Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 19 mai 2014

Du vocabulaire de la mode...



... Au vocabulaire à la mode


J’avais écrit, en 2010, un article sur le vocabulaire "à" la mode, que j’avais intitulé : "Ces expressions à la mode qui nous agacent un peu" et que je reprendrai en partie ici.

Auparavant, en mise-en-bouche, un petit texte sur le vocabulaire "de" la mode… (lol) !



"Lors de la fashion-week, mon amie Nadine et moi décidâmes d’aller shopper.
Il n’était pas question que les fashionatas que nous sommes manquent cet événement qui faisait le buzz ni de faire un fashion faux-pas pour cette grande occasion !
Aussi, nous étions-nous vêtues avec soin.
Dress-code casual pour les deux : un top basic pour moi sur un legging, le tout accompagné de compensées.
Chino et perfecto pour Nadine, un total look réussi, légèrement vintage ; elle avait remplacé ses habituelles babies par des slippers plus tendance, le tout accompagné de son it-bag, bien sûr !
Question coiffure, j’avais délaissé mon look curly pour un brushing wavy avec finition one-shoulder.
Nadine avait gardé sa coiffure straight free, très top !
En ce qui concerne le maquillage, nous avions opté pour un ensemble nude, avec tout de même une touche glossy pour les lèvres, du meilleur effet glamour.  Pas de smokey eyes pour la circonstance…
Un moment très réussi, nous avons flashé, elle pour une jupe crayon très ladylike, moi pour des low boots.
Et pourtant, je m'étais promis : "No buy" !"


Vous trouverez ci-dessous un petit lexique...


Petit lexique des termes à la mode du domaine de la mode..

Fashion-week
 : la semaine de la mode

Shopper : faire du shopping

Fashionatas : passionnées de mode 

Buzz : Evénement

Fashion faux-pas : faute de goût en rapport avec la mode

Dress-code : style de vêtements

Casual : décontracté

Top : petit haut échancré, débardeur

Basic : vêtement de base, fondamental

Legging : caleçon long

Compensées : désigne des chaussures à semelles épaisses

Chino : pantalon assez large en serge de coton

Perfecto : blouson de cuir avec poches et fermetures éclair, style motard

Total look : l'ensemble de l'apparence, la façon de s'habiller de haut en bas

Vintage : rétro

Babies : sandales plates à brides, qui ressemblent aux sandalettes des bébés

Slippers : chaussures confortables, style chaussons

Tendance : mode

It-bag : le sac du moment, celui qu'il faut avoir

Look curly : coiffure bouclée

Brushing wavy : coiffure lissée avec vagues sur les pointes des cheveux

One-shoulder : chevelure ramenée sur un côté, tombant sur une seule épaule

Straight free : cheveux naturellement lisses

Top : maximum, le mieux

Nude : maquillage naturel, qui se rapproche du teint de a peau, qui doit passer inaperçu

Glossy : brillant, se rapporte essentiellement à un rouge à lèvres brillant et transparent

Glamour : qui possède un charme sensuel, sexy, mignon

Smokey eyes : yeux charbonneux

Flashé : craqué

Jupe crayon : jupe droite, moulante, qui met les courbes en valeur

Ladylike : distingué, digne d'une dame

Low boots : bottes basses, qui couvrent seulement la cheville

No buy ! : pas d’achats (prévus) !

Mon expression "préférée", car elle frise le ridicule, est sans conteste "fashion faux-pas", qui me fait rire chaque fois que je l'entends ou que je la lis (car je l'entends et je la lis !).





Mais, comme il n'y a pas que le domaine de la mode qui fasse l'objet d'un vocabulaire "mode", voici le billet que j'avais publié sur "Les Peintures de Norma C" au sujet de ces expressions "à la mode" qui ont tendance à m'amuser parfois, mais aussi, d'autres fois, à m'irriter quelque peu...

J’avais alors participé à une série d’entretiens de recrutement pour un poste de la fonction publique (catégorie A), poste à lourdes responsabilités et à enjeux politiques et institutionnels importants.
Loin de moi l’idée de critiquer les candidats, qui affrontaient tous avec énormément de courage cette épreuve ô combien inconfortable, mais j’avais été sidérée par l’emploi constant de ce vocabulaire "mode", que l’on aurait pas attendu dans "l’orthodoxie" d’une telle situation.
Les "c’est clair", "ya pas photo", "j’y crois pas", "c’est trop", et autres expressions aussi savoureuses ont bel et bien été prononcées...

Certes, on les entend partout, à la télé, à la radio, dans les commerces, au bureau ; même nos amis n’y échappent pas ! (et parfois nous-mêmes…).


Je n'ai pas pu résister à en présenter quelques unes, mais peut-être en connaissez-vous d'autres ?"

C'est clair : réponse qui sous entend qu’on a déjà réfléchi à la question et qu’on ne se contente pas d’un oui ; cette expression vient ponctuer chaque phrase de l’interlocuteur.

Y’a pas photo : il n’y a pas de doute, voire de confusion, possible.

De chez… (Exemple : bête de chez bête) : exprime un superlatif, ou un comble.

Être trop : exprime un superlatif.

Que du bonheur : exprime la joie, le contentement, face à un événement qui est, bêtement, jugé "parfait".

Avoir la banane : sourire largement, être content.

Absolument (ou "tout à fait") : oui.

J’hallucine : je n’arrive pas à y croire.

LOL : mort de rire.

On n’est pas trop de deux : la tâche est difficile, heureusement qu’on est deux pour l’effectuer.

Être à l’ouest : être à côté de la plaque, dans un état anormal d’inattention, avoir la tête ailleurs..

J’y crois pas : exprime un grand étonnement.

La cerise sur le gâteau : le plus, le supplément.

Moyen : nul.

Ça me gave : ça m’ennuie, ça "m’emmerde".

Grave : s’applique à un individu qui a fait quelque chose qu’on juge négativement ; peut également signifier beaucoup : "il m’énerve grave".

Ya un moment où il faut arrêter : expression qui dit bien ce qu’elle veut dire...

Pas de soucis : expression dite systématiquement, qui veut dire : il n’y a aucun problème. On peut dire également, dans le sens opposé : il y a un souci ?

Boosté : vitaminé, surexcité, hyperactif, très motivé.

Y’s la pète : il est orgueilleux, il pense pouvoir tout faire, il n’a plus de limites...

Mais pas que : mais pas seulement.

Tu m'étonnes ! : synonyme de "c'est clair", en fait "tu ne m'étonnes pas", une antiphrase, donc


Juste : vraiment (c'est juste merveilleux !)




Pour continuer à sourire, voici un dialogue, à propos de mes amis félins, qui illustre ces expressions…

- C’est vraiment Kali, la plus marrante de tous les chats qu’on connaît !
- C’est clair, y’a pas photo !
- Elle est trop de chez trop !
- Tu m'étonnes, avec elle, c’est que du bonheur…
- Regarde, on dirait qu’elle a la banane !
- Absolument !
- J’hallucine, elle vient de monter à l’arbre, LOL !
- On ne va pas être trop de deux pour la faire descendre. Elle est complètement à l’ouest de grimper si haut !
- Regarde le Charlie qui la poursuit ! 
- J’y crois pas !
- C’est la cerise sur le gâteau, il risque de la faire tomber !
- Y a des jours, il est vraiment moyen, ça me gave de le voir faire ça !
- Ouais, il est grave ce chat !
- Non, mais y a un moment où faut arrêter quoi !
- Allez, pas de soucis, il va redescendre !
- Oh, il est vraiment boosté de chez boosté, ce Charlie !
- Y’s la pète, là !..




Et, pour terminer plus sérieusement, quelques éléments d'analyse.

La mode n’est pas une chose seulement "légère", c’est surtout un phénomène social général.
Le sens de la mode est révélé par la psychologie sociale. Elle est ainsi, sous toutes ses formes, une "expression sociale".
Sa part de liberté a son origine dans ce que la mode est une formation névrotique, comme le rêve ou l’art. Elle est l’expression du refoulé (sexualité, irrationnel, fantasmes et grandes images collectives...) et par là traduit l’inconscient culturel collectif d'une époque.

L’un des paramètres explicatifs des phénomènes de mode, langagière ou autre - vestimentaire par exemple - réside dans l’imitation, qui peut engendrer des chaînes de contagion imitative qui sont le fondement de la mode elle-même.
Ce que "dit" le "lanceur de mode", les autres veulent le "dire"…

La marque du groupe est aussi un paramètre important : le groupe d’appartenance va imposer ses "marques", ses "emblèmes langagiers" ; son influence est d’autant plus forte que l’identité personnelle est mal établie, d’où son importance à l’adolescence : on s’habille comme un "jeune", on parle comme un "jeune"…
Ajoutons à cela une composante "quartier" et nous nous trouvons avec des modes langagières particulières car le langage est aussi un classificateur social. Tout comme le groupe impose parfois son uniforme, il impose aussi son langage et ses expressions, autant d’emblèmes d’appartenance…

Il reste à déterminer l’utilisation sociale de la mode langagière, le sens que font jouer les sociétés à ce système de renouvellement.

Les sociétés traditionnelles ou conservatrices, attachées aux valeurs de répétition et de stabilité, ne favorisent jamais la mode langagière, l’interdisent parfois et la freinent toujours au maximum. Au contraire les démocraties et les sociétés de progrès ont toujours favorisé le jeu social de la mode langagière.

La mode est le jeu symbolique où les sociétés modernes rejouent jusqu’au vertige ce qui constitue l’essentiel de leur système. Voilà son sens profond.
Le problème avec la mode, langagière ou autre, c’est qu’une fois qu’on l’a installée on ne peut plus s’en passer. C’est un jeu gratuit qui n’a d’autre but qu’elle même. Aussi n’échappe-t-on jamais à la mode...
D’où l’extension de ces expressions "mode" quasiment à toutes les tranches d’âge et à tous les milieux sociaux, et au domaine de la mode, en particulier !
La mode, on peut être pour ou contre, mais pas en dehors. Toute anti-mode est une mode. C’est en se révoltant contre la mode qu’on lui obéit le mieux, puisque la logique de son système est le renouvellement perpétuel. Elle ne vit que de la contestation et s’enrichit des "modes de dérision"...
Il convient donc de considérer la mode comme un phénomène social qui peut désormais s’appliquer à n’importe quoi.
Et il faut la définir en conséquence.

La mode langagière est formée par la superposition de quatre degrés au moins :
- la diffusion soudaine d’une expression ;
- sans justification utilitaire valable (on avait déjà des expressions synonymes) ;
- éphémère ;
- avec un cycle de renouvellement…

D’une façon générale, la mode est le désespoir que rien ne dure et la jouissance que tout reviendra.

C’est "la frivolité de la mort et la modernité du déjà-vu" (Baudrillard)."





A vous maintenant, que pensez-vous de ce "langage de la mode" et de ce "langage à la mode" ?


Très bonne semaine à toutes !

53 commentaires:

  1. Bonjour ma jolie !
    J'ai bien ri en lisant ton article du jour ! Toutes ces expressions, tics de langage et autres billevesées ont à peu près, sur moi, le même effet que toi ! Parfois je suis pliée de rire ou morte de rire ou mdr si tu veux !
    Et souvent cela me hérisse ! Sans doute parce que je me sens vraiment "exclue" dans le sens pas concernée, de ce monde là.
    Mais le vocabulaire de la mode est comme tous les vocabulaires spécifiques : une espèce de code, une façon de se reconnaître, d'être "entre soi" en quelque sorte et tu l'expliques très bien. Dans l'éducation nationale aussi, et surtout du coté des formateurs dont je faisais partie, il y a tout un langage pompeux, obscur qui vise je pense à bien faire sentir la différence du "savoir" à ceux qui n'appartiendraient pas à cette corporation ! Ou comment dire des choses toutes simples de manière alambiquée, tenir un langage abscons pour pallier l'incapacité à vraiment communiquer et entendre l'autre !
    J'ai assisté à des conférences pendant lesquelles nous notions sur un petit carnet avec des copines, les phrases délirantes de l'intervenant ! Du genre " Je vais acter ma présence" pour dire qu'il allait faire des visites aux stagiaires ou le fameux " Il faut garder en cohérence le système des coordonnées personnelles avec le référentiel bondissant "(qui peut-être aléatoire comme chacun sait !) ...
    Les tics de langage sont je crois une façon paresseuse de parler ou une façon de se cacher... qu'en penses-tu ma Norma ? Et vous les amies ? Belle semaine à tous.

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    1. En fait, on rentre dans un moule...

      Je me souviens de mon papa qui disait "oh c'est bath" et ma génération estudiantine disait "c'est le pied" voire "le pied d'acier" parfois, et aujourd'hui les ados disent "je kiffe". Il n'y a pas si longtemps, je me suis entendue dire à ma mère de 83 ans "pourquoi tu ne kiffes pas ce style ?" Et cerise sur le gâteau : elle a compris et m'a répondu que cela ne l'emballais pas pour diverses raisons. Moralité : on est malgré nous contaminés par les modes de langage. Quel que soit notre age !

      Bisous la Fée !

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    2. Bonjour Pétales de Fée, je suis tout à fait d'accord avec toi, ce sont des codes et puis dans certains métiers les 'anglicisme' ne font qu'exploser dans chaque phrase et celui qui n'en prononce pas est 'has been'.
      Mais dans les métiers de la mode les mots anglais sont différents de ceux utilisés par le public, ils sont plus pointus pour le langage quotidien et du reste on parle couramment anglais car c'est indispensable, il y a toujours un client à l'export donc l'anglais est vraiment devenu la langue parlée toute la journée, même dans les bureaux de style, j'ai souvent vu des stylistes de différentes nationalités parler avec les mains car la petite française ne parlait pas couramment anglais, c'était drôle, dans le domaine professionnel de différent secteur l'anglais est indispensable...la mondialisation.
      Je me suis un peu écartée du sujet, mais il faut dire Norma que dans la vie courante tu as raison les anglicismes sont présents partout hélas ! Notre langue est si belle. Bonne semaine à toutes!

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    3. Ma réponse à Pétales.
      Ce langage spécifique est ce qui fait qu'on s'identifie à un groupe et que les autres, ceux qui ne l'entendent pas, ou qui ne le pratiquent pas, en sont exclus : un langage qui inclut certains et exclut les autres... Une forme de rite initiatique, aussi, si on veut appartenir à un groupe, un emblème comme les vêtements et les comportements...
      Tu m'as bien fait rire avec le langage de la formation, que je connais bien, ayant été moi-même formatrice.
      Notre responsable du groupe de recherche auquel j'appartenais alors, grand didacticien fortement reconnu mais très imbu de sa personne, avait un langage dont le décodage s'avérait particulièrement difficile, mais ça me faisait mourir de rire, ce qui l'énervait beaucoup, tu te doutes.
      Il souhaitait que nous fassions la différence entre "le sémiotisme et la sémioticité de la racine carrée", tu imagines un peu... et ses termes préférés étaient "idoine et idonéité"...
      Ces mots "barbares" sont aussi une manière de marquer sa différence, d'affirmer son identité et parfois... sa supériorité, avec un léger mépris (ou un mépris véritable) pour ceux qui n'entrent pas dans le "sérail langagier"...
      Mon interprétation serait : "emblème" de reconnaissance entre membres d'un groupe.
      Je t'embrasse, ma Pétales, passe une excellente journée et à lundi !

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    4. Ma réponse à Nathanaëlle.
      Il est sûr que nous sommes tous contaminés par ces phénomènes de langage que nous évoquons ici, par mimétisme, certainement, mais aussi parce qu'une langue évolue, et que nous suivons, consciemment ou inconsciemment, son évolution, et enfin parce que les humain(e)s que nous sommes se réfèrent toujours à un groupe (par assimilation ou par opposition).
      Je répondrai plus longuement à tes commentaires suivants.
      Bisous du dimanche matin, Nath !

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    5. Ma réponse à Cath.
      Comme je le disais plus haut, Cath, tout dépend du "groupe de référence", au sens de la psychologie sociale.
      Dans le monde de la mode, on parle anglais ou alors les anglicismes sont fort nombreux, dans d'autres groupes, ce sont des termes "techniques" qui l'emportent (monde de l’informatique par exemple, ou monde médical ou monde des psychologues), le langage spécifique à un groupe est donc un signe d’appartenance et, en corollaire, un signe de reconnaissance entre ses membres ; et qui dit reconnaissance entre certains membres dit toujours exclusion, volontaire ou involontaire, des autres...
      Je t'embrasse, très bon dimanche à toi !

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    6. Entièrement d'accord ! on doit s'identifier à un groupe lorsque l'on est jeune c'est vrai, j'avoue qu'au fil du temps, on n'appartient qu'a soi même c'est à dire que l'on ne souhaite plus du tout faire parti d'un groupe car on a grandi dans sa vie et dans sa carrière professionnelle, et j'avoue que je préfère lire, peindre, et passer un peu de temps sur mes blogs, cuisiner, nous balader après le sport de la matinée, rester à la maison ou sortir (avec mon mari) sans voir personne, nos connaissances vivent dans d'autres villes ou à l'étranger et cela ne me manque pas de ne pas avoir d'amis, j'en suis même contente car leurs discours m'ennuient beaucoup...donc les codes à près de la quarantaine et cinquantaine n'ont plus d'effet du tout! Pourtant j'adore découvrir les gens lorsque je voyage. Suis-je dans la généralité de ce que pense les femmes matures d'après toi ? haha je suis sure que ce serait intéressant de parler de nos particularités, c'est à dire ce que nous sommes devenues et non pas ce que nous étions, nos carrières sont derrière nous donc qui sommes-nous aujourd'hui et comment le vit-on? Qu'en penses -tu Norma ?

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    7. C'est une question complexe que tu poses ici, Cath : en vieillissant, sommes-nous moins sensibles aux phénomènes de groupes ou plutôt avons-nous moins besoin de nous référer à un groupe d’appartenance ?
      Je ne pense pas qu'il y ait une réponse tranchée à cette question, mais je n'ai consulté aucune étude scientifique à ce sujet.
      Je te livre seulement mes impressions.
      Même si mon mode de vie ressemble beaucoup au tien et que, mon mari et moi aimons bien sortir tous les deux et le plus souvent sans amis (et sans en éprouver le besoin), je ne sais pas si c'est une attitude "générale". Autour de nous, nous connaissons un grand nombre de personnes de notre âge qui ont constamment des activités avec d’autres couples, d'ailleurs Jean et moi faisons presque figures de marginaux, voire de sauvages...
      Mais j'ai, quant à moi, 4 amies très chères que je vois toujours, mais en relations duelles...
      Et j'adore découvrir des gens, comme toi, soit par mes voyages soit par mes rencontres de blogueurs...
      Je pense que c'est une excellente idée que celle de "témoignages de vies" de femmes matures, comme nous, avec notre réalité du moment, et je mettrai prochainement ce sujet à l'ordre du jour de "notre" blog.
      En tout cas, je t'en remercie et je t'embrasse, très bonne soirée !

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    8. Merci de ta réponse ma chère Norma, bonne semaine à toi aussi-
      Bises.

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    9. Surtout merci à toi, Cath, bises.

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  2. Je réfléchis ..;et je reviens Norma
    un souvenir d'expressions "à la mode" utilisant "VACHE"à tout bout de champ, 'prendre un drink", c'est bat...je pense à cet excellent film de Tati "Mon oncle"
    superbe billet ce lundi
    je t'embrasse

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    1. Et oui, toutes leurs époques ont marqué leur différence par rapport aux autres avec des mots spécifiques qui les identifient parfaitement...
      Et nous restons parfois ancrées dans les mots de notre jeunesse alors que la langue a évolué, elle...
      Je suis heureuse que ce billet t'ait plu, je t'embrasse bien fort et à lundi.

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  3. :-) "Extra" ton billet ! lol Je dirai même "top de chez top" ! lol Un langage que malgré nous, on utilise, (pas tout quand même lol, il y a des expressions et néologismes ridicules lol) mais je dois dire que je fais un peu partie du lot des "aficionados modérées" lol surtout pas des "fashion victims" et le langage de la mode ne m'est pas totalement inconnu. je me situe dans le casual chic (surtout pas dans le "preppy" lol mais tu me connais maintenant lol

    Je "flashe" sur ce qui me plait, et ne fais pas attention aux "it bags" . Je croyais que le "total look" était un look non dépareillé. Je m'explique : un ensemble tailleur-pantalon de la même couleur avec un top (là-aussi tiens ! lol, c'est un "haut" CAD : un t-shirt, un pull, une chemise..) Et un "dépareillé" est un blazer porté avec par exemple un jean noir ou autre. Mais peut-être que le "dépareillé" se nomme autrement actuellement. (Là je n'ai pas suivi : lol je dois être un peu "has been" sur ce coup lol ) Mais ça va pas besoin de "relooking". Ceci dit, je ne suis pas du tout "gossip girl" donc pas du tout adepte des magazines de mode style Vogue, Cosmo (Cosmopolitan) ou autre Biba. Non, le seul que je partage avec ma mère (elle me le "passe" ou je le lui "passe" c'est Point de Vue" c'est limité question mode et gossips, c'est davantage branché "têtes couronnées, histoire et Art, mais il y a de la mode)

    Ah dans ta liste, on peut ajouter : MDR (mort de rire) que l'on utilise aussi dans le langage parlé. On se tient un peu plus les cotes, par rapport au LOL qui exprime un sourire ou ton plaisantin. Dans la même gamme, on trouve le PTDR, (pété de rire) je te laisse interpréter la signification : on se roule par terre lol Il n'y a guère de finesse dans cette dernière. Mais c'est "tendance' lol
    il y a aussi le "Street Style" (le style de la rue, qui fait bien souvent (ou défait) la mode, et dont les créateurs s'inspirent)
    On a passé un moment (après Ophélie Winter) à dire "no soucy" (no soussaille) au lieu de "pas de souci."
    il faut dire aussi que l'on a du "style" en prononçant "staïle" lol
    il y a le fameux "je gère" et le "j'ai un plan B"

    Kiffer, (aimer) le "trop pas" ! qui veut en quelque sorte signifier que c'est soit super bien, ou très nul selon le sens de la phrase lol
    En matière de mode, toujours, il a le fameux "passage obligé chez..." C'est à dire la "it-shop" du moment : boutique incontournable où il faut obligatoirement passer avant de "dégoter" autre chose ailleurs.

    De toute façon, je m'aperçois depuis quelques années que pour qu'un mot soit à la mode, on le traduit an anglais et il devient "fashion" lol
    Ah les loafers ! J'oubliais les loafers ! Je ne savais pas ce que c'était...On m'a proposé des loafers dans une boutique... Mmmoui ? Heu...Loafers, montrez moi s'il vous plait madame. Et la dame m'a montré des slippers ! Mais avec un forme un peu "chaussons" et le top du top : le studded loafer : le mocassin à petits clous ! lol alors là je me suis permis un petit MDR en toute discrétion lol
    Tout cela pour nous faire croire que la créativité des "faiseurs de mode" est sans limite, et ben non, ils changent simplement les noms ! lol

    Merci Norma, ton billet fait sourire car on est intoxiquée finalement lol ce langage nous est assez familier ! lol
    Si je me souviens d'autre chose, je reviens ! lol
    Bisous Norma et excellent après-midi !

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    1. Oui ! j'ai ! lol : la couleur NUDE !
      Oh ben personne n'a échappé à la tendance nude ! lol (pas trop pour moi, avec mon teint lavabo, cela me donne une mine maladive lol) et surtout pas en rouge à lèvre, ah non les lèvres, c'est bois de rose pour moi lol.
      Sans oublier le Gloss "shiny, glossy, sparkling nude" lol

      Tant est si bien que les fashions victims ont "sacrifié" à la mode "nude", et se sont retrouvées avec des têtes de déterrées. Non il faut avoir un teint mat pour porter du nude, que ce soit vêtements ou make-up (j'allais écrire "maquillage" oh la "has been" lol)
      Oh je vais surement revenir lorsque un mot va me "tilter" lol
      Bisous Norma et belle soirée !

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    2. Nous sommes Vendredi, et le mot m'est revenue ce matin : le "friday wear" qui est tout simplement la tenue décontractée parfois permise dans certains lieux de travail le vendredi. (chez soi c'est logique lol). Je ne crois pas qu'elle soit encore très respectée comme au milieu des années 2000, où, friday ou pas, je trouvais qu'il était normal de communiquer avec des employés en tenue correcte et non en bermuda. Et je n'étais pas la seule à le penser. Donc la coutume a dû s'épuiser lol

      Bisous Norma, bon week-end et à Lundi...

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    3. Merci, Nath, je suis heureuse que tu trouves ce billet "top de chez top" !
      Et ce que tu écris en commentaires est aussi extraordinaire et plein d'humour, tu complètes parfaitement ce lexique que j'avais ébauché...
      J'adore les "fashion victims", qui s’harmonisent très bien avec les "fashion faux pas" !
      J'ai peut-être fait une erreur sur le "total look", ou alors ma définition était loin d'être assez précise, je crois que c'est celle que tu en donnes qui est la bonne, mais je pense que vous me pardonnerez toutes cette petite imprécision...
      J'adore aussi la "tendance nude", qui me fait sourire, d'ailleurs je vais en user dans mon billet de demain qui te fera plaisir, je parlerai des rouges à lèvres (lol) !
      Ah, le "friday wear", excellent !
      Je ne l'avais jamais entendu, ou alors, je n'avais pas fait attention à cette tenue "pré-week-end."
      Moi aussi, je pense qu'une forme de respect envers les gens avec qui on travaille, que ce soient des enfants ou des adultes, réside dans une tenue vestimentaire (et langagière) correcte.
      Et j'ai rencontré, dans mes entretiens, bien des jeunes enseignantes qui déclaraient avoir du chahut en classe mais qui étaient vêtues d'une telle façon que ce chahut devenait presque "légitime" de la part des élèves...
      Et il m'a été difficile de leur faire comprendre cette notion de respect de l'autre par une tenue qui ne le pousse pas à être vulgaire, voire agressif...
      Je t'embrasse très fort, Nathanaëlle, merci pour cette participation qui m'a bien fait rire, et... à demain !

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  4. langage de la mode= tous les langages sectoriels vont former des jargons qui varient diachroniquement ,et moins , mais aussi syncroniquement.
    langage à la mode= le langage varie diachroniquement et syncroniquement dans chaque temps car la langue est dynamique pour sa nature car elle doit traduir la pensée, donc ce qui est pensable, nous avons donc des mots qui sont utilisé dans un temps et ensuite ils deviennent obsolet car ils ne servent plus (es mesticheria qui en italien était un magasin de produits colonieux )et des autres se forment pour servir à des nouvelles exigences (es balayage (scansione en italien) qui nexiste pas sans le scanner). certains mots ou expressions perdurent longtemps et des autres peu de temps.la philologie se sert aussi de ce phénomène qui est connu dès l'antiquité

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    1. Coucou Paola !
      Sans oublier le néologisme de base lol :-)
      bisous

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    2. Moi la fille des champs j'aurais besoin d 'une tite traduc! ;-) Quelle science cette Paola!LOL....

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    3. Ouf ti! Comme on dit chez nous, qué bazard! Suis pas très calée en vocabulaire "moderne" ..suis pas dépassée juste pas intéressée.Suis pas une fashion victime, pourtant pour cet été , fini le tie & dye ,cet été je passe au bronde..ce sera tout bénef pour illuminer mon visage.Pour le reste, je demanderai à mes chicoufs, ce qu'ils en pensent.
      Allez pour cette fois, je fais court de court, je passe le gant ou le flambeau..et je file au fast-food...mais pas sans vous dire que cette saison le must have c'est l'all-in-one ou alors le jumpsuit..à plus!

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    4. Je dois être un peu "blonde", lol je ne savais pas ce qu'était le "bronde" ! Je viens de demander à monsieur Google ! Contraction des mots "brune et blonde" Et ben j'avais 10 métros de retard ! lol Merci Danielle !
      Et des jumpsuits, j'en portais en 1977-79 ! lol Ils se nommaient "combinaisons"... Encore un néologisme ! lol Rien ne change, juste le nom ! lol
      A plus Danielle ! (je te laisse aller toute seule au Fast-Food, je déteste lol)

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    5. Je réponds à Paola
      La langue doit effectivement traduire une pensée évolutive, mais le langage fait aussi évoluer la pensée, je crois que tu dois connaître l'ouvrage de Vygotsky, "Pensée et langage" ( je ne connais pas la traduction de son titre en italien), qui montre combien le langage influe sur la pensée.
      Mais je suis sûre que tu pourras le lire en français, si ce n'est déjà fait.
      C'est donc cette interaction subtile entre les deux qui nous fait tous évoluer...
      Et le langage dont je parle ici, ce langage spécifique à un groupe, sort aussi, certes partiellement, de ce groupe pour faire évoluer ceux qui sont à l'extérieur. L'exemple du langage de la mode est particulièrement révélateur de ce phénomène
      Un sujet passionnant sur lequel on passerait des heures !
      Je t'embrasse, Paola, très belle journée !

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    6. Je réponds à Danielle.
      Tu as fait fort, Danielle !
      Donc, nous te verrons en "bronde" et en jumpsuit à l'automne, j'attends avec impatience ce moment !
      C'est bon de rire un peu, même (et surtout) de bon matin.
      Je te souhaite une belle journée, même si ce n'est pas la fête des mères en Belgique, et je t'embrasse très fort.

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    7. come tu a dit je connais Vygotsky

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    8. Je me doutais, et c'est vraiment passionnant !
      Bisous du soir, Paola.

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  5. sans les oublier bien sur! car il font partie des changements nécessaires de la langue

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  6. Merci, Norma, de votre article si amusant. J'ai beaucoup ri en le lisant !

    Je constate la prédominance de l'anglais dans la majorité des termes à la mode concernant la mode, peut-être parce qu'elle profite au commerce, activité bien maîtrisée et à l'honneur chez nos amis américains.

    Il est intéressant d'observer la passion des jeunes pour la mode, leur imitation des vedettes du monde du spectacle et, en même temps, de savoir que des créateurs de mode ou certains journalistes s'inspirent parfois de la rue.

    Quant à la mode langagière, nous en sommes tous des victimes plus ou moins consentantes. Une expression peut être poétique ou très drôle en certaines circonstances et affreuse ou vulgaire dans un autre contexte.
    Je crois qu'il convient de s'exprimer, de se faire comprendre, de communiquer, en ayant parfois le goût de la nouveauté sans y sacrifier sa personnalité.

    Je vous remercie encore de votre humour et je vous souhaite une très joyeuse semaine.

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    1. "Je crois qu'il convient de s'exprimer, de se faire comprendre, de communiquer, en ayant parfois le goût de la nouveauté sans y sacrifier sa personnalité."
      Vous résumez parfaitement ce que je pense de ce langage à la mode, Anne, nous en adoptons bien sûr des expressions, souvent inconsciemment, surtout lorsque nous "baignons" dans un groupe qui le pratique, mais nous gardons aussi ces mots et tournures qui ont fait notre culture depuis notre enfance.
      Identité et évolution, identité qui se transforme à la marge par l'évolution...
      J'aime beaucoup écouter ces transformations de langage même si elles me déroutent parfois un peu, ce sont des témoignages de la vie, des emblèmes d'autres générations, aussi, et j'aimerais vraiment avoir le temps de me pencher plus sérieusement, plus scientifiquement, sur ce phénomène.
      Je suis heureuse de vous avoir fait sourire, c'était je crois l'objectif principal de ce billet, je vous souhaite un très bon dimanche et je vous embrasse très affectueusement.

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  7. Finalement j'aime bien ces petits serpents de mer qui vont et viennent dans notre langage quotidien, je m'en sers moi aussi naturellement... Le langage est un monde mouvant et c'est bien comme ça, il vit avec nous, en même temps que nous, il se fait et se défait comme une belle chevelure...

    Les jeunes le plus souvent en sont les inventeurs, ça roule ça cascade entre eux, j'aime bien ça... Le langage est créatif et même s'il se mort la queue,,il saute par dessus les jargons...



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    1. C'est joli, Danielle, cette expression "serpents de mer" ou cette image de "belle chevelure", que j'imagine, quant à moi, "dans le vent de la vie"...
      Et pour les jeunes, c'est une façon de se distancier des autres générations (des "vieux") et de se "retrouver" entre eux par un langage commun ; c'est une quête de l'identité, par la différence, d'une part et par l'assimilation au groupe de leurs pairs, par ailleurs.
      Que cette réponse me permettre de te demander de m'excuser de mon absence sur ton blog en ce moment, j'avoue courir après le temps, mais je vais essayer de te faire un petit coucou de temps à autre...
      Je t'embrasse, chère Danielle, à bientôt, promis !

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  8. Merci pour ce billet très bien écrit et qui ne passera jamais de mode car le phénomène est récurrent, sans cesse remis au goût du jour et tend à "se pérenniser", en voilà encore un comme exemple répété à tort ou à raison !
    Nous sommes tous touchés par les vagues, qu'on le veuille ou non, et tu passes vraiment pour un beugnot si tu ne comprends pas le sens d'un mot dans une conversation branchée. Quand cela me gave trop, je me débranche volontairement et m'éloigne dans une rêverie personnelle...
    Je mets ici un lien que j'ai trouvé intéressant et qui rejoint ce sujet abordé :
    http://www.lejdd.fr/Style-de-vie/Art-de-vivre/Actualite/Ces-mots-qui-ont-reussi-leur-vie-233466
    Bises à toutes

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    1. Très bon, cet article du JDD.
      il me semble que ces vagues de mots et d'expressions sont de plus en plus rapides, qu'un mot chasse l’autre à une vitesse fracassante !
      Est-ce dû à la rapidité de l'information actuelle via internet, peut être ?
      En tout cas, ces modes langagières sont de plus en plus éphémères et lorsqu'un mot parvient à ceux ou celles qui, comme nous, n'y sont pas très sensibles, il est souvent déjà marqué comme obsolète...
      Une course sans fin que nous ne faisons pas, heureusement.
      Très bon dimanche, Ambre, je t'embrasse.

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  9. Chère Norma, mon billet ne se termine pas normalement car j'ai fait cette petite réponse sur ma tablette et tout est parti avant la fin qui était : Grosses bises du soir à toi.Voilà qui est réparé Lol !

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    1. Pas grave, Danielle, merci de ce petit additif !
      Re-bises.

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  10. Merci norma.... pour le lexique : je m'en servirai pour les prochains "thèmes" ou "versions", car j'ai l'impression, en lisant toutes ces expressions, qu'on a inventé un nouveau langage. Cela prouve que les langues évoluent sans cesse : normal, ce sont des langues "vivantes" ! Je me demande comment sera le français dans 100 ou 200 ans !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

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  11. Coïncidence : Je viens juste d'entendre à la radio que le mot "selfie" est noté "mot de l'année" et a fait son entrée dans le petit ROBERT !

    Rebiseeeeeeeeeees

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    1. J'avoue qu'il n'y a quelques mois que je connais ce mot... C'est mon fils qui avait intitulé ainsi un mail qui contenait une photo de lui et de sa petite famille... ;-)

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    2. Oui, l'entrée de "selfie" dans le dictionnaire (bien qu'il soit encore souligné par le correcteur orthographique...) a fait beaucoup de bruit, la semaine dernière, encore un que j'avais oublié dans mes lexiques, heureusement que je n'avais pas de prétention d’exhaustivité dans ce billet !
      Quant à notre langue dans 200 ans, je crois qu'elle nous serait incompréhensible, ou difficilement compréhensible, imaginons un homme, ou une femme du XIXème siècle qui lirait l'un des deux "exemples" que j'ai écrits ici...
      Je t'embrasse très fort, Christineeeeeeeeeeeeeeee, très bon dimanche !

      Je reprendrai les réponses aux commentaires en fin d'après-midi.

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  12. Réponses
    1. Merci pour le lien, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee, re-bises.

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  13. Coucou Norma !

    Ton article m'a bien fait rire. Ce vocabulaire de la mode est quand même particulier... et je te remercie de nous avoir donné la traduction de ces nouveaux mots dont j'ignorais parfois le sens ...
    J'ai beaucoup aimé aussi les aventures de tes amis félins version moderne. Le récit était vraiment très drôle :-)

    Le langage de la mode m'échappe souvent car je ne regarde jamais de magazines de mode et je ne dois pas faire assez les magasins...

    Le vocabulaire change et évolue, c'est sûr. Il est à la fois le témoin d'une époque et de l'appartenance à une certaine catégorie "jeune" ou "vieux".
    "Extra", "génial" "super", "top".... J'avoue être passée par toutes ces expressions, ayant même du mal à passer de l'une à l'autre parfois, tant j'étais habituée à la précédente...
    Je me rappelle aussi, dans un autre domaine, la première fois où mon fils est allé au collège en mobylette... A son retour, prenant bien soin d'utiliser le vocabulaire le plus actuel possible, je lui ai dit :
    "Tes copains ont dû te dire : "T'as du pot d'être venu en mob !".
    - "Pas du tout, m'a-t-il répondu, ils m'ont dit : "T'as l'cul d'êt'e venu en chiotte..."
    No comment... ;-)))

    Je t'embrasse Norma et je te souhaite un très bon week-end :-)
    Bises à toutes les filles du Beauty-blog
    PS : Expression que j'ai entendue il y a peu de temps : "j'suis vénère grave !"... qui doit être l'équivalent de "j'suis vachement énervée"... ;-)))

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    1. Oui, le vocabulaire est un très fort emblème d'appartenance à un groupe, Oxy, et au-delà des groupes "jeunes" et" vieux", il a les "gens branchés", les "intellos", "les artistes", "les psychologues", etc, tous ceux-là conversant entre eux avec des langages remplis de codes...
      Et comme tu le fais remarquer fort justement, les expressions à la mode passent vite... de mode et à peine s'est-on habituée à l'une d'entre elles qu'elle est déjà remplacée...
      Comme je l'écrivais ci-dessus, j"ai l'impressions qu la langue évolue de plus en plus vite...
      Très drôle, ton anecdote avec ton fils, et très révélatrice de cette évolution de la langue que nous loupons souvent !
      Je t'embrasse très fort, Oxy, belle fin de dimanche et à très bientôt sur nos blogs, à moins que tu ne reviennes, avec Bernard, faire un tour dans le Sud...

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  14. Juste quelques mots chère Norma, car je suis débordée par
    mon histoire de " portes ouvertes " avec mes peintures ( je
    prépare des trucs à emporter demain !!). Mais je tiens à te
    dire absolument que tu as fait un excellent article. J'aime ta
    finesse d'esprit et ton humour !! Dès lundi j'y reviens...et ça
    n'est pas une promesse en l'air. A tout bientôt. Bises
    ELZA

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    1. Merci, ce compliment de la part d'une journaliste me ravit, Elza !
      Encore bonne chance pour ton expo, nous attendons de ses nouvelles !
      Je t'embrasse bien fort et à demain, donc.
      Caresses à Virgile.

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  15. De manière générale je suis plutôt favorable aux mots nouveaux que ce soit pour la mode ou dans d'autres domaines. Ma formation (lettres classiques) devrait me rendre rigide sur le sujet car on m'a inculqué une certaine rigueur. Mais cette rigueur ne m'est restée qu'en matière d'orthographe. Je n'aime pas voir les mots "abîmés" une fois créés. Par contre l'utilisation de néologismes ne me gêne pas. Si ces mots nouveaux n'ont pas d'intérêt, ils mourront d'eux mêmes dans quelques années et iront rejoindre tous ceux qui sont dans les dictionnaires et que nous n'utilisons plus. Mais d'autres continueront à enrichir notre langue. Pour qu'une langue reste vivante, elle doit évoluer, c'est la loi de la vie justement. Que des mots soient empruntés à des langues étrangères ne me gêne pas non plus. Nous aussi nous donnons beaucoup de mots français aux autres langues en matière de mode, de cuisine... Une chose m'agace pourtant malgré ma "tolérance": l'utilisation systématique dans la conversation ou à l'écrit de termes nouveaux. Il ne faut pas que cela devienne un tic. Mais c'est aussi valable pour des expressions plus anciennes Tout était "chouette" il y a quelques années et l'on est constamment "mdr" actuellement!
    Ton excellent billet montre bien chère Norma que c'est l'usage excessif et exclusif de ces mots qui gâte le jeu. Mais à petite dose... je les adopte!
    Grosses bises à toutes les copines qui participent à ton blog et bon week-end.
    Je t'embrasse bien fort!

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    1. Une belle leçon de tolérance d'une professionnelle des lettres classiques, Marie-Paule, c'est vraiment très sympa !
      Quant à la question des "tics de langage" (et des tics "mode"), c'est vrai que cela peut devenir irritant, je connais certains "jeunes" de ma propre famille qui ponctuent quasiment toutes leurs phrases d'un "C'est clair" ou d'un "Tu m'étonnes", et, même si j'ai tendance à en sourire, cela devient parfois un peu irritant...
      Je t'embrasse bien fort, Marie-Paule, et je et souhaite une très belle semaine à venir !

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  16. cette fois-ci je suis ..'paumé'.. mes expressions sont différentes... mixtes ..un peu d'italien, de français et d'allemand ..sans oublier les dialectes d'autriche et de suisse allémanique... mais je me fais un 'point d'honneur' de laisser l'anglais aux anglais...
    et je lutte pour ne pas utiliser les' tout à fait ' ...etc...
    ce billet m'a fait 'craquer'...! les commentaires aussi:)))) bises à toutes!

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  17. Merci, Elfi, reviens-nous vite !
    Une belle langue mixte que la tienne, cela lui donne beaucoup de "couleurs".
    Je t'embrasse, à bientôt et bonne semaine, avec du soleil je l'espère !

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  18. Merci chère Norma pour tes futurs petits coucous, mais tu sais, je sais qu'il y a quelques lecteurs qui ne se manifestent jamais et qui me suivent quand même :-))

    Cours, cours et continue à nous livrer tes réflexions tous azimuts...

    gros bisous du matin.

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    1. J'attends un nouveau billet de ta part et je viens te voir et aussi te laisser un commentaire !
      Bisous, Danielle.

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  19. Voilà des commentaires à la "one again" !

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  20. Bravo pour cet article qui est vraiment au top et que je kiffe à fond:) Merci Norma, j'ai beaucoup appris.
    Super les commentaires.

    Bisous !

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