Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 24 février 2014

Des amours de chaussures...



... Ou le mythe de Cendrillon ?


Je ne suis pas une "fashion-addict" ; je soigne ma peau au quotidien mais je ne fréquente pas les instituts de beauté ; je m'occupe quasiment seule de mes cheveux ; je m'habille plus par coup de cœur que pour être à la mode ; je n'ai que quelques bijoux que je porte au quotidien et je tiens davantage au contenu de mes sacs qu'à mes sacs eux-mêmes.

Mais, car il y a un "mais" à ces aspects si raisonnables, je collectionne les chaussures.


Depuis mon enfance, je suis attirée par les chaussures.
Est-ce ce souvenir de mon entrée en 6ème qui a conditionné cette quasi-addiction ?

Cette année-là, le jour de la rentrée, j'ai dû remettre des chaussures que j'avais portées l'année précédente alors que mes copines de classe en arboraient, toutes, des neuves.
Loin de moi l'idée de jouer les "cosettes", ma mère avait investi dans d'autres "objets" qu'elle avait sans doute jugés plus utiles pour ce moment emblématique de ma scolarité : un beau cartable, une jupe plissée... mais point de chaussures !

J'ai donc remis des chaussures bien cirées mais sur lesquelles on pouvait voir quelques plis d'usure, espèces de rides que ma mémoire a mémorisées à tout jamais...

Bien plus tard, lorsque j'ai commencé à travailler, ma première acquisition a été : deux paires de chaussures, identiques mais de couleurs différentes !
Et depuis, elles m'attirent toujours autant ; aujourd'hui, j'en possède une centaine de paires, bien entretenues et soigneusement rangées dans un placard à quatre étagères.
Et, comme je n'ai jamais mal aux pieds et que je chausse un petit 36, toutes me conviennent, quasiment sans essayage !





Il m’arrive parfois d’acheter deux, voire trois paires semblables, mais de couleurs différentes, réitérant en cela mon premier achat de ces objets d'amour...
Il ne s'agit pas de chaussures "de marque", heureusement... Je ne suis pas à la recherche du modèle chic "tendance de la saison", ce n'est pas cela.


Je les aime toutes, bottes, baskets, ballerines, escarpins (que je ne mets guère d'ailleurs, sauf avec des jeans), sandales à talons compensés qui me transforment en géante, tongs (les fameux "infraditi" italiens), plates, à talon, en cuir, en tissu, etc.




Baskets de voyage...



Sandales compensées pour l'été



Bottes à talons plats


Bottines rouges que j'adore !


Je connais tous les magasins de chaussures des villes que nous visitons : "Casella", superbe boutique après le Rialto, en se rendant aux Fondamente Nove, à Venise ; "Bagatt" à Bordighera ; "Scarpe & Scarpe" quasiment dans toutes les entrées des grandes villes italiennes

"Scarpe & Scarpe", répétition magique, est un paradis : "plus de 10 000 paires de chaussures", titre sa publicité !
De belles chaussures italiennes, pas chères avec ça, un arrêt obligatoire dans nos voyages...

Car, depuis que je connais les chaussures italiennes, mon addiction s'est ancrée dans ce pays

que nous aimons tant.
J'y ai acheté, en 1997, ma première paire de sandales à talons compensés, qui a rendu l'âme à Venise, l'été 1998, un soir de canicule...



Voici mes préférées de cet hiver : les bottines gris bleu et les noires, plus classiques, "made in Italy" pour les deux paires, pouvant se porter aussi bien avec des pantalons qu'avec des collants ou des leggins.
Une hauteur raisonnable qui me permet d'y être parfaitement à l'aise.








Je me suis, bien sûr, penchée sur les aspects psychologiques de cette passion, à laquelle j'avais dédié un article dans ma chronique "Du côté de la psychologie" du blog "Les peintures de Norma C", article dont je reprends quelques passages ci-dessous.

Les psychologues ont recherché avec obstination le sens caché des chaussures : symbole phallique ou vase sacré ?
Certains disent qu'une femme qui collectionne les chaussures est une voyageuse qui s'ignore ; d'autres parlent d'une quête symbolique de sagesse.
Voilà des interprétations qui me conviennent fort bien...
Une femme qui achète systématiquement toute nouvelle version de son modèle préféré applique l'un des principes du véritable amateur : posséder dans toutes les couleurs la chaussure que l'on aime.
Notons néanmoins que l'on n'achète pas forcément des chaussures pour les porter, mais pour les posséder. On ne porte le plus souvent que quelques paires, toujours les mêmes, ce qui ne nous empêche pas d'en acheter toujours de nouvelles. Et on jette rarement des chaussures que l'on aime, même importables.

Les chaussures sont des reflets de notre histoire, ce sont des albums de souvenirs d'un moment, d'un lieu, d'une émotion, le rappel de l'occasion pour laquelle on les a portées. Elles nous restituent le passé, faisant naître des souvenirs précis comme des photographies.
L'attrait indéfinissable d'une nouvelle chaussure ouvre les portes de notre imagination. C'est au premier regard qu'une chaussure nous séduit par son chic, l'inclinaison de son talon, la sensualité de sa cambrure. tout contribue à l'envoûtement.

Ce n'est pas pour leur confort ou leur caractère pratique que l'on aime les chaussures. Il semblerait que 88% des femmes les achètent trop petites. On attend d'une chaussure qu'elle soit spirituelle ou sublime, mais pas forcément confortable ! Le plus souvent, elles ne nous vont pas "comme un gant" et ne s'adaptent pas parfaitement à notre anatomie.

Une chaussure rationnelle commande le respect, un talon haut appelle l'adoration.

Le pied ou la chaussure féminine sont très souvent choisis comme fétiches. Aussi bien par les hommes (qui aiment les regarder) que par les femmes (qui aiment acheter et même collectionner les souliers de tous genres). Le fétichisme s'enracine à une époque où la séparation d'avec la mère est vue comme la mort elle-même. De même que l'enfant suce son pouce pour se rassurer, le fétichiste s'arme contre sa peur en serrant contre lui l'objet de sa dévotion. Le fait que le pied ou la chaussure féminine sont très souvent choisis comme fétiches appuie cette thèse : au niveau de vision de l'enfant, quand il court se réfugier à quatre pattes auprès de sa mère, c'est d'abord sa chaussure qu'il peut saisir...

Qui plus est, toutes les petites filles croient comme Cendrillon qu'une chaussure peut changer la vie...



Etes-vous, comme moi des "shoes addict" ou des passionnées d'un type bien particulier de chaussures, privilégiez-vous le confort ou souffrez-vous dans des chaussures élégantes, les bichonnez-vous, vous en séparez-vous avec regret ? 


Je ne publierai pas de billet sur ce blog lundi prochain, pour cause de "pause vacances", mais je répondrai aux commentaires que vous laisserez.

Prochaine publication d'"Entre-filles" : lundi 10 mars.




A très bientôt et merci à toutes pour vos contributions si riches et si sincères !

39 commentaires:

  1. "T'as des bottes, ma pote, elles me bottent" !
    Très beau billet fort documenté

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  2. J'adore les chaussures et, vous avez raison, les chaussures italiennes sont les plus belles ! J'en ai acheté plusieurs paires à Naples, dans le quartier de Vomero ou via Chiaia, et je me suis même fait faire une paire de sandales sur mesure à Sorrento. Evidemment, je chéris ces modèles qui me rappellent ma merveilleuse Italie. Je les porte dans les occasions de réjouissance.
    J'aime beaucoup vos bottines rouges et les bleues à talons jaunes. J'imagine qu'à Marseille, vous avez à disposition dans les magasins beaucoup de modèles italiens. Ce n'est hélas guère le cas à Limoges ou à Angoulême, où les chaussures espagnoles envahissent les vitrines : vilains cuirs, vilains modèles, inconfort, elles ont tout pour déplaire !
    Lorsque j'étais jeune, existait à Limoges un magasin Bally dans lequel je me ruinais presque (vu mon salaire de début de carrière) pour quelques modèles exceptionnels qui alliaient élégance, fantaisie et confort.
    Aujourd'hui, outre les chaussures italiennes que je préfère, j'aime bien la marque anglaise Clarks, chic et confortable.
    En général, j'aime l'originalité, mais pour travailler et rester debout de longues heures, je suis maintenant obligée d'adopter des chaussures plates, des ballerines ou des modèles plus "sport".
    J'aime bien aussi les chaussures vernies. Bref, qu'il est difficile de résister ! J'habite à la campagne : j'y ai peu d'occasions d'achat, mais lorsque je vais en ville, les tentations sont encore plus fortes !
    Je vous remercie de nous expliquer la symbolique et la psychologie qui s'attachent aux chaussures. Je partage entièrement votre avis.
    J'ai conservé mes plus belles chaussures et je les porte encore parfois. Impossible de m'en séparer ! En revanche, je ne garde pas les modèles quotidiens trop usés. Je cire régulièrement les cuirs et j'ai la nostalgie du chevreau qu'on ne trouve plus, hélas. J'avais porté, dans ma jeunesse, une paire de bottes blanches en chevreau (et aussi des escarpins Bally Suisse marron, tout simples mais très élégants), d'une douceur incomparable.
    Mais j'arrête : voici un sujet dont nous pourrions parler pendant des heures, n'est-ce pas ?
    Merci encore pour cette très agréable publication, Norma. Je vous souhaite de très bonnes vacances et je vous embrasse.

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    1. Bonsoir Anne, je n'achète que très rarement mes chaussures à Marseille, surtout depuis que nous allons régulièrement en Italie.
      Mais je pense que certaines boutiques du centre ville doivent avoir des modèles italiens.
      Je trouve les chaussures italiennes bien plus élégantes et infiniment plus confortables, surtout !
      Dès le premier essai, on y est parfaitement bien, j'ai le souvenir de chaussures françaises, pourtant fort chères, que j'avais dû longuement "roder" avant de m'y sentir bien.
      Mais vous faites resurgir en moi des souvenirs d'enfance avec les chaussures Bally, que ma mère adorait.
      Figurez-vous que j'ai pensé à vous, la semaine dernière, à Milan, car je suis passée devant une boutique "Bally Suisse", à l'intérieur du grand magasin "La Rinascente", un temple de la mode et du luxe...
      Cette boutique aurait été dans la rue, je l'aurais photographiée pour vous, mais hélas, elle était à l'intérieur de ce magasin, par ailleurs le plus luxueux que j'aie jamais vu, un luxe qui, selon moi, frise l’indécence...
      Pour vous donner un ordre de grandeur, pas la moindre paire de chaussures à moins de 500€ !
      En revanche, j'ai trouvé une paire de chaussures de printemps à un prix tout à fait abordable dans une boutique de Pavie !
      J'adorerais avoir des bottes blanches en chevreau, vous allez me donner de idées d'achat, encore et encore, Anne !
      Merci de partager avec moi cette "passion chaussures", c'est très vrai que je pourrais en parler avec vous durant des heures.
      Je vous souhaite une très belle soirée et je vous embrasse très fort.

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  3. Je découvre enfin ton nouveau blog ! Et je commence par ce billet qui m'a fait sourire. Ah les chaussures de Norma !!! J'ai un faible cette année pour les bottines, j'aime beaucoup tes bleues à lacets !
    Et j'ai aperçu les rencontres de blogueuses sur une photo...
    Je vais faire plus ample connaissance avec ce blog. A bientôt !
    Bonnes vacances ! Bises

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    1. Merci d'être venu rendre visite à ce blog "entre-filles", Martine, tu y es vraiment la bienvenue !
      Ah, mes bottines bleues, je les quitte rarement cet hiver !
      Je t'embrasse très fort, à bientôt j'espère !

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  4. Je profite que mes loulous sont en train de dessiner sur la table basse pour te lire et commenter rapidement cet article très intéressant. J'aime les chaussures mais je crois qu'elles ne m'aiment pas... J'en possède très peu et je me chausse très mal. Chaussures de tennis très souvent et des petits bottines que j'adore mais dont les talons et la semelle commencent à s'user... (à ce propos j'aime beaucoup tes bottines gris bleu...) J'ai aussi une paire de chaussures à petits talons mais que je suis incapable de décrire. Elles sont couleur sable et ouvertes sur le dessus du pied. Des chaussures qui ne sont pas faciles à porter en hiver. Et, je ne sais pas comment je m'y prends mais là aussi, les talons sont très abîmés. J'ai l'intention de les porter chez le cordonnier pour voir s'il peut faire quelque chose.... Le talon est recouvert de peau et n'a pas résisté à certaines plaques de rue grillagées...
    J'aimerais encore discuter longtemps sur ce sujet vraiment intéressant où il y a beaucoup de choses à partager, mais "le devoir" m'appelle...
    Je file m'occuper des enfants et je t'embrasse bien fort Norma. Je te souhaite aussi de bonnes vacances si je n'ai pas le temps de le faire d'ici la fin de la semaine.

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    1. Nous sommes faites pour nous entendre ! J'aurai pu écrire pratiquement le même commentaire que toi !

      Biseeeeeeeeeeeeeees

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    2. Avez-vous remarqué comme il est difficile de trouver maintenant un bon cordonnier ? Leurs ateliers ont, pour la plupart, disparu au profit d'encoignures dans les grandes surfaces. Voilà pourtant un métier bien utile qui serait, avec la crise économique, peut-être à retrouver... J'ai la chance d'avoir un cordonnier habile et pas trop âgé à une quinzaine de kilomètres de mon domicile, mais c'est exceptionnel à la campagne. Sinon, il me faut aller à Limoges.

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    3. Chère Oxy, tu me fais rire avec ton : "J'aime les chaussures mais je crois qu'elle ne m'aiment pas..."
      J'use pas mal le talon des miennes, moi aussi, surtout en conduisant, d’ailleurs mes bottines rouges ont une vilaine marque à l'endroit où elles frottent contre le tapis de sol de ma voiture.
      J'ai la chance d'avoir un très bon cordonnier dans le centre commercial où Jean et moi faisons nos courses, il m'a souvent rénové des chaussures qui étaient en piteux état.
      Mais je partage ce que vous écrivez, Anne, on ne trouve plus des échoppes de cordonniers en dehors des centres commerciaux, et c'est regrettable.
      On en voit encore quelques-unes dans les petites villes italiennes, à l'instar des merceries qui ont aussi quasiment disparu, chez nous...
      Quant à toi, Christineeeeeeeeeeeeeeeeee, tu as trouvé ton "alter ego chaussures" en Oxy, prévoyez une rencontre de copinautes, si cela n'est déjà fait, voilà un sujet de conversation que vous n'aurez certainement pas !
      Je vous embrasse toutes les trois, un grand merci pour vos commentaires !

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  5. je transpose ta passion des chaussures sur la mienne des livres... j'ai des livres de certains auteurs (démodés !) en plusieurs éditions...puis en poche !
    bonne vacances Norma

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    1. Le problème, Josette, c'est que Jean et moi avons aussi la passion des livres (et encore plus Jean que moi !), ce qui nous pose un sacré problème de rangement car, à force d'ajouter bibliothèques et étagères, la maison est remplie et... nous en achetons toujours !
      Je t'embrasse très fort, très bonne soirée et à bientôt !

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  6. Tu tournes le couteau dans la plaie! Comme toi, ça remonte très loin: j'avais enfant des souliers toujours tout déformés, ayant tendance à marcher sur midi dix. Donc pas de jolies ballerines, mais de solides godasses avec lacets et des sandales épouvantables - euh, devenues très modes l'année passée!
    Je n'ai jamais eu le petit vernis avec bride et bouton sur le côté... Mais depuis que j'ai pu gérer mon argent toute seule, que de folies n'ai-je pas faites! Trois mois, c'est le temps de vie d'une chaussure fine pour moi.
    Et puis, ma vie n'étant pas faite de précautions, j'ai dû renoncer aux talons hauts, aux bouts pointus, aux bouts carrés, aux chaussures échancrées, j'ai dû porter des voûtes plantaires qui me soulagent le dos et que j'apprécie à leur juste valeur pour le réconfort qu'elles apportent. Mais alors, j'ai fait le deuil des belles chaussures fines qui gantent le pied comme une seconde peau. Je n'ai pas les attaches fines et aristocratiques dont j'ai toujours rêvé, et les souliers "avec semelle interchangeable" sont des horreurs! Seule consolation esthétique: je les choisis en beaux cuirs et le plus: j'y suis bien et mes pieds ou mon dos ne sont plus un obstacle à la balade et à la découverte!
    Mais dans une armoire, j'ai encore une paire d'escarpin en daim vert bouteille et talons hauts bobines. Je les regarde et je les passe, mais je ne marche pas avec. Nostalgie...
    Bonnes vacances!

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    1. Une "passion chaussures" inscrite dans l'enfance pour toi également, Gine !
      Moi non plus, je n'ai jamais eu de ballerines vernies mais, comme toi, qu'est-ce que j'ai compensé, depuis !
      Bien que très mince, je n'ai pas, moi non plus, les chevilles très fines, un complexe que j'ai traîné dans ma jeunesse et qui faisait que j'étais toujours en pantalon, mais avec de belles chaussures tout de même...
      Maintenant que je m'assume mieux (il serait temps !), je montre davantage mes jambes et je peux donc porter des escarpins et autres chaussures "de dame"...
      J'espère ne pas avoir de problèmes de pieds, je compatis aux tiens de tout mon cœur, cela doit être un coup dur pour les amoureuses de chaussures que nous sommes...
      Mais je commence à remarquer, pour mon plus grand effroi, qu'à partir d'une certaine hauteur de talons, j'ai mal au dos... Encore un bonheur de la jeunesse...
      Très belle soirée, Gine, et à bientôt !

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  7. Tu dis si bien d’où viennent certaines de nos addictions : d’un manque, d’une envie non satisfaite. Pour moi , la brousse et puis le pensionnat à dix ans m’ont tenue éloignée durant de longues années des tentations ; d’ailleurs je n’avais même pas idée- qu’en dehors des livres, des cahiers, des crayons, il puisse en exister d’autres envies. En pension, je découvrais les nouveautés et « les petites folies des filles » par le biais des pensionnaires à la semaine qui rentraient le lundi avec tel ou telle nouveauté du moment. Moi, je vivais ma petite vie .Et puis ,me voilà en Belgique, début des années 60, à 18 ans, en pâmoison devant une paire de chaussures brun mordoré et avec des talons vertigineux ,mises bien en évidence au milieu d’une vitrine …et là, je me vois déjà divinement chaussée…elles seraient parfaites avec le tailleur que vient de me confectionner ma mère, etc. etc. Je descendais du tram un arrêt plus tôt afin de passer devant cette vitrine , chaque fois, je redoutais le pire.Et si elles étaient vendues ! Oui mais, ma mère était seule en Belgique avec deux filles, mon père était au Congo, leur future maison était en construction, le budget était serré et ces premières chaussures italiennes avaient leur prix. J’en ai fait une maladie( comme dirait ma mère…mais c’était bien la première fois que je demandais quelque chose de précis alors grand -maman et son beau-fils-tonton -cadeau- on fait en sorte que je puisse chausser ces escarpins pointus à souhait( aïe). Interdiction d’aller au lycée avec ces chaussures-là, mais je peux vous dire que je suis quand même parvenue à faire de mon genre devant les copines. Un aspect économique m’avait échappé, les talons aiguilles s’usent très vite !Heureusement, ces talons étaient pourvus d’un pas de vis dans lequel il suffisait de placer les nouvelles talonnettes ! Mais elles n’étaient pas gratuites et je devais assumer leur remplacement. Je suis bien vite redevenue sage. Mes chaussures de mariée étaient elles aussi italiennes et haut perchées, pour la circonstance j’avais eu libre choix .Elles doivent être rangées au grenier. Puis vinrent les premières chaussures achetées après mon mariage. Une invitation et une envie d’être au top…alors un nouveau pull et une paire d’escarpins ( j’en avais de toute façon grand besoin J) Mon vieux garçon d’époux ,(élevé par une mère plus que nature qui ignorait le futile, ne connaissait que le nécessaire et encore !!!), ignorait tout des besoins vitaux d’une jeune femme de vingt ans coquette de nature et libre, à présent, de laisser parler ses goûts et ses envies. Pour lui ce fut un choc ! » Mais tu n’avais pas besoin de tout cela !!! » Il ne supportait pas les larmes, bon, bé vous imaginez la suite, non ?…. J…j’avais gagné ma liberté, une liberté que j’ai bien exploitée, les chaussures alignées ds le dressing en sont la preuve. Mais à l’instar de Gine, j’ai du renoncer à ces jolies chaussures pour choisir les modèles pratiques( et pas toujours élégants) qui me permettraient de marcher sans souffrir. Chevilles costaudes mais fragiles, semelles correctrices…et tout le toutim…Clarks, Hush Puppies..Mephisto…bof…mes pieds ont décidé de m’en faire voir de toutes les douleurs…alors lorsqu’il est question pour moi de promenade et de longues marches, sans complexe , je chausse mes Chabell et à moi le confort, le plaisir à l’aise. Ce n’est pas vraiment élégant mais j’ai vu pire. Et avec des pantalons…comme m’a dit Mireille, en octobre, adepte comme moi…cela reste dans le vent.
    De temps à autre, comme aujourd’hui par exemple, je pense à mes escarpins de daim bleu quasiment neufs, à mes fines sandales en serpent, à toutes ces belles chaussures qui feront peut être le plaisir » vintage » de mes nénettes…c’est pour elles que je les garde précieusement…et puis après…nous aviserons.

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    1. J'adore ton récit sur ta "pâmoison devant cette paire de chaussures brun mordoré avec des talons vertigineux", je crois que j'aurais pu vivre la même chose !
      Moi aussi, j'ai fait des détours pour passer devant des vitrines de chaussures qui me plaisaient...
      Il faut que je te dise, mon oncle, le frère de mon père, était le cordonnier du village de mon enfance et, dans son échoppe, il vendait quelques paires de chaussures, toutes plus laides les unes que les autres, mais ma mère se sentait obligée d’acheter les miennes (pas toujours les siennes...) chez lui.
      D'où le style de chaussures que Gine décrit si bien dans son commentaire...
      Et mes premières chaussures, celles que j'ai pu me payer avec mon premier salaire et qui l'ont gravement amputé, étaient aussi des escarpins à talons vertigineux sur lesquels je n'étais guère assurée..., mais si fière !
      Tu me fais rire en parlant de ton mari et de son : "Tu n'avais pas besoin de tout cela", Jean me dit parfois : "Mais tu n'as que deux pieds" !
      Et pourtant, il accepte très bien ma "passion chaussures" et au moins, il sait comment me faire plaisir, n'est-ce pas ?
      Et comme je le disais à Gine, j'espère que mes pieds ne vont pas m'en faire voir de toutes les douleurs (très jolie expression !) bien que, d'année en année, mes talons perdent de la hauteur...
      Quant aux nouvelles générations, la compagne d'Adrien, la maman de Léo, ne porte que des ballerines, aucun espoir qu'elle reprenne un jour mes escarpins et mes bottines...
      Et de plus, comme je chausse du 35-36, rares sont celles qui pourront reprendre mon héritage...
      Je stocke donc à "fonds perdus", c'est cela la passion, pas vrai ?
      Je t'embrasse très fort, Danielle, merci pour ce commentaire délicieux !

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  8. moi aussi j'aime beacoup tes bottines gris/bleu, sympa et avec l'air d'être bien confortables.
    de que je tombe sur une paire de chaussures qui me vont bien pour marcher je les garde comme des bijoux, vu que j'ai souvent des problemes des ampoules après mes balades. malheureusement, plus les chassures naissent comme confortables plus elles sont moches, mais c'est qui est pire est que souvent même celles laides et pas coquettes du tout n'arrivent pas à être la perfection pour se promener. en plus des grilles et bouches d'égout ici on a les rues (en centre ville) pavèes avec les fameux "sanpietrini" véritables tueur des talons...
    (sont des carrés en pierre d'environ 10x10cm).

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    1. Mes bottines gris-bleu sont celles que j'ai achetées à Rome en octobre, Cristina, je ne me souviens plus du nom de la boutique mais c'était dans une petite rue près du Panthéon, près du célèbre glacier Giolitti.
      C'est là aussi que j'ai acheté le sac noir et marron que j'ai présenté dans la rubrique consacrée aux sacs.
      C'est une très jolie boutique, pas très chère, j'ai bien aimé.
      Tu as raison de dire que plus les chaussures sont confortables, plus elles ont des chances de ne pas être très esthétiques, et pourtant, je trouve que les chaussures italiennes allient souvent confort et esthétique, ce qui n'est pas le cas des françaises...
      C'est vrai qu'il est difficile de marcher dans les rues du centre ville de Rome avec des talons, heureusement j'avais prévu des bottines plutôt confortables...
      Je t'embrasse très fort, Cristina, à bientôt !

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  9. Si je te dis que pour ma part, tels sacs = telles chaussures, tu pourras aisément deviner que je suis bien loin de ton compte en ce qui concerne le nombre de paires sur mon étagère. Pas de chaussures à talons hauts, (je n’ai jamais su marcher avec, et les trouve parfaitement inconfortables), mais plus de chaussures utilitaires :
    Alors ça sera rapide :
    Bottes caoutchouc pour la gadoue… mais bottes cuir pour le cheval, et bottines pour la ville.
    1 paire de chaussures de randonnée pour la montagne, et une autre pour marcher aux écuries.
    1 paire de Baskets cuir pour tous les jours,
    2 paires de ballerines pour l’été
    2 paires de sandales cuir à petit talon pour aller avec mes 2 robes d’été.
    Et… des charentaises !

    Ce n’est pas avec moi que les marchands de chaussures feront des affaires !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeee

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    1. Mon commentaire a disparu à la publication...
      Je te disais que j'ai aussi des chaussures de randonnée, que je ne dois pas avoir suffisamment cassées, car ce sont finalement celles avec lesquelles je marche le moins bien.
      Donc, pour les promenades, je leur préfère nettement les baskets.
      J'ai toujours eu beaucoup de baskets, de toutes les couleurs, même à talons et même dorés.
      Quant aux ballerines, je ne les aime pas trop, je les trouve trop plates et finalement, je ne marche pas très bien, pareillement à plat...
      Pas de charentaises l'hiver, mais des baskets confortables pour la maison où je suis souvent en jogging.
      Quant aux marchands de chaussures, ils font déjà suffisamment d'affaires avec moi, qu'en penses-tu ?
      Je t'embrasse, Christineeeeeeeeeee, très belle soirée !

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  10. Wow quelle belle collection tu as ! lol Je ne suis pas du tout shoes addict, mais j'aime être bien chaussée, mon pied bien protégé. Je ne sais plus ce que l'on dit à propos des gens qui protègent leurs extrémités, en tout cas, je déteste les chaussures découpées pour l'été (on ne me verra jamais en sandales, c'est si oeu classe et si peu esthétique ! lol) l'été, c'est baskets mais j'apporte un soin particulier aux chaussures, j'en ai peu, mais elles sont entretenues et toujours propres. Et (oh lala lol pas cool lol ) je regarde toujours les chaussures chez quelqu'un, si elles sont sales ou pas cirées, c'est rédhibitoire chez moi ! lol J'achète en principe des chaussures noires, en principe à talons, elles vont avec tout, et comme je ne porte jamais de blanc, vu mon teint clair, je suis tranquille lol

    Voilà, c'est tout pour le domaine de la chaussure, ainsi que l'écrit Christine juste au dessus, ce n'est pas avec moi que les chausseurs feront fortune lol

    Bisous Norma et bonnes vacances, où que tu sois

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    1. Je ne suis ps d'accord avec toi sur les sandales, Nathanaëlle, je trouve qu'il y en a de très jolies mais appelons-nous "sandales" les mêmes chaussures ?
      Si tu parles des sandales toutes plates en toile, ou de celles qui ressemblent à des "chaussures de moine", effectivement, elles ne sont guère esthétiques, mais les sandales à brides de cuir ou en jolie toile, compensées, peuvent être très belles, en tout cas, elles me plaisent bien et c'est la base de mes chaussures d'été.
      Moi aussi, je soigne mes chaussures et je ne les range jamais sans un nettoyage-entretien complet !
      J'aime bien aussi les chaussures noires, mais je fais quelques écarts pour d'autres couleurs...
      Même remarque que pour Christineeeeeeeeeeeeeeeee, je fais vivre les chausseurs pour deux ou trois personnes...
      Je t'embrasse, Nathanaëlle, très bonne soirée et à bientôt sur nos blogs !

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    2. Oui, désolée, je suis réfractaire à toute chaussure découpée, et les appelle toutes "sandales" lol Il est impossible pour moi de porter ces chaussures, je serai très mal à l'aise autant physiquement que psychiquement, (exactement comme jupe et robe : jamais !) mieux vaut être pieds nus que de chausser cela lol
      Effectivement, certaines ne peuvent que se nommer "savattes" tant elles sont affreuses, exemple les Birkenstock (Rrraaaaah au secours ! lol) :-D ou la tong ! :-D (qui elle, ne devrait être tolérée que sur la plage)

      J'aime bien la couleur aussi, il y a quelques années, j'ai teint (moi-même hum hum lol) une paire de bottines kaki en bleu lavande, pour changer un peu... Ouille ! lol La teinture a fini par s'écailler, une cata ! lol J'aime aussi les chaussures bordeaux, rouge, violet. Et je "décolore" les chaussures marrons, avec un peu de champagne, à la lumière de la pleine lune...(conseils de Madame Berlutti, dont j'avais parlé sur un billet), tout dépend du cuir, mais en règle générale, c'est réussi. Cela apporte de légers reflets et des teintes peu communes.
      J'ai repéré une paire de baskets gris clair en nubuck pour cet été, ce sera parfait.
      Bisous et bon week-end Norma ! Merci pour tes réponses !

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    3. J'ai passé aussi de nombreuses années de ma vie en ne mettant jamais jupes ni robes.
      Mais depuis quelques années, je me suis "lancée".
      Je n'avais dans ma garde-robe qu'une seule jupe, en cuir noir, achetée à Venise il y a bien 15 ans, un très beau cuir, que je portais parfois l'hiver avec des collants opaques.
      Depuis, j'ai acheté d'autres jupes, même forme, droites et au-dessus du genou, et je les porte l'hiver également, avec des petites vestes cintrées et sous un manteau.
      Et cette année, j'ai franchi le pas de la robe : petites robes noires et une grise que j'aime beaucoup, de chez "Esprit".
      Je les porte généralement avec de grosses ceintures en cuir souple.
      Mais ma passion demeure pour les jeans et les pantalons, j'ai vu dans une vitrine un jean violet que je vais acheter pour le printemps.
      Quant à la teinture "champagne" des bottes et autres chaussures marron, je n'ai jamais essayé mais tu me tentes.
      Très bon samedi, Nathanaëlle, lundi, je parlerai de nos cheveux, que nous portons plutôt longs toi et moi, il me semble ?
      Bisous.

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    4. La petite robe noire est partout car l'on veut nous faire porter des robes...
      Par contre, Esprit est une marque que j'adore, l'enseigne a hélas disparu de ma ville il y a 3 ans (remplacée par Mango... bof) et je le regrette, il me reste quelques T-shirts.
      Oui, j'ai bien les cheveux longs, hyper-indisciplinés, ils font ce qu'ils veulent maintenant, j'ai stoppé les brushings pour les lisser, les boucles revenaient au bout de quelques heures, mais on en reparle donc lundi lol
      Bisous Norma et bon week-end ! Calinous à Dame Kali et à Charlie !

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    5. On peut commander les articles "Esprit" sur internet, c'est comme cela que je me suis procurée ma robe grise.
      "Cheveux longs et indisciplinés", voilà une description qui convient parfaitement aux miens...
      On en parle lundi, en attendant, gros bisous, Nathanaëlle !

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  11. Belle collection ! Personnellement je ne collectionne pas les chaussures, c'est assez étonnant , puisque je collectionne de tout. Quand j'étais petite, en Yougoslavie, j'avais d'assez jolies chaussures, ensuite, en Belgique un peu moins, faute d'argent. Ça ne m'a pas traumatisé, par contre ce qui m'a marqué pendant des années c'est ma cousine Rada, mes parents me la citait, sans cesse, en exemple « Tu as vu dans quel état sont tes chaussures alors que ta cousine les cirent chaque jour, même la semelle » Pour moi c'était clair, ma cousine était folle hihi.

    Je n'ai jamais porté de basquettes et je n'en porterai jamais.
    Longtemps j'ai détesté les bottines, maintenant j'aime mes Dr.Martens et Timberland. Très pratiques et confortable, quand je pars faire des photos ou de grandes ballades.
    Une faiblesse, les escarpins, je les trouve très jolis et très élégants. Tu as compris chère Norma, j'ai passé ma vie perchée sur de très hauts talons, maintenant le maximum c'est 8cm.
    J'ai porté très peu de sandales, juste les tropéziennes Arriva, absolument extraordinaire, malheureusement, ce qui me met en colère, les fournisseurs en Belgique ont supprimés le 41.
    En attendant les Arriva, l'année dernière, j'ai acheté des petites chaussures Hush Puppies, genre ballerines, 5cm de talon, scrach, très élégantes et hyper confortable. Pas de chance, j'ai voulu racheter le même modèle il y a quinze jours, mais ils ne le font plus..grrrrr....
    Les bottes juste une paire et deux de bottillons, les tiens sont très jolis, je craque pour les rouges:)
    Bottes en caoutchouc et des charentaises.

    C’est toujours pénible de jeter une paire de chaussure qu’on aime.

    Pour l’entretien, c’est mon mari et mon beau-frère 

    C'était amusant de faire l'inventaire de mes chaussures.

    Ce billet vient, assez tard et je ne t'ai pas souhaité de passer d'agréables vacances, mais je l'ai pensé:)

    Je t'embrasse !

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    1. Moi aussi, j'aime beaucoup les escarpins, surtout portés avec des jeans auxquels ils donnent beaucoup d'élégance, ils furent ma première" folie-chaussures" et j'en ai toujours deux ou trois paires, au cas où...
      J'aime bien les chaussures Timberland, j'en ai une paire, d'un joli brun, très confortables, d'ailleurs j'aime bien la marque Timberland en général.
      Pour l'entretien de toutes chaussures de la maison, c’est moi et moi uniquement...
      Moi aussi, j'ai passé ma vie perchée sur de très hauts talons et je n'ai pas encore renoncé..., même si je note avec un soupçon d'amertume une légère diminution de leur hauteur d'année à année, mais 10cm ne me font toujours pas peur...
      Merci pour tes vœux de bonnes vacances, Nadezda, elles ont effectivement été très bonnes mais la rentrée approche.
      Je t'embrasse, à très bientôt !

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  12. Je découvre ton blog, grâce à Gine d'ailleurs. Je n'avais par remarqué ton annonce dans le bandeau de droite .... Voilà qui est réparé. Je vais aller jeter un oeil à tes billets précédents, mais rien qu'à lire celui-ci et les commentaires que ton article suscite, je sens que la lecture va prendre une certain temps. Tant mieux ! Ce type de réflexions manquaient et puis on retrouve des bloggeuses connues (ou presque).

    Question chaussures, cela fait 15 ans maintenant que je ne porte plus du tout de talons (les chaussées de Grèce, la chaleur 8 mois sur 12 qui pousse à porter des souliers ouverts le plus possible, l'âge et le refus d'encore souffrir pour être belle). Je n'ai jamais été fan des chaussures, car la peau de mes pieds était délicate et une nouvelle paire signifiait forcément cloques et autres douleurs. Mais je me rappelle avoir acheté, à Vérone (!) une paire de sandalette toutes en lanières d'un gris perle, très élégantes, seulement parce que le vendeur - un jeune Italien qui aurait pu jouer dans le Satiricon - avait mis un genou en terre pour m'aider à les chausser. Une fois rentrée à Genève, je n'ai jamais plus pu y entrer !

    Alors tu vois, question psycho, je me pose là !

    Encore merci de ton initiative.

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    1. Oui, on se retrouve entre nous, "entre-filles" du moins, c'était l'objectif de ce blog, créer un espace dans lequel on parlerait de nos problèmes plus "féminins": le rapport à notre corps, à notre visage, à notre âge aussi, et à tous ces accessoires dont nous nous entourons.
      Et ça me fait très plaisir que tu nous rejoignes.
      Très marrante, ton histoire sur l'achat des chaussures italiennes, ces "latin lovers" nous feront toujours craquer...
      Voilà une aventure qui ne m'est jamais arrivée, je ne sais pas si je peux encore espérer...
      Tu as raison d'évoquer cette souffrance que nous nous sommes souvent imposées pour être belles, et ce refus qui vient un jour, parce que c'est trop injuste, et trop douloureux aussi...
      C'est vrai que je suis peut-être mieux dans ma peau maintenant que lorsque j'avais 20, voire 30 ans, car je m'accepte mieux et me fais moins souffrir dans la quête d'une beauté qui n'est après tout qu'une mode ou un jugement social...
      C'est le bienfait du vieillissement, pour une fois qu'il en a un...
      Très belle soirée, Amartia, un grand merci et toute mon amitié.

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  13. Et oui la chaussure est un accessoire indispensable à nos tenues de préférence assortie à notre sac ou vis et versa ! J'ai lu tous les commentaires de mes amies blogueuses et je lis que le rapport avec la mère est incroyable, cette influence qui marque nos vies de femmes. Bref me concernant je n'ai pas eu toute cette invitation à des goûts établis, car ma mère étant une artiste avec l'esprit indépendant et très libre, n'a jamais voulu influencer quoi que ce soit dans ma vie! c'est par mon 'job' que j'ai découvert les belles chaussures...en étant 'acheteuse' pour une boutique rue Saint Honoré à Paris. J'ai été invité vers les marques les plus connus les chaussures les plus sympa! les années 80 étaient alors encore en plein délire Fashion et on s'amusait de voir de si nombreuses folles collections... Comme celle de Marthe Lagache (qui à l'époque faisait la pub pour l'éponge gratounette vous vous souvenez d'une belle blonde au joli décolleté) proposait des collections follingues à semelle compensée et surtout de forme super drôle: ce n'était plus la peine d'aller jusqu'à Londres pour trouver des collections dans l'air du temps! Et toujours maintenant à Paris (j'y était la semaine dernière pour la fashion week) il y a toujours des femmes dont 'le job' justifie de porter des hauts talons et qui se font plaisir en adoptant des styles des plus classique au plus 'fun', mais à notre époque seules les femmes dont le poste est influent porte encore des talons avec leurs tailleurs de marque c'est à dire la 'working woman' comme on dit, car elle ne prennent pas les couloirs du métro, ni ne courent après le tramway mais elles prennent le taxi et ne court pas après le temps, donc elles ont tout le plaisir de la 'cadre sup' qui se la joue et se la pète à fond, cela me fait beaucoup rire car même si ça ne leur va pas..on porte! le ridicule ne tue pas !
    Et il y a des femmes qui comme moi vivent dans le monde de la mode avec beaucoup d'autodérision car à fond dans nos styles déjantés et très pointus on s'amuse plus que l'on ne se prend au sérieux et ça j'adore. Mesdames n'oubliez pas que vos jambes sont si joliment sublimées avec de jolis talons !
    Sur mon blog tu as vu: alors tu aurais été heureuse de voir les chaussures à la petite semelle rouge, (galerie Vera Dodat à Paris) certains modèles sont de l'Art, magnifiques! c'est comme cela que je les appellent les 'Louboutin' du reste il n'y avait pas que des talons de huit centimètres de haut ! un choix somme toute très grand de talons moins haut, mais il faut rentrer dans la boutique et avec le monde fou qu'il y a toujours, c'est moins drôle!
    Bisous, bonne semaine à toi!
    Cath.

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    1. Je vais te faire un aveu, Cath, j'ai du mal à assortir sacs et chaussures, à la différence d'une amie qui les harmonise toujours et que je regarde toujours avec grande admiration..
      Pourtant, j'aimerais bien mais mes sacs sont tellement synonymes de "petite maison portative" qu'en changer relèverait d'une bataille quotidienne trop chronophage que je ne peux pas livrer.
      Tu sais, je n'ai pas de tailleurs de marque, d'ailleurs pas de tailleurs du tout, mais je porte encore et toujours des hauts talons, qui me mettent souvent dans des situations difficiles : métro, chaussée accidentée, escaliers...
      Mais je suis passée progressivement, pour le quotidien, aux compensés, plus confortables et moins "casse-cou" et, comme je le disais dans les commentaires précédents, la hauteur de mes talons diminue sensiblement (mais irrévocablement...) d'année en année...
      Et je ne porte pas de talons pour faire "femme d'affaires", ce que je détesterais, mais simplement parce que je les aime et que je préfère ma silhouette "avec eux"...
      Une passion qui me vient de l’adolescence et dont je ne parviens pas à faire le deuil....
      Je pense que je n'ai pas un style très conforme, ou très conformiste, tout n'est jamais parfaitement assorti dans mes tenues, mais c'est ainsi que je me sens bien...
      Je pense que je ne pourrais vivre ce monde de la mode qu'avec beaucoup de distance, nous étions récemment à Milan et j'ai été horrifiée par tout ce luxe, même pas toujours esthétique, d'ailleurs...
      Je te souhaite une très bonne soirée, Cath, bisous et à bientôt !

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  14. Me revoilà ma chère Norma et j'ai lu avec attention l'article précédent auquel j'adhère presque à cent pour cent ! Oui avoir une amie est certainement la plus belle et la plus nécessaire chose qui soit ... en revanche je suis un peu plus sceptique sur le fait qu'un homme ait besoin de vivre en couple ... mais c'est à eux de nous le dire n'est-ce pas ?!
    Pour cette semaine nous sommes au rayon chaussures, je me souvenais de ta passion dévorante pour elles. Je vois en effet qu'elles sont toutes superbes et que tu les portes comme une vraie Cendrillon ! J'ai rêvé bien sûr à ce pied de conte chaussé tantôt de vair, de verre ou même de vert (selon Michel Pastoureau) ... mais voilà mon défaut ! Je souffre énormément des pieds, chaque fois que je voudrais craquer pour une belle paire d'italiennes, je dois y renoncer parce que la forme, l'angle, le talon, les coutures ... enfin bref il y a toujours quelque chose qui me fait mal ! Si tu savais le nombre de paires que j'ai achetées et aussitôt données car finalement je ne pouvais pas les porter du tout.
    Adolescente, je trouvais mes pieds très très loin là bas ... de ma tête ! Alors je ne m'en occupais pas : la myopie sans doute :)
    Pourtant j'ai longtemps porté et acheté au moins trois ans de suite une superbe paire de bottes italiennes en daim (violettes!!!) que je ne quittais qu'aux beaux jours !
    J'ai toujours eu la flemme de m'en occuper et cette année Monsieur Pétales qui a des pieds très fins et aime des chaussures impeccables (qu'il choisit avec soin) a investi dans une cireuse ! Oh joie ! Plus besoin de s'arracher les doigts pour ouvrir la boîte de cirage, de tremper ces chiffons poisseux dedans, de frotter, laisser sécher et lustrer ! Non, tu passes ton pied chaussé sous la brosse qui tourne et hop ! Ta chaussure est cirée, lustrée, admirable sans même avoir à te baisser, tu tournes le pied et voilà les côtés et même l'arrière parfaitement entretenus !
    Évidemment cela ne soigne pas les pieds mais au moins j'ai pu acquérir une très jolie paire de bottines en cuir brun (pas trop hautes et confortables ET très chic!) et c'étaient mes chaussures de l'hiver !
    J'admire les jolis pieds des personnes que je croise et j'ai très souvent honte des miens !
    Voilà tu sais tout ! Ah non : un truc que je faisais souvent ... je comptais mes doigts de pied pour voir si j'avais la bonne quantité !!! Rassure-toi c'est passé !
    Plein de bisous et bonne semaine Beauty Cendrillon.

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    1. Je ne sais pas si les hommes ont besoin de vivre en couple, en tout cas, ils n'ont pas le même rapport que nous, femmes, à l'amitié et surtout à la confidence...
      Je pense que nous sommes plus enclines à ces confidences entre femmes, je pense aussi que c'est culturel : toutes petites, nous avons vu, dans nos familles, les femmes se confier entre elles, souvent dans la cuisine, en rangeant la vaisselle, pendant que les hommes parlaient entre eux, de sport, de politique ou autres passions....
      C'est l'image que j'ai gardée des repas de famille de mon enfance...
      Pour revenir aux chaussures, j'adorerais, tu te doutes, des bottes de daim violettes, je sens que je vais en chercher dans les vitrines !
      Mais j'adore aussi m'occuper de mes chaussures (et de celles de Jean, plus hâtivement, tout de même...), il n'est pas comme Monsieur Pétales et ne connaît que fort peu le cirage...
      Bonne idée, une cireuse, j'en ai vu dans certains hôtels italiens et j'ai beaucoup aimé !
      J'ai la chance de ne jamais avoir mal aux pieds et je me rends compte, en vous lisant, que c'est vraiment une aubaine, je crois que je n'ai jamais acheté une paire de chaussures dans laquelle j'ai été mal, à part les chaussures de randonnée, mais je suis sûre que c'était un peu psychologique...
      J'avoue ne pas être une grande randonneuse...
      Moi aussi, je regarde les pieds des personnes que je rencontre. par exemple, les Italiens et les Italiennes sont toujours très soigneux de leurs chaussures.
      Je pense que c'est l'un des critères pour reconnaître un ou une touriste en Italie, leurs chaussures ne sont pas impeccablement cirées....
      Quant à compter mes doigts de pied, je n'ai pas encore fait, mais sait-on jamais ? De toute façon, le compte n'est jamais très long...
      Je t'embrasse, ma Pétales, à très bientôt, mon amie.

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  15. les bottine noires tu les avais aussi dimanche à Pavie... en prevision que le soleil trait

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    1. Exact, Paola, et j'en ai acheté aussi une paire plus printanières, à Pavie également.
      Bisous et merci d'être venue nous voir sur ce blog !

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  16. moi j'aime les chaussures à talon haut et je ne sais pas marcher à plat (aussi mes pantoufles sont hautes) j'ai du passer du talon 12 au 10 losrque j'ai eu une tendinite (je suis tombé pour suive un de mes chiens qui, pour amorur, était fuit à la campagne et chou est revenu à la maison avant moi!)

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    1. Comme moi, Paola, je ne sais pas marcher à plat, en tout cas j'ai du mal et je suis toujours tentée par les talons très haut, même si je me raisonne un peu maintenant.
      Re-bisous.
      Je suis tombée une fois également, il y a quelques mois, en allant chercher Charlie dans la forêt près de la maison, il faut dire que je n'avais pas les chaussures adaptées...

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  17. Pour tester la rigidité d’une chaussure, vous pouvez tenir le talon d’une main et l’avant-pied de l’autre main, puis essayer de plier, vers le haut, l’avant-pied. Cela vous donnera une idée de la souplesse de la chaussure. Ensuite essayez d’exercer une torsion entre l’avant et l’arrière de la chaussure, plus elle résiste, plus elle est rigide.

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