Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 17 février 2014

Entre-filles...



... Un plus pour notre moral ?




Rencontres de "copinautes"



"La  dernière conférence du cours du soir à Stanford traitait du rapport entre le corps et l’esprit, de la relation du stress et de la maladie. L’orateur (patron du département "Psychiatrie" à Stanford) a, entre autre, affirmé que l’une des meilleures choses que l’homme puisse faire pour sa santé est d’avoir une épouse alors que pour la femme, la meilleure des choses à faire pour être en bonne santé est d’entretenir ses relations avec ses amies.
Tout l’auditoire a éclaté de rire, mais il était sérieux.
Les femmes ont des relations différentes entre elles qui engendrent des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents stress et les difficultés de la vie.
Du point de vue physique, ces bons moments "entre-filles" nous aident à produire plus de sérotonine – un neurotransmetteur qui aide à combattre la dépression et qui engendre une sensation de bien-être.
Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux entre hommes tournent souvent autour de leurs activités.
Il est très rare que ceux-ci passent un bon moment ensemble pour parler de ce qu’ils ressentent ou du déroulement de leur vie personnelle.
Parler du boulot ? Oui. De sport ? Oui. De voitures ? Oui. De pêche, de chasse, de golf ? Oui. Mais de ce qu’ils ressentent ? Rarement.
Les femmes font cela depuis toujours. Nous partageons – du fond de notre âme – avec nos sœurs/mères, et apparemment ceci est bon pour la santé.
L’orateur explique aussi que de passer du temps avec une amie est tout aussi important pour notre état général que de faire du jogging ou de faire de la gym.
Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l’exercice nous soignons notre santé, notre corps, alors que lorsque nous passons du temps avec nos amies nous perdons du temps et que nous devrions nous acquitter de choses plus productives – ceci est faux.
Ce professeur affirme que le fait de ne pas créer et maintenir des relations personnelles de qualité est aussi dangereux pour notre santé que de fumer !
Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos amies, pensez que vous faites bien, félicitez-vous de faire quelque chose de positif pour votre santé."



Merci à Patricia, mon amie psychologue, pour m'avoir envoyé ce texte que je m'empresse de relayer ici car je trouve qu'il "nous" correspond bien...

Qu'en pensez-vous ?


Pour toutes celles qui seraient intéressées par la couture : allez faire un tour sur le blog de mon amie Linda "Coudre au jour le jour" (clic)

44 commentaires:

  1. Bonjour Norma et bonne semaine. Excellent texte !!
    Il y a longtemps que je pense la même chose que cet
    auteur. Toutefois, j'ajouterais que parmi " nos amies",
    j'ajouterais les hommes homosexuels qui sont pour
    nous autres, " d'excellentes copines" . Et ces rencontres
    autour d'un diner ou d'un thé ,nous font beaucoup de bien
    au moral. Je t'embrasse Norma. ELZA

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    1. J'ai aimé ce texte quand mon amie Patricia me l'a communiqué et j'ai souhaité le publier afin de montrer combien les relations entre femmes sont différentes des relations que les hommes ont entre eux, combien nous sommes enclines à la confidence et eux si peu, tout au moins pour une très grande majorité d'entre eux...
      Un texte un peu provocateur aussi, et ça m'a plu !
      Je n'ai jamais eu de copain homosexuel mais un copain hétérosexuel auprès de qui je me suis longuement confiée, à une certaine époque de ma vie, alors que lui parlait peu de lui, en retour...
      Je t'embrasse, Elza, très bonne journée !

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  2. Norma je suis d'accord à 200 % !
    je te souhaite une belle journée entre filles...
    je t'embrasse

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  3. La preuve que je viens me faire du bien ici, c'est que je te retrouve avec plaisir à chaque fois et je lis les commentaires déposés avec intérêt.
    C'est ma façon de me retrouver entre filles na !
    Bises à toutes

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    1. C'est pour cela que j'ai voulu créer ce blog, pour que nous nous fassions du bien "entre filles "et autour de sujets légers, une petite bulle de connivence sur des thèmes plutôt féminins !
      Merci à toi, Ambre pour ce "na" qui m'a bien fait sourire, je t'embrasse.

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  4. Ton blogue trouve sa raison d'être et sa popularité. C'est vrai qu'entre-filles, on est en terrain connu et ce même souvent avec des personnes qu'on voit rarement, pas nécessairement des amies. Mais il ne faut pas idéaliser, la jalousie entre femmes ça existe aussi. Mais ici, il est question d'amitié et je suis d'accord moi aussi avec ce professeur parce qu'avoir confiance en l'autre, c'est précieux.

    Merci pour l'invitation pour mon blogue, c'est gentil à toi.
    Linda

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    1. Je n'ai pas voulu idéaliser les rapports entre filles dont je connais bien les limites et la fréquente ambiguïté, le seul objectif de ce texte était de montrer notre différence par rapport aux hommes dans nos rapports, et la complicité, et le bien-être qui peut découler de ces rapports, pas nécessairement, mais souvent, tout de même.
      Ce "domaine de connivence" est un domaine que les hommes ont très peu, entre eux, je pense que cette non attirance pour la confidence est très liée à des paramètres culturels, le fait de ne pas se "laisser aller" à la sensibilité, de ne pas montrer ses faiblesses, aussi...
      Je t'embrasse, Linda, très belle journée !

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  5. Une sortie entre-filles, super, j’en ai une programmée pour demain !Nous serons deux comme nous sommes deux depuis des années. Nous avons commencé par nous offrir une sortie mensuelle, nous allions » en ville » , non pas dans « notre ville » mais ailleurs plus loin : Bruxelles, Anvers, Namur, Liège, Lille...le programme de la matinée était toujours culturel, visite d’une exposition ( Europalia, musée, galerie), après une table gourmande nous nous adonnions aux plaisirs du shopping avant de prévenir nos maris de notre retour. « Nous arriverons par le train de…. » et le mari de service venait nous attendre à la gare. Nous étions certes fatiguées, nos rotules se plaignaient mais nous avions le cœur et la tête en fête. A deux, nous avons aussi organisé des sorties avec nos élèves des «ateliers créatifs »…quelle récréation !Quel bon temps nous avons eu. Avec l’arrivée des petits enfants et des missions familiales, nos sorties se sont espacées avant de devenir de bons souvenirs. Et puis, Venise est entrée dans nos vies et cette parenthèse sérenissime, quand elle est possible, est devenue notre sortie préférée. Il y a peu, sachant que mon amie aime beaucoup le resto , je lui ai proposé , pour son anniversaire, une sortie gastronomique. Elle en a été enchantée car son mari préférant cuisine et service maison, n’était pas un adepte des petits repas sympas servis au resto. Demain, c’est moi qui suis l’invitée …pour mon anniversaire et cela me convient parfaitement .Puisque mon amie habite sur les hauteurs de la commune, mon mari ira la chercher et nous déposera ensuite à la porte du resto choisi. Après notre repas nous reviendrons chez moi, doucement, en faisant un peu de lèche-vitrine car oui , dans mon village, il y a quand même des boutiques et des étalages qui font rêver. Nous terminerons notre après-midi chez moi, avec café et mignardises et puisque notre prochain voyage à Venise est réservé ,nous allons, en quelque sorte le préparer.

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    1. Je vois que cette sortie "entre-filles" est remplie d'aspects fabuleux, dont la préparation de votre prochain voyage à Venise n'est pas le moindre...
      Une véritable amie, et tu décris parfaitement ces rapports d'amitié sincères et durables qui sont si importants dans nos vies.
      Pour revenir au texte que j'ai publié en "prétexte", je ne sais pas si ton mari a des relations de même nature avec un ami, et c'est cela que j'ai cherché à mettre en exergue.
      Je sors quant à moi avec mes amies, assez fréquemment, Jean a des amis lui aussi mais ils partagent entre eux des activités, des passions littéraires, par exemple, mais peu de confidences...
      C'est ce que je mentionnais plus haut, cette pudeur culturelle des hommes à s'épancher, à se livrer, à montrer leurs faiblesses, leurs craintes, et même à nous, leurs épouses...
      Tu me diras si tu es d'accord avec cette interprétation.
      Je poursuis sur ton commentaire suivant.

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    2. J’ai grandi dans un univers essentiellement « féminin »..grands mères, mère, sœurs de la charité, bénédictines, lycée pour filles exclusivement , parents sévères et puis mariage. Je compte mes amies (certaines le sont depuis plus de 50 ans) sur les doigts d’une seule main mais ce sont des amies pour la vie, des sœurs de cœur et d’esprit beaucoup plus proches de moi que ne l’est mon indifférente sœur de sang .Un ami ? Il n’en a jamais été question et d’ailleurs l’idée ne m’a jamais effleurée peut être parce que je n’ai pas rencontré celui qui aurait pu être un ami attentif et auquel j’aurais pu me confier. Mais la surveillance familiale aurait crié à l’inconvenance ! .Alors, dans ma vie, toute simple, il y a un mari….mari , grand frère et père à la fois…mais pas confident. On ne dit pas à son mari ce que l’on glisse dans l’oreille d’une amie proche !Pour répondre à ta question...mon mari a des amis, oui, amis d’enfance avec lesquels il sort chaque dimanche matin depuis qu’il a 15 ans…des amis autour d ‘une table qui se racontent les histoires de la semaine, les derniers exploits de leurs enfants , les restos à fréquenter… ils vont( allaient) ensemble à la pêche, font ( faisaient) du sport , se retrouvent toujours avec plaisir.
      Mon mari est un homme , aujourd’hui âgé qui a toujours été très réservé et pour bien connaître ses amis, je suis certaine qu’il n’y a entre eux aucune place pour les confidences « intimes »Les hommes- du moins ceux que je connais- n’échangent pas leurs recettes anti-rides, ne vous « pleurent pas sur l’épaule » , bref, n’ont pas entre eux le genre de relations que nous pouvons avoir nous, les filles.…MAIS , avec l’évolution de la société, peut être les hommes d’aujourd’hui, plus jeunes, plus libres, plus fragiles ?…sont-ils plus enclin à se confier, à parler d’eux -mêmes à des amis qui éprouvent , eux mêmes , le besoin de parler.

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    3. Je ne sais pas si les hommes d'aujourd'hui se confient davantage, Danielle, j'en doute un peu, j'ai peur que la confidence, et la sensibilité "affichée" qui va avec, altèrent leur image de virilité qu'ils affichent souvent...
      Mais c'est seulement mon ressenti...
      "On ne dit pas à son mari" ce que l'on glisse dans l'oreille d'une amie, je trouve que tes propos sont très justes, en tout cas ils trouvent en moi une grande résonance.
      Je te remercie pour ces lignes qui me touchent beaucoup par leur justesse et leur sincérité, dans lesquelles je me retrouve complètement.
      Je t'embrasse très fort.

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  6. ..la suite..désolée d'avoir été si longue

    Voilà pour mes sorties entre-filles amies de longue date mais tes photos , elles, parlent , me semble-t-il, de rencontres entre copinautes. J’emploie ce terme parce qu’il me semble qu’à ce niveau, il est plus question de « copines » que d’amies confirmées. Ce qui ne signifie pas pour autant que ces rencontres soient sans importance. Au contraire, elles peuvent être de chaleureuses réussites quand la sincérité a été de mise dès le départ, quand les attentes sont rencontrées, (si pas toutes au moins la majeure partie).Car , selon le genre de vie que l’on mène, les attentes peuvent être très importantes. J’en parle parce que j’ai vu , il y a quelques années, au début de l’internet et des premières salles de conversation, des femmes seules s’investir un maximum dans ces échanges et être tellement déçue lors des vraies rencontres qu’elles en étaient profondément blessées. Les pages des blogs se laissent écrire. On y raconte ce qu’on veut, on y montre ce qu’on veut, un reflet de notre vie qui n’est pas nécessairement fidèle. Il ne faut pas se leurrer, blog, forum, sites ont aussi des coulisses où les exploits ne guère amicaux . Il faut rester vigilante mais, et j’insiste très fort, il y a aussi et très souvent sur ces pages une sincérité et une vraie fidélité qui s’inscrivent en grand ou en filigrane. Une envie vraie d’aller vers l’autre, de partager et les rencontres qui en découlent sont toujours ( ou très souvent) de belles rencontres. De celles qui vous enrichissent moralement, qui vous grandissent, qui font que vous vous sentez en communion avec « cette page de blog devenue une vraie personne, en chair et en os. »Oui, les rencontres entre-filles ont du bon, et tes photos en témoignent…même si, de par nos caractères différents, il est normal de se trouver moins d’affinité avec certaine personne …ce qui n’est pas nécessairement négatif.
    Quand après avoir vaincu toutes mes phobies, j’ai eu le courage de descendre vers vous, les filles du sud…j’ y ai trouvé tellement d’amitié que j’en suis revenue dopée à bloc , à tel point que mon époux m’invite à y redescendre…le plus vite possible. Et quand un mari dit ça…c’est du sérieux ! Donc…à bientôt et je précise que je suis ouverte à toutes les rencontres…entre-filles !

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    1. Et moi qui croyais vous faire plaisir en illustrant ce billet par les photos de toutes les "copinautes" qui fréquentent ce blog, qui finalement est un blog de confidences "entre-filles" sur des thèmes un peu légers, juste pour nous faire du bien de temps en temps !
      Comme ce texte avait comme principal thème la différenciation des rapports des femmes entre elles de ceux que les hommes ont entre eux, je pensais que ces photos de rencontres de "copinautes", dont j'ai volontairement ôté les messieurs, illustreraient bien, sinon ce billet, du moins l'un des objectifs que je me suis fixée en ouvrant ce blog.
      Mais c'était certainement une erreur de ma part puisque plusieurs d'entre vous m'ont fait remarquer que les rapports de blogueurs (plutôt de blogueuses) sont rarement de rapports de véritable amitié, et c'est vrai.
      Peut-être ai-je pêché par légèreté, ou n'ai-je vu dans ce texte que cette différenciation hommes/femmes qui, du coup, renforçait notre complicité "entre-filles"... ?
      Je crois qu'il en est des groupes de blogueurs (ou de blogueuses) ce qu'il en est des groupes dans la vie "réelle", on pourrait y appliquer parfaitement les préceptes des la psychologie des groupes.
      D'ailleurs, je terminais un article que j'avais consacré aux blogs, dans ma précédente rubrique "du côté de la psychologie" par cette phrase :
      "Pour conclure, ces petits groupes de blogueurs peuvent–ils être régis par ce que l’on sait de la psychologie des groupes, avec des jeux d’interdépendance, des rôles, des phénomènes de leadership, des alliances entre membres, des relations affectives, des conflits ?
      La question est à débattre mais ici et là on peut voir apparaître certains de ces phénomènes..."
      Cette question n'en était en réalité pas une mais une affirmation de ces phénomènes de groupes, bien présents dans les communautés de blogs,
      et il en est de même pour les rapports humains, et l'amitié à laquelle tu fais référence.
      Et bien évidemment, nous n'aurons pas les mêmes rapports avec toutes nos copines du net, nous y retrouverons ce que sont les rapports réels : incompréhensions, voire désillusions, conflits, mais aussi rencontres bienfaisantes et amitié...
      Je ne crois pas que les blogs soient des leurres sérieux pour les personnalités qui s'y affichent, ou alors ce sont des leurres grossiers car les décryptages me semblent assez évidents.
      En ce qui me concerne, j'ai été désagréablement surprise par certaines personnalités, que je ne "fréquente" plus, d'ailleurs, grand avantage des blogs car, dans la vie réelle, on est souvent obligé de croiser ces mêmes personnalités dérangeantes, alors que là, c'est bien plus facile de les éviter !
      Mais le bilan des rencontres, virtuelles ou réelles, est tout de même globalement positif et nous t'attendons, bien sûr, quand tu le souhaiteras, dans le sud !
      Est-ce que ma réponse te satisfait ?

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    2. Je ne pense pas que tu te sois trompée, ces photos de rencontres réussies sont d'excellents souvenirs que l'on évoque avec plaisir.Peut être et sans le vouloir a tu mis le doigts sur un endroit ' fragilisé"...pour ce qui me concerne, je n'avais retenue que les termes rencontres, amitiés, filles alors...comme je suis toujours à foncer droit devant...mais finalement, tout ce que je lis sur cette page témoigne des attentes des unes et des autres, des déceptions bien sûr,aussi, mais surtout de l'importance des rapports "humains"..jamais vraiment innocents mais toujours, de quelque façon que ce soit, enrichissant pour nos différentes personnalités. Naturellement tournée vers les autres, j'ai eu ma part de déceptions mais , une fois l'épine ôtée du pied,je continue d'aller de l'avant ...la création de mes blogs a été une ouverture sur un monde que je ne connaissais pas et je m'en réjouis chaque jour...pour tout ce que ce monde m'apporte "virtuellement" mais aussi fort heureusement " humainement"..Tu as raison d'insister sur la complicité féminine parce qu'elle sort toujours victorieuse de la bataille!

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    3. Encore une fois, parfaitement d'accord avec toi et cette analyse si juste que tu fais des attentes de chacune de nous.
      Tu aurais dû être psychologue, Danielle, tu aurais parfaitement réussi dans ce métier, crois-moi !
      Re-bises.

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  7. au risque de sembler horrible, je dois avouer que parfois j'aimerais mieux rester chez moi avec un livre et mon "petit" chat au lieu de sortir et rencontrer mes amies.

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    1. En fait, Cristina ta réaction m'a bien fait rire ...parce qu'il faut, je crois, lire entre les lignes… ma réponse à moi laisse penser que toutes les rencontres entre-filles se passent idéalement alors que les" filles" devenues grandes… restent ce qu’elles étaient dans la cour de récréation...avec leurs qualités mais aussi leurs défauts alors il y a des petits ( et grands) grincements., des petites et des grandes déceptions et aussi des peines plus profondes. Je peux comprendre que tu préfères la compagnie de ton chat…un chat ne trahit jamais .tu aimes la solitude ce n’est pas pour autant que tu es» horrible »..tu es une femme tout simplement…et tu as dit , au moins, ce que tu ressentais..bravo!

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    2. Je comprends aussi ce que tu dis, Cristina, il est des moments de la vie où l'on trouve les rapports humains difficiles, fatigants et tellement dénués d'intérêt, voire tellement contraignants ou décevants, que l'on préfère rester tranquillement chez soi, surtout avec son chat...
      Tu prêches une convaincue, j'ai eu des périodes identiques dans ma vie, mais en général, j'aime aller à la rencontre des autres, et tant pis si parfois, je prends des claques mémorables !
      Et puis, il est aussi des moments où l'on a envie de rester seule, dans son cocon, et c'est fort réconfortant !
      Et pourtant, je tiens à préciser ici que tu sais faire preuve d'une immense chaleur humaine, même quand tu reçois des "inconnus", comme lors de notre rencontre romaine !
      Je t'embrasse très fort.

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    3. Je crois que tout le monde dit ici ce qu'il ressent, c'est ce que j'aime dans vos commentaires, et un texte comme celui que j'ai mis dans ce billet est un vrai "espace projectif", où chacun y voit ce qu'il est à un moment donné, peut parler de ses expériences, positives et négatives. Il n'y a pas d'autre objectif à ce blog.
      Je ne porterai jamais de jugement sur ce qui y est dit, je ne censurerai jamais un commentaire venant de votre part.
      Mais j'avoue n'avoir vu dans ce texte, quant à moi, qu'une ode à la complicité féminine, en opposition aux rapports moins intimes qu'ont les hommes entre eux...

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  8. Cristina, ne crois-tu pas que c'est aussi une
    question de saison ? En hiver, on aime bien
    vivre dans son cocon. Dès qu'il fait beau, on
    a besoin de soleil, de lumière et se retrouver
    à une terrasse ou se balader avec une ou deux
    amies, c'est réconfortant. On existe. On découvre
    des choses, des gens et on peut échanger des
    idées. Pourtant, je donne un petit conseil, c'est
    de maintenir le contact avec les amies. Les aider,
    les soutenir, être à l'écoute. Et ça... je pense que
    c'est particulièrement féminin. Pas du tout masculin.
    Bien entendu, c'est mon expérience personnelle
    qui n'engage que moi. Bises à vous toutes. ELZA

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    1. Elza Jazz,
      bien sûr en hiver c'est plus facil de devenir (encore plus) paresseuse, mais je suis quand même un type plutôt solitaire, un vrai ours...
      comme Tu dis, dans la belle saison l'envie de sortir et de faire des jolies promenades est un rappel très fort - avec ou sans amies -
      ;-)

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    2. Tu es un ours bien accueillant, tout de même, Cristina, je ne sais pas si tous les ours ont ces qualités...
      Pour te répondre, Elza, je pense qu'effectivement, il est des moments de la vie, et pas uniquement liés à la saison, où l'on est bien, seule.
      Besoin de se ressourcer dans ses pensées, désillusions de la vie, manque de motivation face aux difficultés relationnelles, faible "gain affectif" d'une sortie par rapport à la quiétude de sa maison...
      Il est aussi une jouissance de la solitude, je pense à des promenades que l'on fait seule et où on peut être pleinement l'écoute de la nature ou de la ville...
      Je comprends parfaitement le besoin de solitude, je le ressens également, tout comme j'aime les rapports sincères et amicaux, et je ne vois aucune contradiction entre ces deux attitudes, qui correspondent simplement à des moments différents de nos parcours, de nos affects, de nos vies.
      Je vous embrasse, Cristina et Elza.

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    3. ...merci, ma chère Norma C. !!
      bisous
      Cristina

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    4. Et merci à toi, Cristina, de suivre mes explications parfois un peu confuses...
      Je t'embrasse.

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  9. Crhistina me fait rire, il semble me reconnaitre.
    Pour tout dire, j'ai été très longtemps un garçon manqué, à l'école déjà je jouais beaucoup plus avec les garçons qu'avec les filles, certainement l'influence de mon père international de rugby et chef de corps de sapeurs pompiers, je baignais dans un milieu masculin puis, plus tard mes activités professionnelles souvent liées à des métiers masculins, mes loisirs aussi, le monde de la randonnée et du spectacle équestre n'étaient à l'époque que très peu ouverts aux filles et il fallait un mental à "testostérones" à tout épreuves
    Mais les hommes savent aussi parler de leur sentiments, et il est très facile d'arriver à les convaincre de le faire, ils savent aussi très bien écouter avec un autre regard et un certain recul.
    Et puis je ne sais pourquoi les amitiés masculines me semblaient, plus saines, moins hypocrites, je vivais dans un monde d'hommes et j'y évoluais à l'aise!
    J'ai eu bien sûr dans ces milieux là des "amies" mais les sentiments n'égalaient en rien les rapports que j'avais avec mes copains.
    J'ai une une parenthèse professionnelle de plusieurs années où j'ai été responsable d'un service litige exclusivement féminin, ce sont les pires années de ma vie active, cette jalousie permanente et sournoise, cette hypocrisie latente m'ont fait m'évader dès que possible et rejoindre Antoine et ses ouvriers sur leurs échafaudages.
    Vive l'ambiance de chantier. Je dois donc manquer de sérotonine et pourtant en allant voir à quoi cela servait j'ai l'impression que c'est une des rares choses dont je ne manque pas en ce moment !-o))))))))))))
    Pour ce qui est des amitiés de blog, car comme Danielle je pense que c'est de cela aussi dont tu veux parler d'après les photos !
    Comme elle le dit si bien et je rejoins point par point son analyse, tellement de blogueuses se cachent derrière leur page qu'il est parfois très difficile de faire la part des choses, beaucoup ne vivent pas leurs vraies vies sur les blogs car si, il est tout à fait normal ne ne pas tout y exposer, certaines font de leur blogs un ersatz de leur vie rêvée et bien sûr la déception est au bout du chemin.
    Maintenant j'ai comme elle et comme toi eu de très belles et nombreuses surprises autant au nord qu'au sud !-o)))))))) .
    Mais pas que, comme vous.
    Pourtant j'ai tout de même de vraies amies qui ce comptent sur les doigts d'une main.
    Alors je dis oui, nous sommes heureuses entre filles , nous nous faisons du bien pour la santé mais pas toujours, c'est aussi parfois l'inverse malheureusement.
    Pour rester donc sur une note positive, ce qui me correspond mieux, comme pour faire une bonne ratatouille, il faut trier et éplucher les légumes, et ne garder que le meilleur et surtout les choisir bien frais (dans leurs têtes bien sûr). Alors là oui c'est un vrai régal et je dis vive le blog "Entre-filles".
    Je pense n'avoir pas trop mis les pieds dans le plat !-o))))))))))) mais tu le sais je ne supporte aucune forme d'hypocrisie.
    Je t'embrasse très fort Claude.
    Belle journée.
    Ps : bien sûr c'est mon vécu et cela n'engage que moi.

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    1. bravo!... je continue de me cacher...:)))

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    2. Mimi, je réponds à la partie "blog" de ton commentaire, je te ferai une réponse plus complète ce soir, sur les autres aspects que tu évoques ici et je répondrai aussi à Elfi et à Marie-Paule (plus le temps ce matin...).

      Voici ce que j'écrivais précédemment sur les blogs
      "Le blog n'est pas journal intime, car il n’y a guère d’intimité sur internet, le blog est un moyen simple de mettre en ligne ce que les gens veulent bien dire et faire partager.
      Cependant, comme le journal intime, le blog se caractérise par une écriture chronologique, fragmentaire, des traces datées (les billets).
      Comme lui, il est voué à l’inachèvement.
      Mais le fait que le blog soit publié au jour le jour rend caduque toute prétention à l’intimité.
      Les textes font donc preuve d’une certaine retenue car, contrairement au journal intime, le blog est fait pour être lu.
      On pourrait plutôt parler d’une "chronique personnelle".
      Cette publication en temps réel a une conséquence pour le lecteur : elle suscite son attente et il passe régulièrement voir ses blogs favoris.
      Le rôle du lecteur amène à une autre particularité des blogs : l’interactivité.
      Je reprendrai ici la notion utilisée par Sébastien Rouquette (maître de conférences en communication, Université de Clermont-Ferrand II), qui me paraît très pertinente, celle de « blog extime », le blog étant aussi bien une pratique sociale qu’une activité personnelle, à la fois interactive, à distance et écrite.
      Tout blogueur crée une petite communauté ou s’insère dans une communauté existante.
      Plutôt qu’une immense blogosphère, ce sont des petites blogosphères - espaces virtuels segmentés - qui se développent et se lient entre elles.
      Dans le blog, le lecteur devient auteur, par ses commentaires, et, en conséquence, entre dans la vie du blogueur.
      Ainsi se créent au sein de la blogosphère des petits groupes d’affinités qui communiquent, véritables groupes au sens de la psychologie sociale, avec présence de relations interpersonnelles (les individus communiquent personnellement avec les autres membres) et influence réciproque (il existe des éléments d’interdépendance entre les membres du groupe) .
      Puisque les blogs ont un tel succès, c’est évidemment qu’ils répondent à un ou à plusieurs besoins : besoin de témoigner de sa vie, de montrer certains aspects de sa personnalité, de faire part de ses goûts, de donner son avis et de tisser par ce biais de nouveaux liens amicaux.
      S’ils perdurent, c’est qu’ils sont motivants, valorisants, donc que, quelque part, ils participent à un renvoi d’éléments positifs en termes d’image de soi ; qu’ils favorisent également une construction identitaire dans sa permanence au travers de sa propre production mais aussi des réactions de "l’autre" : le lecteur, le commentateur.
      Donner la possibilité de s’exprimer dans l’espace médiatique oblige à justifier, à défendre, à assumer ses propos présents et passés, à se construire une image cohérente de soi-même, de ses témoignages ou de ses idées.
      Cet effet-miroir, né de « l’autre », le commentateur, va agir majoritairement comme un renforcement de l’identité décrite, « parlée » par le blogueur.
      Identité réelle ou fabriquée, embellie, il peut apparaître comme logique de trouver ici et là des identités fictives…
      S’ajoutent à ces composantes de type identitaire un grand nombre de facteurs favorables à la constitution de liens sociaux fondés sur des affinités affichées (possibilité d’évaluer facilement les ressemblances, les points communs).

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    3. C’est ainsi que nombre de ces liens débouchent sur des communications complémentaires (courrier électronique, téléphone), voire des rencontres réelles...
      Selon Sébastien Rouquette, « la pratique du blog « extime » permet d’exposer publiquement sa vie, ses idées, ses ennuis, son identité privée, voire intime, tout en contrôlant autant que possible les modalités de cette exposition. Sur un blog, le blogueur choisit seul le terrain sur lequel il souhaite aller. Dans le monde virtuel des blogs, non seulement chaque blogueur a un degré de contrôle plus élevé du terrain identitaire sur lequel il veut aller, mais il le fait avec un niveau de maîtrise supérieur ».
      Le blogueur décide des règles du jeu de sa présentation et peut également les adapter en fonction des réactions reçues par le biais des commentaires de ses lecteurs.
      On assiste ainsi, fréquemment, à une évolution des contenus des blogs, certains d’entre eux n’ayant plus rien à voir avec leurs premiers billets.
      Un des éléments communs à tous les blogs concerne la visibilité accordée à l’audience : outils de localisation géographique, dénombrement des visites et des commentaires.
      Cette activité de loisir se trouve donc au centre d’un terrain qui pourrait être vécu comme compétitif, avec une logique d’audience qui pourrait, elle aussi, en transformer la motivation première.
      Par ailleurs, que dire du semi-anonymat, renforcé par le pseudonyme fréquemment utilisé par les blogueurs ?
      Il a été prouvé que l’anonymat ou l’impossibilité d’être reconnu et identifié en tant de personne singulière, réduit les inhibitions de chaque individu.
      Cependant, un blogueur n'est pas un anonyme à part entière, mais un auteur qui a recours au pseudonyme.
      Le pseudonyme peut être pris comme une autre marque de l'identité, un "double" du nom, en quelque sorte, un usage qui identifie le scripteur, le symbole même de cette construction identitaire qui se joue ou se rejoue par l’intermédiaire d’un blog…"

      A ce soir, je t’embrasse, Mimi.

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    4. Je vais te répondre sur les amitiés féminines tout d'abord, de blog ensuite.
      J'ai quatre amies, dont l'une depuis plus de trente ans, et je n'ai connu, avec elles, aucun de ces moments de jalousie ou d'hypocrisie que tu mentionnes.
      Peut-être ai-je eu de la chance ? J'ai eu par ailleurs des relations amicales beaucoup plus décevantes, dont je suis sortie extrêmement peinée.
      Cependant le bilan reste globalement très positif.
      Une petite parenthèse sur les hommes et leur rapport à "la confidence".
      Je pensais que ce billet ouvrirait nos débats sur ce thème, mais je me suis trompée car ce n'est pas cela qui a été abordé...
      Je ne dis pas que les hommes ne se confient pas, surtout à une femme, je dis qu'ils n'ont pas le même rapport que les femmes à la "sensibilité parlée", "avouée", donc à la confidence.
      Quant aux amitiés "entre hommes", elles sont plus axées sur des échanges de goûts, des sujets précis, sport, art, travail, etc. que sur leur réalité émotionnelle.
      Revenons aux rapports virtuels par le biais des blogs en particulier.
      Ce n'est pas uniquement de cela dont je voulais parler, même si la photo de ce billet est un clin d’œil à toutes celles que j'ai rencontrées et qui suivent ce blog.
      Je ne suis pas sûre que l'on montre de soi, dans les blogs, une image si différente que celle que l'on montre dans la réalité.
      Certes, on montre ce que l'on veut bien montrer mais n'est-ce pas le cas dans la réalité, également ?
      On a toutes été dupées un jour par des beaux discours, des déclarations d'affection qui étaient mensongères, et ce dans le monde réel.
      Je crois que l'on fait passer inconsciemment, sur nos blogs, bien des éléments qui parlent réellement de nous, de notre personnalité, tout comme, dans le réel, notre communication non verbale parle pour nous en dépit des paroles prononcées.
      Il existe un non verbal très fort dans les blogs, les images choisies, les non-dits autant que les affirmations.
      Par exemple, je sais qu'un tableau que je présente parle de moi d'une façon que je ne contrôle absolument pas, plus que toutes les phrases que je pourrais exprimer, avec plus ou moins de contrôle et de sincérité.
      Je crois que la duperie est dans les blogs ce qu'elle est dans la vie, la sincérité aussi, d'ailleurs.
      Alors soyons positives, restons sur nos rapports amicaux réussis !
      Je t'embrasse très fort, Mimi, très bonne soirée !

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    5. Réponse à Elfi :
      "Attention, Elfi, tu ne te caches pas trop, tu montres tes tableaux qui parlent de toi bien plus que toutes les phrases du monde !
      Qu'en penses-tu ?
      Bisous, la coquine.

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    6. C'est très vrai ce que tu dis, nos visions du monde, et des gens, s'ancre dans nos vécus, alors c'est normal qu’elles différent parfois.
      Je t'embrasse très fort, Mimi, passe une bonne soirée et à bientôt !

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  10. Je ne sais pas trop quoi répondre à ta question Norma. Un plus pour le moral les rencontres entre amies filles? Je dirais "oui" s'il s'agit de rencontrer une amie, une de celles dont Montaigne disait et je transpose "Parce que c'était elle, parce que c'était moi!". Je crois que pouvoir parler sans tabou à une autre femme peut être très bon pour remonter la pente. Mais de ces amies devant lesquelles on peut se mettre psychologiquement à nue, nous n'en avons pas tant que cela. En tout cas, c'est mon cas! Je crois qu'il faut avoir réussi à éliminer tout "esprit de compétition" pour y accéder.
    Mais un ami homme c'est formidable aussi. J'en ai l'expérience. Cela peut nous aider à remettre les choses à leur juste place et surtout à mieux comprendre mutuellement comment fonctionne mentalement un homme et une femme.

    Et puis après il y a toutes les autres personnes copains, copines, collègues, connaissances, fréquentations et je ne sais quels termes employer encore. Ils nous sont eux aussi indispensables car une vie sans relations serait bien triste. Comme tout le monde j'ai eu avec toutes ces personnes de bonnes et de moins bonnes expériences. Jusqu'à de mauvaises dans le monde du travail où les filles peuvent se montrer bien pires que les garçons.

    Finalement pour une sortie shopping, pour aller voir un film bien sentimental ou comparer nos produits de beauté, vive les rencontres entre filles. Sinon je préfère la mixité
    .
    Comme l'ont souligné d'autres particpantes de ton blog avant moi, ton billet parle des bienfaits d'avoir une (des) amie(s) femme mais tes photos montrent essentiellement des rencontres de "copinautes". Tu nous compliques un peu la réponse! Car passser du temps sur les blogs, ce n'est pas passer du temps avec des amies au sens où l'ntend me semble-t-il l'orateur que tu cites. Que les blogs puissent parfois permettre de se faire de véritables amies après rencontres, je le crois tout à fait. Mais pour moi cela reste l'exception et les blogs servent surtout à se faire des copines (rencontrées ou pas) partout dans le monde que l'on a plaisir à saluer et dont on découvre un peu de l'univers et des passions.

    Cela n'est pas le sujet de ton blog chère Norma mais cela serait souvent intéressant de savoir pourquoi quelqu'un a un jour envie d'ouvrir un blog. et où cela l'a mené ensuite. Personnellement mon chemin n'a pas été celui que je m'étais fixé et que j'avais souhaité au départ. Je me dis que c'est peut-être pareil (ou pas) pour d'autres. D'où peut-être les envies des uns de s'exposer davantage et celles des autres de plutôt se cacher.
    Grosses bises.

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    1. C'est vrai que nous n'avons pas beaucoup d'amies, de celles qui traversent notre vie et avec lesquelles on peut se retrouver sereinement, sans rapport de forces. Et qu'un homme peut jouer, lui aussi, ce rôle.
      Je voulais simplement dire, au travers de ce texte, que les rapports entre femmes sont plus axés sur la confidence que les rapports entre hommes, je pense que c'est culturel, éducatif aussi.
      Et je pensais sincèrement que nous aborderions ensemble cette différence hommes/femmes dans la nature des échanges...
      Mais tu vois, je me suis trompée, puisque ce sujet n'a été abordé qu'à la marge, dans les commentaires.
      Je ne pensais pas, par ailleurs, que je vous compliquerai la réponse avec ma photo des rencontres "entre-filles", je l'ai mise en clin d’œil et en illustration de ce texte qui dit que les femmes sont plus enclines, entre elles, à la confidence amicale ; ce que nous avons toutes fait lors de ces rencontres de blogueuses, même si par la suite, ces amitiés débutantes n'ont pas toujours tenu la route...
      C'est ce que tu dis très bien, les blogs permettent de se "faire" des copines, ce que j'ai appelé plus haut des amitiés débutantes, qui se poursuivront ou s'arrêteront au contact du réel.
      Mais je pense que l'on peut avoir tout de même une bonne lecture de "l'autre" au travers de ses déclarations, images et non-dits, commentaires, sur un blog, qui peuvent préfigurer d’une possible amitié à venir, ou pas.
      Sans les avoir rencontrées, je sais que je ne fréquenterai jamais certaines blogueuses, au vu de leurs dires et de leurs attitudes, pour les autres, j'essaie et puis je vois bien...
      Quant a ta question sur le pourquoi on ouvre un blog, je pense y avoir répondu, au moins partiellement, dans les réponses que j'ai effectuées à Mireille, qui sont issues d'un article que j'avais écrit dans ma rubrique "du côté de la psychologie", sur "les Peintures de Norma C".
      En tout cas, il est prouvé que le thème des blogs, choisi initialement, évolue très souvent...
      Ou alors, on crée un autre blog, ce qui est mon cas, par exemple.
      Et je ne pense pas que l'on puisse se cacher vraiment quand on écrit ou qu'on expose images ou tableaux, c'est une parole indirecte, certes, mais qui parle de nous.
      "Tout est langage", disait Françoise Dolto.
      Je t'embrasse, Marie-Paule, et je te souhaite une très belle soirée !

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  11. Marie-Paule, ton com tombe pile poil avec celui que je viens de rédiger, et qui va bien rebondir sur ta question :

    L’aventure bloguesque vaut la peine d’être vécue, et pour ma part, j’en ai découvert avec plaisir tous les aspects. Je me suis plongée dans cette histoire après avoir apprécié puis participé très activement à « l’œil Ouvert », dans cet exercice pas très facile qu’est la poésie, bien que n’y connaissant rien au départ. De fil en aiguille, l’idée m’est venue de créer l’Ardoise, afin d’y inscrire mes visions du monde vues à travers mes photos… tout en me donnant en même temps une bonne occasion d’en faire encore plus… et surtout, le bonheur de les faire partager. A quoi bon les laisser au fond du tiroir ?

    Je ne me doutais pas à l’époque que j’en arriverais à m’insérer dans une des bulles de la blogosphère (celle où nous évoluons toutes en ce moment par exemple). Ce qui me plait surtout, c’est l’interactivité… pouvoir dialoguer avec l’extérieur, et rebondir d’un blog à l’autre. Et puis, il y a la cerise sur le gâteau… les rencontres entre copinautes (clin d’œil à Mireille, arlettart, Gérard, bibi…) qui m’ont toujours ravie, (norma, tu en sais quelque chose, vu toutes les rencontres que tu as déjà faite !) surtout lorsqu’à la maison, on ne voit pas grand monde. J’ai bien sûr quelques amies, mais je les vois moins souvent, surtout depuis que le centre équestre de Rosy a fermé (à cette époque, je voyais plein de monde toute la journée). Alors, quand je me sens un peu trop seule à la maison (et oui…), je surfe pour aller à la rencontre des autres…

    Je ne sais pas si j’ai bien répondu à ta question, mais en tout cas, j’espère qu’un jour on aura le plaisir d’en débattre en face à face !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

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  12. Christine je t'avais dit dans une réponse à un de tes commentaires que je serai à Toulouse en janvier et de me dire par MP si tu pouvais être libre un jour pour que nous nous rencontrions. Peut-être n'as-tu pas vu cette réponse.

    Sache que je serai à Toulouse fin mars début avril( du 23 au 4).. Je serais ravie que l'on se rencontre à ce moment là. Seras-tu dans les parages? On en parle en MP?
    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees

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    1. Mais, ma parole, ce blog devient un blog de rencontres ! (Je m'amuse...)
      J'espère que Christineeeeeeeeeeee lira ton commentaire, re-bises, Marie-Paule.

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  13. Je suis allée voir "L'oeil ouvert", que je ne connaissais pas.
    Un exercice difficile aussi que celui de la poésie, un exercice dans lequel on se livre beaucoup et... inconsciemment, tout comme dans l'écriture et aussi... la peinture.
    Oh oui, tu réponds parfaitement à ma question et j'espère qu'on en parlera prochainement de vive voix, si tu viens faire un tour à Estagel, par exemple... (ou ailleurs, j'ai, pour ma part, toujours envie de revenir à Toulouse, une ville que j'adore)
    Je comprends tout à fait ce besoin de rencontres, surtout quand on voit plus rarement ses amies, ce besoin d'échanger aussi, je crois que c'est très sain et profondément "vivant".
    Ce sont les fameux liens sociaux des blogs, fondés sur les affinités affichées, qui peuvent se prolonger dans la vie réelle.
    En tout cas, s'insérer dans une "bulle de la blogosphère", pour reprendre ton terme, témoigne d'un désir de contacts, d’échanges, en tout cas d'une pulsion de vie bien ancrée !
    Et je suis heureuse que tu mentionnes ici cette fonction "anti-solitude" des blogs et des échanges qu'ils facilitent.
    Après, c'est comme dans la vie "réelle", on aime ou pas, on fréquente ou pas, on poursuit les rencontres ou pas, on est déçu ou enthousiaste...
    Pour terminer sur mon expérience personnelle et mes nombreuses rencontres de blogueuses, j'ai été très souvent heureuse, voire ravie de poursuivre ces échanges dans la réalité et certains se sont traduits par des amitiés qui, je pense seront durables.
    Ce que je qualifie de bilan globalement très positif !
    En attendant notre "vraie" rencontre, je t'embrasse, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, très belle soirée !

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  14. J'avoue ignorer totalement ce dont les hommes peuvent parler entre eux et je me dis que voilà un sujet curieux et intéressant. Faudrait-il être une petite souris pour le savoir? Evidemment, dans notre relation homme-femme, Alain et moi parlons de choses personnelles, mais que raconte-t-il à ses amis? Peut-être parlent-ils quand même un peu de leurs sentiments, même fugitivement...Et,qui sait? Sans l'avouer à quiconque, peut-être parlent-ils aussi de futilités, de la mode (il n'y a qu'à constater comme elle se développe pour ces messieurs pour se dire qu'ils n'y sont sans doute pas aussi indifférents qu'ils le prétendent). Le saurons-nous jamais ?

    Mes amies de longue date vivent un peu éloignées, aussi nous nous rencontrons moins souvent, il faut s'organiser dans une vie déjà bien remplie, mais nous trouvons aussi le temps de nous écrire, de nous téléphoner. J'ai réalisé récemment que nous nous intéressions toutes à l'art, le pratiquions et en parlions largement dans nos échanges.

    A lundi, Norma !

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  15. J'aime bien votre "fugitivement" qui, je pense, caractérise fort bien la manière qu'ont les hommes de "parler" leurs sentiments, surtout entre eux...
    Je pense, effectivement, qu'ils parlent peut-être de futilités (ils n'ont pas le monopole de la pensée profonde...) ou du moins de sujets que nous jugerions futiles...
    Oh oui, la mode masculine s'est développée fortement, et avec un paroxysme en Italie !
    C'est dommage que vos amies vivent aussi éloignées de vous, Anne, j'ai la chance de les avoir dans la même ville (ou dans des villages tout proches) et toutes aiment l'art, du moins la peinture...
    Elles m'accompagnent dans mes expos et me remontent le moral lorsque j'ai des doutes sur la qualité de mes tableaux... Indulgence de l'amitié...
    C'est d'ailleurs l'une d'entre elles, Anne-Marie, qui m'a incitée à faire encadrer mes premières toiles et m'a encouragée à exposer...
    Je vous souhaite une bonne fin de dimanche, Anne, je vous embrasse.

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  16. Je suis un peu en retard, pardon... Mais oui, c'est un plus de parler, on extériorise toutes les petites angoisses, les bonheurs, on relativise et cela fait du bien de communiquer, même sur une "queue de cerise" lol c'est à dire sur une broutille, mais cela fait du bien de parler, de partager, après tout nous sommes humains et faits pour communiquer, les animaux communiquent avec nous, tout être vivant est fait pour communiquer.
    Bisous Norma et bonnes vacances !

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  17. Oui, c'était le sens de ce billet et nous excellons, nous les filles, entre nous, dans les bavardages sur des riens ou alors des conversations plus profondes, des confidences...
    Cet article fait l'hypothèse que les hommes n'ont pas entre-eux cette communication quasi-systématique et souvent dirigée vers l'intime, et je suis assez d'accord avec cette hypothèse.
    Je t'embrasse, Nathanaëlle, seulement quelques jours de vacances pour moi mais une pause des blogs car il est des moments où je ne parviens pas à tout mener de front...
    A très bientôt !

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