Sur une idée de Paola (clic), Marie-Paule (clic-clic) et Elfi (clic-clac)
Ce que les bijoux disent de nous
Les bijoux, eux aussi, parlent de nous ; ce sont des signes bien visibles de notre appartenance à un groupe religieux, ethnique, professionnel, politique ou sexuel ; ce sont aussi des symboles d’amour, de séduction et des marqueurs de notre identité sociale et culturelle.
Ils expriment aussi, consciemment ou inconsciemment, nos goûts et notre rapport à la féminité et témoignent également de notre histoire familiale ou amoureuse.
Mais les bijoux ne sont pas seulement identitaires, ils sont là pour nous mettre en valeur : des boucles d’oreilles éclairent un visage, une broche ou un collier rehausse un décolleté, un bracelet ou une bague brillante induit une gestuelle sensuelle.
Ce sont donc des parures qui sont destinées à mettre en valeur un vêtement et, au-delà, la féminité, en soulignant le corps et en sublimant la peau.
Notre personnalité est multiple, et le bijou exprime ses différentes facettes. Ainsi d’aucunes, qui détestent tout ce qui est ostentatoire, ne portent jamais d’or, qui symbolise une richesse qu’elles n’ont pas envie d’afficher.
Mais, si le bijou souligne la féminité, il ne la décrète pas. Une femme couverte de bijoux n’est pas plus féminine que les autres. A contrario, ne pas en arborer peut être une manière de refuser une expression de la féminité jugée futile ou caricaturale.
D’une valeur symbolique et affective très forte, le bijou est un marqueur existentiel de notre histoire personnelle.
En général, nous avons toutes un ou plusieurs bijoux hérités de notre famille.
C’est ainsi que les rares bijoux que je porte au quotidien viennent essentiellement de ma mère : outre mon alliance et un anneau d’argent offert par Jean à Venise et qui ornent ma main gauche, je porte constamment deux petites chaînes, l'une en or, l'autre en argent, héritées de ma mère ; et lorsque je sors, je mets son alliance et son améthyste à ma main droite.
Mais mes bijoux préférés sont sans conteste les boucles d'oreilles.
Pourquoi ? Je ne saurais le dire avec précision. Peut-être parce que ce sont les bijoux les plus proches du visage, ceux sensés le mettre le plus en valeur ?
Ou alors, une sorte de talisman pour moi ?
Je sais que j'étais à peine adolescente quand j'ai fait percer mes oreilles et depuis, je porte quasi constamment des créoles en argent.
Quelques infidélités à mes créoles, ci-dessous : des petits cœurs, également en argent, et les boucles d'oreilles-chats de Sregapeperina, offertes par Paola.
Quelques autres bijoux fantaisie que je mets de temps en temps : le petit cœur rouge et la broche-masque, tous deux vénitiens, des cadeaux de Jean...
Un bracelet offert également par Jean à Londres, en 2005 (dans une charmante petite boutique de King's Road)
Une "chouette-pendentif", offerte par mon amie Maryse lors de mon dernier anniversaire, que j'accroche à la chaîne en argent de ma mère...
Mon caprice infantile de l'hiver : le "même" collier que Kate Middleton (vous pouvez vérifier !), acheté chez Zara pour la modique somme de... 29,90 €...
Et bien d'autres, que je porte surtout les soirs d'été, quand je suis un peu bronzée et un peu décolletée...
Mais je n'ai pas pour les bijoux la passion que j'ai pour les chaussures, heureusement, me direz-vous !
Je les aime comme j'aime les parfums, avec une certaine distance, je les regarde et les porte sans jamais les faire vraiment miens, à part les créoles qui font davantage "partie de moi" et de mon histoire...
Ah, oui, mes "chats à bijoux" !
Voilà pour mon rapport aux bijoux, mais j'ai hâte de découvrir le vôtre !
Et maintenant, une touche très féminine avec les photos des bijoux de mon amie Paola, qui a eu la gentillesse de participer à la rédaction de ce billet.
Les voici, vous allez voir, ils sont très beaux !
Une très jolie broche faite par son amie Tonina
Un pendentif de sa belle-maman
Un anneau de sa mère avec des poils de chats