Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 30 mars 2020

Comment vivons-nous ce confinement ?



Parlons-en ensemble


Je vais donc commencer.

D'une façon générale, je ne vis pas trop mal cette période...
Pourquoi ?
Parce que Jean et moi sommes des privilégiés du confinement. En effet, nous ne sommes pas tous égaux, socialement, physiquement, psychologiquement, dans cette épreuve.

Nous avons la chance de bien nous entendre, de vivre à la campagne, dans une maison avec un jardin, dans une région agricole où nous pouvons nous approvisionner en légumes frais directement auprès des producteurs locaux.

Contrairement à Marseille, j'ai un atelier où je peux peindre en toute quiétude, même si je peins peu en cette période, pour plusieurs raisons que je développerai plus loin.

Nous avons aussi la chance d'avoir avec nous nos deux chats merveilleux, Kali (bientôt 14 ans) et Charlie (10 ans dernièrement), toujours présents, toujours câlins, qui se sont admirablement adaptés à notre déménagement.
En cette période de crise, Kali assure l’animation de nos journées avec ses éternelles facéties et Charlie fait le service de nuit auprès de moi, lors de mes nombreux moments d'insomnie.




Nos deux petits-enfants, Léo et Elliott (8 ans et 3 ans) vont bien, ils sont confinés avec leurs parents à Paris, en appartement mais leur immeuble bénéficie d'un petit jardin où ils descendent régulièrement;

Notre souci est l'état très précaire de nos pères, le mien en EHPAD dans une petite ville de l'Aude qui a été l'un des premiers "clusters" de l'épidémie dans notre département (vous imaginez l'angoisse que cela génère), celui de Jean, chez lui en Provence, avec de gros problèmes de santé...

Donc, un confinement qui, en dépit de ces incontournables soucis, se passe plutôt bien.
J'ai mis en place une petite antenne de soutien psychologique pour des personnes un peu esseulées de notre entourage, j'ai une dizaine de coups de fil par jour et j'ai dû m'organiser un peu mieux, cette semaine, pour faire face, dans les meilleures conditions possibles, à ce désir de "parler" que je constate partout.

Je suis très bien entourée, très occupée, bien préparée psychologiquement à la gestion de l'angoisse et pourtant...

J'ai quand même des manifestations négatives de cette chape d'anxiété qui est tombée sur nous :
- les premiers jours du confinement, après la sidération, j'ai été agitée, entreprenant plusieurs tâches en même temps et n'en menant à bien... aucune...
- mes insomnies se sont accentuées, même si, depuis quelques jours, cela va un peu mieux, une forme "d'habitude" à cette situation serait-elle en train de se créer ?
- j'ai quelques fluctuations d'humeur dans la journée, passant de moments d'optimisme à des moments plus tristes, ces fous rires qui se transforment vite en larmes...
- enfin, et c'est ce qui m'a le plus étonnée, je n'ai pas très envie de peindre, même si je m'y astreins une heure chaque jour. Un peu comme si mon esprit n'était pas assez libre, que la créativité n'était pas, pour moi, compatible avec l'inquiétude... Alors je travaille des formes, des couleurs, même si je ne peux pas m'investir dans une oeuvre globale... Je pense que je n'en ai pas encore l'énergie.

Et, en même temps, je suis bien, dans la maison et avec Jean qui sont vraiment mes refuges. Un sentiment de sécurité qui m'est précieux.

Voilà pour moi, les amies, à votre tour maintenant, je serai heureuse de vous lire, de vous répondre aussi.

Je termine avec notre dernière photo, c'était deux jours avant le confinement, nous étions allés voir la mer car nous savions que nous ne la reverrions pas de longtemps...
Cette photo a été prise sur la jetée de Port la Nouvelle, dans l'Aude.




18 commentaires:

  1. Comme toi, Claude, et comme vous toutes sûrement, je vis le confinement avec des hauts et des bas. Mais plutôt bien d'une manière générale. Je me trouve privilégiée d'avoir une maison avec un immense balcon et une terrasse que je jugeais inutilement grande jusqu'à présent, plus maintenant. Elle nous permet -enfin surtout à Akilléas- de jardiner un peu car nous avons beaucoup de bacs et de jardinières. Nous avons nous aussi nos deux chats et un aquarium qui donnent vie à la maison. Toujours notre brave Rubens qui a 19 ans et demi, une santé précaire mais le goût de vivre. Et une grosse mémère, Liza, déjà à Porto Rafti quand nous sommes venus nous y installer et qui trouve que vivre dedans n'est pas si mal. Bien sûr elle a toujours un libre accès à l'extérieur. On croise les doigts pour qu'il ne lui arrive rien . Heureusement notre quartier est sur la colline, loin de la circulation de notre petite ville.
    Nous avons une vue magnifique sur la mer et des petits ilôts d'un côté de la maison et sur de la forêt de l'autre côté.
    Quand il y a du soleil, le confinement est doux avec untel panorama.
    Bien avant le confinement j'avais appris à avoir une vie sociale moins riche en Grèce qu'en France. A m'occuper grâce à toutes sortes de loisirs créatifs, à la photographie, à suivre des MOOC concernant l'art ou l'histoire, à renouer avec ma passion pour l'opéra. Et bien sûr à lire. Alors je continue.
    Mais le confinement m'est difficile à bien des moments aussi.
    . Nous devions partir passer Pâques et le mois de mai à Toulouse. Cela voulait dire retrouver la famille, les amis et une vie sociale beaucoup plus intense. Il n'en sera rien bien sûr.
    . Je suis inquiète pour ma mère qui va avoir 92 ans et pour mon frère avec lequel elle vit. Ainsi que pour ma tante qui vit près de Bordeaux et qui a perdu il y a deux mois son fils après une greffe dont on a cru à la réussite durant quelques jours mais hélas...
    . Je vis mal, tel que je suis bâtie psychologiquement, de ne pas savoir quand se terminera cette pandémie et que le retour à la normale sera possible. Même si vivre en Grèce m'a appris à "laisser venir" les choses, j'ai toujours des difficultés à prendre les jours l'un après l'autre, à ne pas faire de projets.
    . J'ai aussi des moments de colère vis à vis des politiques de tous bords et de tous pays. Ils nous mentent, nous manipulent et sont souvent pas plus en capacité de gouverner que vous et moi.De par mon travail, j' ai été amenée à travailler avec des ministres -dont une actuelle-, cela donne à réfléchir!!! Je veux croire que L'Europe preofitera de cette terrible expérience pour avoir enfin une politique européenne de santé digne de ce nom. Mais en tirerons-nous les leçons pour notre planète que nous faisons mourir à petit feu?
    Voilà, c'était quelques réactions aux journées de confinement.
    J'espère que tout va bien pour vous et pour les vôtre les "filles".
    Je vous embrasse toutes bien fort.

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    1. Marie-Paule, oui, le confinement nous fait passer toutes d'états d’une acceptation positive ("je fais une pause dans une vie parfois turbulente", "je suis bien à la maison", "j'ai de la chance") à des moments où l'incertitude de cette situation génère automatiquement du stress, de l'anxiété, voire des mini-crises d'angoisse. Rien n'est plus difficile à gérer que l'incertitude d’une situation : à quand la fin du confinement, quelle vie retrouverons-nous après, etc. ? Ce confinement est aussi synonyme de "deuils" de certaines activités agréables, présentes et à venir : ces voyages que nous devons annuler (ton voyage à Toulouse, notre voyage à Venise pour notre anniversaire de mariage), d'inquiétudes objectives pour nos proches qui désormais, sont bien présentes, sans ces petites compensations, ces petites lueurs que sont nos voyages, nos promenades à la mer, par exemple... Je ferai demain ou jeudi, sur FB, une petite chronique sur : "Vivre dans l'incertitude", qui est l'une des contraintes les plus mal acceptées par la psychologie humaine... Je connais bien, aussi, ces manipulations des milieux politiques de tous genres, je devrais dire des "milieux de pouvoir", puisque j'ai longtemps travaillé au cabinet d'un recteur... J'ai pu, en particulier, voir comment les décisions se prenaient et ce n'est pas pour me rassurer dans la crise actuelle... Je ne sais pas ce que sera l'après-crise, je ne sais pas si ce drame fera réellement réfléchir à une autre politique, en tout cas, tout sera autre et nous ne devrons surtout pas espérer retrouver, tel qu'il était, le "paradis perdu". Je t'embrasse, Marie-Paule.

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  2. Pour mi, le confinement n'est pas un souci à proprement parler, je suis assez casanière de nature, et je trouve toujours à m'occuper d'autant plus que j'ai des illustrations à faire, c'est la solitude qui me pèse encore plus, car je ne vois aucun ami. Tout le monde est confiné, pas de visite. Seule le chat de la voisine vient me voir, il est tellement câlin, tellement mignon, tellement bavard, c'est un plaisir de voir Gaspard. Heureusement il y a Instagram, facebook, messenger, internet. J'espère de tout coeur que vos papas respectifs resteront en bonne santé, cela fait tellement peur ce covid-19 qui s'attaque aux personnes les plus vulnérables. J'espère aussi que l'humain tirera et retiendra des leçons de cette pandémie, de cette peur planétaire, car il est amnésique quand son plaisir revient...
    Je vous embrasse toutes, courage, tenez bon.

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    1. Cette solitude du confinement, Nathanaëlle, j'essaie de l'accompagner chaque jour auprès de personnes de mon entourage qui la vivent aussi, et sans ces petites compensations que sont les activités de type artistique, comme tes illustrations. Je ne veux pas surtout dire que ta solitude est facile à vivre, loin de moi cette idée... J'ai monté localement une petite cellule d'écoute téléphonique et je suis frappée par la détresse que génère ce confinement auprès de personnes déjà fragilisées par la vie. Alors, nous sommes là pour nous soutenir. J'espère que cette épreuve nous rendra meilleurs, plus généreux, mais parfois j'en doute un peu : peut-être nous rendra-t-elle seulement ce que nous sommes déjà, mais avec un "grossissement" de certains aspects de notre personnalité (générosité pour certains, égoïsme forcené pour d'autres) ? J'aimerais que nous en sortions grandis, en ayant un peu décanté l'essentiel du secondaire, mais cela n'est-il pas qu'un vœu pieux ? En tout cas, quelque chose aura changé, l'"après" ne sera pas identique à l'"avant", il faudra donc s'y adapter et ça ne se fera pas sans mal pour certains d'entre nous... On parle partout de "résilience", en mettant n'importe quoi sous ce mot, j'avoue que ça m'énerve un peu car seuls seront résilients ceux qui sont déjà très structurés psychologiquement... La résilience n'est pas cet état universel qui vient après un traumatisme, l'état le plus répandu est le syndrome post-traumatique, je pense que psychiatres et psychologues auront bien du travail après le déconfinement... En tout cas, je te souhaite de vivre au mieux ces semaines à venir, Nathanaëlle, nous sommes là, nous pouvons échanger tant que nous en avons envie et j'espère que ça nous fera du bien, à toutes ! Je t'embrasse.

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  3. Bonjour mon amie Claude-Sophie, bonjour les copines Nathanaëlle et Marie-Paule et toutes les autres !
    Heureuse de vous retrouver ici. Comme vous, je vis le confinement dans un endroit privilégié, une petite maison avec un immense "jardin" disons des champs plus ou moins aménagés. Pour le moment je n'ai pas vraiment souffert du confinement mais comme toi Claude-Sophie, je n'ai plus envie de coudre ni de peindre, ni de rien en fait ! En revanche hier a été une journée plus difficile et il a fait très froid. Ce moulin est très dur à chauffer malgré les pompes à chaleur la hauteur sous plafond et le fait que ce soit une maison en pierres complètement ouverte avec un escalier par lequel grimpe la moindre chaleur. J'ai fini de rentrer le bois qui nous restait hier et je me suis dit que si le froid continuait nous serions bien en mal de trouver le moindre livreur de bois qui accepte de se déplacer... Yves a tendance à se renfermer sur lui-même, il ne s'ennuie jamais, il lit, il écoute des livres, il joue avec Panam le chien mais du coup nous ne parlons pas beaucoup. C'est sa nature profonde et je ne lui en veux pas mais je lui ai dit que j'aimerais avoir davantage de moments d'échanges !
    Je comprends vos soucis avec vos pères respectifs et c'est dans cette incapacité de voir les gens qui reste le plus difficile. pour ma part, le chant me manque, mes copains de chœur aussi et même si je répète mes morceaux, rien ne vaut une bonne répétition et les rigolades avec les amis ! Tous nos concerts sont annulés du coup la motivation est moindre. Oui Marie-Paule, j'espère que nos habitudes prises en cette période vont perdurer : choisir local, communiquer davantage (je n'ai jamais autant pris et reçu de nouvelles de ma sœur !, essayer du point de vue politique d'être autonome à l'échelle du pays ... je vous embrasse toutes bien fort

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    1. Coucou mon Ariane, je crois que l'une des choses qui m'a le plus perturbée dans ce confinement est cette perte de mon envie de peindre, comme tu vis ce manque de motivation pour ces activités avec lesquelles je te "représente" toujours : la couture, la peinture, etc. Comme je l'écrivais plus haut, je "m'astreins" à une petite heure de peinture par jour, comme je m'astreins à faire de la gymnastique, mais je n'y éprouve aucun plaisir. Je pensais que ça passerait avec le temps, que c'était le choc du confinement qui avait provoqué cet état et que, avec une certaine habitude, ce désir reviendrait. Non, pas du tout. Je fais donc mes "gammes", chaque jour, je fabrique des couleurs, des formes, mais rien ne "s'assemble" en un tableau... A croire que l'imagination ne se nourrit pas en confinement, ou tout au moins que la nôtre ne se nourrit pas de l'angoisse... Pas très grave certes mais, en temps "normal", la peinture me fait du bien et en ce moment, nous sommes privées de ce bien. Il est des personnes que l'angoisse inhibe, nous en faisons partie... Quant à nos conjoints, ils portent eux-aussi, même s'ils s'en défendent, le poids de cette angoisse actuelle et, pour avoir suivi "psychologiquement" quelques hommes, je peux te dire que la parole n'est pas aisée pour eux, et ce ne sont pas ces moments qui vont la provoquer, je pense. Alors, faisons avec ce qu'ils sont, ils sont là et c'est déjà bien. Je te répète cette phrase de Bettelheim que je t'ai écrite par ailleurs et qui a changé ma vie : "Si cette relation ne te convient pas, change -toi, toi". Ou encore : "La personne sur laquelle j'ai le plus d'emprise c'est... moi-même". Je sais, ce ne sont que des mots, mais cela permet de se resituer par rapport à l'autre, en tout cas de ne plus être en attente de quelque chose qu'il ne peut peut-être pas faire ou donner... Ariane, pendant que je t'écrivais, est arrivé un SMS de la maison de retraite de mon père m'annonçant qu'il y avait 2 cas de COVID 19, je suis bouleversée, aussi je vais te laisser. Allez, courage, Ariane, les concerts reviendront, les rigolades avec les copains aussi, pour l'instant, il faut faire le gros dos à l'instar de nos amis les chats. Je t'embrasse, à très bientôt !

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    2. Ma Claude-Sophie, je suis aussi bouleversée par cette nouvelle, tiens moi au courant. C'est tellement dur cette inquiétude perpétuelle. Je pense à toi. Je t'embrasse très fort.

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    3. Merci, mon Ariane, ça fait chaud au cœur ces manifestations d'amitié. Je t'embrasse très fort, à bientôt !

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  4. Que dire? Je supporte bien ce confinement, même si mes balades en forêt me manquent, maintenant que la végétation reprend. Je me rabats sur le jardin - quelle chance! Mais il fait ici encore très froid et je n'y reste pas trop longtemps. Alors ? Les blogs, FB, Skype et téléphones avec les soeurs et les amis... Reprise de la peinture, acquisition de la technique du pastel. Par bonheur aussi, beaucoup de propositions d'aide pour les courses - nous ne sortons plus! Cela fait chaud au coeur!
    Du souci aussi, pour ma maman confinée dans son home, qui trouve le temps long et qui garde courage - encore.
    Nous faisons le gros dos, chacun de notre côté, avec nos occupations respectives, et essayons quand même de préserver nos moments d'échange et de continuer le dialogue.
    Drôle de période! Faites attention à vous toutes! Pourvu que l'on s'en sorte le mieux et le plus rapidement possible!
    Faites attention à vous toutes!

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    1. Merci, Gine, et quel plaisir de te retrouver même si nous ne nous étions pas complètement "perdues" ! Ici aussi, il a fait froid, il a même neigé, ce qui est rare chez nous et nous avons provisoirement abandonné le jardin. Contrairement à toi, je ne suis pas une grande jardinière mais je fais la "petite main" en aidant Jean à désherber, ce qui me détend bien et me fait prendre l'air. Nos balades au bord du Canal du Midi ou à la mer nous manquent aussi mais je crois que le confinement dans une maison avec jardin est quasiment un luxe. En ce qui concerne les courses, c'est Jean qui les fait une fois par semaine, avec séance de décontamination après, dans le sas du garage... C'est bien que vous ayez cette entraide pour les courses, ici aussi, nous nous organisons avec les voisins. Du souci donc pour nos pères, comme toi avec ta maman, mais depuis cet après-midi, le souci a monté d'un cran avec l'information de 2 cas de COVID 19 dans sa maison de retraite... J'en saurai un peu plus demain... Oui, étrange période, parfois je me crois dans un livre ou une série de science fiction ! Ce qui nous arrive est un scénario que je n'aurais jamais imaginé, même dans mes pires cauchemars. Parfois, j'avais peur d'un accident nucléaire, mais ça... Prends bien soin de toi et des tiens, Gine, j'espère que Dominique va bien, en Grèce, amitiés et à bientôt, on se tient au courant.

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  5. Prochaine publication : vendredi 3 avril matin (c'est pour celles qui ne reçoivent pas les notifications de billets). Bonne journée à toutes !

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  6. bonjour à toutes et merci, chère Claude, pour cette surprise!
    retrouver nos causeries une fois par semaine c'est super.
    ici ça va (je meme eu le "frisson" de commencer à travailler de chez moi pour la première fois dans ma vie...).
    Au-delà des plaisanteries,je crois qu'on ira tous apprécier beaucoup plus, finalement, le tas de choses simples - mais très belles et très importantes - qu'on a dans nos vies et que d'habitude on donne pour sur et parfois on sous-estime meme.
    (meme si je sais qu'une fois tout fini et la normalitè repartie, nos belles résolutions iront se dissiper peu à peu; mais ça aussi s'appelle vie).
    je suis desolèe pour toi, Claude, en sachant que à la maison de rètraite ou vit ton père, ce maudit Covid a fait son irruption. je vais prier pour toi et lui.
    ciao, Cristina

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    1. Chère Cristina, quel plaisir de te retrouver ici, même si nous ne nous sommes pas du tout quittées, toi et moi, durant toutes ces années : une rencontre à Marseille (quel beau week-end !), des échanges au moins hebdomadaires et un projet de retrouvailles à Rome, dès que cette crise sera derrière nous... J'espère que ce que tu dis sera vrai, qu'on appréciera davantage des choses simples, aller prendre un café avec une copine, retrouver sa famille, se promener avec insouciance... Tout ce qui faisait le charme de notre vie d'avant et qu'on n'appréciait pas toujours à sa juste mesure. Et j'espère que nos belles résolutions perdureront car, comment redevenir comme avant après une telle épreuve ? En dépit de l'infection de sa maison de retraite par le COVID 19, nous avons eu, ce matin, de bonnes nouvelles de mon père : pas de fièvre et aucun symptôme pour l'instant mais tu sais que nous devons attendre la période fatidique des 14 jours ! J'espère que ton papa va pour le mieux, lui aussi, je t'embrasse très fort et à bientôt ! Et encore merci d'avoir répondu à notre appel d'"Entre-filles" !

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  7. J’ai loupé involontairement le premier thème abordé sur le blog.Le confinement,Jacques et moi nous connaissons pour le pratiquer depuis longtemps.Il ne sait plus marcher,ne conduit plus et le voilà cloué dans son fauteuil.Moi,je ne conduis pas et depuis quelques mois,mes jambes me lâchent aussi.Je me suis organisée pour le ravitaillement livré à domicile .Nous avons eu une vie sociale et culturelle très animée ,ce n’est plus qu’un souvenir que nous évoquons parfois.Avec le temps,un modus vivendi s’est installé de lui même et comme il nous convient nous le pratiquons volontiers.Quatre pièces au rez-de-chaussée.deux pour chacun.Le bureau et le salon pour Jacques où il profite de son fauteuil électrique,de la télé et de tout ce qu’il a installé ds la cheminée ´livres,bonbons,etc. Moi je dispose de la salle à manger et de la cuisine ( on se demande bien pourquoi)J’ai eu droit à de longues pauses convalescentes. J’ai installé mon fauteuil devant la fenêtre et je regarde la vie ds le village.Je prépare le repas de midi que nous prenons ensemble avant une petite sieste.Le matin et le soir chacun fait comme il veut.Lui se lève très tôt et moi très tard,nous n’avons pas les mêmes envies.Parfois,il vient près de moi ,il fait des mots croisés ,parfois je vais près de lui nous regardons la télé..enfin moi car lui dort avec enthousiasme.chacun à sa chambre.Il ronfle tellement fort que même Lili renonce à dormir avec lui.Nous sommes un vieux couple ,nous avons trouvé notre vitesse de croisière,une routine s’est installée qui nous convient.Le confinement actuel obligatoire ne nous perturbe pas si ce n’est,bien sûr,la notion de dangerosité.Nous sommes des personnes à risque ,Jacques plus que moi car en insuffisance respiratoire.Nous faisons attention comme nous pouvons.Notre fille nous ravitaille en produits frais.Nous avons une maison un jardin,le village est silencieux et c’est agréable.Le tableau pourrait être idyllique mais je vous avoue que j’ai peur ,surtout pour mon mari qui,lui,a conscience de sa faiblesse.Peur aussi pour mes enfants...je craignais l’année 2019...année en 9...1999 +mon père,2009 + ma mère...2019....finement 2020 est l’année de tous les dangers.Prenez soin de vous.Sorry pour les fautes...

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    1. C'est bien ce partage de pièces que vous avez pu effectuer, Jacques et toi, Danielle. Je vois qu'avec le confinement, nous avons eu, nous aussi, besoin d'un espace plus défini pour chacun : Jean a complètement investi notre bureau commun et moi mon atelier, qui devient aussi la pièce dans laquelle je fais mes entretiens téléphoniques. Cela s'est fait sans qu'on en prenne trop conscience mais c'est ainsi que nous partageons ces deux pièces, désormais. Je trouve plutôt rassurante cette "vitesse de croisière de vieux couple" avec une routine qui aide à supporter ce confinement que vous connaissiez hélas avant nous. A part que, comme tu l'écris, le confinement "actuel" s'accompagne de ce danger invisible qui nous perturbe tellement. Nous aussi, nous avons peur, Danielle, même si nous ne le disons pas trop : peur pour nos pères respectifs, en mauvais état tous les deux, peur pour nos enfants à Paris et surtout une peur mêlée d'angoisse pour nos deux petits-fils à qui nous laissons un monde bien incertain... 2020 est l'année de l'horreur, vraiment, mais tu vas voir, ce sera aussi l'année de l'amitié et de la solidarité, Danielle. Nous sommes là, ne l'oublie pas. Je t'embrasse, amitiés à Jacques.

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  8. J'avais commencé à lire cet article, mais n'avait pas pu le terminer, ce qui m'a permis en plus ce soir de découvrir l'émouvant commentaire de Danielle.
    Je ne sais trop quoi dire de ce confinement.
    Bien qu'aimant énormément passer du temps avec mes ami(e)s, je suis plutôt de nature sauvage. Être à la maison ne me dérange pas, surtout que nous avons la chance de pouvoir profiter du jardin lorsqu'il fait beau.
    De plus après avoir passé un début d'année difficile et stressant, j'apprécie (pour l'instant) ce moment de pause où je n'ai plus d'obligations.
    Comme beaucoup d'entre vous, je pense que les choses vont changer après cette période difficile, mais comme le disait Nathanaëlle (je crois) , j'ai bien peur que les gens soient amnésiques et que toutes les bonnes résolutions, toute cette solidarité s'envolent et disparaissent après le déconfinement.
    Chère Claude, j'espère que ton papa va bien et que les nouvelles que tu as sont bonnes ainsi que pour le papa de Jean.
    Chères copinautes, j'espère que vos parents respectifs resteront en bonne santé aussi.
    Ma maman a 88 ans et vit dans une résidence séniors. En ce moment je l'appelle tous les jours pour prendre des nouvelles et lui faire passer un peu de temps. Elle semble bien aller et est heureuse que le personnel de la résidence organise des petites animations. Demain par exemple c'est "gym jardin ou balcon". Les résidents sont invités à sortir et une animatrice dirige une séance, armée d'un porte-voix. (elle anime ainsi à tour de rôle les différentes façades de l'établissement)
    En plus de la distribution de mots fléchés, coloriages, je trouve ça génial de faire son possible pour adoucir le quotidien des personnes âgées confinées et de les stimuler ainsi.
    Maman a de la chance. Elle a aussi un petit chien qu'elle sort chaque jour (munie de son autorisation) 30 mn. Mais j'ai peur pour elle car elle manque de stabilité et je crains toujours une chute.
    Croisons les doigts.
    Merci Claude de nous ouvrir tes pages pour parler.
    Je suis sûre que l'aide téléphonique que tu apportes est aussi très importante et efficace, mais je me pose une question : toi qui écoutes et reçois chaque jour les doutes et les peurs de tes correspondants, as-tu quelqu'un de ton côté qui peut t'aider à supporter tout ça et à évacuer le trop-plein d'émotions que tu reçois inévitablement ?
    Ne t'oublie pas et prends bien soin de toi.
    Je t'embrasse

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    1. Chère Sylvie, je réponds à ta si gentille dernière question : non, je ne parle pas des angoisses que je "reçois" et que j'essaie de traiter de mon mieux dans mes coups de fil quotidiens. Tu sais combien Jean est adorable, mais je ne peux pas lui faire porter ce poids, même s'il voit bien qu'à certains moments je ne suis pas au mieux de ma forme et qu'il fait de son mieux pour me réconforter. Je pense que j'arrive à assurer car, d'abord, c'est mon métier et je dois certainement avoir construit, au fil des années, un peu plus de défenses face à la détresse d'autrui. Ensuite, je me suis organisée, pas plus de 10 coups de fil par jour, ce qui est déjà énorme eu égard au besoin de parler qu'ont les gens en cette période. La première semaine de confinement, j'ai été débordée car j'ai du mal à dire "non", je l'ai terminée complètement épuisée et avec des signes manifestes d'une angoisse difficile à gérer. Cela va mieux depuis. Je limite mes conversations téléphoniques à une 1/2 heure, moins si c'est possible, je me ménage des "plages"de repos : une sortie dans les vignes avec Jean en fin de matinée, une heure de sieste l'après-midi, pour compenser mes insomnies chroniques et accentuées en ce moment... et plus de coups de fil après 18h15.
      Je ne te dirai jamais assez combien ça me fait plaisir que tu me poses cette question car c'est vrai que, de temps en temps, j'ai besoin qu'on s'occupe un peu de moi, aussi. En tout cas, je te dis un grand merci, te répondre par ces quelques lignes me fait un énorme bien en cette journée qui commence.
      Par ailleurs, je suis contente que ça se passe plutôt bien pour ta maman, c'est bien qu'elle ait un animal de compagnie, je remercie tous les jours nos deux chats pour leurs câlins !
      Nouvelles assez "moyennes" de mon père hier, il avait un peu de fièvre le matin, j'attends cet après-midi pour rappeler...
      Encore un grand merci pour ton affection et ta gentillesse, chère Sylvie, je t'embrasse bien fort ainsi que Bernard et à bientôt !

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  9. Oh, comme je suis triste d'apprendre que ton papa a de la fièvre. Tu dois être très angoissée.
    Je te souhaite bon courage.
    Donne-nous des nouvelles quand tu pourras.
    Bernard et moi nous t'embrassons très fort 😘

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