Beauté, santé, bien-être, forme des quinquagénaires et plus... Trop sérieuses s'abstenir !

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Pourquoi un beauty-blog ?

Elles exercent le métier de professeur, psychologue, responsable de projets, elles ont toutes plus de 50 ans, elles s’appellent Danie, Maryse, Anne-Marie et ce sont mes amies de longue date…
Lorsque nous nous rencontrons, survient toujours un moment où nous parlons toilettes, produits de beauté, chaussures, etc., et où nous échangeons nos découvertes les plus récentes en la matière..
Pour elles, et pour toutes celles qui, comme moi, comme nous, s’accordent de temps en temps une parenthèse de futilité dans une vie par ailleurs souvent difficile, j’ai ouvert ce blog-forum, "Entre-filles, le beauty-blog de Norma", un hommage à une certaine légèreté de l'être...

Je serai ravie de vous y retrouver tous les quinze jours…

lundi 31 mars 2014

Éternelles insatisfaites...


Je répondrai (ou plutôt nous répondrons ensemble), aujourd'hui, à une question de Linda :
"Pourquoi les femmes sont-elles si sévères avec elles-mêmes quand il est question de leur apparence ? Souvent, nous nous reprochons des défauts physiques que personne d'autre ne remarque, finalement..."




Les femmes sont rarement satisfaites de leur apparence, et encore plus de nos jours. 
Tu as parfaitement raison de poser cette question, Linda, dans laquelle je suis sûre que chacune de nous trouvera un écho.

Il faut dire qu’on n'a jamais vu autant de pression sociale, et surtout médiatique, autour de cette notion d'esthétique au féminin : il "faut" que les femmes soient minces, belles et... jeunes. La mode nous impose des critères de beauté complètement inatteignables ; la majorité d’entre nous, pour ne pas dire la totalité, ne ressemblent en rien aux modèles qu’on nous renvoie.
Derrière notre insatisfaction, outre les exigences renvoyées de manière croissante et abusive par les médias, se cache aussi notre propre image corporelle.
L'image corporelle est la façon dont une personne perçoit son corps. Une personne qui perçoit son corps positivement a ainsi une image corporelle positive.

Je préfère, à  l'expression "d'image corporelle" celle "d'image physique" car notre visage a, lui aussi, une place importante dans l'image que nous nous faisons de notre apparence.
Tout comme il existe une image de soi, plus globale, intégrant également les aspects de notre personnalité, nous avons donc aussi une "image physique", perception systématique, cognitive, affective, consciente et inconsciente, de notre corps et de notre visage.

Cette perception s'acquiert et se modifie au cours des années et elle est extrêmement liée à l'image que nos proches, parents, camarades puis plus tard amis et conjoint, nous renvoient de notre apparence ; mais pas seulement car, en toile de fond de notre "image physique", on trouve toujours les exigences sociales en matière de beauté, relayées fortement par les médias et la mode.

Confrontées à cet idéal ainsi qu’à des réflexions parfois sévères de nos proches, nous vivons avec une image de notre corps et de notre visage qui nous fait souvent souffrir, image qui ne va pas en s’améliorant avec les années…

En général, la perception de notre physique prend sa signification dans notre taille, notre poids, les traits de notre visage et toute autre caractéristique importante pour nous (nos jambes, nos cheveux, notre poitrine, etc...) ;  et ce sont sur ces caractéristiques que nous percevons nos défauts 

Cependant, ce que nous renvoie notre miroir est loin d'être objectif puisque, derrière l'image réfléchie, se cachent effectivement toutes les appréciations, implicites ou implicites, auxquelles je faisais référence ci-dessus avec, en toile de fond, les critères de beauté de notre époque et de notre société et... notre état d'esprit du jour !
Ainsi notre miroir est-il plus indulgent les jours où nous nous sentons en forme, aimées, en réussite sociale ou professionnelle et intransigeant les jours "gris"...
Alors, il est sûr que nos défauts physiques prennent plus ou moins de place dans notre regard selon notre humeur, notre forme, notre image globale de nous-même et le crédit que nous apportons à la mode et aux critères de beauté sociaux.

Je connais peu de femmes pleinement satisfaites de leur corps et de leur visage, j’oserai dire que la plupart d’entre nous vivons dans la même galère de l’insatisfaction.
Comme si le corps féminin était un objet imparfait que nous devions de parfaire par nos efforts constants...

Mais les femmes mûres que nous sommes ont, je pense, appris à relativiser l'importance de leur apparence, ce qui ne les empêche aucunement d'en prendre grand soin. Pourquoi ?
D’abord parce que nous ne nous réduisons pas à ce corps et à ce visage que la nature nous a donnés et qu’en vieillissant, la vie nous fait relativiser l’importance de cette extériorité en nous envoyant d’autres types de problèmes, ô combien plus graves, et aussi en nous ouvrant sur ceux des autres.
Ensuite parce que nous sommes souvent entourées de personnes qui nous aiment, au-delà de ces défauts physiques que nous avons peut-être trop montés en épingle ; ainsi, les années nous ont permis de nous aimer un peu plus telles que nous sommes.
Enfin parce que les femmes trop bien dans leur peau (et j’en côtoie au quotidien !), celles qui se trouvent belles et le déclarent ouvertement, sont insupportables d’égocentrisme et de narcissisme.


Voilà ce que je répondrais à ta question, Linda, mais je suis sûre que les lectrices de ce blog auront bien d'autres éléments à y ajouter.


Mais, pour terminer ce billet, je souhaiterais apporter quelques informations sur les ravages de la mode et de sa tyrannie sur les plus jeunes, l'objet principal de cette tyrannie étant le poids.
Les actrices de cinéma et de télévision sont de plus en plus jeunes, grandes et minces.
Les magazines féminins regorgent d'articles soulignant l'urgence de perdre ces quelques kilos qui seraient la clef du bonheur...
Ces messages sont si puissants que les petites filles en sont affectées dès leur plus jeune âge, même avant d'être mises en contact avec ces magazines ou cette publicité...
Ainsi, une fillette de 3 ans préférerait jouer avec des poupées minces qu'avec des poupées plus en chair ; de même, à 7 ans, les filles sauraient déjà quelle est la partie de leur corps ou de leur visage qu'elle souhaiteraient modifier afin d'être plus jolies... et plus de la moitié d'entre elles rêveraient d'être un jour  "top model"" ou "Miss...".




Et ces comportements vont s'accentuer avec l'adolescence : près de la moitié des filles de 12 ans et plus affirment vouloir être plus minces et avoir déjà suivi un régime alimentaire !


Il est sûr que cette situation dramatique a des racines économiques : avec un tel idéal corporel, l'industrie des cosmétiques, des régimes et autres produits amincissants a de beaux jours devant elle... N'oublions pas que toute cette industrie repose sur l'insatisfaction des consommatrices envers leur apparence et leur désir de changer pour se rapprocher de l'"idéal", et aussi que les enfants ont un rôle majeur pour inciter leurs parents à acheter...

Je consacrerai plus tard un billet complet à  cette "obsession- minceur" et à ses ravages...


Très bonne semaine à toutes 
et un grand merci pour votre participation à ce blog  !

47 commentaires:

  1. Personne ne se trouve parfait, et heureusement, mais de là à être esclave des diktats, il y a un gouffre que je ne franchit pas et n'ai jamais franchi, il faut tenir compte de notre corps, de nos gènes et accepter certains défauts. Si l'on peut refaire un nez, c'est plus difficile de grandir de 20 cm ou de changer de jambes.

    Des réactions d'adolescentes surtout, puis de jeunes femmes obsédées par une sorte de perfection, par des photos retouchées par photoshop, relèvent de la primarité ou de la bétise (il leur manque un boulon ! lol)

    J'ai toujours été une fan de la poupée Barbie et de ses mensurations de rêve, j'en ai 25 dans une grande boite, mais j'avais conscience qu'elle restait une poupée et non une femme. Il ne m'est jamais venu à l'idée de vouloir lui ressembler à tout prix.

    Si je déteste mes genoux, et ma peau trop blanche, (mais cela va mieux, je déteste le soleil, donc j'ai arreté de me prendre la tête parce que je ne bronzais pas) je dis merci à ma maman pour mes oreilles super bien collées ! lol pour ma teinte de cheveux, pour celle de mes yeux, etc...On peut toujours se trouver unique ! lol ! Il suffit d'avoir du recul face à l'endoctrinement journalistique, face aux couvertures des magazines de mode, et tout va bien. On s'accepte, même si l'on rêve que nos 5 kgs de trop qui reviennent tout le temps arrêtent de nous embêter, que nos cheveux qui frisottent deviennent aussi lisse que la crinière d'un cheval. Il faut faire quelques efforts pour s'accepter et transformer quelques défauts en atouts, ou à mettre une autre partie du corps ou du visage en valeur pour masquer ces défauts-là, tricher un peu... Nous sommes humaines, pas des robots.

    Si l'humain avait plus de jugeote, on ne verrait pas des jeunes filles mourir d'anorexie. Les gens sont bien malléables...

    Bon lundi Norma et belle semaine ! Bisous !

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    1. Tu as parfaitement raison, Nath et c'est bien lorsqu'on peut "faire avec" ses défauts, sans trop en souffrir.
      Mais c'est une question de caractère et aussi d'image de soi globale, positive, qui permet de relativiser ces défauts.
      On peut très vite tomber dans une non-acceptation douloureuse de son corps et de son visage, surtout dans des périodes difficiles comme celle de l’adolescence ; ce sont les adolescentes qui, en particulier, développent des conduites à risques pour satisfaire cet idéal de beauté que leur renvoient les médias et autres publicités...
      Etre adulte, c'est effectivement "faire avec" et voir aussi les éléments positifs de son physique, sans trop se centrer sur les négatifs.
      Et comme je le disais dans le billet, il y a autre choses dans la vie que les apparences, mais c'est parfois une longue route que celle qui amène à se prendre comme on est...
      Mais les jeunes filles qui meurent d'anorexie ont vraiment de très graves problèmes, qu'il faut prendre en compte très sérieusement et dans ces problèmes, au-delà du rapport à leur corps, il y a celui à leur mère et à leur sexualité, entre autres...
      L'anorexie est une maladie terrible, elle est certes renforcée par les idéaux de minceur de notre société, mais elle a des causes psychiques profondes qu'il faut essayer de déceler afin de les guérir. J'ai fait mon mémoire de DEA sur l'anorexie et cela a vraiment été une terrible découverte, d'autant que ma mère était anorexique...
      Quant à se trouver unique, je crois que c'est une bonne chose, et je dis cela sans forfanterie aucune.
      Lorsque je faisais mes études de psycho, j'ai rencontré un grand psychiatre, Tony Lainé, qui un jour où je lui faisais part de mon mal-être m'a dit : "tu es unique", et c'est une phrase qui m'a fait un bien fou et à laquelle je pense encore, dans mes moments de doute...
      Je t'embrasse, Nathanaëlle, et je te souhaite une très belle journée !

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    2. Je ne savais pas que tu étais psychiatre, Norma, mais je me doutais un peu que tu touchais le sujet de très près lol Tes réponses sont toujours très pro, précises et érudites.
      Ce que je voulais dire, par "unique" c'est justement savoir se connaitre et mettre ses atouts en valeur, apprendre à voir le verre d'eau à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. Car personne n'est parfait, physiquement, j'entends, même la plus belle fille du monde a quelque chose que l'on ne voudrait pas lol
      C'est vrai, ce recul ne se passe pas à l'adolescence, on est trop "fraiche", mais on sait que l'on ne peut pas changer de corps, donc j'allais dire "on ne se rend pas malade", or des personnes se rendent malades, et ainsi que tu le dis, c'est toujours un rapport avec la mère et la sexualité, la manière dont on a présenté cela au sujet. Là aussi, il y a un travail à faire sur soi. Perso, j'ai été super contente de grandir, (je n'aimais pas être enfant) mais ce que je ne savais pas, car on ne m'y avais pas préparée, étaient les "inconvénients" d'être femme, les règles, la sexualité. Là ce n'est pas passé facilement, un vrai traumatisme tous les 32 jours et un vrai bonheur de voir arriver une ménopause précoce ! lol. J'ai toujours refusé de devenir mère, je ne suis pas une mère, (mais si j'avais eu des enfants, j'aurais instauré le dialogue). Je ne "pouponne" que les animaux. Et sur le plan de la sexualité, je suis une cérébrale, donc un partenaire cérébral s'impose, car la sexualité est pour moi la 5e roue de la brouette lol (j'espère ne pas choquer, je n'ai pas de tabou avec ça lol on doit pouvoir en parler librement, c'est un besoin comme le boire et le manger mais certains ont de petits appétits, j'en fais partie lol)

      Alors, non cela ne rend pas introvertie, je suis quelqu'un d'épanouie avec un heureux caractère, (je ne me fâche jamais -ou alors il faut faire fort- et j'ai toujours le sourire) c'est ce que tout le monde dit lol, donc, quand on se connait bien, on est heureux avec soi et c'est important, l'image que l'on a de soi, et celle que l'on renvoie. Ceci dit, avec la pression des magazines, faites ceci, soyez cela, c'est moins évident pour les toutes jeunes filles, mais avec un peu de jugeote et de dialogue, on y arrive. De dialogue avec la mère, c'est ce qui m'a manqué, et ce qu'elle ne m'a pas offert par le dialogue j'ai dû le trouver seule. J'y suis arrivée... Je suis un drôle de sujet n'est ce pas ? lol

      Bisous Norma, très bon mardi et merci de nous éclairer aussi brillement.

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    3. Je ne suis pas psychiatre, Nathanaëlle, mais psychologue, je ne suis donc pas issue d’études de médecine mais de psychologie.
      Et je trouve très bien ce que tu nous dis sur la sexualité, j'attends que ce blog ait un peu grandi, lui aussi, pour que nous en parlions ensemble.
      Il est, en matière de sexualité, une mode de "sexualité débridée" qui, crois-en ma longue expérience d'écoute des femmes, ne correspond que fort rarement à la sexualité féminine.
      Une grande majorité de femmes ont le même rapport que toi à la sexualité mais ne l’avouent pas, de peur de paraître "anormales", ou alors n'en parlent que dans le cadre d'une psychothérapie.
      80% des femmes n'accorderaient pas une place très importante à la sexualité, contrairement aux hommes, mais là aussi, il y a une grande marge entre le "déclaré" et la réalité...
      Le fait que tu en parles librement est un grand signe d'épanouissement.
      Tu m'ouvres la voie pour aborder un jour cette question, qui n'est apparue que très marginalement à propos de la ménopause, et je t'en remercie.
      Mais j’attends que la complicité "entre les filles" de ce blog soit encore plus ancrée dans nos échanges.
      Non, tu n'es pas un drôle de sujet, Nathanaëlle, tu fais partie de celles d'entre nous qui n'ont pas été trop aidées par leurs parents dans leur construction mais qui y sont parvenues par elles-mêmes, au prix d'un long travail, mais ces constructions-là, lorsqu'elle aboutissent, sont en général les plu solides !
      Simplement, cet épanouissement, auquel tu fais référence ici, est difficile, voire impossible, au moment de l'adolescence car c'est une période trop instable, une période de mal-être où, justement, le modèle social en matière de mode, en particulier, est fort prégnant.
      Je t'embrasse, Nathanaëlle, merci pour ce commentaire que nos copinautes vont apprécier, crois-moi !

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    4. Pardon Norma : psychologue, je me suis trompée de nom, c'est celui que je cherchais cette nuit, et j'ai écris psychiatre à la place. C'est vrai la psychiatrie est une autre spécialité médicale, mais il faut tout de même que les psychiatres soient un tantinet psychologues à la base. Et le fait d'aller voir un psychologue, c'est parler de soi, et c'est là où cela rejoint un peu la psychanalyse, une autre technique plus approfondie d'approche de soi.
      C'est drôle cette peur de se dévoiler chez les gens. On cache tout et on ment pour être le énième mouton de Panurge, pour entrer dans le moule, dans les cases préconçues en quelque sorte, sinon c'est pas bien. Le genre humain est compliqué. Alors qu'il est si simple de se montrer tel que l'on est...Car on est toutes et tous différents. Il faut être stéréotypées sur le modèle que les hommes veulent et ont voulu pour les femmes au fil des siècles. C'est là où cela ne me convient pas. Nous vivons dans un patriarcat qui n'est bon pour personne. Je suis sure que l'homme de Neandertal respectait mieux la femme que le droit de cuissage impuni du Moyen Age et aujourd'hui, même s'il se nomme autrement aujourd'hui. Et ces diktats sur la femme du XIXe siècle et du XXe, emprisonnée dans des carcans, pas le droit de travailler, de s'épanouir, de porter un pantalon, d'avoir un compte en banque, de refuser de faire des enfants, nos grands mères ont vécu l'enfer ! Je crois que tout ceci rejoint ce fait de cacher sa vraie personnalité, son égo (je ne parle pas d'égo surdimensionné,ni de "melon", juste être soi, car cela compte de s'estimer) de rentrer dans le moule, dans la case, de "se gommer" en quelque sorte. J'en ai pris conscience très jeune, à la maison, on était des férus d'Histoire, on ne parlait à table, et ce que j'apprenais par mon père, me révoltait, (lui aussi d'ailleurs, lorsque l'on parlait du Moyen-Âge ou des temps anciens où la femme n'avait pas son mot à dire). Donc à 15 ans, j'étais déjà bien "remontée" lol contre le systhème lol. Quand j'étais petite, le MLF a fait son apparition et je les trouvais très bien ses nanas là ! (parfois un peu excessives avec le recul mais comme toute révolution et libération, il y a ses excès lol) Simone Veil est une grande dame pour moi, elle s'est battue contre les hommes pour imposer le droit à l'avortement. Bravo madame et merci. Mais aujourd'hui tout semble à recommencer, on se sert de l'IVG comme contraceptif ! Par manque d'information maternelle et paternelle, car on se protège avec un préservatif, un contraceptif et on protège l'autre. Ce devrait couler de source avec le danger de l'HIV. Mais les gens font la sourde oreille, et rentrent vite dans leur "moule", leurs cases, leurs tiroirs instaurés un peu avec la religion mais pas tant que cela, les hommes en ont profité pour tout mettre à leur convenance, c'est certain. Car nous sommes tous des êtres différents, Dieu nous a crées homme ou femme, nous sommes uniques, chacun et chacune. Et chaque être a ses qualités, ses envies, ses aspirations propres. Le systhème dans lequel nous vivons veut ignorer et effacer cela. Les femmes sont "comme ceci" et les hommes "comme cela", or ce n'est pas vrai.

      Pardon si je suis bavarde, cela me semble important tout cela.

      Bisous Norma et mille mercis pour ton écoute, un blog comme celui-ci est exceptionnel et formidable.
      Belle fin de journée !

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  2. Bonjour ma beauté !
    Aujourd'hui, je vais vraiment défendre la psychanalyse. En effet si je ne m'aime pas, que je ne me vois pas comme je suis et que j'ai ce qu'on appelle un "grand déficit narcissique" c'est que personne dans ma famille ne m'a jamais dit ne serait-ce qu'une chose un peu aimable sur mon physique. Une mère muette (qui se rattrape maintenant mais c'est un peu tard) et un père qui s'amusait à nous dénigrer à pointer tel ou tel défaut, un nez qu'il jugeait trop gros, des jambes trop maigres ou n'importe quoi ... je vais t'avouer un truc horrible, un jour alors que j'étais adolescente et assise à mon bureau , il ouvre brusquement la porte de la chambre et un mètre à ruban à la main il mesure la largeur de mon postérieur en criant à ma mère "Non mais tu te rends compte ça mesure ..." (j'ai oublié le chiffre annoncé à l'époque). Il y avait tant de sadisme et de méchanceté dans cette intervention, ça m'a paralysée à vie. J'ai essayé des années durant de réparer cette vision de moi-même avec une psychiatre ... et même si aujourd'hui je suis plutôt mieux dans ma peau, cela reste une souffrance réelle. Je ne supporte aucune photo de moi et je n'arrive pas du tout à voir lucidement dans le miroir ce que je suis vraiment. Malgré tous les compliments de mes amies, cette blessure de l'enfance et de l'adolescence reste béante.
    Et pourtant si tu savais comme je trouve les autres beaux, toujours !
    Plein de bisous ma chère Norma

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    1. Je suis atterrée par ton commentaire Pétales. Que de souffrances morales enfouies en toi... J'espère que la blessure va cicatriser petit à petit. Je suis vraiment touchée et très triste de savoir ce harcèlement moral que tu as subi.
      N'oublie pas que la beauté du coeur est la plus importante.

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    2. Nous savons depuis longtemps, toi et moi, Pétales, combien nous sommes, des sœurs de blessure, mais aussi de combat, dans ce difficile rapport à nos pères et dans cet horrible déficit narcissique qui en a résulté.
      Mon père ne m'a jamais trouvée jolie, cela n'a pas été, comme pour toi, des réflexions ou des comportements assassins ; cela a été moins violent mais très insidieux : une comparaison constante entre les femmes qu'il trouvait belles (grandes, fortes, blondes) et moi, qui ne correspondais pas du tout à son idéal physique.
      Ma mère compensait un peu, mais comme elle était très belle et que mon père le lui disait, je demeurais toujours le vilain petit canard.
      Et, comme toi, j'ai dû faire avec l'envie constante de me cacher, qui, plus tard m'a fait me dissimuler sous des tonnes de maquillage, et rechercher une originalité, pas toujours de bon goût, qui ferait qu'on me verrait enfin... (ou plutôt qu'"IL" me verrait enfin...)
      Une adolescence douloureuse et une image physique qui reste encore, aujourd'hui, très fragile, même si j'ai appris à relativiser tout cela.
      De longues années d'analyse et la rencontre avec des professionnels compétents, comme Tony Lainé, m'ont aidée à m'accepter et à être "à peu près" bien dans ma peau.
      Maintenant, mon père me trouve vieille et me le dit...
      Je comprends parfaitement que ta blessure reste béante, même si elle semble colmatée en surface mais, comme je te l'écrivais hier, si nous ne nous sommes pas construites avec eux (ou grâce à eux), nous nous sommes construites "contre", mais construites tout de même !
      Comme toi, j'ai mis beaucoup de temps à me "voir" un peu objectivement dans un miroir, Jean m'a beaucoup aidée mais on ne guérit jamais complètement des blessures de l'enfance, on les répare un peu et surtout, on apprend à faire avec elles et à ne pas les reproduire sur nos propres enfants !
      Je t'embrasse très fort, ma Pétales, merci pour cette confidence que tu nous fais ici et qui nous fait réfléchir, toutes !

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    3. Quant à la beauté du cœur, Oxy, c'est vrai que c'est la plus importante, mais dommage qu'on la prenne si peu en compte dans notre société...
      Je suis sûre que tu seras de mon avis...
      Je t'embrasse très fort.

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    4. Mimi, j'espère aussi que la blessure de Pétales se guérira un jour, mais c'est vraiment le combat de toute une vie, et l'issue la plus probable est celle que Pétales ou moi avons trouvée : nous faisons avec, ce qui ne nous empêche pas de vivre et d'être heureuses par ailleurs.
      Je t'embrasse, Mimi, très belle journée !

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    5. Mes amies,
      je suis extrêmement touchée par vos réactions et votre exceptionnelle empathie. Comme le dit justement Norma, j'ai malgré tout réussi à faire avec. Je ne suis plus du tout dans la souffrance. Je peux, grâce au travail d'une vie et de l'aide dont j'ai eu la chance de bénéficier, resituer les choses à leur place. Je comprends les attitudes de mes parents même si je ne les "pardonne" pas. Chacun compose sa vie avec sa propre enfance et ses propres blessures. Quand on peut en parler, ce que j'ai pu faire avec ma mère, c'est mieux. Quand on ne peut pas et bien on met toute son énergie, sa capacité d'amour et d 'émerveillement à l'extérieur de soi. J'aime les gens, j'aime découvrir les autres, les regarder et les comprendre. C'est comme cela que j'ai fini par me construire.
      Merci à vous, merci à mon amie Norma de nous donner l'occasion d'échanger ainsi.
      Je vous embrasse.

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    6. Je viens de lire ton commentaire, jolie Fée, je suis consternée et peinée. Te construire après ces épreuves n'a pas du être facile. Tu avais confiance en toi, en tes valeurs, ta confiance en l'amour et en l'émerveillement des autres, de la nature, des animaux t'ont aidée. Bravo, tu as une grande intelligence du coeur et de l'esprit.
      Bisous jolie Fée, (je savais bien que tu étais une fée, quelque part..)

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    7. C'est "notre" fée, il en fallait une pour parrainer ce blog !

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  3. ' beauté exceptionnelle ' jamais je me plierai à la mode dicté.. vive la mode subtile, qui se hume, qui est dans l'air....
    p.s. si tu te trouves mûre..je suis blette :)))) je t'embrasse

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    1. J'aime bien ce concept de "mode subtile", que tu incarnes parfaitement, Elfi.
      Mais alors, "blette", toi, jamais !
      Bisous, la coquine.

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  4. cela ne vous est jamais arrivé de regarder une veille photo et de vous dire "que j'étais jolie (belle), à l'époque!" mais de vous rappeller n'avoir pensé à vous de cette façon dans celle période?
    pour revenir au present, même si maintenant je me vois jolie plus souvent, il y a encore des jours où je sors de chez moi en me tirant la langue...!

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    1. Oh oui, bien sûr, Cristina d'ailleurs on dit toujours : "quand tu te trouves moche sur une photo, regarde-là dans dix ans, tu te trouveras sûrement bien..."
      Et c'est parfaitement vrai !
      Je suis contente que tu te voies jolie plus souvent, maintenant, et d'ailleurs tu as raison , tu es très jolie et tu as une couleur de cheveux superbe !
      Mais c'est vrai qu'en vieillissant un peu, on s'accepte mieux ; au moins que les années aient cet avantage !
      Je t'embrasse, Cristina, caresses à Trèschic.

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  5. Bonjour Norma. Encore un article particulièrement passionnant, tous comme les commentaires que je viens de lire avec attention (et effroi parfois, cf le com de Pétales)
    Je crois que nous serons perpétuellement insatisfaites. Il en est de notre corps comme de nos cheveux que l'on aimerait raides lorsqu'ils sont frisés et inversement. Les diktats de la mode sont effrayants et lorsque je lis les états d'âme des ados face à leur apparence, cela me fait froid dans le dos. J'ai vu un jour un reportage sur une jeune fille à peine trentenaire, qui se faisait refaire le nez, se faisait faire des injections de botox (déjà !) et qui envisageait je ne sais plus quelle opération chirurgicale supplémentaire. Je trouve affreux de banaliser l'acte chirurgical. Si il me semble qu'il est légitime d'agir sur un défaut évident et douloureux, je ne vois pas l'intérêt de subir une chirurgie, parfois lourde, uniquement pour tenter de ressembler à une Barbie qui en définitive ne ressemble plus à rien et n'a plus aucun caractère, aucune personnalité.
    Mais je m'égare sur le sujet de la chirurgie... Excuse-moi.
    L'apparence est quelques chose d'important pour les femmes (et les hommes aussi sans doute d'ailleurs, et il serait intéressant de les interroger) et il est facile de déstabiliser des ados déjà mal dans leur peau et de les inciter à poser sur leur visage, leur corps, un regard bien trop critique.
    Comme il est dur à supporter le regard de l'autre quand on doute de soi...
    Et les jours de doute sont nombreux même lorsque l'on a dépassé depuis longtemps l'age de l'adolescence...
    Il faut que j'arrête de papoter. Le sujet est tellement passionnant que j'en débattrais volontiers davantage, mais il faut aussi savoir laisser la place aux autres copinautes.
    Cet après-midi j'ai rendez-vous avec ma tondeuse à gazon, alors, quelles que soit ma tête et ma silhouette dans le miroir, je ne me tirerai pas la langue en voyant mon reflet ;-)
    Je t'embrasse bien fort Norma. Merci à toi et merci à toutes tes visiteuses pour leurs témoignages.

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    1. Je consacrerai un prochain billet (décidément, vous me fournissez de nombreux sujets !) au thème de la chirurgie esthétique dont j'ai pu voir, autour de moi, les bienfaits (en particulier sur la question d'un nez très vilain) ou les désastres (les liftings répétés de certaines de mes collègues ou voisines...)
      C'est vrai qu'avoir recours à la chirurgie esthétique signifie toujours que l'on ne s'accepte pas comme on est, mais derrière cette affirmation un peu stéréotypée peuvent se cacher d'énormes souffrances que la chirurgie esthétique allégera certainement.
      Mais si le mal-être est profond, elle ne remplacera jamais une psychothérapie... (et même si les psychothérapies ne guérissent pas toutes nos misères...)
      Oui, le regard de l'autre sur soi peut être douloureux, tu fais bien de le souligner, Oxy, et il reste douloureux très longtemps...
      Nous n'avons pas toutes une image satisfaisante de notre physique et nous avons dû l'assumer, avec les souffrances que cela a impliqué, mais la société n'arrange rien en ce domaine, avec ses exigences partout affichées de jeunesse, minceur et séduction...
      Alors, rien ne vaut la thérapie de la tondeuse à gazon...
      Je t'embrasse très fort, Oxy, merci pour ton humour qui fait toujours beaucoup de bien, à bientôt !

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    2. Oui Oxy, je partage ton avis : l'acte chirurgical ne doit surtout pas être banalisé. Et puis quand on voit certaines personnes on se dit que les injections et la chirurgie ont totalement modifié voire détruit leur visage non ?!
      Moi aussi je vais adopter la thérapie tondeuse à gazon ce week-end ! Bisous à toi !

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    3. Lundi, nous allons parler parfums, c'est plus léger, n'est-ce pas ? Et la semaine suivante, chirurgie esthétique.
      Grâce à vous, pas de difficultés pour trouver les thèmes des billets de ce blog !
      Bisous.

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    4. Ah chirurgie esthétique, mon nez = mon drame...il est trop long... et trop large. bon on en reparle dans 8 jours lol

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    5. Oui, Nathanaëlle, on en reparle !
      Bisous du matin !

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  6. donc ... à la fin j'arrive moi aussi!
    moi j'ai été toujours un ... camion, un couirassier: 1,75 , taille 48 meme lorsque je pesais 57 kg.. aujurd'hui j'en pese 70 et la grossesse et enfin l'arimidex que je dois prendre dès 2009 (après l'opération au sein) ont porté un peu de kilos, mais je crois qu'il suffit de choisir bien sa robe, par ailleurs, de mes cheveux nous avons déjà parlé et mon nez très... important est .. le nez des Facelli (il y a plusieurs annèes un monsieur , qui devait me donner un paquet pour mon père, m'a attendu à la gare de Valenza -j'étais étudiante- et m'a demandé si j'étais melle Facelli et lorsque j'ai demandé comment faisait-il à me connaitre il m'a répondu, en suriant- vous avez le nez des Facelli! )
    pour le maquillage j'aime les rouges à levres . bien je crois de m'accepter tel que je suis.. à Giovanni et à la Tribu je vais bien comme ça!

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    1. MImi mon amie! bien sur nous pensons haut la main!

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    2. Tu devais être très mince à 57 kg, Paola !
      Moi, tu vois, j'ai été filiforme, 49 kg pour 1,65 m, jusqu'à la ménopause où j'ai pris 2 à 3 kg, mais je ne me plains pas car finalement, je n'ai pas trop grossi... et je n'ai pas eu à prendre de traitement après mon opération du sein.
      Je constate que toutes mes connaissances qui ont dû en prendre un ont aussi pris bien des kilos, même des jeunes femmes de 40 ans...
      Je trouve que le nez des Facelli te va très bien et tu peux vraiment t'accepter comme tu es car tu es très charmante !
      On parlera un jour du rouge à lèvres, c'est un produit de maquillage que j'aime beaucoup, également, mais la semaine prochaine, je te ferai plaisir, je ferai un billet sur les parfums !
      Je t'embrasse très fort, je vois que vous vous amusez bien avec Mimi...

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  7. Quel sujet formidable. On pourrait le développer
    sur des semaines, des mois. Il y a tant à dire.
    Moi, je ne dirais qu'une seule chose : lorsque
    je retrouve une photo de moi ( ayant 33, 34 ans
    par exemple ) je me dis simplement : " elle n'est
    pas si moche que ça ,cette Nana. " mais ça n'
    est pas moi du tout. Une autre époque. Une
    autre vie. Une pages a été tournée, sur de
    nombreuses épreuves ( morales et médicales)
    et hop ...!!! on passe à autre chose. J'ai
    presque oublié comment j'étais , A la fin de la
    trentaine, j'ai pris dans ma vie un homme que
    j'ai adoré, mais que la médecine condamnait.
    Je savais que j'allais le perdre. Donc, j'ai eu
    en tête, bien d'autres choses à faire
    que de m'occuper de ma petite personne.
    C'est dans ces cas-là que les kilos arrivent !!
    On recherche les boutiques qui
    vendent de grandes tailles ( il paraît que ça
    commence à partir du 44 !!! dur... dur ). Donc,
    je pense qu'il faut accepter cette transformation
    et garder le sourire . Se tourner vers les autres,
    et être aimable, sympa, serviable. Ceux qui
    viennent à vous ( aussi les très minces) et ne
    se préoccupent pas de vos bourrelets. Tout
    devient différent. ça ne m'empêche pas d'
    adorer les vêtements. et d'être coquette.
    Je l'ai déjà dis. Je le serais jusqu'au bout !!
    Je t'embrasse Norma et bonne semaine à
    vous toutes , partenaires dans ce blog.qui
    traite si joliment de la féminité.

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    1. et voilà un'autre femme sage !

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    2. S'accepter, et tu décris là un parfait exemple de l’acceptation de son physique, Elza, ne signifie absolument pas abandonner toute coquetterie, au contraire !
      J'aime bien quand tu dis "je serai coquette jusqu'au bout", je vais essayer de suivre ce chemin, moi aussi !
      Tu évoques aussi la difficulté de trouver des tailles dites "grandes", c'est à dire à partir du 44, dans les boutiques de prêt à porter.
      Comme je mets encore du 36, je n'avais pas pris conscience de ce problème jusqu'au jour où j'ai fait les courses avec mon amie Danie, qui est une belle grande femme, bien en chair, mais pas plus, absolument pas grosse, et où j'ai vu qu'elle ne pouvait s'habiller que dans un nombre très limité de boutiques.
      Encore une aberration du diktat de la mode pour adolescentes ou femmes filiformes, incroyable !
      Je terminerai ma réponse en soulignant ce que tu écris si bien : "se tourner vers les autres, être sympa, est la plus belle des parures, j'en suis convaincue ; mais il y a une sacrée étape à franchir dans nos têtes pour sortir d'un fantasme d'image corporelle idéale afin de passer à des attitudes bien plus remplies d'humanité.
      Mais les épreuves de la vie facilitent parfois ce passage...
      En tout cas, merci pour ce témoignage de "femme sage", ainsi que te qualifie Paola, je t'embrasse, Elza, à bientôt !

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    3. Magnifique ton témoignage Elza. " Se tourner vers les autres" mille fois OUI ! Bon week-end à toi.

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    4. Oui, une autre femme sage... Je crois que nous, les femmes, la vie nous fait grandir très vite, contrairement à certains hommes (pas tous !) qui seront des enfants toute leur vie.

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  8. Je vois, norma, que ton "Beauty blog" se transforme en "Beauty forum" : quelle participation active de toutes les copinautes ! En arrivant en fin de semaine, il faut prévoir un temps de lecture conséquent (car je commence toujours à lire les autres visiteuses).
    Je pense que j'avais une image assez positive dans ma jeunesse. Le seul hic que j'aurais pu déplorer à l'adolescence : pourquoi ma poitrine n'a pas poussé assez ! J'aurais bien aimé quelques tailles de plus.
    Maintenant, je me suis consolée en calculant le nombre de sous-tifs que j'ai économisé... en n'en ayant jamais porté ; de plus, je me sens tout à fait libre de mes mouvements et pas gênée du tout.
    En fait si... j'en ai quand même un... que je ne mets que très très rarement !

    Je pense à une chose tout à coup :
    Rendez-vous compte que lorsque l'on se regarde dans une glace... on se voit à l'envers ! Ainsi, cette mèche que l'on veut "toujours" rabattre sur la droite (ou la gauche), en fait, c'est le contraire ! C'est là qu'on réalise que l'image qu'on peut avoir de nous même est toujours un peu modifiée par rapport à la réalité.
    Bon, c'était juste en passant !

    Je vous envoie des biseeeeeeeeeeeeeees !

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    1. Tu m'as fait rire, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, avec ton économie de "sous-tifs" !
      Mais Jane Birkin était passée par là, donc tu as pu être "mode"!
      Quant à moi, je dis toujours que, menue comme je suis, j'aurais été bonne pour le couvent si j'étais née dans les années 1900...
      C'est sûr qu'avoir une petite poitrine aide bien dans certaines circonstances, je pense au jogging où il faut avoir impérativement des soutien-gorges adaptés, et même avec des mensurations tout à fait "modestes"...
      Confidence pour confidence, je me suis autorisée la semaine dernière l'achat de deux splendides soutien-gorges, c'était quelque chose que je n'osais plus faire depuis que j'avais eu mon "problème" au sein...
      Comme les résultats de mon contrôle médical ont été bons, je me suis précipitée pour en acheter de nouveaux !
      C'est sûr que miroir ou pas, l'image de nous-mêmes est tout à fait différente de la réalité, et c'est bien ce qui pose problème dans des pathologies comme l'anorexie mentale où l'image du corps est complètement erronée.
      Je t'embrasse, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, à bientôt et merci pour ta visite souriante !

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    2. Mais oui bon sang ! On se voit toujours à l'envers ! Extra !

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    3. C'est vrai c'est un forum ce blog ! lol.
      Ah le syndrome Jane Birkin... Moi je trouvais que j'avais trop de poitrine, 95B tout de même ! Et si je prend un peu de poids, c'est tout de suite 95C, j'ai 2 tailles dans mes tiroirs de lingerie...

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    4. Mais avoir de la poitrine est à nouveau à la mode !
      Bien que menue, je fais un bon 90B, donc je ne me plains pas trop, surtout puisque j'ai pu la conserver,, ce qui n'était pas gagné il y a un an...
      Bisous, Nath !

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    5. je te cite Norma :Confidence pour confidence, je me suis autorisée la semaine dernière l'achat de deux splendides soutien-gorges, "..Figure-toi que j'ai fait pareil.nous av(i)ons , dans le village, une jolie boutique de lingerie que ma fille me recommandait depuis un bon moment.Alors, je me suis décidée à pousser la porte...j'adore la lingerie..bon j'ai craqué pour deux très beaux Prima Donna..un vert très clair en dentelle et un noir très sexy...ma carte Visa a failli me faire des reproches mais bon...j'étais quand même heureuse, je l'avais décidé.Nous étions le jeudi....le lundi je passe devant la boutique en me rendant au marché et je lis avec effarement..liquidation totale - 50%...de quoi râler sec non?..Bon, la mode est aux fortes poitrines,la mienne a toujours été très sage au vu de ma taille et de ma largeur...ah, les filles!

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    6. C'est râlant, ça, Danielle, il m'est arrivé la même chose lors de l’achat d'un manteau bleu, cet hiver...
      J'avais beaucoup hésité, je ne porte pas souvent du bleu, il était cher, puis Jean était venu avec moi et m'avait encouragé à le prendre.
      Une semaine après, il était soldé (30% de moins, c'était pas mal...) .
      Mais tu as bien fait de te faire plaisir avec ces soutien-gorges, vert en dentelle cela doit être très joli mais j'aime beaucoup les noirs, également.
      Moi j'avais attendu mes résultats médicaux (savoir si je devais ou non être réopérée), et je crois que c'est un peu pas superstition (j'assume !) que je n'avais pas osé acheter de soutien-gorge avant de les connaître...
      C'est vrai que la mode est aux fortes poitrines, et elle encourage ainsi bien des actes d'augmentation mammaire, en chirurgie esthétique, et j'ai constaté des changements spectaculaires autour de moi...
      Mais je parlerai de chirurgie esthétique la semaine prochaine...
      Je t'embrasse, Danielle, ton PC est donc guéri !

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    7. Mon Pc a rendu son âme et me voici avec un nouveau windows à apprivoiser.. c'est pas de la tarte et toute mes documents ont péri dans le crash informatique...suis comme une chatte, je cherche après mes jeunes...:-((( et ça m'énerve un max!

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  9. Lorsque l'Enfant parut, le cercle de famille se consuma d'admiration devant le beau bébé qui avait toutes ses pièces an bon endroit ! Le premier prix de beauté devint, selon leurs dires, une belle gamine, une belle jeune fille, une belle jeune femme.Pourquoi donc aurais-je pensé le contraire? Rien ne m'y invitait.L'homme de ma vie continue de me dire que je suis belle bien que je sois devenue une vieille dame indigne et ridée.Alors??? N'allez surtout pas croire que je me la pète ;-)...que nenni...je N'échappe pas à l'autocritique..là vie à passé laissant des traces mais qu''importe si je suis belle dans les yeux de ceux que j'aime! Ceci écrit , je n'ai jamais aime mes bras dodus qui demandaient d 'élargir le patron.je rêvais de porter un jour une robe bustier, j'y ai renoncé à cause de ces bras là.Aujourd'hui je me dis que j'ai été bien bête tout en sachant que mes bras n' était pas seuls en cause...pudique comme je le suis encore.Mon petit témoignage ne peut que nous conforter dans l'idée que nous existons et nous apprécions par rapport aux autres.Si ceux-ci portent sur nous un regard bienveillant, nous ne pouvons que nous sentir bien dans notre peau malgré les petits défauts de celle-ci.Je suis sans doute la plus âgée d'entre vous et j'ai vécu longtemps à l'écart du monde et de tous ses diktats mais , si moi j'ai été en quelque sorte protégée tout au long de ma vie, j'ai deux filles et deux petites filles .Je sais , par elles, combien la société peut aujourd'hui se montrer cruelle et intransigeante .Je sais aussi que la famille, les proches , voire les parents savent trouver les mots et les attitudes qui font mal et détruisent.Certainement que je n'ai jamais été aussi belle que le prétendaient les miens mais ils m'ont donne une certaine confiance en moi et avec mes gros bras, mon corps bien charpente et mes chevilles épaisses, je ne peux que leur en être reconnaissante.
    Désolée pour les fautes, une tablette c'est bien mais pas idéal pour taper un long texte que je ne sais pas relire.

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  10. "Être belle dans les yeux de ce qu'on aime", comme tu le dis si bien, Danielle, c'est ce qui aide à se construire une image physique positive et à affronter la vie avec cette assurance tranquille...
    Peu importent les défauts, ils sont vus dans ce contexte de bien-être général, d'amour inconditionnel renvoyé, donc ils occupent la place qu'ils devraient toujours occuper, une place marginale, dérisoire... On peut alors les objectiver, en parler avec humour, voire avec une forme de tendresse.
    Et cet amour-là fait aussi barrière, tout au moins atténue les diktats sociaux de la mode.
    Toute construction d'un individu devrait se faire dans ce contexte, mais hélas, ce n'est pas toujours le cas et, comme je le disais ci-dessus, il existe bien plus de familles pathologiques que de familles aimantes, "normales".
    Alors, quand cette assurance tranquille d'avoir un physique aimé par les siens n'existe pas, on va rechercher d'autres codes, d'autres regards aussi, afin de pouvoir s'assumer un jour.
    Et cette recherche est une longue quête, crois-moi...
    Il n'existe pas d'objectivité dans le regard qu'on pose sur soi, le miroir ne renvoie qu'un reflet qu'on a déjà partiellement dans sa tête, fait justement de ces images que nous ont renvoyées les personnes importantes de notre vie.
    Mais comme tu le soulignes aussi, les modèles sociaux en matière d’esthétique sont de plus en plus prégnants et rares sont les adolescentes qui, bien qu'aimées chez elles et avec des renvois positifs sur leur physique, y échappent complètement.
    L'adolescence, c'est aussi cette étape de la vie où l'on se construit par le regard de ses pairs, les autres adolescents, et il va falloir alors trouver une image positive de son physique dans ce regard-là...
    Difficile période, dans ce contexte social de mode "cruelle et intransigeante"...
    Mais je suis heureuse pour toi que tu aies traversé ta vie avec cette confiance en toi qui t'a épargné bien des souffrances.
    Je t'embrasse, Danielle, très bonne journée !

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  11. Un sujet bien difficile, nous sommes toutes entrain de faire une thérapie chère Norma :)

    Je suis née prématurée et très laide. Ma mère a versé toutes les larmes de son corps, mon père ne m'a regardé qu'une seule fois et cela lui a suffit pour poser la question à l’Éternel : mais qu'ai-je fait pour avoir une fille aussi laide, une fille et pas un garçon, nous sommes dans les Balkans :)

    Ils ont continués leur vie comme si je n'étais pas là, elle, sa carrière, lui son combat politique qui l'a conduit a faire de la prison politique, avec Tito on ne rigolait pas. Ils ont engagé une paysanne pour s'occuper de moi, paysanne qui aurait mieux fait de s'occuper des vaches que d'un bébé. A six mois je me suis retrouvée à l'article de la mort à cause d'une infection due au fait qu'elle me donnait du lait non stérilisé, un manque d’hygiène dont maman n'était pas au courant.
    Un pédiatre formidable, a dit : je vais la sauver. Dix mois d'hôpital et puis la grande chance, on m'a envoyé chez ma Grand-mère où vivait ma plus jeune tante.

    Six années de bonheur, pendant lesquelles on me répétait que j'étais la plus belle petite fille du village, que j'avais des yeux extraordinaire, des cheveux magnifiques etc...Si bien quand je suis revenue à la maison et que mon père , sans doute devenu un peu fou en prison, me disait que j'étais laide, qu'il m'avaient raté,( il m'achetait aussi des vêtements et chaussures, moches, pour qu'on se moque de moi), je ne croyais rien de ce qu'il disait, convaincue que j'étais belle, je le regardais avec un petit sourire qui avait l'art de le rendre fou de rage. C'est juste un mini résumé:)

    En fait je n'ai eu aucun problème avec mon physique, même le contraire je me trouvais super  Il faut quand même un peu de chance dans la vie, parce que le malheur lui il a été généreux avec moi.

    C'est maintenant, que j'ai un problème, le regard des autres qui me connaissait avant, me tue. J'ai remporté tant de combats et celui-ci je n'y arrive pas. Maintenant, plus le choix, soit je m'accepte telle que je suis devenue, soit je prends le taureau par les cornes et je fais un régime sévère + 1h. de gym par jour, mais avant je vais quand même passer un examen de la thyroïde, parce que je mange très peu et je suis une hyper active.

    Voilà un court résumé de l’image que j’ai de moi 

    Je t’embrasse et te souhaite de belles Fêtes de Pâques 

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  12. Au fond, c'est une belle histoire, Nadezda, puisque c'est une histoire dont tu es sortie grandie avec une image de toi, en tout cas une image "corporelle" de toi, satisfaisante (je ne parle pas des années plus récentes).
    Nous sommes nombreuses à ne pas avoir trouvé grâce aux yeux de notre père et en avoir porté les séquelles mais nous nous en sommes sorties, grandies, comme je te disais ci-dessus, puisque nous avons dépassé l'image qu'il nous avait renvoyée de nous.
    Et je suis heureuse que tu te sois trouvée super, par la suite !
    Quant à ton image actuelle due, semble-t-il, aux kilos que tu as en trop, un conseil bien amical : effectivement, d'abord tu vas voir un médecin, ensuite, tu prends le taureau par les cornes : régime sévère et 1 heure de gym par jour, et tu verras, les résultats seront rapides et tu en seras profondément satisfaite.
    Je me suis retrouvée à la fin de l'été dernier, après ma maladie au sein, toute molle, toute laide et je me suis prise en main : oui, 1 heure de gym tous les matins, des soins à ma peau, etc, et j'ai retrouvé mon physique d'avant ma maladie.
    Les premiers jours sont terribles mais, crois-moi, ça en vaut la peine.
    Et je serai là pour t’aider si tu en as besoin.
    Je t'embrasse, Nadezda, bonnes fêtes de Pâques à toi aussi !

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    1. Merci pour ta gentillesse Norma. Oui je veux bien que tu m'aides, que tu m'encourage :) Dés que je reçois les résultats de la visite médicale, je te les communiques.
      J'ai l'impression que le fait de me confier sur ton blog, me pousse vers le régime, c'est une sorte de face à face avec moi-même, une prise de conscience.

      Je t'embrasse :)

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    2. Parfait, Nadezda, dès que tu as tes résultats et que tu es prête à te "prendre en main", tu m'écris sur le blog ou sur kalinorma@gmail.com et je t'aiderai.
      Promis, compte sur moi.
      Je t'embrasse très fort.

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  13. Je viens de te répondre mais mon commentaire n'apparaît pas, je recommence donc.
    Je te disais que, dès que tu as tes résultats médicaux et que tu te sens prête à te "prendre en main", tu m'écris sur le blog ou sur mon adresse mail : kalinorma@gmail.com, je t'aiderai pour ce régime, tu peux compter sur moi.
    Promis.
    Je t'embrasse très fort.

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