aime (la beauté, c'et suggestif finalement) . Sophie Marceau, je l'ai toujours admirée pour sa beauté, outre son talent et Carla Bruni-Sarkozy, merveilleuse, même coté mode.

    Marilyn, loin d’être laide, n'est pas, à mes yeux, une belle femme. Trop de" trop" chez elle, trop de blond platine, bouche trop rouge, postures et attitudes trop suggestives, (hors film j'entends) elle frisait la vulgarité.

    La Vénus de Botticelli a le plus beau et le fin visage de la peinture. Le corps n'est pas parfait, seins trop petits et taille trop large. Mais effectivement elle est très moderne.
    Pour répondre à ta 1e question :

    Ma période préférée... La nôtre, ou alors il aurait fallu que je puisse porter les vêtements des hommes, comme George Sand car les robes je ne peux absolument pas, ni me projeter non plus, je n'y arrive pas. Donc pour moi, ce sera le XIXe masculin. (Gilets de velours ou de soie avec breloques, cravates lavallières, redingotes, chapeaux hauts de forme)

    Et la 2e question :
    - Corps long, Jambes fines et musclées,
    - Visage ovale (au lieu de ma tête au carré avec mes pommettes hautes, gènes d'ancêtres slaves et nordiques) Bref, une femme tout en long, gracieuse et svelte
    (J'ai tendance à la rondeur si ne fais pas attention. C'est le contre-pied total de ce que l'on est bien souvent... lol

    La couleur des cheveux n'a pas d'importance particulière, quand une femme est belle, elle est belle. J'admire Nolwenn Leroy cette fille est d'une beauté incroyable, comme Adriana Karembeu, une déesse, elle aussi lol

    Voilà, j'espère avoir fait court, mais on papote facilement sans s'en apercevoir ici lol
    Gros bisous Norma, bisous à toutes, et belle semaine !

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    1. Tu fais bien de rajouter des éléments à ce résumé qui est fort incomplet, Nathanaëlle.
      Pour moi aussi, une très jolie femme actuelle est la princesse Kate, j'aime son allure sa minceur (moi aussi j'adore les femmes filiformes), j'ai vu récemment une photo d'elle dans une robe de dentelle où elle était vraiment sublime !
      A vrai dire, c'est surtout son ventre plat que j'admire...
      Tu as aussi raison de souligner que l'on aime souvent le contre-pied de ce que l'on est, pour moi ce sont les cheveux raides, par exemple, les femmes très grandes, aussi, et plus minces que moi, également...
      Quant à Adriana Carmbeu, je la trouve très belle, moi aussi.
      Mais je peux aimer des femmes plus rondes, parfois, Liz Taylor ou BB dans sa jeunesse...
      Je suis finalement assez éclectique ne matière de beauté féminine (avec une tendance dominante "minceur"), je crois que c'est le charme qui me fait craquer et le charme n'est pas seulement physique...
      Je t'embrasse très fort, Nath, très bon dimanche !

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    2. Tu as raison, la beauté se situe aussi dans les attitudes et l'influence de l'âme y est aussi pour quelque chose. Une belle âme rend beau à l'extérieur. C'est le "petit élastique là" de l'apparence...
      Bisous Norma

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  5. comme je suis rondelette et j'ai la peau très blanche (oui, même en été...), j'aurais dû vivre à l'époque de Rubens!

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    1. Tu exagères sur tes soi-disant "rondeurs", Cristina, je t'ai trouvée fort mince, alors loin de toi les femmes à la Rubens !
      En tout cas, c'est mon avis (et celui de Jean à qui j'ai posé la question).
      Je t'embrasse bien fort, j'espère que Trèschic est guéri !

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  6. donc la beauté egyptienne (et les chats bien -sur) mais la beauté egyptienne a été peut etre la mienne lorsque j'étais une fille , ensuite je dirais un... tiziano.... tu as dit "au XIXème siècle, le maquillage est déconseillé" mais mes ancetres démentrent : un maquillage "naturel" discret était assurement utilisé aussi par les dams de l'époque (et jerome aussi confirme) .je ne crois pas que la beuté ait des critères universel(comme dit Montale dans un autre contexte, on peut- comme tu fais- dire ce qu'elle n'est pas) mais , surement, il y a, dans chaque age des stéréotypes, mais je crois que les belles femmes (celles qui ont du charme , pas les belles statuettes) soient belles chacune à sa façon, au- de- là des modèles qui sont et restent des "idées platoniques". je crois que seulement les femmes qui ont peu de personnalité ou qui manquent beaucoup d'assurance cherchent à imiter les stéréotypes (et ça vaut aussi pour les hommes). on vit dans son temps dont médiatise ses paramètres, bie-sur, mais les adapte à soi, autrement reste une simle apparence et assez souvent avec des issues ridicules ou meme grotesques. quant au mythe de la jeunesse, s'on lui court après va se rendre ridicule, notre Rita Levi-Montalcini avait plus de 100 ans et était toujours une belle dame, car elle avait de la classe

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    1. le corps fasse ce qu’il veut. Moi, je ne suis pas le corps, moi je suis l'esprit... la devise des Facelli est: in spiritu libertas mea (ma liberté est dans l'esprit)

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    2. C'est une belle devise, Paola, et très juste ! Bisous

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    3. Merci pour la traduction Paola :-) C'est une très belle phrase...
      Ton chirurgien est un homme intelligent Mireille

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    4. Je réponds à Paola.
      Très juste, Paola, tu portes effectivement en toi quelque chose de la beauté égyptienne, c'est une chose que je ne parvenais pas à identifier chez toi et tu viens de me la faire découvrir !
      Très juste aussi ce que tu dis sur les critères de beauté que l'on adapte à ce que l'on est profondément et sur ce mythe de la jeunesse qui fait occulter qu'il existe de très belles femmes âgées.
      Pour moi, l'un de mes modèles est Simone Weil, je la trouve vraiment très belle et c'est vrai qu'elle a une aura incontestable qui lui vient de ce qu'elle est profondément.
      Je trouvais aussi beaucoup de charme à Danielle Mitterrand et comme je le disais à Anne ci-dessus, la reine d'Angleterre est toujours,
      magnifique, à 88 ans !
      Je t'embrasse, Paola, très bon dimanche !

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  7. Lorsque j'étais jeune, mince, et blonde , coiffée avec un chignon Grace Kelly, ma mère et ma grand-mère me trouvaient un air de princesse! Je n'allais pas les contredire.Aujourd' hui je plairais, peut être!!!!, à Rubens qui après m'avoir dépoitraillée, me coifferait, sans doute, d'un grand chapeau à plumes .Je préfèrerais ça à une séance de pose dénudée laquelle dévoilerait tous les dodus reliefs de ma silhouette.Très sérieusement, j'ai toujours admiré le style et la grâce de la princesse de Monaco, la classe d'Audrey Hepburn ,égérie de Givenchy. Anne, je pourrais presque faire un copié/collé de votre texte.Comme Nath, je trouve Nolwen Leroy sublime!Elle a vraiment tout pour elle bien que je n'approuve pas tous ces choix vestimentaires; par contre je trouve la future reine d'Angleterre parfaitement élégante , so british et dans son époque. Je suis née en 1943, j'avais donc l'âge requis pour vivre pleinement les Golden Sixties et les " Glorieuses" suivantes.Mais si je pouvais remonter le temps, je me referais volontiers une place au creux des années 50 pour vivre, en adulte cette fois,la légèreté de la liberté retrouvée,l'expension économique , le plaisir de la consommation, l'explosion de la belle vie célébrée abondemment par la publicité qui parlait d'une femme au foyer coquette à toute heure parce que secondée efficacement par les premiers robots ménagers. Pour les élégantes nanties de l'époque, l'avènement du New Look de Christian Dior , le retour de Coco et l'introduction du tailleur Chanel, le développement du prêt à porter , etc. furent autant de raisons de courir les défilés et de dépenser.
    Pour la gamine " Semaine de Suzette" que j'étais tout était rêve.Ma mère, qui travaillait dans une boutique( tissus et lingerie) confectionnait nos robes, il y avait donc en permanence à la maison des revues telles "Modes et Travaux"," Femme d'Aujourd'hui" . dans lesquelles je me plongeais avec ravissement. J'imaginais ma mère( et moi même devenue grande) dans ces toilettes, complétées comme il se devait par des accessoires raffinés: capelines,voilettes, gants jusqu'aux coudes : le glamour quoi! Et oui, voilà,j'ai une préférence pour l'élégance et le style des années 50 .Lorsque je retrouve des revues de ces années-là, j'admire la féminité de la mode( oui, je sais ce n'est pas la robe qui fait la féminité mais,l'emblème de la femme, pour moi, reste quand même LA robe), la coupe des modèles -peut être pas tous mais beaucoup.J'ai toujours aimé les robes et jupes à mi-mollet qui allongent la silhouette.Ce temps-là est révolu, il m'arrive de le regretter.Non, je ne suis pas vieux jeu du tout du tout mais certaines mini-jupes "minimalistes" hérissent ma pudeur, toutes les "petites" culottes n'offrent pas le même "point de vue".( sorry, j'ai fait un gros effort pour rester " tendre")
    Nos reines, quand elles sont bien conseillées, savent se monter raffinées autant que modernes.Notre reine Mathilde est une jolie femme mais, je la trouve un peu guindée, je lui préfère le naturel et la décontraction de l'éclatante reine Maxima. Mais, depuis longtemps, j'ai une tendresse toute particulière pour Beatrix des Pays-Bas qui, comme Elisabeth II mais avec ce me semble un peu plus d'empathie, a traversé les années fidèle à son image.

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    1. désolée pour les fautes...que je n'ai pas corrigées.

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    2. Tiens, tu me fais penser à Audrey Hepburn, que j'ai toujours trouvée fort charmante. Lorsque nous étions à Rome, à l'automne, il y avait ses photos sur tous les murs car c'était le 60ème anniversaire de "Vacanze Romane", et c'est vrai qu'elle incarne, elle aussi, une forme de beauté juvénile et intemporelle.
      C'est très beau ce que tu dis sur la libération des femmes dans les années 50-70 et sur la mode en ces temps-là, la description que tu fais des robes de l'époque appelle en moi des images de ma mère, si féminine dans ses robes à mi-mollet, cintrées à la taille et évasées, ensuite, en corolle.
      Et j'ai moi aussi, une fascination pour la mode portée par les reines et les princesses, que je trouve souvent intemporelles, elles aussi, car décalées vers le chic par rapport aux tendances grand public, plus pudiques, plus discrètes également.
      C'est peut-être ce côté intemporel que j'aime finalement dans certains aspects de la mode, ces éléments qui ne vieillissent pas, qui s'adaptent à toutes les époques, qui ne sont pas liés à la "passion du jour"...
      Je t'embrasse bien fort, Danielle, je te souhaite un très bon dimanche.

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    3. Et ne te tracasse pas pour les fautes, Danielle, je sus souvent horrifiée en relisant mes commentaires...
      Bisous.

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  8. ah! moi je prefère la Castiglione elle ressemble à la Venere di Urbino du Tiziano mais au moins elle est en bonne santé et .. ella a un air de...famille! :D

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    1. La Castiglione, pas trop pour moi, Paola, mais tu te doutes...
      Re-bisous.

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  9. Bonjour Norma. Bonjour à vous toutes. Pour commencer, Norma,
    j'aime particulièrement ta présentation d'un bien vaste sujet. Du
    reste, je pense que tu devrais écrire un livre sur ce thème, avec
    non seulement tes impression personnelles, mais ce vaste
    échantillonnage d'avis de tes lectrices. C'est un sujet qui mérite
    plus qu'un courrier. Je vais continuer sur un autre commentaire
    Bisous. ELZA

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    1. Tu sais Elza, si je devais écrire un livre sur tous les thèmes qui me passionnent, je crois que j'y passerais toute ma vie.
      Je dois déjà écrire un ouvrage à partir de toutes les chroniques de "Du côté de la psychologie", j'en ai un en train sur ma mère et... les journées n'ont que 24 heures, hélas.
      C'est sûr que j'aimerais le faire, mais déjà que je cours toujours après le temps...
      Je te retrouve plus bas, bisous.

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  10. La beauté est pour moi indéfinissable. Tu montres fort bien chère Norma combien ses canons ont pu évoluer à travers les siècles et tu n'oublies pas de préciser que, même de nos jours, toutes les civilisations n'ont pas les mêmes critères.
    Qu'il s'agisse de beauté féminine ou du beau dans l'art, je ne sais pas le définir et je ne m'en donne d'ailleurs pas le droit. Je sais seulement si j'aime ou si je n'aime pas. Tout en sachant bien sûr que ce "j'aime ou je n'aime pas" ne m'est pas vraiment personnel mais me vient de ma famille, de mon éducation, de mon entourage, des médias etc. J'ai du mal à trouver "les invariants esthétiques communs" concernant la beauté féminine. Peut-être sont-ils dans les proportions, dans une harmonie générale, qu'il s'agisse du corps ou du visage. Car si nous n'avons pas tous les mêmes critères en matière de beauté, peut-être sommes nous tous sensibles à ce qui est harmonieux?
    Pour ma part je préfère la beauté des femmes des XXème et XXIème siècles. Le corps "idéal" était sans doute pour moi celui de Brigitte Bardot. Ni androgyne, ni pulpeuse. Parmi les actrices beaucoup plus contemporaines j'aime Nathalie Portman. Même si ses oreilles sont un peu grandes à mon goût :-))
    J'aurais aimé être différente de ce que je suis comme beaucoup d'entre nous et mon idéal féminin est celui d'une grande femme mince sans être maigre, aux cheveux noirs et aux yeux verts! Tout est raté!
    Je n'ai par contre jamais rêvé d'être comme telle ou telle femme connue. Peut-être me paraissaient-elles inaccessibles? Ou avais-je conscience qu'une partie de leur beauté était tout de même dû au monde privilégié où elles vivaient?
    Maintenant je me dis que beauté rime surtout avec jeunesse et que les défauts que l'on peut avoir à cette époque de la vie sont souvent peu de chose ou plus facilement corrigibles pour la majorité des personnes. Quand je vois maintenant mes photos de jeunesse, je me dis que je n’étais pas si mal à l’époque alors que je ne m’aimais pas particulièrement alors… L'important maintenant est de devenir une personne mûre encore présentable:-)) !
    Pour finir sur une note plus légère, je connais un Rubens tout svelte malgré son nom, qui a les yeux verts que je n'ai pas et qui garde une beauté inaltérée malgré les années... Il a quatre pattes et fait miaou!!!
    Grosses bises à toutes, en particulier à toi chère Norma !

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    1. Voilà ce qui arrive quand on est à Toulouse et que l'on partage le même ordinateur. Je publie mes commentaires sous l'identité de mon chéri!!!
      Cela me donne toutefois l'occasion de te refaire une grand coucou et de t'embrasser bien fort! C'est le premier intrus masculin dans notre blog de filles!!! Et il ne le sait même pas!!!

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    2. Très juste ce que tu écris sur la beauté, Marie-Paule, elle se devrait d'être un "ressenti", dans le physique comme dans l'art, mais la société nous renvoie des modèles que nous prenons ou rejetons, consciemment ou inconsciemment, mais en tout cas dont l'influence est loin d'être négligeable et qui conditionnent un peu notre subjectivité...
      Et tu le dis d'ailleurs toi-même.
      Quant aux invariants esthétiques que j'évoquais dans ce billet, je sais que plusieurs thèses ont essayé de les aborder et que c'est un sujet qui est loin d'être facile et surtout qui ne fait pas consensus, l'harmonie serait-elle l'un d'eux, mais l'harmonie ne possède-t-elle pas un paramètre de subjectivité ?
      Je crois que chacune d'entre nous aurait aimé être différente de ce qu'elle est, j'aurais aimé être plus grande, avec un teint plus mat, une plus grosse poitrine...
      Quant aux photos de notre jeunesse, j'ai la même opinion que toi : et pourtant, je ne m'aimais pas, à l'époque...
      Mais comme je le dis toujours : "Gardons précieusement nos photos d'aujourd'hui, même si nous ne nous plaisons pas, nous nous trouverons sûrement très bien dans dix ans"...
      Et, je l'écrivais plus haut, il est des femmes âgées, que j'ai citées, que je trouve très belles, alors l’avenir nous appartient encore !
      Je t'embrasse bien fort, Marie-Paule et caresses au Rubens toujours si jeune et si mince !

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    3. Par rapport à l'identité affichée sur ton premier commentaire, ce sera le deuxième homme d"'Entre-filles", le premier étant Jean, qui a déjà commenté et... est même inscrit !
      Bisous à toi et à Achilleas.

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  11. Me voilà de retour. Cette fichue bronchite du mois de juin m'a
    rendu bien paresseuse vis à vis de l'ordinateur. Mais ça ne va
    pas durer. Je disais précédemment que la beauté était un très
    beau sujet. Pour moi, elle est surtout présente dans l'art grec.
    La beauté absolue. Bon, ensuite l'époque de la Renaissance
    qui nous laisse tant de merveilles. Du reste, je me pose la
    question suivante : pourquoi ne parle-t-on que de la beauté
    au féminin ? Personnellement je suis très sensible à la
    représentation de la beauté masculine. Par exemple, je
    préfère voir un homme danser, plutôt qu'une femme !!
    Et je suis de mauvaise foi certainement, en écrivant que
    la beauté de Marlon Brando lorsqu'il était jeune acteur
    m'a toujours bouleversé ...presque autant que celle de
    Rita Hayworth ( surtout dans Gilda) et Liz Taylor . Ce qui
    est très triste et injuste, hélas, c'est que la beauté ne
    tient pas le coup à l'arrivée de la vieillesse. Il faut donc
    admirer, tout au long de notre vie, ces rencontres avec
    la beauté : dans l'art, l'enfance, l'adolescence et surtout
    à travers toutes les ethnies . Elle se retrouve partout,
    Cependant, la beauté du coeur, de la générosité, peux
    être enfermée dans un physique ingrat. Une injustice
    de plus. Pour résumer, je dirais qu'il y a tant et tant
    de beautés ( toutes différentes) qu'il est bien difficile
    de sélectionner une seule représentation de la beauté
    contemporaine. Oui... impossible. Très bon week-end
    Norma et à vous toutes . Bises. ELZA

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    1. "La beauté ne tient pas le coup à l'arrivée de la vieillesse" : pas si sûr ! Je citerais Sophia Loren, Simone Signoret et son regard exceptionnel, Madeleine Robinson, premiers exemples qui me viennent à l'esprit, mais il y en a certainement d'autres. Le caractère me paraît alors une composante essentielle de la beauté qui transparaît dans le regard, l'attitude, le geste, le mouvement... plutôt que vouloir "faire jeune", laisser s'épanouir sa personnalité rend une femme mûre vraiment belle. Bonne journée, Elza !

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    2. Ce que tu dis Anne est très beau et me semble très juste. Il y a de très belles "vieilles" personnes et j'aime aussi voir le caractère qui (je te cite) "transparaît dans le regard, l'attitude, le geste, le mouvement"...

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    3. Je réponds à Elza.
      Je crois que c'est dans ce billet que nous n'avons parlé que de la beauté au féminin, mais nous pourrions très bien aborder, dans un autre article, la beauté au masculin et nos représentations en la matière, je suis certaine que cela plairait bien à toutes les participantes à ce blog !
      Bonne idée, Elza, je note !
      Tout comme Anne, je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait que la beauté ne tient pas le coup aux abords de la vieillesse.
      Certes, ce n'est plus l'éclat et la fraîcheur des jeunes années mais, comme je l'ai écrit plusieurs fois ci-dessus, il est des dames âgées, voire très âgées, que je trouve très belles.
      Et nous aurons encore bien des "rencontres avec la beauté" (je te cite) et nous serons encore longtemps belles !
      Je t'embrasse, Elza, j'espère que tu vas aller mieux, très belle journée !

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    4. Entièrement d'accord avec vous, Anne, et j'ajouterais Simone Weil et Danielle Mitterrand.
      Je vous embrasse.

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    5. J'ai aimé lire vos avis, et comme le dit Qxygène le regard l'attitude et le geste...et bien d'autres femmes, Betty White, Jane Fonda, Meryl Streep plus belle que jamais dans ses rôles, dommage que Sophia Loren à 79 ans en paraisse à peine 50, je l'adore pour son militantisme, sa carrière, la chirurgie est là! ce sont toutes des femmes actrices ou connues, et dans ce cas elles cachent toutes la vieillesse qui s'installe. Salutations à toutes amies blogeuses!
      Ma chère Norma je te souhaite une belle semaine- Bises Cath

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    6. Je suis allée voir, sur internet, les dernières photos de Sophia Loren, au festival de Cannes 2014.
      Pour moi, c'est une catastrophe, elle ne paraît pas 50 ans mais fait vieille dame retendue, je l'aurais préférée avec un peu plus de rides, une poitrine plus naturelle, elle aurait pu être un exsmple à suivre pour des femmes qui vieillissent.
      Ainsi transformée par la chirurgie esthétique, elle n'est plus qu'une caricature d’elle-même...
      Une catastrophe, vraiment !
      Je suis sûre que Jane Fonda et Meryl Streep sont, elles aussi, passées par la chirurgie esthétique, mais le résultat est vraiment beaucoup plus naturel..., en tout cas moins pathétique...
      Je t'embrasse, Cath, très bonne soirée !

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  12. Tu as tout à fait raison Anne. Et cette vérité... on essaye
    de l'accepter ! pas facile . Je vais avoir 80 ans, à la fin
    du mois. Donc, j'évite de regarder les anciennes photos
    et même si ( dans ma tête et dans mon coeur) j'ai
    souvent 18 ans, j'ai retourné une fois pour toutes, le
    miroir grossissant de ma salle de bain . Bref tu cites
    Sophia Loren et justement j'étais dans le même
    ascenseur qu'elle il y a environ 30 ans... elle était
    éblouissante de beauté. Je préfère rester sur cette
    image. Je pense qu'il n'y a que les amis, ceux qui
    nous entourent qui restent toujours jeunes à nos
    yeux. Mais là on sort du sujet. Il n'est plus question
    de beauté... mais de vieillesse. Pour se réconforter
    on peux conclure " que la beauté n'a pas d'âge ".
    Ouf... !! Je vais terminer là et je vous embrasse
    toutes . Très bon week-end avec la douceur du
    soleil . ELZA

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    1. Pour le peu que l'on devine à travers la photo de ton avatar, tu ne fais vraiment pas ton âge Elza et de plus je te sens très dynamique ! Chapeau !
      Quant aux amis, j'aime cette phrase qui, si elle fait plutôt allusion au caractère, me semble aussi pouvoir s'adapter au physique :
      "Un ami c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même" ;-)

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    2. Moi qui connais Elza pour l'avoir rencontrée, je peux affirmer que c'est une trsè jolie dame qui ne fait pas du tout ses 80 ans, très coquette, très soignée, et vêtue avec élégance, aussi.
      Bien sûr, Elza, "la beauté n'a pas d'âge", ou plutôt "les beautés n'ont pas d'âge" car il serait illusoire de parler de la même beauté entre une femme de 30 ans et une de 80, mais les deux peuvent être belles, j'en suis convaincue.
      Re-bisous et caresses au très beau Virgile !

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    3. Tu es merveilleuse Elza, et je suis étonnée aussi par ton age, mais la beauté n'a pas d'âge. Il y a de très belles femmes de 80 ans et des femmes quelconques de 20 ans car elles ne prennent pas soin d'elles. Le charme aussi fait partie de la beauté. Et sur un plan moins physique, valable à tout âge : l'intérieur se voit à l'extérieur, la lumière d'une âme resplendit aussi au dehors.
      Ma maman est dans la même dynamique que toi, elle a 83 ans, elle est très coquette, make-up, rouges à lèvres, BB crèmes etc... elle ne reste pas en arrière, et c'est très bien je trouve. L'âge ne limite rien. On entend certaines personnes dire "oh non ce n'est plus de mon age !" le fun board peut être, mais pas rester belle et vivre.

      Bisous Elza

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    4. Tu as raison, Nath, ma maman aussi a été très coquette toute sa vie et elle est pour moi l'exemple d'un vieillissement harmonieux.
      On peut vieillir et rester belle, à condition, bien sûr, de ne pas être trop malade...
      Je t'embrasse, bonne semaine à toi.

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  13. Bonjour Norma. Me semaine ayant été bien remplie je viens bien tardivement lire ton article. J'ai beaucoup aimé lire toutes ces précisions au sujet de la beauté à travers les âges et ce qui m'a bien amusée aussi c'est le petit grain de sel perso que tu y as glissé de temps en temps. "L'ancêtre du brushing wavy" (entre autres) m'a bien fait rire...
    En ce qui concerne la beauté, je ne me situerais nulle part, car évidemment je ne m'aime pas beaucoup... Il me reste l'espoir comme le soulignait Anne de voir mon caractère transformer mon physique banal.... D'où l'importance de sourire et d'être gai(e).... Un visage souriant est quand même plus sympa qu'un autre grimaçant.
    Parmi les gens connus, j'ai toujours admiré Romy Schneider (je crois que son petit accent me plaisait bien aussi) et dans un tout autre domaine c'est la "pétillance" de
    Jacqueline Maillan qui selon moi en fait une femme d'une grande beauté...
    Je parle surtout ici de la beauté du visage car c'est lui qui nous parle. Le corps bien sûr a ses critères de beauté et, tu l'as bien précisé, ces critères varient selon les siècles et selon les pays...
    Je crois que nous sommes nombreuses à ne pas vivre dans un corps "parfait" qui correspond à nos espérances, mais le principal est quand même la beauté du coeur et ça, je sais que parmi tes visiteuses toutes possèdent cette beauté et c'est ça le principal.
    Je t'embrasse Norma. Après une petite pause je retourne bricoler dans mon jardin. Je viendrai voir ta photo de la semaine dans la soirée...

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    1. C'est vrai, Romy Schneider, je la trouvais très belle, moi aussi, tu vois, Oxy, que cet article était loin d'être exhaustif !
      Non seulement nous sommes nombreuses à ne pas vivre dans un corps parfait mais nous sommes TOUTES à ne pas vivre dans un corps parfait, et pourtant nous parvenons à être en harmonie avec lui, c'est l'essentiel et puis aussi à l’améliorer en faisant quelques efforts.
      Je crois beaucoup en ce travail sur soi-même, qu'il soit sur son physique ou sur son psychisme et j'ai l'habitude de dire "qu'en vieillissant on a un peu la beauté qu'on mérite" (si on n'est pas malade, bien sûr).
      La vieillesse atténue les grandes différences esthétiques de la jeunesse, aussi, il est tout à fait possible, en prenant un peu soin de soi, de vieillir en restant, ou en devenant, séduisante.
      En tout cas, c'est ma conviction !
      Quant à la beauté du cœur, c'est un autre sujet, et elle est indépendante du physique : il est des beaux physiques avec des cœurs "laids" mais il est aussi des physiques ingrats avec cette même caractéristique...
      Je t'embrasse très fort, Oxy, très belle journée !

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  14. et pour conclure: seulement las chats sont parfaits à n'importe quelle age!

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    1. Hi, hi, hi...! Excellent ! Je crois vraiment que tu as trouvé le mot de la fin Paola :-)

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    2. Ah ça c'est vrai ! Aucun être vivant n'a un physique aussi parfait que celui d'un chat. La grâce est innée, élégance, port de tête royal, souplesse des mouvements, tout est perfection chez le chat.
      Bisous

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    3. J'aime cette reconnaissance de la suprématie de la beauté féline.
      Dame Kali

      Mais que viens-tu faire sur ce blog, Kali, je ne t'ai pas appelée... ?

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    4. D'accord avec toi, Paola, en dépit de l’impertinence de Kali...
      Bisous du lundi à toutes.

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  15. Encore en retard, mais voilà : pour moi presque toutes les femmes sont belles. Des beautés bien différentes l'unes de l'autre mais des beautés quand même :) J'aurais aimé peindre où photographier : Anna Magnani, Claudia Cardinale, Pénélope Cruz,Barbara, Jeanne Moreau et bien d'autres.

    Personnellement, inutile de me situer maintenant :)

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  16. Tu as tort, Nadezda, je suis sûre que tu pourrais parfaitement te "situer", comme tu dis, c'est fou comme les femmes ont tendance à se sous-évaluer quant à leur physique !
    Et je dis cela preuve à l'appui car j'ai rencontré bien des lectrices de ce blog, que j'ai trouvées fort charmantes et qui se décrivent très différemment...
    Et je suppose que c'est la même chose pour toi, ce n'est pas parce qu'on prend quelques années et quelques kilos que l'on est moins jolie, il est un charme indépendant de l'âge et je suis sûre que tu le possèdes...
    Et tu sais que je suis là si tu as envie d'en parler.
    Je t'embrasse très fort et je te souhaite une très belle journée !

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    1. Chère Norma, par ton blog,tu m'aides beaucoup. Le fait de devoir m'examiner, m'ausculter, pour chaque sujet que tu proposes fait naître chez moi des envies de redevenir très féminine et faire revivre la femme qui s'est endormie. J'ai déjà perdu trois bons kilos. En fait tu fais, comme mon amie, la médecine des actes :) Chère Norma, merci d'être là et merci à toutes les intervenantes pour leurs témoignages.

      Je t'embrasse !

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  17. C'est parfait, continue comme cela, je suis là pour te soutenir.
    Je t'embrasse, Nadezda.

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