Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 12 mai 2014

Lui demandez-vous son avis ?



Lors de vos achats, lorsque vous vous habillez, etc...


Compagnon actuel ou ancien compagnon, quel rôle donnez-vous, ou avez-vous donné, à celui que Pétales dénomme si justement "notre autre," et ce dans le choix de vos "achats de femme", la façon de vous vêtir, de vous maquiller, de vous coiffer ?


Êtes-vous une indépendante farouche qui n'en fait qu'à sa tête, faisant fi des goûts, conseils et remarques de votre conjoint ?
Êtes-vous une femme qui prend en compte les goûts de son homme et s'en écarte peu au moment de ses décisions d’achats, de tenues, de maquillage ?
Faites-vous des concessions ponctuelles à ses goûts et, le reste du temps, vous affirmez-vous dans vos propres choix ?
Ou avez-vous le bonheur d'avoir tous les deux les mêmes goûts ? (auquel cas, ces questions ne se posent pas...)



Je suis bien consciente que, lorsque je pose de telles questions, rares sont celles d'entre nous qui se retrouveront pleinement dans une seule d'entre elles, voire dans toutes, la réalité étant toujours plus nuancée que les classifications dans lesquelles on essaie de la faire entrer.
Prenez donc ces questions comme un "rite d'ouverture" à nos discussions et surtout pas un quelconque carcan que je vous imposerais.


Jouant le jeu avec vous, je me suis bien évidemment posée la même question : "Est-ce que je lui demande toujours son avis pour ces petites choses de mon quotidien de femme ?"
Et je n'ai pas intérêt à déformer notre réalité de couple car, le premier lecteur de mes billets, c'est... lui !

Allons-y donc !

En préambule, je dirais qu'à côté de notre budget commun, Jean et moi avons chacun un budget plus "personnel", pour nos petits achats, nos coups de cœur, budget que chacun de nous gère dans la plus grande liberté et avec le total respect de l'autre.

En ce qui concerne ma "passion-chaussures", Jean, qui me rappelle pourtant de temps en temps que je n'ai que deux pieds, la nourrit tout de même car c'est lui qui, souvent, détecte une paire de chaussures qui "m'iraient bien".
Comme les achats de chaussures se font quasiment toujours en Italie, nous sommes ensemble lors de ces délicieux moments : il en résulte que le choix se fait en commun.
De toute façon, comme je les aime toutes, si une paire plaît à Jean, elle me plaira obligatoirement...

Question vêtements, c'est plus nuancé puisque, je l'écrivais dans un article précédent, j'achète pas mal de vêtements en ligne et souvent en son absence, non que ce soit un stratagème de ma part mais parce que cela se présente ainsi.
Je connais ses goûts, peut-être un peu plus classiques que les miens, et j'essaie autant que possible de les prendre en compte mais, de temps en temps, je cède à un petit grain de fantaisie en prenant le risque d'un achat plus "atypique".
C'est ainsi que récemment, j'ai acheté en ligne ces deux articles fort zébrés sur lesquels j'avais flashé.



Eh bien, ils lui ont plu ! Peut-être l'avais-je enfermé moi-même dans un stéréotype plus conformiste que ce qu'il en est en réalité...

Il est des domaines où j'agis seule, celui des produits de beauté et du maquillage, par exemple, je pense que cela l’ennuierait profondément de parler avec moi marques de sérums ou de contours des yeux et je lui épargne les détails des soins de ma peau.
En revanche, je lui demande de temps en temps son avis sur mes rouges à lèvres : "Préfères-tu le rouge ou le rose, aujourd'hui ?"
Ou sur mes tenues lorsque nous sortons ensemble, j'aime lui faire plaisir en m'habillant avec des vêtements qu'il aime.

Mais rien de bien contraignant dans tout cela.

S'il est un domaine où nous choisissons toujours ensemble, c'est celui de nos parfums, mais il me semble difficilement concevable de supporter au quotidien un parfum que l'on n'aime pas...

Ensemble aussi, nous avons choisi la décoration fort simple de notre maison, nous avons les mêmes goûts en ce qui concerne l'absence de bibelots, ce côté un peu zen que nous avons souhaité donner à notre intérieur.

Je conclurai par un domaine où son avis m'importe particulièrement, c'est celui de mes tableaux, il est mon plus grand conseiller et mon plus féroce critique et c'est grâce à lui que j'ai pu progresser dans ce que je nomme toujours "mon chemin dans la peinture".




Voilà pour "nous".

A vous maintenant !


Très bonne semaine à toutes !

49 commentaires:

  1. Coucou Norma !
    Heureuse de lire ton article du lundi et tes confidences. Comme toi nous avons Yves et moi des budgets personnels qui nous permettent de choisir librement tel ou tel achat. Nous fonctionnons cependant tous deux de façon très différente. Lui n'achète jamais rien sans en parler, hésiter longuement, peser le pour et le contre et me demande presque toujours mon avis sauf en ce qui concerne les livres qui restent un achat qu'il fait volontiers à tout moment. C'est souvent moi qui le pousse à acquérir tel ou tel objet. Disons qu'il est beaucoup plus réfléchi que moi !
    De mon côté j'achète puis je lui montre et comme toi, je suis parfois surprise qu'il aime quelque chose que je pensais trop excentrique ou trop coloré. Les deux choses pour lesquelles son avis préalable est absolument indispensable sont le parfum et les lunettes !
    Je crois que je choisis seule même la peinture des murs ou la vaisselle ! Pourtant il y a des domaines pour lesquels nous nous réunissons sans même y réfléchir, achat de meubles, d'électro-ménager (fin cuisinier il aime avoir de bons outils !), voiture ! Enfin, en ce qui concerna la création, tu parles avec une vraie tendresse du regard précis que Jean porte sur ton travail, des critiques positives ou négatives qu'il pourra énoncer et qui te font progresser. Je crois que l'avis de notre Autre est extrêmement important, riche et parfois c'est vrai difficile dans les domaines vraiment intimes, vraiment profonds comme celui que représente la création mais aussi tous les échanges concernant un spectacle, une expo, un film ... Et même si dans un couple les avis s'opposent et que c'est dur, comme c'est bon de pouvoir se confronter à des arguments différents ! C'est ainsi et tu le dis très bien, que l'on chemine et que l'on se construit mutuellement.
    Mille bisous à toi chère Norma, embrasse Jean pour moi !

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    1. C'est vrai que je n'ai pas parlé de son comportement à "lui".
      Question vêtements, Jean les achète toujours avec moi (à "deux" exceptions près, dans notre vie de couple, qui étaient assez catastrophiques à mon goût...), en revanche, question livres, il ne me rend aucun compte et c'est très bien ainsi !
      En ce qui concerne la décoration de la maison, nous décidons toujours à deux, ainsi que pour les achats "importants", voitures, appareils ménagers, etc.
      Et comme pour Yves et toi, nous confrontons fréquemment nos avis et c'est très agréable de pouvoir le faire dans la confiance et la sérénité.
      Et à côté de notre construction propre, il existe en effet une construction commune, celle de notre couple, qui se fait simultanément et en résonance.
      Je t'embrasse très fort, ma Pétales, bises à Yves également.

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  2. Ce n'est pas un problème... je me crois assez "sage" dans mes choix et je m'adapte avec l'âge et le...physique !
    Parfois dans la galerie je croise des jeunes et même très jeunes dont la tenue me heurte, non par pudibonderie mais par ce qu'elle ne leur va pas, j'admire car je les trouve décomplexées, mais je pense qu'elles seraient tellement plus en valeur ...moins comment dire...déguisées, j'espère que leurs "amis" pourront un jour les influencer !!!
    Norma , le supplément du journal d'hier avait un article sur l'addiction aux chaussures !
    je te souhaite une belle journée
    Je t'embrasse

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    1. Tu sais, Josette, peut-être que ces jeunes hommes ont des goûts identiques à ceux des jeunes filles dont les looks nous choquent parfois...
      Question de génération sans doute, je me souviens d'avoir heurté mes parents avec mes jupes trop courtes, mon maquillage trop accentué, alors, je crois que ce phénomène se reproduit de façon similaire entre nous et les jeunes générations...
      Je t'embrasse, très fort, passe une bonne journée de dimanche !

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  3. moi je ne demande jamais l'avis de giovanni pour ce qui concerne mes robes , mes chaussures etc. pour la maison oui, mais la chose est surtout relative aux éléctromenagers car pour ce qui concerne l'ameublement il s'est stratifié dans les siècles dans ma famille (et un jour on peut aussi parler de ça hein?). en outre giovanni dès deux ans est presque à la retraite (presque car il ne fait plus le medicin chez l'hopital, mais il est encore prof chez l'université) mais pendant la plus part de notre vie il n'avait pas d'horaires définis et donc il n'était presque jamais avec moi lorsque je faisais mes choix. aussi la tribu s'est formé sans sentir son avis (c'est a dire: je l'informe de ma decision d'adopter ou du nouvel \le arrivé\e qui est déjà ici)

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    1. Paola, je te reconnais bien là, femme de tête, prenant les choses d'une main énergique! Giovanni va devoir obéir quand il sera retraité...

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    2. Tu as raison, Danielle, moi aussi je reconnais bien là "notre" Paola !
      J'aime bien quand Paola évoque l'information a posteriori qu'elle donne à Giovanni lors des nouveaux arrivages à la Tribu, j'imagine parfaitement la scène !
      Bisous à toutes les deux.

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    3. aussi mes véts imagines la scène ... a vrai dire plusieurs fois ..l'ont vue!

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  4. Jamais d'avis demandé, et surtout pas d'avis à demander sur ma mise personnelle. Je porte ce que j'aime et c'est d'abord pour me faire plaisir, on s'en accommode ou pas lol
    De toute façon, si on demande son avis à la plupart des hommes, ils vont vouloir nous stéréotyper en poupée, avec des robes et pour moi c'est niet. (C'était arrivé avec mon mari, je lui ai fait plaisir une fois avec une robe, c'était un cauchemar à porter, quel mal-être là dedans ! J'avais 25 ans, j'avais cédé, (trop jeune) je n'ai jamais recommencé cette erreur, que dis-je : cette idiotie)

    Je sais ce qui me va, je ne pense pas faire de faute de gout ni avec les couleurs, ni avec les coupes, je sais aussi ce dans quoi je suis à l'aise, c'est toujours un ensemble pantalon.

    Je vois parfois des femmes dont les vêtements sont trop courts, trop "dentelles" trop frou-frou pour leur âge, de toute façon, la dentelle et les frous-frous, c'est vite vulgaire quel que soit l'âge. Il faut 3/4 d'uni noir pour faire passer un top frou-frou rouge par exemple. Et parfois, certaines en rajoutent des couches et des couches lol il faut apprendre à s'habiller et l'avis ne sera plus à demander lol Ah c'est comme le maquillage qui va avec, ou l'absence de maquillage justement ! lol

    Ceci dit, il y a le plaisir partagé dans un couple qui aime à se conseiller mutuellement, cela dépend des personnes. Et je trouve cela mignon, comme toi avec Toti qui repère les chaussures ! :-) C'est mignon, mais perso, je ne pourrais pas m'y faire. Une fois oui, mais après stop.
    Mais en cas d'hésitation, il ne faut pas hésiter à demander lol Cela dépend comment fonctionne un couple, (Je vois ma mère : elle a toujours accompagné mon père dans ses achats, conseillé, influencé par ses connaissances -elle était couturière- mais l'inverse certes jamais ! Mon père détestait faire les boutiques mais s'il donnait son avis, il n'était pas écouté lol et là, il y avait quelque chose d'intrusif chez ma mère, je trouve, puisque ce n'était pas équitable)

    (J'aime les marinières à rayures mais je les porte à la maison pour travailler sur ma table à dessin)
    Je n'aime pas que l'on donne son avis, mais je ne donne pas le mien non plus, je m'abstiens de ce qui me déplaît. Donc tout se passe bien lol
    Et comme monsieur a bon gout, même en matière de parfums, il n'y a pas à s'inquiéter lol :-D

    Bisous Norma, je te souhaite une belle semaine, et bon shopping à deux ! ;-)

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    1. Et puis, un truc qui me parait important à souligner, même si ce n'est pas le propos du jour : Peu importe la mise, du moment que l'on partage la vie de quelqu'un qui a du coeur, qui aime les animaux, la nature, l'Art, est pétri de douceur, en bref, a de belles valeurs, même s'il n'a pas le talent de Brummel pour sa mise, quelle importance finalement ? C'est un peu du vent, tout cela, (même si on aime être habillée selon certains critères) l'important c'est ce qu'il y a dans le coeur.
      Bisous Norma et bel après-midi

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    2. Parfaitement d'accord avec toi !

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    3. Bien sûr que l'important est ce qu'il y a dans le cœur, Nathanaëlle, mais avouons aussi nous avons été attirées un jour par le physique d'un homme, je pense...
      Nous avons toutes rencontré des fiancés potentiels qui ne nous ont pas plu, physiquement s'entend, et que nous n'avons pas choisis, en dépit de leurs grandes qualités de cœur, n'est-ce pas ?
      Et réciproquement, bien sûr, un bellâtre gravure de mode dénué de sensibilité est aussi peu engageant...
      je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi quand tu dis que la plupart des hommes veulent nous stéréotyper en poupée, je trouve que c'est un peu caricatural, il en existe aussi (et peut-être ai-je la chance d'en avoir près de moi un de ce type...) qui respectent profondément nos désirs et nos goûts... Et je vois qu'il en est de même pour les compagnons de mes amies.
      En ce qui me concerne, j'aime partager mes plaisirs de découvertes vestimentaires (et autres) avec mon conjoint, mais n'aie crainte, ce n'est pas Toti qui repère toutes mes chaussures, j'en aurais beaucoup moins je pense... (lol)
      Quant aux conceptions de l'élégance, je crois aussi qu'elles sont très personnelles et j'adore, quant à moi, cette diversité de goûts (et parfois de mauvais goûts) qui rendent si bien compte des différences inter-personnelles et de la richesse née de ces différences !
      Je t'embrasse trsè fort, Nathanaëlle, très belle journée !

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    4. Si, si ! lol c'est tombé sur moi ! lol Je suis tombée sur le bellâtre de service, mon mari : le grand blond aux yeux bleus qui voulait me façonner en poupée avec jupe fendue ! Beurk lol (bellâtre auquel je n'avait prété aucune attention, il a donc "ramé" lol)
      Rien à dire sur ses valeurs, sur sa sensibilité proche de la mienne, ni sur sa mise, mais il aurait aimé une femme en robe, et ça, pour moi, c'était impossible. Par contre, il respectait cela, ainsi que ma personnalité, après nous être affrontés plusieurs fois, mais son désir de femme habillée à sa façon le taraudait... Il m'offrait des parfums hors de prix, il s'arrêtait là car nos goûts divergeaient totalement.
      Heureusement que nous partagions beaucoup de choses sur d'autres plans, l'Art, l'amour des animaux, l'ouverture d'esprit etc... Sinon notre vie commune n'aurait pas duré 19 ans. lol
      Il est certain que tous les hommes ne sont pas sur ce modèle, mais ils aiment bien lorsqu'une femme est en jupe, je le lis sur les comms... Mais pourquoi ? Je n'en sais rien ! C'est en eux, c'est comme ça, il faut qu'il voient des jambes ! Grrr Ils se retournent, ils louchent...(ils bavent lol) Non, je ne suis pas une femme à me gêner pour me faire dévisager. Je veux le confort et être à l'aise et c'est sans concession. Heureusement, tous ne sont pas en besoin de parader avec une poupée lol Poupée intelligente mais poupée tout de même lol
      Tu vois, je pense que les premières rencontres puis la première union sont déterminantes sur une certaine idée des hommes. Et on se méfie ou non...Car pour nous, femmes, en tout cas, je vais parler pour moi, le physique est peu important, certes il l'est un peu, pour être attirée, tomber amoureux, il l'est, mais, c'est l'intérieur qui compte. Et nous pouvons nous approcher d'un homme dont le parfum ne lui va pas, dont les pulls trop grand le font passer pour un éternel étudiant, mais il a un coeur fantastique ! Et ça, j'achèèète ! lol

      Bisous Norma, douce soirée de dimanche, à demain pour un nouveau sujet je suppose.

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    5. C'est étrange, ce désir d'un homme de façonner une femme selon ses critères, c'est un peu incompatible avec le respect de l'autre qu'exige tout amour...
      Peut-être une majorité d'hommes préfère-t-elle les femmes en jupe, mais je crois qu'après avoir construit une relation durable avec eux, ce sont des détails qui perdent de leur importance...
      Moi aussi, je ne parle ici que de mon vécu...
      Mais tu n'as pas tort, Jean aime beaucoup quand je mets des jupes, même si ce n'est pas très souvent...
      Et tu as tout a fait raison de dire que nos première "expériences" amoureuses (j'ai conscience que ce n'est pas un mot très beau) sont déterminantes pour la suite de notre parcours amoureux, qu'elles peuvent engendrer des craintes, mais aussi des représentations un peu stéréotypées des hommes.
      Mais je t'assure qu'il existe des hommes pour qui le physique d’une femme n'est pas si déterminant que ça, même si leur relation à la séduction et à la sexualité est toujours différente de la nôtre...
      Et heureusement d'ailleurs !
      Re-bises, Nathanaëlle et à demain !

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    6. Il aimait aussi la lingerie, moi aussi et c'est toujours le cas, mais les bas et porte-jarretelles, certes non ! Ses cadeaux de soie, je les lui ai tous jeté à la tête lol. On est impulsive quand on se sent devenir prisonnière. c'est d'ailleurs ce qui a mit fin a notre vie commune. Cela a fait effet douche froide, je me suis libérée. Puis notre toutou est mort, et je suis partie, entre temps, on peut dire que l'on restait ensemble à cause du chien.
      Aujourd'hui, mon ami est comme moi, il sait que la féminité est une attitude et ne se réduit pas à un vêtement dit féminin. On est plus heureux à 50 ans qu'à 25, on sait mieux choisir une personne qui nous convient, car on est plus patiente et plus mure.
      Ben voilà, tu sais tout lol j'ai toujours été un esprit libre et je n'aime pas que l'on me tombe dessus avec des diktats machistes.
      Allez, cette fois-ci, à demain Norma ! Bisous

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    7. Nous sommes nombreuses, je crois, à être plus heureuses à 50 ans qu'à 20, voire 25, je crois que nous avons appris à mieux nous connaître, à être mieux dans notre peau et que nous avons fait le point sur nos exigences "fondamentales" en matière de compagnon, tout le reste étant, selon moi, secondaire.
      Je suis heureuse que tu vives désormais une relation qui te correspond bien mieux et qui n'exige pas de toi des "emblèmes" d'une féminité qui n'était que ceux des représentations de ton ex-mari, et non les tiens.
      Je t'embrasse très fort et pars au travail en courant, comme d'habitude...

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  5. Alain et moi avons des goûts assez classiques et assez proches. Il aime bien ma manière de m'habiller et je lui fais compliment des nouveautés qui lui vont bien (une paire de Ray-ban achetée récemment, par exemple). Je sais en principe ce qui me va et je ne lui demande pas son avis pour mes achats vestimentaires, de chaussures ou de maquillage mais je suis contente de lui plaire, surtout en portant des accessoires qu'il m'a offerts, que nous avons la plupart du temps achetés en Italie et qui nous rappellent à tous les deux de très bons souvenirs. De même, il s'équipe comme il le souhaite et je n'interviens pas dans ses choix, car son goût s'accorde avec le mien.

    Je lui montre mon travail plastique une fois terminé et pas toujours immédiatement. Il fait preuve d'une très grande prudence dans son appréciation, car il sait qu'il s'agit d'un domaine ultra-sensible.

    D'une manière générale, je lui demande son avis pour les sujets concrets importants et personnels et il agit de même avec moi. Nous avons confiance l'un dans l'autre et, si nous nous aimons, nous sommes aussi les meilleurs amis.

    Nous avons aussi l'habitude de discuter beaucoup sur tout un tas de sujets qui nous touchent de plus ou moins près, comme l'art contemporain, la politique, etc... Lorsque nous ne sommes pas d'accord, nous argumentons, parfois avec passion. C'est très intéressant et il nous arrive souvent de rire lorsque nous restons sur nos positions théoriques, ce qui désamorce tout conflit. J'apprécie qu'Alain ait beaucoup d'humour et j'essaie d'en avoir aussi.

    Je vous remercie d'avoir mis ce sujet à l'honneur et je vous souhaite, ainsi qu'à votre mari, une très belle semaine ensemble.

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    1. Anne, j'aime beaucoup votre façon de vivre à deux ainsi que les échanges que vous pouvez avoir avec votre mari. Chez nous, bien que complices à notre façon, nous sommes tous les deux trop pudiques.J'avoue que j'aurais bien aimé que nous discutions par moment..avec passion !passez une belle semaine avec "votre autre" je vous embrasse, Anne.

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    2. Vous décrivez, Anne, une relation de couple qui pourrait très bien être celle que j'entretiens avec mon mari et je pourrais faire mienne cette phrase que vous écrivez et que j'aime beaucoup "si nous nous aimons, nous sommes aussi les meilleurs amis".
      Moi aussi, je vous souhaite un très bon dimanche et une très belle semaine à venir et je vous embrasse très amicalement.

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  6. Quand nous nous sommes mariés, il m'a dit l'extérieur je m'en occupe, toi, tu te charges de l'intérieur!" Comprenez donc qu'il se chargeait du jardin et moi de la maison et de tous ses corollaires parmi lesquels je figurais (et continue de figurer), ce qui me convenait( et continue de me convenir) parfaitement.J'avais bien aussi quelques idées pour le jardin ( fleurs, décors etc.) mais j'ai vite compris qu'il valait mieux lui laisser potager libre! Chacun son business.L'idée ne m'est jamais venue que je pouvais( devais) lui demander son avis sur la décoration, l'organisation de la maison.Quand il fut question d'aménager dans la maison que nous occupons encore aujourd'hui, mon beau-père( géomètre de formation) m'a demandé ce que je souhaitais comme aménagement.Je lui ai fait un plan, les ouvriers lui ont dit que je savais ce que je voulais et que j'étais claire et logique dans mes explications. Beau papa en fut tout bouleversé et ma foi, assez satisfait.Son fils était tombé , enfin, en de bonnes mains:-)
    Nous ,femmes, avons souvent ( si pas toujours) tendance à nous situer par rapport à notre mère, à ses façons de se vêtir, d'appréhender la vie( les billets précédents en témoignent).En tant qu'épouse, nous devenons souvent le sujet de comparaisons de la part du chéri" Ma mère faisait comme ceci, comme ça !" Il y eut un peu de ça au début mais belle maman n'étant ni coquette, ni décoratrice d'intérieur, ni top chef,malgré mes bégaiements et mes echecs de jeune ménagère , je gagnai assez vite le combat. Les grands-mères sont femmes de bon sens."Un homme on le séduit, et sans doute étais-tu de taille , mais on le garde par l'estomac, à toi de jouer à présent"me dit-elle au moment de mon mariage.Elle ajouta qu'un homme aimait penser qu'il dirigeait mais que c'était à moi de lui laisser croire qu'il était le chef, que j'aurais ainsi toute liberté pour faire ce que j'avais envie, moi! La tendresse, la douceur,le respect, une table gourmande, la leçon de mère- grand fut appliquée à la lettre et porta ses fruits.
    Professeur à temps plein, échevin, adjoint au maire aussi, membre de diverses commissions, il fut souvent absent et j'appris à tenir les rênes.J'ai mené notre vie domestique à ma manière,il n'a jamais été avare de compliments quand je me transformais en peintre, en électricien, en couturière,etc. Je me suis toujours habillée selon mes goûts mais je sais qu'il n'aime pas les maquillages trop prononcés( moi non plus d'ailleurs), qu'il est jaloux donc j'ai toujours évité les décolletés révélateurs et je n'aime pas les jupes courtes.Ces derniers temps je me suis surprise, quand même, à lui demander son avis sur telle ou telle tenue, en général nos avis s'entendent bien.Parfois, il me dit qu'il aimait bien quand je portais telle ou telle tenue.Il regrette que je porte à présent plus souvent des pantalons que des jupes.je lui ai expliqué que c'était pour moi une question de confort.Il s'est incliné mais il aime bien quand il fait beau et que je m'habille" en femme".Moi aussi d'ailleurs.
    ( suite..)

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    1. Je ne crois pas Danielle, que nous nous situons par rapport à notre mère. enfin pas toutes les femmes, (je dis cela sans irrespect) par exemple, ma père et moi, c'est l'opposé total. Elle est jupe je suis pantalon et anti-jupe, elle habillait son mari, qui se laissait pouponner au contraire du mien (je n'aurais pas aimé le materner lol) je laissais mon dandy de mari faire les boutiques, les parfumeurs et les instituts, lui-même, il savait ce qu'il voulait et moi aussi de mon coté. Mon ami est sur le même modèle.
      Quand j'étais petite ma mère m'habillait avec jupes plissées, chaussettes blanches, chaussures vernies et compagnie, tu vois le genre, j'ai très vite rejeté ce look entre 7 et 10 ans. (les pattes d'elph sont heureusement venues à mon secours lol).
      S'habiller "en femme" c'est aussi porter un tailleur pantalon, la féminité ne se situe pas seulement dans la jupe.
      Et laisser croire à un homme qu'il est le chef, (en fait c'est très malin lol) là, je crois qu'il y a 2 chefs dans un couple, on est sur le même pied. C'est dans mes principes, c'était dans ceux de mon mari, et c'est aussi valable aujourd'hui, dans une autre vie.
      Mais chacun construit le bonheur comme il l'entend, et surtout comme il se sent heureux. mon commentaire à ce que tu dis, n'est pas du tout un jugement, je ne me permettrais pas, c'est une comparaison : nous ne fonctionnons pas toutes et tous sur le même modèle, les mêmes principes de vie. Et finalement, c'est cela qui fait une belle diversité.
      Je t'embrasse, doux week end Danielle

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    2. mais je te comprends bien Nath, se situer par rapport à sa mère veut tout aussi bien dire qu'elle est une référence mais , on peut aussi se démarquer complètement de ses façons de faire.Tout cela dépend de tellement de critères, éducation, et surtout caractère, ce me semble.Et comme tu le dis nous ne fonctionnons pas toute de la même façon et c'est ce qui est intéressant et enrichissant ..si on le veut bien.Je suis d 'une autre génération, celle de l'après-guerre alors forcément je ne vois pas la vie de la même façon que les femmes d'aujourd'hui.mais j'ai deux filles ( 48 et 44 ans)que j'observe beaucoup et je suis assez fière de constater qu'elles reproduisent, volontairement mais plutôt pas...certaines de mes façons de vivre tout en m'en reprochant d'autres, bien sûr! Quant à m'habiller" en femme," là je persiste et signe.Je porte des pantalons par confort mais pour moi la robe reste l'emblème de la féminité mais bon, à chacune son opinion, n''est-ce pas?
      Passe un beau week-end.Bises, Nath...LOL!!!

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    3. "L'extérieur je m'en occupe et toi tu te charges de l'intérieur" est une phrase qui m'a bien fait sourire, Danielle, car ce sont des propos que tient mon beau-père et qui nous font sourire, chaque fois que nous les entendons, Jean et moi !
      Certainement parce que chez nous n'existe pas cette démarcation et que nous partageons nos avis aussi bien pour l'intérieur que pour l'extérieur.
      Je pense que nous nous situons toutes par rapport à notre mère et, comme tu le fais si bien remarquer, Danielle, pas toujours par assimilation de ses goûts ou de ses conseils, mais aussi par opposition, en construisant notre différence et notre identité profonde.
      La mère (tout comme le père) est un élément indéniable de notre construction psychique et même (et surtout !) inconsciemment, nous avons pris en compte ce qu'elle est, ou était, en partie, en quasi totalité ou encore par opposition, voire par rejet...
      Quant à la féminité, c'set encore un vaste sujet que je vais mettre un jour à l'ordre du jour, ce sujet a été l'objet de nombreux débats avec une de mes amies: en ce qui me concerne, la féminité est synonyme de postures face à la vie, aux événements, et ne se traduit surtout pas uniquement par un type de vêtements ou d'accessoires...
      Mais c'est vraiment un sujet à part entière que je mettrai prochainement à l'ordre du jour.
      Je t'embrasse très fort, Danielle, très bon dimanche !

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  7. Belle maman choisissait les costumes de ses hommes, j'ai changé petit à petit la donne .Je l'ai habillé et je continue de l'habiller selon mes goûts, il a horreur des boutiques.Je commande, il essaye si un article ne lui plaît pas, je le renvoie .Et il est bien content comme cela.D'ailleurs,c 'est un homme de la campagne,il apprécie la simplicité de ses tenues de retraité.Col amidonné et cravate, il a, dit-il, donné sa part.
    Il ne choisit plus mes cadeaux. " Achète ce qui te plaît,me dit-il, je te rembourserai"C'est vrai qu'en ce domaine ,la croix en or mise à part, nous avions bien mal débuté .
    Sans qu'il dise mot je sais ce qu'il pense de moi, de mes tenues.Je lis ses sentiments sur son visage.Les filles , quant elles, me répètent ce qu'il leur confie" Vous avez vu votre mère dans sa nouvelle robe? Votre mère , c'est quand même une cuisinière !!Elle se fatigue trop à présent.Faites attention , allez la reconduire au train, aidez-là à y grimper !"Il évoque souvent les soirées que nous avons donné ; ça fait grand monde mais bon, quand nous recevions nos amis ou nos parents,je vidais quand même le dressoir de tous ses trésors et je m'appliquais, un max, en cuisine.
    Il y eut un seul domaine dans lequel je n'eus pas mon mot à dire,et je n'ai même pas pensé à donner un avis tant cela tombait sous le sens qu'il était bien plus qualifié que moi pour diriger les opérations: le choix des écoles, les études des filles.Il les prit en charge totalement du petit déjeuner au transport scolaire puisqu'elles partaient avec lui et qu'il devint aussi, avec les années, leur professeur.Les repas familiaux étaient parfois animés!
    POur ce qui concerne mes écrits, il en est très fier et il a toujours été, avec ma mère, un supporter passionné, mais,il m'a avoué qu'il préférait mes premiers textes et je sais pourquoi.Ces textes parlent d'amour, de maternité, de bonheur.Il dit qu'il ne comprend pas les autres.Je sais aussi pourquoi.Ce sont les textes des questionnements, des premiers chagrins.Mes filles m'ont dit qu'il se posait beaucoup de questions quant à ces textes moins lumineux.J'écris dans la discrétion.Un texte ce n'est pas un tableau que l'on pose sur un chevalet.Un texte s'écrit dans le silence, à l'écart des autres.Quand la revue à laquelle je participe nous est livrée, je le regarde.Il va lire le sommaire.Si mon nom( son nom en fait) n'y est pas il la parcourt tout de suite.Si mon nom est dans la liste, il pose la revue, il attend d'être seul ; je n'ai jamais de commentaire, je ne demande jamais ce qu'il en pense.En fait, j'ai choisi de signer mes écrits de mon nom d'épouse.Pour la simple raison que mon père n'a jamais accepté que je me mette en écrire en dialecte.J'ai trouvé que je devais bien ça à mon mari et à mon beau-père , écrivain wallon lui aussi.
    Bon, je voulais faire court mais une fois de plus je me suis laissée emporter par le sujet.
    Les règles étaient claires dès le départ, nous devions former une équipe.Chacun a respecté le contrat à sa façon, selon ses aptitudes et ses goûts, dans une complicité épanouie sans jamais oublier de se préoccuper -en faisant semblant de rien- des attentes de l'autre.

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    1. Vous abordez un domaine intéressant, Danielle, celui des familles respectives du couple. Il est vrai qu'on entre dans une deuxième famille, qu'on a plus de personnes à aimer et à comprendre et qu'on s'adapte ainsi à un nouvel univers. La maman d'Alain était très douce, très gentille, et j'ai eu beaucoup de chance de la connaître. Nous nous sommes toujours bien entendues et elle avait un goût excellent. Sa passion était la couture. Elle réalisait de beaux vêtements, très élégants. Elle avait aussi un joli jardin et c'est grâce à elle que j'ai appris à connaître certaines fleurs comme le "désespoir du peintre", ou des fruits anciens comme les petites fraises blanches, par exemple.
      J'aime bien aussi ce que vous dites de l'importance des grands-mères qui donnent toujours de bons conseils. C'est vrai. La mienne m'a enseigné, en cas de dilemme, à ne pas chercher la solution en théorie (en général, il y a autant d'arguments en faveur de l'une ou l'autre voie), mais par rapport à ce que je ressentais profondément, aussi difficile que puisse être la décision à prendre. Quelle sagesse ! Aujourd'hui encore je reste fidèle à ce conseil.
      Je vous remercie de votre témoignage à la fois personnel et pudique, toujours délicat. Je vous embrasse.

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    2. Ah, les familles respectives! En fait, nos familles se connaissaient depuis longtemps, mon mari étant le meilleur ami de mes cousins germaines ( ses voisins chez qui j'ai habité un long moment).Mais personne n'avait imaginé qu'un jour, il y aurait un mariage au programme.Mon père en a été très perturbé, il devait s'adresser à un homme et non à un gamin de mon âge.Ma mère adorait mon mari et lui, le lui rendait bien.Ma belle-mère ne m'aimait pas.Pour elle , j'étais une gamine , je ne saurais pas prendre soin de son fils et de mon ménage. Elle s'attendait donc à des situations dans lesquelles elle pourrait intervenir à son bénéfice.De vous à moi, les bêtises que j'ai faites, je ne les ai jamais racontées ;-).Avec les années, j'ai compris que ce n'était plus moi qui étais en cause mais bien la femme qui lui avait pris son fils unique.Mon beau-père lui m'appréciait beaucoup et nous nous entendions très bien.Lorsque ma belle-mère est décédée, c'est moi qui ai dû vider ses armoires dans lesquelles j'ai trouvé plein de lingerie que , visiblement, elle n'avait pas acheté pour elle.J'ai eu de la peine pour cette femme que j'aurais pu choyer si seulement elle l'avait voulu.Ma mère se trouvant en Afrique si loin de moi , lors des coups durs.je n'ai eu personne vers qui me tourner.je crois qu'à l'heure d'aujourd'hui, les relations belle-mère, belle fille ont évolué dans un sens beaucoup plus positif.Vous avez eu la chance de rencontrer une femme généreuse, c'est un plus dans une vie de femme et d'épouse.Je vous embrasse.

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    3. Je ne reprendrai que deux éléments de votre discussion, Anne et Danielle.
      D'abord la différence que tu fais, Danielle, entre l'acte d'écrire et celui de peindre, différence avec laquelle je ne suis pas tout à fait d'accord.
      Je te cite :
      "J'écris dans la discrétion. Un texte ce n'est pas un tableau que l'on pose sur un chevalet. Un texte s'écrit dans le silence, à l'écart des autres."
      Tu vois, je pourrais te répondre : "Je peins dans la discrétion, dans le silence, à l'écart des autres ; le moment où je peins n'est absolument pas un moment d'exposition, un moment où je montre.
      C'est un moment de solitude, une solitude pudique qui est nécessaire à ma création.
      Ce n'est pas parce qu'une toile est sur un chevalet qu'elle est vue des autres.
      Il est, du moins en ce qui me concerne, un moment de création, qui ne peut être que discrétion et que personne ne verra, et un autre moment, qui aura lieu ou non, qui sera celui où je montrerai, et avec des "degrés" dans les personnes auxquelles je "montrerai" : mon conjoint, mes amis, le grand public ou personne. Il me semble qu'il n'y a pas, d'un côté une écriture pudique et de l'autre une peinture impudique..
      Je ne vois pas de différence fondamentale entre l'acte d'écrire et celui de peindre, tout au moins en ce qui concerne le domaine de la discrétion.."
      L'autre sujet est celui de nos belles-familles et de nos belles-mères en particulier mais, à y réfléchir en vous répondant, je pense que c'est un sujet qui mérite lui aussi un billet à part entière.
      Décidément, la liste d'attente s'agrandit de jour en jour pour les billets à venir.
      Féminité et belles-familles aujourd’hui...
      Je vous embrasse très affectueusement toutes les deux.

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    4. Bien sûr, Norma, tu as raison quant à la discrétion! Tous les peintres ne peignent pas en public:-) En fait, j'ai écrit en fonction de ma situation personnelle.Lorsque je peignais, je n'avais d'autre choix que de m'installer dans la salle à manger et mon mari ne pouvait pas ignorer ce que je faisais!:-) Par contre, s'il acceptait volontiers tout le déballage( métiers et matériel) et les perturbations domestiques qui en résultaient, je me rends compte aujourd'hui qu'il ne m'a jamais donné son avis quant à ces créations-là! c'est vrai que je ne lui ai jamais demandé non plus :-)Pour le reste, une feuille de papier et un crayon se dissimulent plus facilement qu'un tableau.Et lorsque je suis devant mon Pc, il ne sait pas ce qui m'occupe et par conséquent, il ne sait pas quand j'écris!Il n'était nullement question d'impudeur, ni dans un cas , ni dans l'autre.Passe un beau dimanche ensoleillé.Je t'embrasse bien fort.

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    5. J'étais persuadée que ce que tu écrivais était lié à ta situation personnelle et non à un quelconque préjugé sur un côté "exhibitionniste" qui existerait davantage dans la peinture que dans l'écriture.
      Quand je peins, je dis à Jean : "ne viens pas voir ce que je fais", ce n'est que lorsque je juge que je peux lui montrer mon tableau (ou une partie de celui-ci(, que je l'appelle auprès de moi.
      Et après, il y aura quelques amies, et après encore je franchirai le pas de le mettre sur le blog ou de l'exposer, une assez longue route en quelque sorte...
      Très belle soirée, Danielle, re-bises.

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  8. un commentaire en vitesse... un peu comme nathanaëlle.. je ne supporte pas les réflexions sur ma tenue..qui est très souvent hyper simple...donc, rien à dire.. j'habille mon homme dépuis 50 ans..et il ne dit rien non plus . ..:))))))))))))))))
    bises à toutes...

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    1. Le bonheur dans le silence !
      Bisous, Elfi, reviens-nous vite "pour de vrai" !

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    2. demain...la France! bisou

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  9. A l'époque où mon mari était encore de ce monde,
    je le laissais souvent choisir mes vêtements. Parfois
    même les accessoires ( bijoux fantaisie et sacs). Il adorait ça
    et il avait très bon goût. Pour lui-même également. Je sais
    qu'avant de venir s'installer en France, il allait faire ses achats
    tout spécialement en Italie. Une fois, tandis que j'étais en
    reportage, il avait été me choisir un rouge à lèvres pour l'assortir
    au rose très spécial d'un chemisier .. J'étais bien étonnée, car
    personne ne m'avait montré un tel raffinement. Pourtant rien
    ne m'empêchait de choisir moi-même ce qui me plaisait. Mais
    c'était un véritable plaisir lorsqu'il me disait : " j'ai vu dans une
    vitrine, un ensemble qui te correspond . Vas l'essayer ". Et
    bien sûr, on y allait ensemble . Ses commentaires, positifs ou non,
    étaient toujours justes. Je le regrette pour quantité de choses,
    mais aussi pour ce petit détail. Bonne fin de semaine à vous toutes.
    Bises. ELZA.

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    1. J'imagine combien les souvenirs de votre mari vous sont infiniment précieux, comme ces "petits détails" révélateurs d'attention amoureuse, de tendresse et de délicatesse. Vous les avez vécus ensemble, ils vous reviennent en mémoire, c'est une sorte de lien qui dépasse le temps. Je vous souhaite un doux weekend.

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    2. J'aime la manière dont tu évoques ton mari, Elza, amour et pudeur, c'est vraiment très beau.
      Une phrase fait particulièrement écho en moi : "J'étais bien étonnée, car personne ne m'avait montré un tel raffinement."
      Elle s'applique parfaitement à Jean qui est la première personne qui a fait autant attention à moi et à mes goûts, et qui est capable, lui aussi, de détecter dans une vitrine un article qui me correspond...
      Ce sont parfois ces petits détails qui émeuvent encore plus lorsqu'un être cher est désormais manquant.
      Je t'embrasse très fort, j'espère que ton exposition se déroule bien, fais des caresses à Virgile;

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  10. Les filles, je vois que pas mal d'entre vous aiment ou aimaient se laisser vêtir par le choix de leurs compagnons, mais est-ce que le choix vous emballe ? Est-ce que vous portez pas leur choix pour leur faire plaisir, la mode c'est avant tout pour SE faire plaisir à SOI.
    Si vous souhaitez un avis masculin, le meilleur guide en matière d'habillement, le meilleur ami d'une femme n'est pas toujours son mari, mais un oeil objectif. En cela, je nomme les copains gays. Ils sont sensationnels, eux ne vont pas se tromper sur ce qui vous va ou pas. Ils ne vont pas chercher à vous habiller en super-souris, en vamp de charme, ils ont bon gout. Si vous avez un ami gay, laissez vous conduire.
    Avec eux, on tombe d'accord, et on ne discute pas forcément fringues tout le temps ils sont géniaux, et il n'y a aucune ambiguité, il ne vont pas chercher à vous "envisager" on peut leur faire confiance sur toute la ligne.
    Pensez-y... lol
    Bon shopping les filles, bisous à toutes et doux week-end

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    1. Je ne peux pas répondre à ta question, Nathanaëlle car il n'y a jamais choix de mon compagnon sans qu'auparavant il m'ait consultée, c'est pour cela que je parlais plus haut de "choix partagé".
      Les autres "copinautes" pourront te répondre mieux que moi, peut-être...
      Je n'ai pas d'ami homosexuel donc je ne peux pas répondre à ton affirmation concernant leur bon goût, mais j'ai quelques copines au goût très sûr qui me renvoient avec beaucoup de sincérité leur impression sur mon "look du jour"...
      Et merci à Oxy qui l'a fait, pour le jour de l'exposition, sur l'autre blog.
      Je t'embrasse très fort, à lundi !

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    2. C'était sincère Norma. Cet ensemble te va très bien, chic et sobre à la fois, et pour ma part, je suis sûre que je me sentirais très bien dans ta tenue, à condition que je la trouve en 38/40 ;-)))

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    3. C'est parce que c'est sincère que j'apprécie, Oxy.
      Je t'embrasse !

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  11. quand j'ai eu un fiancé (pendant 10 ans!) qui voulait - souvent avec l'aide de sa mère (.....) - choisir à ma place les vêtements, j'ai très mal supporté ça.
    non, mieux, je détestais ça!
    et peu importe que c'étaient des cadeux, je n'aimais pas leur façon de vouloir me changer. le pire a été quand j'ai du aller à une fête habillèe d'un tailleur-pantalon du même vert (je le jure) de l'uniforme de brancardiers hospitaliers.
    il n'y a eu rien à faire: c'était ça ou bien l'impardonnable insulte à sa mère qui l'avait acheté pour moi, exprès pour cette réception.
    ah, à l'époque j'avais autour de 20 ans et j'étais beaucoup plus malléable...

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    1. Je vais te dire très sincèrement, Cristina, tu as bien fait de ne pas garder un tel fiancé !
      Non seulement choisir à ta place était très indélicat, mais associer sa mère dans ce choix relevait d'une grande goujaterie !
      Aimer quelqu'un c'est bien le prendre comme il est et non vouloir le changer, quant au rapport de cet ex-fiancé à sa maman, il était loin d'être sain, en tout cas, le cordon ombilical n'avait pas été coupé...
      Et la suite de la relation avec toi ne pouvait qu'être désastreuse, tu as bien fait de rompre.
      Je t'embrasse bien fort, mon amie romaine.

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    2. merci pour ta solidarité, ma chère Norma!
      et tu a raison: si tu choisis une personne, c'est à dire qu'elle te plait de quelque façon, alors pourquoi sitôt après la vouloir changer, en commençant par sa manière de s'habiller?!

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    3. Bien sûr, Cristina, et je te souhaite d'être très heureuse, désormais.
      Je t'embrasse, sans oublier le fiancé de Kali, qui ne cherche pas à la transformer, lui ! (Remarque, ce serait difficile, avec son caractère...)

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  12. Belle complicité!
    Je fais tout toute seule, comme une grande... Parfois, si je ne suis pas sûre de moi (mauvais signe!), je lui demande son avis, mais en général, c'est : "bof, tu fais comme tu veux". C'est agréable, mais cela a son revers : pas de compliment non plus!
    Par contre, quand une autre femme lui plaît - ça arrive! - elle ne me ressemble absolument pas - et moi, je ne l'aurais même pas remarquée...
    C'est la réaction typique des hommes qui resteront toujours pour moi des énigmes - l'éternel masculin!
    Heureusement que je ne suis pas trop portée "habits" et que je pourvois à satisfaction à mon vêtement quotidien! Quand je travaillais, c'était "classique et accessoire fou" et maintenant, je n'ai plus l'occasion de parader... Alors, confort et... accessoire fou - toujours!

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    1. C'est embêtant, ce revers, "pas de compliment", cela doit un peu manquer, mais il prend le risque, aussi, que d'autres t'en fassent...
      Tu as raison de dire que les hommes resteront toujours des énigmes, moi je préfère dire qu'ils ont toujours "leur part d'ombre" (mais n'avons-nous pas la nôtre pour eux, nous aussi ?) en tout cas, leur psychologie est différente de la nôtre, leur rapport à la séduction, à la sexualité, également...
      J'aime bien ton côté "accessoires fous", un symétrique de mon côté "chaussures encore et toujours" !
      Je te souhaite une très belle soirée, Gine, bises.

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  13. J'arrive bien tard pour participer à la discussion.... Tous les témoignages que je viens de lire sont très intéressants et j'avoue ne pas très bien savoir par où commencer. Notre couple est tout jeune (7 ans de vie commune) et comme d'autres ici nous avons une assez grande différence d'âge (15 ans). Nous apprenons chaque jour à nous connaître davantage et nous apprenons aussi à accepter et gérer nos différences. Nous faisons quasiment toujours les achats pour la maison ensemble. Quant aux vêtements, Bernard aime avoir mon avis lorsqu'il choisit un vêtement et de mon côté c'est plus rare qu'il soit avec moi puisque c'est souvent avec ma fille aînée que je fais les achats vestimentaires. Cependant, dès mon retour, mon homme adore que je fasse "le mannequin" pour lui et que je lui montre mes nouveautés. Souvent, il regrette mes achats un peu trop sages. Je crois qu'il aimerait plus de couleur et plus de fantaisie sans doute, mais mon côté "je préfère passer inaperçue" domine toujours et j'ai un peu de mal à passer outre... Mais pour moi, l'essentiel est que je me sente bien dans ma peau quand je m'habille... et il le comprend aussi très bien.
    Bises à toi Norma et bises à vous toutes les filles.
    A lundi :-)

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  14. Un très beau témoignage, Oxy, d'une relation sereine et d’une belle compréhension réciproque.
    Mais, je t'assure, tu peux "t'autoriser" à mettre des vêtements ou à porter des accessoires qui te rendraient plus "visible", je suis sûre que cela t'irait très bien !
    Pour revenir à cet ensemble qui te plaît et que je portais pour l'expo, j'ai acheté le haut sur la boutique en ligne "Esprit" (ce n'est pas cher du tout) et le bas dans une boutique de jeans, c'est un simple jean marine.
    Le tout pour 80€ environ.
    Tu peux donc te composer très facilement un tel ensemble, tiens moi au courant si tu as besoin d'aide !
    Je t'embrasse très fort, très bonne soirée et amitiés de nous deux à Bernard.

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  15. Boris déteste les boutiques, pour lui c'est un véritable supplice quand je lui demande de m'y accompagner .
    Depuis toujours, j'achète ce que je veux, aussi bien pour lui que pour moi, bien sûr, il donne son avis qui parfois est aussi coloré que ses tableaux. Pour une soirée j'avais mis un tailleur que je trouvais très beau, il m'a demandé si je l'avais emprunté à ma mère, j'étais furieuse:) Pour la décoration de la maison j'ai toujours fait comme j'avais envie mais il se passe une chose étrange, voilà que pour notre maison de Serbie, il se met a tout régenter....c'est vraiment étonnant.....vite, vite que son atelier soit prêt :)))) Boris est toujours heureux quand je m'achète quelque chose, il trouve que je suis trop raisonnable, moi aussi j'aime qu'il soit bien habillé.

    Bisous chère Norma !

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  16. Ah, ça ne m'aurait pas plu : "Tu as emprunté le tailleur à ta mère ?" (même si ma mère était très coquette...)
    Mais, à part ce détail, Boris est comme Jean qui me pousse toujours à acheter ce dont j'ai envie et moi aussi, j'aime quand il est bien habillé, ce qu'il fait sans se forcer.
    Quant à l'interprétation de son comportement sur la maison de Serbie, je en saurais que te dire...
    Un territoire nouveau qu'il fait sien ?
    Une anxiété qu'il essaie de juguler en prenant des décisions ?
    Ou tout cela en même temps ?
    Je t'embrasse bien fort, Nadezda, à bientôt !

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