Quelques "trucs de filles" pour la vivre au mieux ?
Lorsque les premiers symptômes de ce passage ô combien difficile (en tout cas pour moi...) sont apparus, je me suis "naturellement" tournée vers les dames plus âgées de ma famille en leur demandant comment elles avaient vécu cette période de leur vie...
- "Très bien, je ne m'en suis pas aperçue" fut la réponse quasi-unanime.
- "Et les bouffées de chaleur, les suées nocturnes, la prise de poids, même avec un régime ?"
- "Rien de bien incommodant..."
Et la conversation s’arrêta là.
Je suis restée un peu interloquée, je me suis traitée de douillette, puis j'ai pensé que ce sujet était encore un peu tabou, surtout pour des dames d'une autre génération...
Je suis donc allée voir du côté de mes amies...
J'ai reçu un meilleur écho à mes problèmes et aussi... une solution : toutes prenaient le THS (traitement hormonal substitutif).
Ma gynécologue me le prescrivit après quelques examens, et le bonheur revint : quasiment la forme de mes 20 ans, enfin, de mes 40...
Un petit cachet, un peu de gel au creux de mon bras et tous mes troubles avaient été remisés dans une mémoire lointaine, voire dans une autre vie...
Jusqu'au jour où...
Je me souviens très bien, c'était le 30 avril dernier, nous rentrions de Toscane et j'avais programmé de longue date, pour ce jour-là, une mammographie-échographie de contrôle.
Et on détecta ce que j'appellerai pudiquement... un "problème" à mon sein droit.
L'objet de ce billet n'est pas de détailler ici ce "problème", mais de préciser que la première d'une longue chaîne de décisions médicales auxquelles j'allais être confrontée a été : l'arrêt immédiat du THS.
Retour à la case départ, ou presque, et surtout retour de tous mes malaises, décuplés je pense par l'angoisse de cette période.
Ah, la joie des bouffées de chaleur qui vous prennent au moment le plus inattendu, cette rougeur si esthétique qui diffuse de votre buste à votre cou et puis à votre visage...
Et les réveils nocturnes, complètement trempée, les insomnies qui s’aggravent, les maux de tête, la prise de poids à des endroits où on ne le souhaiterait pas (cela s'appelle, paraît-il, "la remontée des graisses de la ménopause", charmant, n'est-ce pas ?), et une perfide mauvaise humeur qui s'installe...
Sur les conseils de ma gynécologue, j'ai expérimenté quelques produits "autorisés" (plus d'hormones, pas de soja), compléments alimentaires tous plus inefficaces les uns que les autres dont je tairai les noms ici, au cas où ils seraient utiles à certaines d'entre vous...
Lorsque, après un été un peu difficile, j'ai pu reprendre quelques activités sportives (vélo, jogging, haltères et marche rapide), des améliorations sont apparues.
Je ne saurais trop que conseiller à celles qui le peuvent : bougez, courez, nagez, marchez !
Et puis, car il y a une happpy end à ce billet, ma gynécologue et moi avons trouvé "Donaclim", une association de plusieurs produits "autorisés", dont un dérivé du safran et d'huile d'onagre.
Certes, l'image de présentation du produit n'est guère stimulante et ne vous renvoie sûrement pas à une jeunesse retrouvée, mais passé ce cap psychologique, on peut essayer et observer quelques effets.
3 gélules en dose d'attaque, puis 2 en dose d'entretien, et les bouffées de chaleur s'estompent, les nuits sont plus clémentes, le tonus revient un peu.
Rien à voir avec les effets bénéfiques du THS, mais j'avoue que ce n'est pas mal...
Et si vous ajoutez à cela une petite séance quasi-quotidienne de sport, on retrouve vraiment une certaine forme.
L'inconvénient de "Donaclim" est son prix, (je vous laisse le découvrir sur internet), encore une fois discriminant entre celles qui pourront s'offrir ce confort et celles qui n'en auront pas les moyens...
Bien sûr, ce type de remède contre les malaises féminins n'est pas pris en charge par la sécurité sociale, voire par les mutuelles (en tout cas, la mienne...).
Et pourtant, ce n'est vraiment pas un luxe que de se soigner à ces moments-là, en tout cas pour celles qui ont, ou ont eu, comme moi, une ménopause difficile...
Pour terminer sur une note plus légère, connaissez-vous les gants pour écran tactile, qui vous permettent de consulter votre tablette ou votre i-phone dans la rue, l'hiver ?
Mon amie Maryse m'en a offert une paire pour Noël et j'avoue qu'ils sont très confortables, très pratiques et très jolis, aussi.
Vous verrez que les miens sont déjà un peu usés car très utilisés...
Très bonne semaine à toutes,
nous parlerons un peu "chiffons" lundi prochain...
Bonjour ma Beauty Norma,
RépondreSupprimervoilà un billet très intéressant pour nous toutes et qui ne manque pas de nous interpeler. Je fais hélas partie de ces femmes qui n'avaient absolument pas droit au traitement par hormones en raison du risque trop élevé du cancer du sein. J'ai donc dès le départ compris que je devais accepter toutes ces bouffées de chaleur et les désagréments dont tu parles. Je crois que par chance mon cerveau reptilien a fait le travail pour moi ! Il a dû me "conditionner" à endurer tout ce que tu décris si bien et qui m'empoisonne quand même encore la vie. Du coup sans l'élaborer de façon consciente comme un "remède" à la ménopause, j'ai repris le sport, perdu quelques kilos, détourné mon attention en quelque sorte, tout en épongeant mes sueurs nocturnes !!! Ce qui me fait le plus souffrir sont les insomnies dont j'ai beaucoup de mal à me débarrasser.
Pour autant je ne fais pas partie de ces femmes qui ne comprennent pas combien ce passage est difficile. J'ai juste eu un tout petit peu plus de chance. Mais j'ai vu mes amies et avant elles ma propre mère transpirer, rougir, grossir, souffrir véritablement. Toi tu as en plus eu ce problème et j'imagine très bien combien cela a dû être difficile. J'espère que tu es vraiment tirée d'affaire maintenant et que ce traitement dont tu parles apaise ces moments compliqués.
Je t'embrasse ma Norma et te souhaite une belle journée.
Alors, Pétales, tu fais partie comme moi de celles qui n'ont pas la ménopause très facile..., même si tu es parvenue à diminuer certains de ses désagréments ?
SupprimerMais c'est certainement un bien de ne pas avoir pris le THS, je ne sais pas quels ont été ses effets réels dans le déclenchement de mon problème au sein...
Je n'ai pas parlé des insomnies dans ce billet mais c'est vrai que c'est aussi un effet de cette période si pénible et un effet durable, de plus !
Je pense que je n'en ai pas parlé car, étant une insomniaque depuis l'enfance, je n'ai pas vu de dégradation manifeste de ce côté-là, étant déjà fortement pénalisée dans ce domaine...
C'est vrai que le sport est un bon remède à la ménopause et à la prise de poids qui lui est souvent associée.
Je ne suis pas très grosse mais j'ai quand même grossi et surtout, ces quelques kilos se sont mis à des endroits où je ne souhaitais pas les voir...
Comme les autres femmes...
Je saurai au mois de mars si ce problème au sein est au moins stabilisé, j'ai appris à vivre avec, sans trop y penser mais j’avoue que ce matin, la prise de rendez-vous pour mes examens de mars n'a pas été un moment facile.
En tout cas, merci pour ton immense gentillesse et ta générosité, Pétales, je t'embrasse très fort.
Donaclim... OK je vais regarder de plus près et ne parler à ma gynécologue. Je prends "Macasoyam", 3 plantes : Maca Soja et yam qui aident les femmes mexicaines à passer ce cap. J'ai été ménopausée très tôt, (à peine 40 ans et je l'ai accueillie avec une grande joie car toute ma vie j'ai été "martyrisée par les douleurs menstruelles, donc pas de souci psycho lol), et ce Macasoyam a enrayé pas mal de bouffées de chaleur et tutti quanti, il change un peu la vie ! lol
RépondreSupprimerTout les jours une dose de sport, marche et vélo pour moi, on ne dira jamais à quel point c'est bénéfique et nécessaire au bon fonctionnement du corps, de la circulation sanguine et des muscles, cela évite le cholestérol et tous ses petits copains qui ne nous veulent pas du bien lol Je n'ai pas le temps de me remettre à la danse ou du sport en salle, de toute façon, je préfère le grand air.
Merci pour tes conseils Norma, bisous et belle semaine !
Je pense que ta gynéco ne s'y opposera pas, étant donné que Donaclim ne comporte aucune hormone ou phyto-hormone dans sa composition, maintenant, il faudra voir s'il a des effets sur toi...
SupprimerEncore une ménopause précoce, heureusement que tu l'as accueillie positivement !
Je ne connais pas Macasoyam mais si, comme son nom le laisse penser, il contient du soja, cela m'est interdit à cause des phyto-hormones de cette plante...
Je ne peux qu'être totalement d'accord avec toi sur les bienfaits du sport, quel qu'il soit, je vois bien la différence les jours où je ne m'accorde pas le temps d'en faire un peu !
Moi je fais mon sport le matin à la maison, très tôt, vélo d'appartement et haltères et quand je le peux, je vais marcher longuement, voire courir un peu...
Merci pour ton témoignage et ta sincérité, Nathanaëlle, bisous et très bon week-end !
J'ai horreur du sport, bien que j'en reconnaisse l'utilité, donc il me faut accepter les kilos en trop, d'autant plus que je suis gourmande de nature. Les bouffées de chaleur ne m'ont incommodée qu'un temps (quelques mois) et j'ai compensé leurs désagréments en superposant des vêtements à ôter selon la température ressentie (il m'est arrivée de me retrouver en tee-shirt en plein mois de janvier dans un intérieur modérément chauffé, par exemple). Je n'ai jamais voulu prendre de médicaments pour la ménopause car je suis adepte des médecines douces et tout produit n'est, dans mon cas et selon ma philosophie, à prendre qu'en cas d'extrême nécessité. Je préfère surveiller la qualité de la nourriture, ce qui, de nos jours, n'est pas toujours facile, hélas. En tout cas, j'ai ralenti mon rythme et établi des priorités, par obligation autant que par choix. J'ai fait miennes les devises "Vanitas vanitatum et omnia vanitas" et "Miseria e nobiltà" et ainsi je ne vis pas trop mal cette période où le corps nous fait parfois ressentir son désaccord avec notre élan intérieur. Plus d'efforts, plus de volonté, plus de confiance, plus de lâcher-prise, me suffisent pour l'instant, malgré leur contradiction peut-être apparente mais leur indiscutable complémentarité. Je souhaite à toutes du courage et plein de petits bonheurs pour l'entretenir. Amicalement.
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SupprimerDommage que vous n'aimiez pas le sport, Anne, car c'est un excellent remède pour l'ensemble des troubles de la ménopause.
SupprimerMais je suis sûre que vous marchez, la marche est aussi bénéfique, pourvu qu'on la pratique régulièrement et durant plusieurs heures.
Je connais bien, moi aussi, les vêtements à superposer, les gilets que l'on met et que l'on quitte quelques instants après et les débardeurs en plein mois de janvier dans la maison...
Je vois que vous avez abordé cette période avec une grande sagesse, très ancrée sur le principe de réalité ; l'élément très important que vous notez ici est le "lâcher-prise", c'est vrai qu'il faut "renoncer", et si possible sans douleur, à des "caractéristiques" qui étaient nôtres, il y a quelques années seulement...
Et c'est un apprentissage de la réalité qui doit se faire, avec ou sans notre consentement..
Merci, Anne, d'avoir abordé avec tant de simplicité les éléments d'ordre psychologique de cette période, je vous embrasse très amicalement, très bon week-end !
Je me suis mariée à vingt ans, ma mère en avait 41.C’était encore une jeune femme qui a vécu « ses bouleversements « à10.000 km de moi. Et moi ,j’ai assumé seule mes problèmes de « femme-enfant » (et oui) et plusieurs espoirs perdus, etc. J’ai bien quelques souvenirs de jeunesse, de conversations entre les femmes de la famille, celles de la génération de ma grand-mère. Quand je souriais, la conclusion était toujours la même : » Tu verras quand tu auras notre âge ! » Quand « leur âge » m’est arrivé, aux premières absences, j’ai consulté ma gynéco qui m’a dit : » On va tout arrêter ».D’accord, moi, j’étais bien contente d ‘en avoir terminé avec « tout cela » !Me voilà donc à prendre –avec beaucoup de précautions- ce fameux THS…et, moi, de gonfler comme une outre de partout. Je consulte au bout du premier mois, on essaie autre chose, mêmes conséquences. J’arrête tout, je retourne consulter et d’un commun accord, nous décidons de laisser aller les choses…avec la possibilité, en cas de besoin, de consulter une collègue gynéco pratiquant l’homéopathie. Moi je me sentais très bien, sanas THS, je n’avais pas de malaises, pas de chaleurs, tout au plus , parfois, quelque rougeurs diffuses, la vie a continué. Un peu de mélancolie, un peu de dépression mais je ne suis pas certaine de devoir mettre cette baisse de moral sur le compte de la ménopause. Quelques inconvénients quand même : ma peau est devenue , au fil des années, très sèches. Parfois, j’ai l’impression de perdre mes écailles mais il me suffit de passer un lait nourrissant et ma peau redevient douce. Ce qui me chagrine le plus c’est la perte de la volumineuse chevelure qui faisait le plaisir de ma coiffeuse et le mien.
RépondreSupprimer. J’ai été suivie par une dermato, j’ai pris vitamines et finastéride, rien n’y a fait . Mais , je ne peux pas assurer que ce problème est dû uniquement à l’absence d’hormones. ( Les anti-inflammatoires et les anesthésies)De toute façon, la question reste posée au sujet de ce THS…. Moi j’avais des antécédents de phlébite profonde et un problème au sein gauche –d’ou les précautions à prendre-résultat d’une première mammographie pratiquée sans douceur qui a provoqué, un pinçon, une plaque durcie sur le côté du sein…problème encore suivi régulièrement. Chaque femme est un cas particulier, hormis la sécheresse de ma peau et mes cheveux fragilisés, j’ai juste constaté que je supporte moins bien la chaleur estivale. Encore un fois, est-ce dû à la ménopause…
Alors, tu as pris le THS, toi aussi, d'après les réponses des autres lectrices de ce billet, je me disais que c'était moins répandu que ce que je croyais...
SupprimerC'est étrange que le THS t'ait fait gonfler, pour moi ça a été le contraire, c'est son arrêt qui a eu ce type de conséquences...
Il faut dire qu'en France, nous avons, contrairement à d'autres pays (je ne sais pas ce qu'il en est en Belgique) des THS très peu dosés, sous forme de gel ou de patch, en ce qui concerne les œstrogènes...
La mélancolie, la légère tristesse auxquelles tu fais référence sont aussi des manifestations très courantes de cette période, mais sont-elles uniquement liées à ces phénomènes hormonaux ?
Tu as raison de poser ainsi ce problème.
Le fait que la ménopause nous fasse prendre conscience de notre vieillissement, de notre vulnérabilité, de notre mortalité aussi, de la fin de quelque chose qui s’apparentait à la jeunesse, est aussi déterminant de ces états de "léger blues", certainement...
Quant à la peau et aux cheveux, c'est vrai que le THS, en ce qui me concerne, les maintenait en bonne forme ; en revanche, sans THS, j'observe une plus grande sécheresse cutanée et moins de volume et de brillance pour les cheveux, moi aussi.
Donc, je les soigne un peu plus et j'ai quelques effets bénéfiques.
C'est vrai que chaque femme est un cas bien particulier, les témoignages de ce billet en attestent, je vois aussi combien les problèmes aux seins sont répandus...
Quant à la moins bonne tolérance à la chaleur estivale, c'est aussi très fréquent chez les femmes ménopausées, j'avais du mal à comprendre ma mère qui détestait l'été, je me rends compte maintenant combien la chaleur peut être désagréable...
Je t'embrasse, Danielle, merci pour ce témoignage si sincère et à bientôt !
Je n'ai jamais supporté les traitements hormonaux.Mon médecin me disait-quand j'étais jeune- soignez vous, vous maigrirez après..heureuse utopie! Alors quand le moment est arrivé de consulter parce que ma vie changeait, je n'étais pas positive à l'égard du traitement d'autant que je me sentais très bien mais....j'ai accepté d'essayer...un effort d'un mois...pas davantage et après je n'ai plus pensé à ce qui n'était plus.:-) Et,c 'est bizarre, je n'ai jamais pensé que mes petites sautes d'humeur, mes insomnies étaient dues à la ménopause...j'avais d'autres raisons d'avoir le blues.Alors, finalement...je vais avoir 71 ans, je me sens bien malgré quelques kilos superflus....je ne sais pas jusqu'à quel âge il faut prendre ce traitement..THS.mais j'ai un vieil ami médecin( 92 ans) qui s'inquiète toujours de savoir si je le prends bien.Je réponds par un sourire. Il me demande aussi si je prends bien chaque jour ma cardio-aspirine..très important pour les femmes, paraît-il!.
SupprimerSi j'en ai terminé avec mes problèmes de femme, par contre je vois vieillir mes filles (47 et 43 ans) elles commencent à avoir des cheveux blancs et je remarque les traces du temps sur leur visage.Je devine aussi...car elles sont très liées et très secrètes à mon égard et elles me tiennent à l'écart de leurs problèmes...ça me fait bizarre de me dire qu'elles en sont déjà là...
Courage, Norma,je pense très fort à toi et je t'embrasse...
Merci pour ta réponse, Danielle, je suis bien incapable pour te dire si tes petites sautes d'humeur ou insomnies étaient dues à ta ménopause.
SupprimerLa seule chose que je peux affirmer c'est; qu'en prenant de l'âge, on ne vit plus dans l'immortalité de la jeunesse et que cette conscience de notre mortalité peut rendre un peu triste, voire mélancolique.
Ajoutons à cela les soucis de la vie..., et nos enfants qui vieillissent, la venue des petits-enfants, on passe dans une autre dimension...
Re-bisous, Danielle, et très bon week-end !
Et bien Norma C, on peut dire que tu sais bien cacher tes problèmes. "Une ménopause difficile, une mauvaise humeur..." Je n'ai rien deviné de tout ça. Tu ne t'apitoies pas sur toi-même, c'est probablement la raison. Aux Etats-Unis, des traitements aux hormones ont été arrêtés compte tenu de certains effets secondaires. Vive Donaclim !
RépondreSupprimerPour ma part, je suis comme les dames âgées (d'ailleurs j'ai probablement leur âge) que tu as d'abord interrogées, je n'ai eu aucun symptôme. Il faut dire que ma ménopause a été très tardive. Je l'attendais depuis longtemps pour me libérer du SPM. J'ai été libérée, ça doit expliquer pourquoi j'ai échappé aux symptômes et problèmes de la ménopause.
Merci Norma C pour ta franchise habituelle qui ouvre les portes aux confidences.
Linda
Heureusement que ma "légère mauvaise humeur" peut encore être régulée quand je rencontre mes amies...
SupprimerJe me suis peut-être mal exprimée, c'est plutôt un léger blues, moins d'entrain, un tissu de mélancolie que j'observe chez moi depuis ma ménopause...
C'est bien que ce passage ne t'ait pas incommodée, au contraire ! Tu vois, nous sommes vraiment toutes différentes par rapport à la ménopause...
Je t'embrasse, Linda, merci pour ta confiance et à bientôt !
Allons bon, je me disais qu'un blog pour des filles, j'allais pas accrocher du tout ! et pourtant, dès mon premier billet, je commente ! Je fais partie de celles qui ne se sont aperçu de rien ... mais j'ai vu tellement d'amies en baver dans l'indifférence médicale la plus générale que je me dis que, comme d'hab, les médecins sont préoccuper de soigner, mais guère de l'humain. Les règles douloureuses, les ménopauses handicapantes, tout cela qu'importe n'est-ce pas, c'est "naturel". Comme la douleur qu'on ne traite que depuis peu (sauf les dentistes qui eux, la préviennent et la prennent en considération, au point de se demander pourquoi leurs confrères médecins y sont tellement indifférents)
RépondreSupprimerEt, en prime, ces gants tactiles que j'avais vu me demandant s'ils étaient utiles ! J'ai la réponse... alors à lundi prochain !
Je n'avais plus l'envie (ou le courage, ou la motivation) de continuer ma rubrique "du côté de la psychologie" de mon premier blog.
SupprimerJe crois que, depuis que j'ai été malade, m'est venu le désir de vivre avec un peu plus de légèreté, d'insouciance, moins d'angoisse en tout cas, d'où, entre autres choses, ce blog...
Mais finalement, on ne se refait pas et derrière la futilité apparente de ces billets, je pense que nous allons retrouver nos problèmes de femmes, et avec une dimension psychologique...
Tu as bien de la chance de ne t'être "aperçue de rien".
Tu fais bien de souligner que tous ces troubles sont très difficiles à faire prendre en compte dans une société où on les considère comme "naturels" et où les femmes doivent souffrir, "naturellement", pour leurs règles, leurs accouchements, leur ménopause...
C'est pour cela que j'ai aimé le THS, parce qu'il me soulageait, me rendait une liberté, mais quant à ses effets secondaires, on ne sait toujours pas bien...
Très bonne soirée, Michelaise et à bientôt !
Je suis beaucoup plus "âgée" et je me souviens des troubles si inconfortables après l’arrêt du TSH...que je compense toujours avec l'homéopathie sans revenir à la cessation des "chaleurs" juste une très nette amélioration.
RépondreSupprimerje ne connais pas le Donaclim...je vais regarder de plus près,
hélas je suis gourmande et réfractaire aux sport donc...
un beau billet Norma qui m'aurait bien orienté à l'époque
Je n'ai pas pensé à l'homéopathie, à dire vrai, Josette, j'ai trouvé Donaclim, ça m'a convenu et j'en suis restée là.
SupprimerMais c'est une bonne idée que celle d'essayer l'homéopathie, je l'ai expérimentée pour d'autres troubles et ça a bien marché sur moi.
Donaclim, associé à un peu de sport quotidien (ou seulement de la marche, je le vois pendant nos voyages), m'enlève quasiment toutes les bouffées de chaleur.
Tu peux voir, mais parles-en à ton médecin.
Je t'embrasse, Josette, très bonne soirée !
Je lis que presque tout le monde a pris du TSH... Je n'en ai jamais voulu, vu que pour moi, j'ai vécu ce moment comme une libération et que donc, "tout rentrait dans la normalité" lol Je vois que j'ai bien fait...
RépondreSupprimerPeut-être est-ce difficile à croire, mais pour accompagner mes propos : je suis d'une humeur toujours joyeuse, contrairement à auparavant, où juste avant les jours fatidiques, j'étais un peu "sous pression", ça c'est terminé ! lol Je prend au sérieux ton info sur Donaclim, d'autant plus qu'une de mes meilleures amies m'avait parlé des bienfaits de l'huile d'onagre.
De plus, je supporte très très mal la chaleur de l'été, (c'est pourquoi je reste terrée chez moi pendant ces 3 mois et voit avec joie arriver l'automne pendant lequel je me délecte de balades en forêt), je transpire très vite, quelle que soit la saison, je n'ai pas encore porté ma doudoune, et nous sommes en janvier ! Un manteau de velours fait encore l'affaire, sinon c'est la suée assurée dans les magasins. Et bien sur je prend froid...puisque j'ai trop chaud ! lol Exemple cette semaine, fièvre et courbatures lol
Bon courage à toutes !
Bisous
Tu as eu une expérience quasiment opposée à la mienne mais je suis heureuse pour toi que tout soit rentré dans l'ordre grâce à la ménopause.
SupprimerLà où chez moi, il n'y avait que problèmes, pour toi ce fut une forme de soulagement, et tant mieux.
Comme ce n'était qu'inconfort pour moi, je me suis jetée avec enthousiasme sur le THS, qui m'a fait vivre des moments de pleine forme, une jeunesse retrouvée !
Quant à ses conséquences négatives, la question reste posée, mais je l'ai pris en toute connaissance des risques qui pouvaient découler de son administration...
La chaleur de l'été reste un problème, surtout lorsque, comme moi, on passait de longues heures au soleil...
Cet été fut mon premier été "à l'ombre", à vrai dire, je ne m'en suis pas plus mal portée et, comme je le disais à Anne, il m'arrive d'être en débardeur dans la maison, en janvier.
Mais ce ne sont plus ces bouffées de chaleur insupportables, plutôt une chaleur générale et constante...
Je comprends que tu n'aies pas encore mis ta doudoune, moi non plus, mais c'est vrai qu'avec nos tenues légères en hiver, nous risquons de prendre froid...
Je t'embrasse, Nathanaëlle, merci pour ce nouveau témoignage et très bon week-end !
Quelle bonne idée ce blog, j'avais une réticence... heu blog de filles,...mais je constate après lecture des deux billets qu'il s'agit de choses sérieuses et utiles, des sujets qui nous touchent de très près pour la plupart.
RépondreSupprimerPour l'huile sèche d'Argan, j'ai moi aussi découvert récemment ses bienfaits grâce à ma coiffeuse, il s'agit d'une autre marque mais c'est pareil.
Bonne continuation à ce blog, donc, j'entre dans la danse :)
Peut-être le titre de ce blog n'est-il pas très pertinent, après tout ?
SupprimerJ'avais envie d'aborder des sujets un peu "légers", mais d'une manière sérieuse... et de mettre mon expérience de la psychologie au service des problèmes des femmes au quotidien.
Merci, Ambre, d'avoir passé la barrière de l'annonce et d'être venue nous rejoindre, je te souhaite une très bonne soirée !
Coucou les filles,
RépondreSupprimerC'est intéressant de voir comme nous sommes à la fois semblables et différentes!
Pour ma part ayant eu une grand-mère et une mère ne s'étant jamais plaint de cette période et des amies un peu plus âgées que moi ayant arrêté le THS après des problèmes, j'ai choisi de vivre la ménopause "au naturel". Cela collait aussi à ma philosophie du "le moins de chimie possible" quand on le peut.
J'ai poutant échappé aux bouffées de chaleur et à un mauvais sommeil malgré quelques sueurs nocturnes. Par contre les kilos sont arrivés et ne veulent pas partir et ma peau est devenue sèche sur les bras et les jambes.
Aucun problème avec la chaleur que je supporte aussi bien qu'avant. A tendance dépressive et hypersensible je suis restée mais je crois finalement moins qu'avant car j'ai appris à lâcher prise et à voir le bon côté des choses.
Je n'aime pas particulièrement regarder mes anciennes photos qui montrent les changements qu'apporte l'âge et encore moins les comparer aux actuelles! Mais j'ai appris à me dire "aime ton corps et ton visage d'aujourd'hui car tu les regretteras dans dix ans"!
Je t'embrasse bien fort chère Norma
C'est vrai que nous sommes semblables et différentes, c'est ce qui fait la richesse de nos échanges !
SupprimerTu soulignes tout comme Anne cette notion de "lâcher-prise" qui, selon moi, est très importante bien que très difficile à acquérir ; c'est la notion opposée au contrôle et, pour la mettre en oeuvre, il faut avoir confiance, en soi, en l'avenir, et ce n'est pas toujours facile dans les périodes de légère déprime comme on peut en connaître à la ménopause.
Quant à la prise de poids, elle aussi varie selon les femmes, j'ai dû prendre 2kg, certes mal placés, mais cela n'a pas été mon principal problème.
J'ai même eu des périodes, comme cet été, où je devais manger davantage car j'avais tendance à maigrir...
Heureusement qu'une même femme ne concentre pas la totalité des problèmes de la ménopause que nous avons évoqués ici... et c'est bien pour toi, qui vis, en Grèce, que tu n'aies pas ce problème avec la chaleur que certaines d'entre nous connaissent très bien !
Quant à regarder ses anciennes photos, c'est douloureux pour toutes, je crois, mais comme tu le dis si bien, nous envierons nos photos d'aujourd'hui dans dix ans...
Je t'embrasse, Marie-Paule, merci pour ta sincérité et très belle soirée !
Bonsoir Norma. J'ai lu ton article en début d'après-midi mais n'ai pas eu le temps d'y répondre. Ménopause ou pas, je trouve que je manque énormément d'énergie et de dynamisme.
RépondreSupprimerJe suis ménopausée depuis pas mal de temps maintenant et ça a été une période un peu difficile comme pour nombre d'entre nous. Le plus marquant étant ces épisodes de suées qui me réveillaient la nuit et m'obligeaient à dormir avec une serviette éponge à portée de main tant je ruisselais surtout au niveau du cou et du torse.
Quand les premiers signes de ménopause se sont faits sentir, je ne voulais pas prendre de médicaments. Je suis allée voir ma pharmacienne qui m'a conseillé de prendre Manhaé. Ce sont des comprimés sans hormones et sans soja. J'en ai avalé plusieurs boîtes... Le bénéfice n'a peut-être pas été immédiat mais je pense que j'ai eu la chance de voir les symptômes désagréables atténués. J'ai encore de petites bouffées de chaleur, mais trois fois rien et je me considère comme très chanceuse.
En ce qui concerne le poids, je n'ai pas échappé à la prise de poids. J'ai pris 5 kilos mais petit à petit j'en ai reperdu 3. Je ne fais plus de sport à cause de mes problèmes de dos (j'en faisais beaucoup) mais je vais bientôt reprendre la marche à pied avec un groupe de copines. Ce n'est pas ça qui me fera perdre les kilos superflus, mais je pense que ce sera bon pour mon moral.
Contrairement à ce que peut laisser paraître mon blog (et tu le sais), j'ai un tempérament facilement déprimé. Prendre l'air ne peut donc me faire que du bien. Mais ces coups de blues qui "m'attaquent" de temps en temps n'ont sans doute rien à voir avec la ménopause, pas plus que les insomnies dont je suis victime depuis mon plus jeune âge et contre lesquelles j'essaie de lutter avec des produits à base de plantes.
Restent les problèmes de peau... Là, c'est évident : moins d'élasticité et plus de sécheresse.
Il faudrait que je pense à m'hydrater le corps chaque jour en sortant de la douche, mais je suis d'une négligence effrayante. J'ai beau laisser mon petit flacon sur le bord du lavabo pour y penser, je sors de la douche, me sèche vite, enfile mes vêtements et c'est à ce moment-là que je me rends compte que j'ai oublié de me "crémer"...
Je suis trop paresseuse pour me dépouiller, me tartiner de bonne crème odorante et me rhabiller alors je dis "Demain" et "demain"... j'oublie aussi... Mes mollets en peau de serpent ont donc une explication... ;-)
Bon allez ... j'arrête mon papotage... C'est fou, je me croyais en train de discuter avec toi autour d'une tasse de café...
J'espère que l'angoisse des examens de mars ne sera pas trop forte et que tu vas aborder l'attente avec force et le maximum de sérénité. Nous les filles, nous sommes là pour toi.
Je t'embrasse bien fort.
Je crois que les suées nocturnes sont l'un des symptômes les plus embarrassants de la ménopause, j'ai dû me lever fréquemment pour me doucher en pleine nuit, ce qui fait du bien, certes, mais n'arrange pas le retour au sommeil...
RépondreSupprimerPlusieurs de mes collègues de travail prennent Manhaé, avec des effets plus ou moins visibles, je l'avais essayé avant Donaclim, mais vraiment sans aucun résultat, peut-être n'ai-je pas assez persévéré... ?
En tout cas, si un jour Manhaé ne te fait plus d'effet, essaie Donaclim qui, pour moi, s'est révélé plus efficace...
Je crois qu'on parvient un peu à stabiliser la prise de poids, sport et régime alimentaire aident bien. La marche est un excellent exercice et, comme tu le soulignes, il est excellent pour le moral car il permet de se libérer de pas mal d'angoisse et de stress ; et de plus, si tu vas marcher avec des copines, tu en auras un double bénéfice pour ton bien-être.
Quant à ce que tu dis sur ton "tempérament facilement déprimé", nous sommes nombreuses dans ce cas et la ménopause (et aussi l'âge...) n'aident pas à sortir de ces épisodes...
Je pense que les problèmes de peau peuvent se régler plus facilement, eux, avec un peu de discipline et des produits adaptés.
Pourquoi, dans un premier temps, ne prends-tu pas comme résolution de mettre ta crème corporelle tous les deux jours, ce serait moins contraignant et tu en verrais vite des effets qui t'inciteraient peut-être à le faire au quotidien ?
Je crois vraiment qu'avoir une belle peau remonte le moral, on dit bien "se sentir bien dans sa peau", n'est-ce pas ?
Allez, courage, Oxy, je t'embrasse très fort et je te souhaite un très bon samedi !
Coucou Norma!
RépondreSupprimerFélicitations pour ce nouveau blog et merci pour ce billet qui me fait me sentir moins seule!
Quand à moi, je ne prends rien car je fais un vrai blocage envers tout médicament ou ce qui y ressemble de près ou de loin, alors je prends mon mal en patience!
Cela fait plus d'un an que je me sens un peu comme une larve, et du coup, dès que je rentre du boulot je me couche ou je procrastine et j'attends le dernier moment pour préparer des cours ou corriger quitte à me coucher des fois à des heures pas possibles!!!
Pfff! C'est vraiment pas une période marrante. Encore que depuis quelques temps, je trouve que les bouffées de chaleur arrivent plus espacées et moins violentes qu'il y a quelques mois! Ouf!
***
BISOUS et très bon weekend♥
C'est un peu l'un des objectifs de ce blog, que nous nous sentions moins seules avec nos problèmes de femmes...
RépondreSupprimerDonc, pour toi, cette période est davantage synonyme d'apathie que de fébrilité ou de syndrome d’anxiété...
Moi, je suis plutôt tombée dans l'hyperactivité et les sautes d'humeur pouvant déboucher sur des pleurs ou un peu d’agressivité...
Vraiment, nous sommes toutes différentes...
Tant mieux si tes bouffées de chaleur régressent sans traitement, peut-être, in fine, auras-tu une ménopause pas trop difficile, en tout cas, c'est ce que je te souhaite !
Bisous et très bon week-end et... à bientôt !
En réalité, ce qui m'embête le plus c'est que ma libido a fortement chuté et du coup j'ai parfois peur que mon chéri ressente le besoin d'aller voir ailleurs!
RépondreSupprimerCe qui a failli arriver au printemps dernier. Heureusement, étant très intuitive (je suis du signe du Cancer) je me suis rendue compte que quelque chose de pas normal se passait et j'ai pu redresser la barre à temps...enfin, je le crois...sans ça je serai déjà partie!
L'aspect positif de ce moment bien difficile à passer pour tous les deux, c'est qu'on a profité pour se faire des confidences que peut-être on n'aurait pas eu l'occasion de se faire;o)
Voili voilou. That's all for the moment;o)
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Re-BISOUS♥
C'est bien que tu évoques ce problème de la libido que nous avons toutes trop pudiquement tu...
RépondreSupprimerC'est vrai que notre libido "en prend un coup" et que nous vivons obligatoirement une période de déphasage avec nos conjoints ou partenaires.
Pour peu que ces derniers traversent eux aussi une période de crise, similaire mais avec d’autres symptômes (en tout cas pas une baisse de leur libido), il va falloir faire avec ce décalage... Le parler est une chose saine, certainement l'une des rares qui puisse faire qu'un couple continue de fonctionner, dans ces moments-là...
Et c'est bien que toi et ton chéri y soyez parvenus, les hommes étant très souvent très "résistants" par rapport à la confidence...
En tout cas, merci d'avoir évoqué ce problème, je suis sûre que toutes les lectrices de ce blog se reconnaîtront dans tes propos.
Re-bises, Mildred.
Le fait est que je suis plus âgée de 10 ans que mon chéri et que si la différence d'âge avait été dans l'autre sens, c'eut été plus facile à vivre pour tous les deux!!!
SupprimerMais bon, c'est le coeur qui commande et c'est comme ça!
Je comprends maintenant pourquoi dans un couple le plus souvent ce sont les hommes qui sont plus âgés!
Tiens, je me demande que deviennent les femmes "cougar" quand elles sont ménopausées!
Je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question...
SupprimerMais notre baisse incontestable de libido à la ménopause est un vrai problème, dans tous les couples je crois, quel que soit l'âge de l'homme...
Je crois que cela met évidence des rapports à la sexualité différents entre hommes et femmes, un sujet trop souvent tabou, même au sein d'un couple.
Merci à toi, Mildred, pour tes témoignages si sincères !
c'est bien la première fois que je lis tous les commentaires...mesdames vous êtes formidables...
RépondreSupprimerje compatis à votre douleur..
pour moi....jamais connu de problème ,pas de transpirations, jamais pris une hormone ou autre....et
o...miracle, toutes mes migraines (extrêmement fortes) ont disparu..comme par enchantement..un petit échange avec ... rides et des kilos.. :(( mais comme anne, je déteste la gym et le sport...
une véritable renaissance.. et je supporte toujours la chaleur, 30° ne me font pas peur...
un bon dimanche sans sueur à vous toutes! bises
Chanceuse que tu es, Elfi !
RépondreSupprimerPour te connaître un peu, je dirais que tu n'as pas tellement pris de kg (en tout cas, ça ne se voit pas) et pas trop de rides non plus...
Et tout ça sans sport !
Enfin une ménopause presque parfaite, nous te retenons comme contre-exemple !
Bisous à toi et très bon dimanche !
Coucou Norma. Au commentaire optimiste de Elfi je voudrais ajouter un fait positif de la ménopause auquel je n'avais pas pensé avant.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si les faits sont vraiment liés et il faudrait d'autres témoignages pour confirmer. En tout cas, voilà ce que j'ai constaté : depuis que je suis ménopausée je ne "souffre" plus du "phénomène de Raynaud" qui me blanchissait le bout des doigts et me faisait perdre toute sensibilité au niveau des mains...
Bises à toutes les filles de passage ici et bon dimanche :-)
Un billet qui se termine sur une note optimiste sur les bienfaits (probables ?) de la ménopause...
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le syndrome de Raynaud, je viens de me renseigner un peu sur internet, cela doit être fort désagréable de perdre ainsi sa sensibilité au bout des doigts !
Tant mieux si tu en es enfin débarrassée, un rapport avec la circulation sanguine avant et après la ménopause ?
Je te souhaite un très bon dimanche, Oxy, et je t'embrasse très fort.
Dans les phénomènes "Ménopo", il y a aussi ces moments de complicités, lorsque , au resto l'une d'entre nous redemande la menu ( nous avons tous fini de manger) pour s'éventer, et qu'ensuite, ce menu est gracieusement prêté à la voisine qui brusquement devient toute rouge, sans que le vin y soit pour quelque chose !!
RépondreSupprimerSinon, puisqu'on en est à échanger nos trucs et astuces sur l'argument, j'ai de la chance d'être bien conseillée par un médecin homéopathe qui trouve toujours des petites gouttes ou minis comprimés en contre offensive au bataillon des effets collatéraux à la ménopause.
Ps: superbe initiative que ce nouveau blog !
Tu as raison, heureusement qu'ils existent, ces moments de complicité !
RépondreSupprimerJe suis heureuse de te retrouver, Karine, et heureuse que l’initiative de ce blog te plaise.
Je vois que plusieurs d'entre nous ont cité des traitements homéopathiques qui semblent efficaces.
Mon problème, c'est que je ne connais pas un bon homéopathe dans ma ville, et aucune de mes copines marseillaises ne prend de l'homéopathie pour sa ménopause...
Mais peut-être que, grâce au tissu de relations du blog, je finirai par trouver un bon homéopathe !
Merci de ta visite, je t'embrasse, très bonne soirée et à bientôt !
Félicitations pour ce magnifique blog et surtout ce billet sur la Ménopause. Tous les témoignages sont précieux. Pour moi le THS c'est interdit, opération du sein gauche, pas le cancer mais des petites saletés qui pouvaient le devenir. Mon problème c'est le poids, j'en souffre, toutes les soirées en long, je les refuse ou m'arrange pour être en voyage, je suis triste parce que mon attitude rend mon mari triste. Depuis ma naissance je traîne deux problèmes, coeur et os, avec la prise de poids ils se sont aggravés. Cardiologue, gynécologue, sénologue, rhumatologue un verdict : je dois marcher une heure par jour ou faire du sport, le hic je déteste la marche et le sport et puis je n'ai pas le temps. En racontant mon problème, je me dis que peut-être quelque chose va se déclencher dans ma tête et je vais enfin livrer une guerre sans merci aux kilos superflus.
RépondreSupprimerBonne nuit:)
Je pense, tu sais, qu'il est toujours bon de parler de ses problèmes et si ce blog peut en fournir une occasion, tant mieux !
RépondreSupprimerJe serai toujours à ton écoute si tu veux en parler, sur n'importe quel billet ou sur mon adresse mail : kalinorma@gmail.com.
As-tu essayé d'en parler avec un (ou une) psychologue ?
Mais là-aussi, il fait trouver la bonne personne...
J'espère que tout cela va se régler, je te souhaite une très bonne journée, Nadezda !
Merci Norma, tu es gentille et de bon conseil. J'ai une amie que je vois rarement, elle est médecin et fait la médecine des actes, demain je lui tél.
SupprimerCe que je ne t'ai pas dit c'est que la ménopause coincide avec la mort de ma mère, il y a dix ans de cela. La mort de notre maman fut un drame pour ma soeur et moi, quoique, elle s'en est mieux sortie que moi, du fait qu'elles a des enfants. Maman est morte le jour de mon anniversaire, c'était un joli mois de mai. Maman est devenue veuve, elle avait une quarentaine d'années et elle nous a consacré sa vie. Dans ma prise de poids il doit y avoir aussi ce manque de ma mère, merci Norma, c'est la première fois que j'affronte cette réalité. Je me demande si j'ai vraiment envie de faire le deuil de ma mère. A mon âge je dois être un peu ridicule de me conduire comme une gamine, mais voilà, elle me manque :(
Passe une belle nuit Norma !
Tu sais, Nadezda, Il n'y a rien d'anormal à ne pas pouvoir faire le deuil d'une mère qui a été aimante.
SupprimerC'est très difficile et il n'existe pas de durée "type" pour un deuil.
Mais il faut se dire que perdre ses parents est dans l'ordre des choses et qu'on a le droit de continuer sa vie et surtout d'être heureuse !
Ce n'est pas parce que ta maman est morte le jour de ton anniversaire qu'il faut y voir un "signe" qui t'impliquerait plus que ta sœur et te créer en conséquence une forme de culpabilité, consciente ou non..
Il s'agit de s'autoriser à être heureux, c'est loin d'être facile car nous vivons dans un monde qui renvoie sans cesse de la culpabilité...
Quant aux kilos qui s'accumulent, il faut savoir qu'ils forment aussi une espèce de carapace entre soi et les autres, une armure, une protection derrière laquelle on se réfugie bien souvent...
Alors, tu fais le bon choix en en parlant à une amie qui est médecin.
Il s'agit de pouvoir "parler" enfin ce chagrin de la mort de ta maman, de te dédouaner d'une quelconque culpabilité, de t'autoriser à être heureuse et en conséquence de te décider à abandonner la protection de ces kilos superflus.
Plus facile à dire qu'à faire mais, crois-moi, on y parvient.
C'est la décision d’affronter ce problème qui est importante, tu l'as prise, aussi va voir rapidement ton amie médecin.
Je suis ravie si j'ai pu t'être d'une quelconque utilité, tu peux t'adresser à moi quand tu le désires, je te souhaite une très belle journée !
Je me suis inscrite à ton nouveau blog, mais je ne suis pas avertie des articles... alors j'arrive enfin! J'ai moi aussi arrêté les hormones après une alerte (qui n'en était finalement pas une: échange de mammographies !!!). Mais depuis une année et demie, je rame. Rien n'y fait... La dernière solution en date est un aimant dans la culotte... ça me fait marrer. Ce n'est pas vraiment efficace... mais suffisant ou presque. Somnifères de temps en temps, et prise de mal en patience. Je garde ton médicament en mémoire, pour le jour où je ne supporterai plus...
RépondreSupprimerPas de sport pour moi, juste de la marche "photographique" - ce qui ne fait pas vraiment du bien. Du jardin, du plein air, ça oui! Tant pis pour le poids tant qu'il ne m'handicape pas!
Bonne fin de semaine.
Bienvenue au Club des ménopausées "dans la douleur", Gine !
RépondreSupprimerLa suppression du THS est vraiment une abomination pour notre confort, certainement une bonne chose pour éviter (ou réduire) les problèmes qu'il peut engendrer...
Donaclim ne le "remplace" pas mais il apporte une petite amélioration à tous les troubles inhérents à la suppression du THS, tout au moins en ce qui me concerne...
Je parlerai lundi des insomnies (encore une de mes spécialités...), tu verras si tu peux trouver quelques chose d'utilisable dans ce que j'écris...
Marche (même photographique) et jardin, ce n'est pas trop mal, tout de même, cela devrait t'aider à te sentir mieux, mais c'est vraiment très différent de l'une à l'autre...
Par exemple, quand je suis en voyage et que je marche toute la journée, il m'arrive de dormir comme un bébé, la meilleure nuit de sommeil de ma vie ayant eu lieu dans le train de nuit Vintimille Venise, où Jean a dû me réveiller le matin en dépit du vacarme qu'il y avait eu toute la nuit...
Est-ce que je dors lorsque je mets de la distance avec mon quotidien et... mes ennuis... ?
Peut-être.
En ce qui concerne les inscriptions à ce blog, je sais qu’elles ne fonctionnent pas toujours, de toute façon, je en publie qu'une fois par semaine, le lundi...
Merci de tes visites, Gine, en espérant que ce blog pourra un peu t'aider (comme nous toute...) de temps en temps...
Très bonne soirée !
A mon tour maintenant... après tous ces coms lus avec attention.
RépondreSupprimerJe me rends compte que nous sommes nombreuses à avoir eu ces fameuses bouffées de chaleur qui nous font passer du froid au chaud en quelques minutes... et inversement. C'est passablement désagréable... mais j'ai enduré sans rien faire d'autre que d'attendre que ça passe. Ça fait 5 ans environ, et les bouffées ont disparu. Ouf !
Autre désagrément, peut-être lié aussi à un stress et une grosse déprime dû au fait de la fermeture du centre équestre (il y a 4 ans) où je passais le plus clair de mon temps depuis 14 ans, je me suis retrouvée avec un « syndrome de jambes sans repos » c’est-à-dire des fourmis dans les jambes et un peu partout, surtout au repos, et la nuit lorsque je me réveille. On a l’impression d’être sous pression tout le temps… ça s’est bien atténué depuis, et j’ai pris l’habitude de me réveiller avec… La journée, si je bouge bien, ça va.
Moi qui ai pesé toute ma vie 53 kg toute habillée, sans faire aucun régime, j'ai bien sûr subi un étoffement notoire... sans rien faire, comme d'hab, jusqu'au jour où ma balance m'a affiché... 64 kg (c'était fin août dernier). Alors là, j'ai eu un peu peur et après un petit effort pour mieux me nourrir, je tourne aujourd'hui à autour des 57, ce qui me paraît bien.
Voilà donc pour moi, en résumé, ce que je retiens de ces années de transition… un peu comme Oxy, j’ai le moral en dent de scie, surtout en ce moment avec une tendinite à l’épaule qui ne passe pas. Mais heureusement qu’ici, on peut trouver un espace pour en causer !
Mille pensées pour toi norma pour tes RV… et plein de eeeeeeee en croisant les doigts.
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeee
J'ai essayé de créer ce blog, en fait cet espace, pour que nous puissions avoir un groupe de paroles "entre filles", avec des sujets sérieux qui alternent avec des sujets légers, un espace moins connoté "psy" que celui que j'avais ouvert sur mon autre blog et qui s'appelait "du côté de la psychologie".
RépondreSupprimerAlors s'il est utile à certaines d'entre nous (et à moi aussi !) tant mieux !
Je trouve que le plus important sont les échanges que nous avons entre nous par le biais des commentaires, le billet lui-même n'étant qu'un prétexte à ces échanges.
Pour revenir à la ménopause et à la prise de poids, d'abord : pour moi aussi, cela a été incroyable.
Bon, je sais que vont sourire toutes les copines qui me connaissent, car je suis encore très mince, mais j'ai vécu exactement le même phénomène que toi : j'avais toujours mangé tout ce que j'avais voulu, et je restais à mes 49 kg et puis un jour, je me suis mise à grossir, même en mangeant peu.
Bon, maintenant, je varie entre 52 et 54 kg, ça va, mais je suis obligée de faire attention à ce que je mange.
Sauf dans les périodes de stress intense où je maigris soudain...
Le moral en dent de scie, c'est aussi très caractéristique de la ménopause, c'est ce que j’appelle ma "légère mauvaise humeur" ou cette mélancolie qui m'envahit certains jours...
J'ai eu aussi une capsulite à l'épaule gauche (cause : le stress, ma-t'on dit...), bref tous ces petits soucis pas très graves mais qui nous embarrassent au quotidien...
Je ne connaissais pas le syndrome des jambes sans repos, encore une belle cause d'insomnie...
Demain, je parlerai des insomnies car j'ai bien vu que nous sommes nombreuses à en souffrir...
Bises, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee et merci d'être venue "nous voir".
Et oui, ce n'est pas drôle. Après, pour moi aussi, un "problème" au sein, voici ce qui a totalement marché contre ces horribles bdc : 2 gélules d'onagre, 1 comprimé de serelys, 7 gr de follicullum15ch en homéopathie, un peu de sport, une soupe le soir et arrêt du vin. Retrouver une vie normale, sans bouffées de chaleur, est possible !!
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